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Critiques de Warwick Collins (15)
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Fuckwoman

« Que se passe-t-il lorsqu'une postféministe rencontre un vampire postmoderne? » C'est la question à laquelle répondra cette folle cavalcade qu'est Fuckwoman du Britannique Warwick Collins, auteur de la pissotière.

Cynthia Lelague, issue d'une longue lignée d'intellectuelles féministes, est une journaliste sage et discrète qui travaille au Angel Times de Los Angeles. Clark Kent au féminin, elle se transforme en sculpturale Fuckwoman, la justicière qui traque et viole les délinquants sexuels que le L.A.P.D. a laissés filer. Son rédacteur en chef, Gore H. Emhard sorte de Perry White conservateur et phallocrate, l'envoie couvrir l'affaire.

Pas de suspens dans ce roman, Collins dévoile aussitôt l'identité de celle qui signe ses actes de petits mots humoristiques. Comme dans le film A vif de Neil Jordan, qui évoque le recours à l'auto-défense et à la violence, on sait qu'elle erre dans la ville pour attirer les criminels et rendre la justice en lieu et place des institutions. Le sujet tient en quelques mots. Jusqu'où ira-t-elle et qui l'arrêtera?

Mais Cynthia/ Fuckwoman n'a pas la noirceur d'une Erica Bain (Jodie Foster), d'une Lisbeth Salander (Noomi Rapace) ou d'une Foxy Brown (Pam Grier). Fuckwoman est un récit échevelé, parodique, pétri d'humour, totalement libre et hors cadre. Le roman tend davantage vers les oeuvres de Marc Behm, dans la liberté de ton et le statut de l'héroïne qui ne dépareillerait pas aux côtés de Lucy de Crabe ou de Cora, la"vierge de glace". On pourrait y ajouter un soupçon de Carl Hiaasen, avec l'humanité des femmes blessées mais futées que l'on trouve dans Queue de poisson ou Jackpot.

Ce récit libre, fou, drôle, bourré de réflexions sur les femmes, le genre Noir, le cinéma, la politique, la ville de Los Angeles, cité des faux semblants et société du spectacle, nous conduit page après page vers le grand Face à Face.



Fuckwoman, devenue une icône malgré elle, bénéficie du soutien des femmes et des minorités via Crispin Frutos, rédacteur en chef du Blues des Tarlouzes. Elle affronte le terrible docteur Holocenter, psychiatre du L.A.P.D., symbole du Mâle Blanc Occidental. Collins nous offre un tête à tête digne du Silence des agneaux dans lequel Fuckwoman ne serait pas à la place de Clarice Sterling mais prisonnière d'une camisole de force (vestimentaire et sociale!). Ce roman, que j'ai adoré, m'aura curieusement davantage fait réfléchir sur la place des femmes dans la société et le féminisme pro-sexe qu'un colloque suivi jadis sur le thème "Féminisme et post-modernité ». On s'étonnera que Fuckwoman n'ait pas été porté à l'écran pourquoi pas par le réalisateur Quentin Tarantino, metteur en scène honni - « Vous allez rejoindre la pathétique troupe en diminution constante des premiers fans adolescents de Tarantino et vous pouvez passer le restant de vos jours à pleurer sur votre héros et ses erreurs. », qui aurait de quoi donner libre cours à son fétichisme en se repassant l'image de Fuckwoman « ligotée comme un saucisson », et nous offrir une adaptation bien déjantée façon Grindhouse.









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La Pissotière

Je remercie ce hasard, si précieux aux belles découvertes, qui m'a fait trouver ce livre au titre aussi simple qu' évocateur;

Le livre est court, mais qu'aurait-il besoin de s'éterniser? Les trois héros nous sont vite présentés, et nous goûtons à leurs échanges (je dirais presque que nous les entendons) dans ce patois de Kingston. Comment, à cet instant, ne pas songer à Bob Marley, man?

Le récit, au travers du regard et des réactions du trio de la Jamaïque, nous donne un aperçu assez morne de ces furtives liaisons homosexuelles dans les toilettes publiques.

Reynolds, Jason et Ez vont se retrouver devant un dilemme posé par une municipalité aussi hypocrite que dépourvue d'imagination... au trio de sortir les marrons du feu...

Comment le trio, réduit à duo après le départ de Jason, va-il pouvoir trouver la solution qui contentera tout le monde?

... Et même si le livre est bref, Collins Warwick n'en oublie pas pour autant les femmes et la famille qui donnent à cette histoire un relief encore davantage humain et apaisant.







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Fuckwoman

Voici typiquement le livre décevant par excellence.

On prend une idée plutôt sympa et originale, un réel talent d’écriture, on mélange le tout et ensuite…On est très déçu et frustré.

Comment une bonne intrigue et un sujet original peut être aussi mal traité ?

C’est la question qu’il faudrait poser à l’auteur lui-même.

Le sujet d’une espèce d’un super héros féministe moderne qui se venge en attrapant les violeurs en série à la place de la police est très bien trouvé. Mais après quelque page ça dérape. Cela va trop vite .L’auteur ne prend pas assez le temps de construire son personnage et les actions sont ultra prévisible. En gros cela va trop vite pour que l’histoire soit crédible et c’est ça qui pose problème.

Il y a même un moment donné une espèce de jeux de cache-cache entre l’héroïne et un psychiatre, c’est un espèce de remake très mal fait du « Silence des agneaux ».On voit arrivé le guet-apens un milliards de kilomètres à l’avance ce qui gâche tout le plaisir de lecture. L’auteur ne prend pas assez de temps a justement amener le lecteur dans l’intrigue.

Un livre qui se qui aurait pu être un super roman, mais qui au final est juste bon à se trouver sur la table de nuit d’une Femen…

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Fuckwoman

Une femme, passant outre l'échec de la police de Los Angeles à arrêter les violeurs en série, les traque et les "punit" par ses propres moyens. Approuvée par la majeure partie de la population, cette "justice" expéditive et sans jugement suscite un débat sur le fonctionnement des institutions et de la démocratie.

J'ai déjà lu du même Warwick Collins un autre roman déjanté et profond sous ses apparences de farce : "La Pissotière".

"Fuckwoman" ne dément pas le talent de l'auteur.

On peut lire ses livres pour ses réflexions sur l'exil et la différence (la Pissotière) ou sur les limites de la démocratie et l'articulation du machisme et du fonctionnement des institutions ( Fuckwoman).

On peut aussi le lire comme un livre tonique et distrayant.

Warwick Collins est né en 1948 à Johannesburg (Afrique du Sud) et acquit la nationalité anglaise. Ses centres d'intérêt furent : la biologie - il contribua à l'élargissement de la théorie de l'évolution naturelle- ; les coques de yachts (il breveta divers types de coques) ; la littérature : l'apartheid et la condition des femmes comptèrent parmi ses préoccupations majeures. Il mourut en 2013.
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La Pissotière

Ce très court roman est construit comme une petite fable bien percutante.

On y pense le racisme sous une forme plurielle, les jamaïcains face aux anglais, les jamaïcains chrétiens face aux rastas, les homosexuels face à la société, les hommes face aux femmes, les enfants face à leurs parents.



L’auteur raconte en huis-clos les aléas du métier de monsieur pipi dans une toilette publique.

C’est très caustique et très drôle tout en amenant une étonnante profondeur.

Recontextualiser l’œuvre et réfléchir sur ce que signifiait être homosexuel dans les années 90 permet de mieux comprendre le courage de l’auteur voire sa subversion.

Bref.

Frais et puissant (comme un bon café! 🙄😬)
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Fuckwoman

Voici une rocambolesque histoire d'une journaliste qui, la nuit s'occupe de châtier des violeurs par là où ils ont péché.

Un rédacteur en chef, la police, un fan de Quentin Tarantino, un présentateur Télé, le maire et un psychiatre déjanté( dans therapist, il y a rapist (violeur)),se démènent pour démasquer cette Fantômette des faubourgs de Los Angeles.

L'héroïne, rompue aux arts martiaux a toutes les audaces pour mater les hommes qui empêchent les femmes de circuler seules tranquillement la nuit.

Un roman truculent, trash, amusant, qui se lit avec jubilation.
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Fuckwoman

“ Il existe une vérité reconnue dans le monde entier, selon laquelle une société dépourvue de valeurs spirituelles doit avoir besoin d'une figure mythique”.



C'est de cette façon que débute les aventures de Fuckwoman, une justicière de Los Angeles qui venge les femmes victimes de viols qui n'ont pu obtenir réparation. Leur prédateurs ont soit été relâché faute de preuves, soit n'ont jamais été retrouvés par les forces de l'ordre …



J'ai trouvé la prémisse de ce roman très originale mais … On disait que c'était humoristique, peut-être à certain endroit mais … Je crois que le potentiel qu'avait ce roman s'est étiolé peu à peu au cours de ma lecture. Il y a quand même quelques réflexions sur les comportements de l'homme vis-à-vis de la femme, sur le rôle légal ou non d'un justicier … J'ai été très déçu.

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La Pissotière

Dans ces périodes troublées que nous traversons, j’aimerai vous parler d’un livre que j’ai particulièrement aimé : La pissotière de Warwick Collins, je vous rassure tout de suite, je ne suis pas tombé dans un délire scatologique. Il s’agit là d’un cour roman qui met en scène trois personnages, trois jamaïcains, personnels de ménage qui gagnent leurs vies ne nettoyant les toilettes messieurs situés en plein centre de Londres .Tout irait pour le mieux si cet endroit n’était pas un lieu de rendez-vous pour des homosexuels, très actifs. La réputation de l’endroit se dégrade et la municipalité tiens à mettre de l’ordre. Voila le décor est planté, et au fil des pages Warwick Collins dépeint avec beaucoup de pudeur, de retenues ce lieu de rencontre sans jamais tomber dans le voyeurisme, ni la mauvaise blague .Il s’agit là d’un roman social, juste et cette fable moderne donne à réfléchir sur le racisme sous toutes ses formes. . Un roman, un récit emplit de subtilité à mettre entre toutes les mains.



La Pissotière

Warwick Collins

Domaine étranger

10/18



Vincent MARTORELL

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La Pissotière

Ne vous fiez pas à son titre volontiers provocateur, ce court roman ne possède rien de graveleux ou de choquant. A travers ce roman, l’auteur pose un œil tendre sur ces trois immigrés jamaïcains qui se retrouvent confrontés à une culture qu’ils ne connaissent pas. Plus que cela, Warwick Collins analyse l’homophobie latente de ces jamaïcains, leurs idées reçues, à eux, qui sont issus d’un pays où la liberté d’orientation sexuelle est loin d’être acquise. Cette cohabitation inattendue donne un ouvrage décalé, dont le thème est traité avec beaucoup de pudeur, mais qui aurait mérité d’être un peu plus long pour enrichir les personnages (notamment la relation père-fils) globalement un peu trop superficiels. On en retient malgré tout une agréable fable sociale qui interroge sur toutes les formes de racismes et les processus sociaux qui les induisent.
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La Pissotière

Reynolds et Jason le rasta, deux jamaïcains installés à Londres, entretiennent et surveillent des toilettes publiques pour homme en plein centre de la capitale. La fréquentation étant fleurissante, un troisième larron, Ez, jamaïcain également, est embauché par la ville. Les choses se corsent lorsque la municipalité (par l'intermédiaire d'une sympathique responsable au maintien très britannique), émue par une série de plaintes, enjoint les trois hommes d'agir pour éloigner enfin de ces toilettes les homosexuels qui ont fait, de longue date, un lieu de rendez-vous largement réputé. En cas d'échec, la menace est explicite : les toilettes fermeront.



Jason ne comprend rien au comportement très pulsionnel de ces hommes, parfois pères de famille, qui se livrent à ces relations fugitives et anonymes. Jason et Reynolds les appellent "reptiles" car ils sont froids, muets et fuyants lorsqu'ils sont débusqués. Ez se met rapidement au diapason. Pour Jason, tous les blancs sont des reptiles en puissance, et tous les reptiles sont des blancs. Jusqu'au jour où une vision l'ébranle : le deuxième homme à sortir d'une cabine évacuée en urgence par un premier reptile se trouve avoir la peau aussi foncée que la sienne. Nos trois lascars mettent tout de même en place un stratagème à la limite de la légalité et parviennent à éloigner les homos... mais leur emploi n'en sera pas moins menacé pour autant.



Belle réussite que ce court roman (140 pages en édition de poche) qui mêle intelligemment antagonismes culturels et sexuels, en pointant au passage l'absurdité à vouloir gérer un service public comme une entreprise privée... même si c'est pour Collins un moyen pas très honnête de suggérer qu'un service public géré par le public ne peut pas bien fonctionner.



Warwick Collins est né en Afrique du Sud en 1948 mais s'est installé très tôt en Angleterre en suivant ses parents. C'est un touche-à-tout de talent : étudiant en biologie, ingénieur par passion pour la navigation, romancier, il se mêle également de politique : plutôt de centre gauche (au pays de Tony Blair, on sait ce que ça veut dire), il est à peine trentenaire lorsqu'il est appelé à participer à un à un think tank conservateur sur les privatisations. Ses convictions quant au "moins d'Etat et plus de marché" sont connues et se déclinent néanmoins avec astuce dans la chute de ce remarquable opuscule vespasien. Chute dont la justification ne résisterait certes pas à quelques remarques évidentes et de bon sens... mais il n'est pas possible d'en dire plus sans dévoiler cette pirouette finale.



L'écriture de Collins est fluide, bien équilibrée, et la description de la petite communauté Jamaïcaine (les trois hommes et leurs épouses) respire l'authenticité. Très bonne traduction de Robert Davreu, qui a bien fait de conserver tous les "man" qui ponctuent la plupart des savoureux dialogues entre Jamaïcains.
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La Pissotière

Petit livre très vite lu. Je m'attendais à un livre drôle et amusant mais je l'ai plutôt trouvé tendre et émouvant. Il fallait oser écrire une histoire se passant dans les toilettes "messieurs" d'une grande ville. Et il fallait être fort pour y glisser de la douceur, de l'humour, de l'amitié, de la philo, de l'éthique. J'ai eu un peu de peine par contre avec l'écriture empreinte d'accent jamaïcain et de créole. Une belle découverte quand même ! Merci !
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La Pissotière

Une histoire pour le moins originale, mais qui m’aura laissé un tout petit peu perplexe.



Prendre trois immigrants et les faire travailler dans un lieu plus que dépravant et les contrôler comme des pantins.

Prendre des hommes mariés ou non, qui se retrouvent dans des toilettes publiques à faire des choses pas très catholiques sous l’œil choqué d’un immigrant qui n’aura de choix que de s’habituer à cela…



Prendre un immigrant marié en Angleterre avec deux femmes…



Prendre un père immigrant qui s’inquiète pour son fils travaillant dans un lieu un peu trop gay à son goût (même si lui fait pour ainsi dire, la même chose).



Faire en sorte que la mauvaise réputation des toilettes messieurs ou travaillent ces immigrants se fasse oublier mais continuer à faire du chiffre à la demande de la municipalité…

Virer un de ces immigrants (qui en passant, rentre dans son pays avec ses deux femmes) parce que « les toilettes messieurs » ça ne fait plus assez de chiffres depuis la mauvaise réputation envolée…



Menacer de fermer la pissotière (les toilettes hein) et donc supprimer encore deux postes occupés par des immigrants parce que, ce fichu chiffre d’affaire baisse encore… Une idée vite, vite, vite, vite… Devenir propriétaire symbolique de la pissotière et la faire tourner pour renflouer les poches cette fois (mais plus de réputation, plus de sous-sous).



Que faire… ? Un seul mot ! TOLÉRANCE ! Accepter le retour de ces hommes qui faisaient belle réputation d’antan et leur offrir même la possibilité de le faire sans aucun scrupule… Et en se protégeant… ben oui, offrez-leur des préservatifs (histoire de gagner encore plus…)



Entre temps, se rendre compte que deux sur trois des immigrants ne parlent jamais de leur travail avec leur(s) femme(s)… Espionner son propre fils à son lieu de travail…



Je spoile pas mal ici, mais j’ai trouvé que ça, pour vous parler de cette courte histoire qui semble nous faire comprendre que sans tolérance, on arrive à rien… voila comment deux immigrants en sont venus à retourner aux sources de la tolérance envers la différence pour faire tourner leur petite affaire… même si l’histoire ne s’arrête pas là… Warwick Collins nous offre de sa jolie plume avec un brin d’humour, des mots justes et bien pensés.
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La Pissotière

Londres, métro Charring Cross, dans les années 1990. Ez vient prendre un emploi d'homme de ménage dans la pissotière pour hommes. Avec Reynolds et Jason, ils sont maintenant trois immigrés jamaïcains à assurer la propreté des lieux qui sont aussi un lieu de rendez-vous d'homosexuels. La ville leur demande aussi d'améliorer la réputation du lieu en empêchant les rencontres furtives dans les cabines... sous peine de fermer les lieux s'il y a encore des plaintes de clients. Efficace, mais les recettes chutent de 40%. Les emplois sont alors menacés, faute de recettes...



Un court récit sur l'homophobie ordinaire. Quand morale et réalité financière se heurtent, comment trouver l'équilibre?
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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La Pissotière

Ez est engagé pour faire l'entretien de toilettes publiques pour hommes à Londres. Il y travaille avec deux compatriotes jamaïcains. Tout roule plutôt bien pour eux jusqu'à ce que la déléguée de la municipalité leur enjoigne de débarrasser les waters des hommes qui s'y rencontrent furtivement, nuisant à la réputation de l'établissement. Les trois employés vont alors mettre des stratégies en place mais le résultat ne sera peut être pas celui escompté...



Un roman très court mais prenant.

La langue chante la Jamaïque grâce au patois des dialogues et le récit se tient. A travers l'univers des pissotières, c'est toute la société masculine londonienne qui est passée à la moulinette : racisme, homosexualité, lutte des classes... Effectivement : tout le monde, qu'il soit pauvre ou puissant, a besoin de se soulager.
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La Pissotière

Plein dhumour. Sur la tolérance

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