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Critiques de Volker Kutscher (101)
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Babylon Berlin (BD)

une BD réussie, autant que les romans du même auteur, on retrouve la noirceur de certains passages soulignés par les dessins.
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Goldstein

Dans le Berlin des années 1930, le policier Gereon Rath enquête sur les agissements d'Abraham Goldstein, un tueur à gages new-yorkais, et découvre des comportements condamnables au sein de la police du Reich.

Après Le Poisson mouillé et La mort muette, Goldstein est la 3ème enquête du commissaire Gereon Rath. L'auteur, avec sa précision historique et une connaissance approfondie des lieux, nous dresse un roman mosaïque de la société allemande sous la République de Weimar. Il mêle habilement de front deux intrigues en un rythme soutenu. Un beau moment de lecture.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Babylon Berlin (BD)

Gereon Rath intègre la brigade criminelle de Berlin et il va vite être confronté à une affaire criminelle qui va mettre sa carrière dans la balance.



Cette bande dessinée, adaptation d'un roman policier, est vraiment prenante.

Elle se passe à Berlin dans les années 20 et l'on sent l'atmosphère particulièrement tendue de cette époque. Ca a été pour moi son principal défaut. C'est qu'il y a pas d'éléments politiques et je connais mal ce qu'il se passe en Allemagne à cette époque. Du coup, ce n'était pas toujours très clair dans les différents partis politiques, les revoltes, ou le contexte en général.

L'enquête, quant à elle, est bien menée. Distillation des indices, suspense, avancées progressives et rebondissements. On ne s'ennuie pas et il n'y a pas de longueur malgré les 215 pages.

Le dessin a un trait simple, en noir et blanc. Plutot agréable bien que parfois les personnages ne soient pas facilement identifiables.
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Goldstein

Un exercice touffu mais réussi. Les histoires croisées sont là pour dessiner une époque plus qu'une intrigue.
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La mort muette

S'il fallait résumer "La mort muette", je dirais qu'il s'agit d'un bon polar mais dont le style s'avère très (trop?) austère. De ce point de vue, et puisque cette comparaison est, somme toute inévitable, je trouve que Volker Kutscher est un peu l'anti-Kerr (sans mauvais jeu de mots s'agissant d'un historien).



Après avoir lu "Le poisson mouillé", j'avais décidé de lire "La mort muette", le deuxième opus . On y retrouve les mêmes forces mais aussi les mêmes faiblesses.



La force du roman est indiscutablement l'intrigue policière. Le déroulement de l'enquête est soigné et le récit assez efficace. On voit les contraintes posées par l'existence d'une hiérarchie policière et l'organisation de la police berlinoise de l'époque est bien décrite. L'auteur exploite bien le système des fausses ou vraies pistes et rend bien compte de la démarche de l'enquêteur. Il sait par ailleurs imprimer le bon tempo à l'enquête. L'histoire est plutôt originale tout en restant réaliste (pas de flic qui tombe miraculeusement sur des secrets d'État du type Bernie Gunther). De ce point de vue, la dimension policière du roman est une vraie réussite.



Le petit bémol vient du choix de l'auteur sa tendance à changer de point de vue (un procédé que l'on retrouve dans "Goldstein"). Révéler la perspective du coupable permet de comprendre au fur et à mesure ses motivations mais peut parfois sembler un peu frustrant voire déconcertant.

Toutefois, ce choix de la part de Volker Kutscher est défendable en ce que le récit gagne en tension ce qu'il perd en suspense. Mais je trouve que ces aller-retours entre le policier et le coupable nuisent parfois à la fluidité d'ensemble de la narration.



En revanche, que le style est austère! Et ce n'est pas un problème de traduction! L'auteur a un style (trop) épuré (contrairement à Kerr qui use et abuse des figures de style, il y en a très peu chez Kutscher). Cela peut se défendre par l'usage d'une narration impersonnelle mais cela ne participe pas à améliorer la fluidité du récit.

En conséquence, on a un style très froid qui est très efficace dans le cadre de l'enquête policière mais qui ralentit et affadit le récit dès lors qu'on quitte l'aspect policier à strictement parler pour aborder la vie sentimentale et personnelle du héros.



(par exemple, il revoit Charly, la fille dont il est éperdument amoureux et l'invite au cabaret et ça donne un truc du genre : "ils avaient eu une très bonne place. Dans la loge qui dominait la scène. Sur le programme ils avaient remarqué que le spectacle débutait par Hans&Fritz les deux plus grands humoristes de la capitale. Le spectacle était réussi. Tout le monde riait. Surtout Charly. Ah Charly était si belle quand elle riait. Rat avait commandé le repas qu'un garçon était venu apporter dans leur loge: en entrée, une salade de poissons puis en plat principal, un poulet rôti avec des patates. Le tout agrémenté d'une bouteille de champagne Le repas était délicieux. Charly se délectait. Et Rath était heureux."

J'exagère mais cela revient au final à cela...)



On en vient à l'autre limite de l'œuvre de Kutscher: les personnages. Ils s'intègrent bien dans l'Histoire. Mais on a l'impression que l'auteur campe sur des types: le flic-tête-brûlée-qui fait-cavalier-seul, le père haut fonctionnaire de police volontiers pontifiant en conflit larvé avec son fiston, le commissaire principal un peu borné, la dactylo garçon manqué etc...

Après tout ce ne serait pas gênant si l'auteur donnait un peu d'épaisseur à son personnage principal (qu'il est supposé suivre pendant plusieurs volumes). Mais là encore le style choisi dessert son personnage principal dont le côté tête à claques n'est pas toujours compensé par des côtés attachants susceptibles de faire naître l'empathie chez le lecteur. On le suit. Sans plus. On ne s'attache pas au personnage. On s'y fait...



Quoiqu'il en soit, on ne peut qu'être assez impressionné par le travail minutieux (parfois à l'excès) de reconstitution du Berlin de l'époque, de l'étude de l'organisation de la police berlinoise dans les années 1930 et ainsi que par la bonne facture de l'intrigue policière. Malgré quelques longueurs ici et là (mais qui n'en fait pas ?), on passe un bon moment. J'attends de terminer "Goldstein", le troisième opus, pour me faire une idée plus précise de cet auteur.
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Babylon Berlin (BD)

Lu dans le cadre du Challenge "The Black November"



Cette bd m’a replongé dans la série que j’avais adoré sur les aventures de Gereon Rath…

Tiré du roman de Volker Kutscher, cette BD est un petit bonheur donc ! Gereon Rath est affecté à la brigade des mœurs, en 1929 et travaille entre Berlin et Cologne. Il se retrouve vite sur une drôle d’affaire, et l’atmosphère est un vrai bonheur. Le dessin noir et blanc, avec des traits précis, hyper captivants, restituent le Berlin de ces années 20, début 30 ; ce mélange de décadence et de montées des extrêmes, ainsi que l’agitation politique du gouvernement en plein Jeudi Noir.

Cette BD est découpée en plusieurs chapitres et cela est prenant, fourmille de détails… J’aime beaucoup le personnage principal malgré les défauts qui sortent aux yeux…

Cela me donne envie de lire les romans et de revoir la série qui retranscrit l’ambiance avec bonheur !

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Le poisson mouillé

Un très bon polar qui nous plonge dans le Berlin des années 20, une ambiance particulière, un auteur qui connait bien la ville, on s'y croirait et c'est intéressant!
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La mort muette

Encore un beau roman policier d'époque/d'ambiance.
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Le poisson mouillé

Premier tome des aventures d'un policier berlinois en pleine montée du nazisme, ce roman est gâché par une traduction française trop scolaire et l'absence d'un vrai travail éditorial. Malgré des lourdeurs stylistiques continuelles, cette première enquête de Géreon Rath, jeune flic imprudent, se lit avec intérêt, grâce notamment au travail d'historien effectué par l'auteur pour décrire le Berlin du début des années 30 et la vie de ses habitants.

Des trois volumes traduits en français (avec La Mort muette et Goldstein), celui-ci est le moins bon, mais c'est par lui qu'il faut commencer car Volker Kutscher raconte en même temps l'histoire de l'Allemagne avant l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Les enquêtes de Géreon Rath ont lieu dans l'ordre chronologique.
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La mort muette

Interpelée je suis en ce début de lecture, le livre commence le vendredi 28 février 1930, le jour où ma maman est née !

Elle à Paramé, le livre débute à Berlin ... juste une coïncidence de date d'un bout à l'autre de l'Europe !

Le yang tao vous connaissez vous ?

Moi pas, une petite recherche rapide répond à ma curiosité ....

C 'est Isabel Fraser qui ramena en nouvelle Zélande les graines de Kiwi, en 1904. Le fruit commença à se faire connaître sous son nom chinois, le « yang tao », puis il prit peu à peu celui de « groseille chinoise ». En 1959, les Néo-Zélandais décidèrent d'exporter le fruit vers l'Amérique du Nord.

Voilà pour satisfaire notre curiosité, ce qui était exotique en 1930 ne l'est plus aujourd'hui, le kiwi est un fruit comme un autre et ne permettrait pas de débusquer un meurtrier.

Alors la mort muette est terminée , je suis engourdie par cette lecture comme après une longue soirée passée devant un téléfilm allemand comme un autre, Berlin avant le monstre ( ou les monstres ?) , Berlin quand personne ne croyait que le pire allait arriver.... c'est copieux, trop copieux ? ... c'est une enquête lente, qui se veut parfois distrayante mais comme dans l'ancien temps sans scène d'amour ou de sexe débridé... un suspens qui n'en est pas vraiment un ... tout finit bien dans le meilleur des mondes ... on ne s'ennuie pas mais on s'assoupit, prêt pour partir dans le royaume des rêves sans cauchemar insurmontable.

Lecture pas vraiment indispensable, juste comme une pause qui permet de laisser nos neurones se reposer ... des fois ça fait du bien .. des fois ça ne sert pas vraiment à quelque chose !

Interpelée je suis en cette fin de lecture, le livre se termine le vendredi 14 mars 1930, ma maman est partie de l'autre côté un 14 mars !

Elle à Combourg, le livre se termine à Berlin ... juste une coïncidence de date d'un bout à l'autre de l'Europe !
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Le poisson mouillé

Un très bon micmac dans un Berlin qui se cherche (et se perd)
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Babylon Berlin (BD)

Je ne connais ni les romans de Volker Kutscher (qui sont pourtant dans ma longue liste de livres à lire depuis un moment !), ni la série télévisée basée sur les romans en question. Cette BD est donc pour moi une découverte des aventures de Gereon Rath. Ce dernier, muté en début d’année 1929 de Cologne à Berlin suite à une malheureuse affaire, est affecté à la Brigade des mœurs. Il va se retrouver mêlé à une drôle d’affaire…



J’ai apprécié cet album principalement pour son atmosphère, le dessin en noir et blanc, au trait précis, restituant admirablement le contexte de Berlin de cette fin des années 20, mélange de décadence et de troubles politiques. La couverture est d'ailleurs assez remarquable ! J’ai également aimé l’histoire, découpée en plusieurs chapitres, même si celle-ci ne s’est pas toujours avérée évidente à suivre. Paradoxalement, le personnage central, un brin égoïste et carriériste, ne m’est pourtant pas apparu particulièrement sympathique…

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Babylon Berlin (BD)

Une BD qui atteint son but : adapter sans être redondant, tout en préservant les atouts d’un héros humain et d’une ambiance originale.
Lien : http://www.bodoi.info/babylo..
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Babylon Berlin (BD)

Dans l'avant-propos de Le roman policier de Siegfried Kracauer, Rainer Rochlitz explique que « Les termes de « detective novel », de « roman policier », de « Kriminalroman » (chez Kracauer encore : « Detektiv-Roman ») indiquent que, sur ce plan, l'Angleterre privilégie la figure de l'intellect souverain (représenté en France par Rouletabille et Arsène Lupin), la France le représentant de l'ordre, et l'Allemagne (qui n'a produit aucun détective type) l'incarnation de l'obscur égaré : Holmes, Maigret et « M. le maudit » sont les archétypes des trois pays. » (p. 21)



Cette absence de « détective type », cette absence de Sherlock Holmes allemand ou de Maigret allemand, explique probablement que pendant longtemps « policier allemand » a rimé avec « Inspecteur Derrick », un sous-Columbo ne cassant pas des barils, Rex, chien flic - en allemand « Kommissar Rex » - ou « Alerte Cobra » - en allemand, « Alarm für Cobra 11 - Die Autobahnpolizei ». Il aura fallu un anglais, Phillip Kerr en l'occurence, pour donner à l'Allemagne un équivalent de stature internationale et germanique de Maigret ou Holmes avec Bernhard Gunther. Récemment, la curiosité « Commissaire Dupin » - en allemand « Komissar Dupin » qui emprunte son nom à un célèbre chevalier - a débarqué sur les écrans français : il s'agit d'une adaptation des livres de Jean-Luc Bannalec - pseudonyme de Jörg Bong - dont le héros, un commissaire de police parisien, est muté à Concarneau.



Adaptation du premier volume - « Le poisson mouillé » [« Der nasse Fisch »]* - des aventures du commissaire Gereon Rath de Volker Kutscher, Babylon Berlin de Arne Jysch est (a priori) un one shot et cela même s'il y bien plus qu'un coup (de feu) dans cette bande dessinée. Pour qui n'a pas lu les romans de Volker Kutscher, ni vu la série produite par Netflix, l'histoire est celle d'un policier muté de Cologne à Berlin et évoluant en eaux troubles : alors que Bernhard Gunther enquête en plein nazisme, son collègue natif de Cologne enquête sur des meurtres mêlant milieu politique, pègre, corruption policière pendant la montée du nazisme dans l'Allemagne de Weimar.



Plutôt bien dessiné, en noir et blanc, cette aventure de Gereon Rath est également plutôt plaisante à lire et confirme que « au fond, il est selon Kracauer plus pertinent de lire des romans policiers que de prétendre aujourd'hui rependre contact avec l'impulsion initiale de textes sacrés devenus intelligibles » (avant-propos d'Olivier Agard à L'ornement de la masse. Essais sur la modernité weimarienne, p. 10).



* À noter la transformation du titre original « le poisson mouillé » [« der nasse Fisch »] en un « Babylon Berlin » dans la traduction française - autant, le « poisson mouillé » qui fait référence à « une affaire de meurtre non élucidée » (p. 214) a du sens, autant ce Babylon Berlin nettement moins.
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Babylon Berlin (BD)

Belle BD qui allie une histoire solide et une atmosphère très particulière liée à l'époque.

Un petit bémol, tout comme la série télé, c'est parfois un peu confus. Il n'est pas nécessaire de connaitre le Berlin de ces années là (juste avant l'arrivée des nazis) mais cela aide.
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Babylon Berlin (BD)

Dans le Berlin des années 20 l'inspecteur Rath se trouve confronté à une sombre affaire de meurtres. Celle ci le conduira des moeurs à la criminelle en suivant la piste d'une cargaison d'or, d'une mystérieuse comtesse et de policier véreux.

Une très bonne histoire policière magnifiquement adaptée en BD pour une superbe ambiance de polar classique.
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Babylon Berlin (BD)

One-shot attractif à plus d'un titre, Babylon Berlin conviendra aussi à ceux et celles qui voudront se pencher sur l'origine du nazisme et son irrémédiable montée en puissance.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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La mort muette

Seconde enquête du commisaire Rath dans le Berlin des années 30.

Autant j'avais aimé la 1ère enquête, autant celle ci m'a laissé sur ma faim.

Bien sûr Volker Kutscher maitrise son sujet, le récit est parfaitement mené.

Il s'agit ici d'une histoire qui a pour cadre, le milieu cinématographique berlinois.

Des actrices sont mystérieusement assassinées. le commissaire Rath mène une enquête difficile. Pourtant, je trouve qu'il s'humanise un peu par rapport au volume précédent. Bien que très éloigné d'un Bernie Gunther, tout en auto-dérision, il progresse un peu dans ce domaine.

J'ai été plus gèné par l'histoire en elle même. Celle ci aurait pû se dérouler à Hollywood ou ailleurs, et même de nos jours.

Je trouve dommage que l'auteur n'exploite pas davantage le contexte historique. Nous sommes en Mars 1930 à Berlin : la crise économique et la montée du Nazisme sont les deux grands absents de ce roman. Quelques allusions ici ou là, rien de plus.

L'évoquer n'aurait peut être rien apporter à ce roman.

Pas sûr que cela soit suffisant comme argument, il y a tant à dire sur cette époque.
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Le poisson mouillé

Un commissaire Berlinois un poil borderline pris dans la tourmente des années 30, ça ne vous rappelle rien .....

Pourtant le contexte est bien différent du Berlin du commissaire Gunther.

L'action se déroule en Mai 1929 et une certaine insouciance règne encore sur cette ville.

Le commissaire Géréon Rath qui vient d'arriver de Cologne mène l'enquête. Des crimes visant la communeauté Russe sont commis. Il semblerait qu'une énorme quantité d'or soit la cause de tout cela.

Pour mettre la main sur cette mane, la lutte entre extrémistes de tout bord et mafia locale sera des plus féroces.

J'ai beaucoup aimé cette histoire, Volker Kutscher nous propose un roman très bien documenté sur cette période terrible mais O combien passionnante.

L'ambiance qui regne dans le Berlin des années 30 est assez bien décrite. D'un côté on a une ville qui s'amuse alors que l'orage gronde entre les milices rouges et noires.

De plus, je trouve qu'il a très bien retranscrit le désoeuvrement d'une partie du peuple Allemand.. Je pense ici à la police ou à l'armée qui ont du mal à accepter la défaite de 1918 et où le mythe du coup de poignard dans le dos persiste.



Cette période a été décrite dans de nombreux romans notament par Philip Kerr et bien d'autres auteurs Anglo-Saxons.

Volker Kutscher y apporte lui sa rigueur germanique et met en évidence un certain désenchantement du peuple Allemand.

Trois des aventures de Géréon Rath ont été traduites en Français. Dommage que les Editions du Seuil n'envisagent pas de publier la suite de cette histoire.

Peut être que le succès de la série Babylon Berlin diffusée récemment sur Canal Plus les fera changer d'avis.

Ce commissaire mérite d'être suivi.
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La mort muette

Si vous aimez les romans de Philip Kerr, vous serez probablement déçus par Volker Kutscher



En manque de Philip Kerr, manque qui ira croissant vu le décès de cet inestimable auteur, je me suis rabattu sur un roman policier se déroulant dans un univers berlinois de 1930. Malheureusement, le commissaire Rath n'a pas l'humour de Bernie Gunther. L'histoire comporte beaucoup de longueurs qui ont failli me faire renoncer à sa lecture. Mais, bon, ce sont les grandes vacances, il fait chaud et n'ayant pas plus intéressant à lire, j'ai lu l'ouvrage jusqu'au bout.

En dehors du contexte germanique, j'ai plus eu l'impression de lire un roman noir américain qu'une oeuvre policière européenne.



L'intrigue:

Le commissaire Rath enquête sur la mort "accidentelle" d'une actrice connue en passe de devenir une star, Betty Winter, au moment où un bouleversement technologique majeur frappe le cinéma: le passage des films muets aux films parlants. L'accident se révèle être un meurtre. Qui en est l'auteur? Qui en est le commanditaire? Rath enquête. Il est officieusement contacté par un autre producteur qui lui demande de retrouver son actrice vedette, Vivian Franck, qui par ailleurs est aussi sa maîtresse, bien qu'elle ait un petit-ami acteur. Le cadavre de Vivian sera retrouvé dans un cinéma désaffecté. Particularité: elle a subi l'ablation de ses cordes vocales !

Le commissaire Rath est également chargé par son père de retrouver, en toute discrétion, un maître chanteur qui s'en prend au maire de Cologne, Konrad Adenauer.
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