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Citations de Walker Hamilton (13)


Parfois, quand nous nous reposions l'après-midi, j'allais m'étendre, le visage tout près du sol, et je pouvais voir tout ce qui se passait dans les racines de l'herbe, vous ne pouvez pas imaginer tout ce qu'il y a. C'était une sorte de rêve, de rêve les yeux ouverts, que de regarder ce monde minuscule au coeur de l'herbe, et parfois j'avais l'impression d'être moi-même microscopique, comme ce que je voyais. J'arrivais à être parmi eux, parfois, et tout alors devenait très grand autour de moi. Je me perdais en eux, mais quand je me mettais à avoir peur, je revenais toujours à moi, je regardais toutes ces petites choses en dessous de moi, donc je n'ai jamais pleuré. Toutes ces petites choses semblaient aller quelque part [...], je n'ai jamais découvert leur destination.
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La plupart des garçons vont à l’école, ils la quittent et se mettent à travailler. Moi, je ne suis jamais allé à l’école et je n’ai jamais travaillé, rien de tout ça. Mais je ne suis pas vraiment un garçon, j’ai trente et un ans. Je n’ai jamais été un garçon, du moins pas comme les autres garçons, et je ne suis pas un homme comme les autres hommes. Je suis moi, c’est tout.
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Les escargots, mon garçon! Les escargots! Tu ne trouves pas qu'ils ressemblent à des navires? Ils portent leur coquille comme un grand-voile qui ondule, et leurs antennes ont tout de la proue des galions exotiques.
[...] Ils étaient bien là, tout comme il l'avait dit, qui glissaient à la queu leu leu en travers de la route, comme des vaisseaux long-courriers, mais si lents.
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J'aimais bien qu'il m'appelle mon garçon. Je ne suis plus un petit garçon, c'est ce que Maman me répétait toujours, j'ai trente et un an, mais j'aime bien qu'on m'appelle mon garçon. C'est peut-être parce que les années ont passé plus vite pour moi que pour les personnes ordinaires. Je ne suis pas ordinaire, et je ne suis pas vraiment un garçon. J'ai trente et un an. Je devrais être un homme, mais je me sens comme un petit garçon.
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Et puis il y avait le jardin. Il y avait cet immense jardin. La femme dépensait une bonne partie de son argent pour lui. On y trouvait un bassin pour les poissons, une volière, une serre, on y trouvait des pelouses, et même un palmier. Elle a mis l'homme au travail dans ce jardin, même si elle savait qu'il en avait horreur. Il haïssait les jardins ! Cet homme aimait ce qui était sauvage, et elle l'a obligé à arracher les herbes et à les remplacer par des plantes insipides achetées dans les magasins. Ce jardin était devenu un endroit empoisonné. La femme achetait des choses et le forçait à les répandre et les vaporiser, c'étaient des saletés qui tuaient. Elle l'obligeait à passer son temps à tuer. Elle a fait en sorte qu'il tue les souris et les papillons, les escargots et les chenilles, elle lui a fait prendre la vie de petits insectes délicats. Tu vois, cette femme pensait qu'un jardin devait être un endroit aussi propre et aussi bien rangé qu'une chambre dans une maison.
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les escargots, mon garçon! Les escargots! Tu ne trouves pas qu'ils ressemblent à des navires? Ils portent leur coquille comme une grand-voile qui ondule, et leurs antennes ont tout de la proue des galions exotiques.
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- Les hommes savent enterrer leurs semblables, mon garçon, répliqua-t-il, mais il fait aider les animaux. Pas seulement les lapins et les rats, mais tous les petits animaux, mon garçon.
Il soupira.
- On les tue, et moi je les enterre. J'enterre les rats et les souris, les oiseaux et les hérissons, les grenouilles, même les escargots.
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Maintenant je vais bien. Je vis en solitaire dans la cabane, et je fais le boulot. Au début, j'étais triste quand je passais à côté des bambous et à l'endroit où M. Summers était enterré, mais, petit à petit, j'ai commencé à percevoir les bambous comme s'ils étaient eux-mêmes M. Summers, et quand je les entendais siffler dans le vent, j'étais heureux de sentir M. Summers si proche.
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Un petit bijou de littérature anglaise .Un conte sur la méchanceté et la bonté . Un homme de 31 ans, un enfant dans sa , fuit son beau-père , un monstre . Il se dirige instinctivement vers la mer et fait la plus belle des rencontres avec un petit homme qui est la bonté même . Il s’occupe de ceux dont personne ne se préoccupe, les petits animaux morts à cause des voitures sur la route ou de la méchanceté des hommes. Ce livre est un bonbon qu’il faut déguster et qu’on ne peut pas lâcher . Il se lit d’une traite
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Je me souviens de la mélodie, pas du nom de la chanson, je suis pas fort en noms, mais de l’air.
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De temps en temps des voitures ralentissaient et les gens me regardaient d'une étrange façon, et certains parmi eux me faisaient des signes, mais je savais pas ce qu'ils signifiaient. L'une d'elles s'est même arrêtée sur le bas-côté et un monsieur m'a demandé si je me sentais bien. Je lui ai répondu que oui, merci, et il m'a redemandé vous êtes sûr ? et j'ai dit que oui, merci, je suis sûr, et il a repris sa route.
Je crois qu'il trouvait ça rigolo que je marche tout seul le long de la route quand tout le monde utilisait des voitures ou des camions, mais je ne voyais pas ce qu'il y avait de si drôle à ça, quelqu'un qui marche le long d'une route en pleine campagne, elles sont là pour ça, les routes. Je veux dire par là que les gens les empruntaient bien avant que les voitures ou les camions existent, n'est-ce pas ?
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"Vous donnez à manger aux souris tous les soirs ?
- A chaque fois que je suis ici, répondit-il. Si je leur donne à manger, alors elles n'ont pas besoin de me voler des choses. D'habitude, les gens tuent les souris quand ils ne veulent pas qu'elles volent, mon garçon, mais moi je les nourris.
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J'étais content de retrouver le car, parce que je n'aimais pas cette ville. Elle est pleine de gens plus grands que nous qui semblent tout le temps essayer de nous pousser en dehors du trottoir. Retourner dans nos chemins, c'était comme revenir à la maison.
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