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3.89/5 (sur 461 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Rugby, Dakota du Nord , 1947
Biographie :

Larry Watson est un écrivain américain.

Il enseigne la littérature à l'Université du Wisconsin et publie son premier roman "Montana 1948" en 1993.

Il a reçu des subventions et des bourses de la National Endowment for the Arts (1987, 2004) et le Conseil des arts du Wisconsin.

Il vit actuellement à Milwaukee, dans le Wisconsin.

Auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles traduits en une dizaine de langues, il a été récompensé par de nombreux prix littéraires.

Montana 1948 a, dès sa parution aux États-Unis en 1993, été reconnu comme un nouveau classique américain.


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Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
On dit que les jeunes sont impatients, mais la plupart du temps ils pourraient en remontrer à leurs aînés, ils ont plus l'habitude d'attendre; le temps s'écoule plus lentement pour eux car ils passent tant d'heures, de jours, de mois et d'années dans l'attente - de leur anniversaire, de Noël, du retour de leur père, de la venue de l'été, des examens, que la pluie tombe, que le pasteur en ait fini de parler, que les filles arrêtent de dire "Pas maintenant, pas encore, attends!". Oui, pour ce qui est de la patience, et sous toutes ses formes, les jeunes en ont la vraie maîtrise.
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Blanche Weboy est née Blanche Gannon, ses ancêtres venaient de l’Illinois, et ils ont pris possession de terres au nord-est de Gladstone avant même que Gladstone n’existe. La vie a été dure dans les premiers temps. Blanche avait sept frères et sœurs, elle a perdu une sœur aînée, morte d’une pneumonie, et un jeune frère qui s’est noyé dans la citerne d’un voisin. Un autre de ses frères avait fait une chute de cheval, s’était cassé la colonne vertébrale, et avait passé le restant de ses jours sur une chaise roulante. Un de ses oncles était mort gelé quand il s’était perdu dans le blizzard en revenant de la ville. Son père avait été mordu par un serpent à sonnettes et avait failli en mourir. Oui, la vie était dure et tout le monde n’était pas capable de supporter ça. Dès qu’ils avaient pu, les frères et les sœurs de Blanche étaient partis sans le moindre regret. Blanche avait été la seule à rester, et ses enfants représentaient désormais la quatrième génération de Gannon et de Weboy nés et élevés sur le sol du Montana.
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Comme tous les gosses de mon âge au Montana, j'avais mon petit arsenal: une .22 pour tirer sur les chiens de prairie et les serpents; un .410 calibré pour chasser les faisans, les oies, les canards et les grouses; et aussi un 30-30 pour chasser les cerfs. Mais toutes ces armes n'étaient qu'à un seul coup. Pour mon père il n'y avait rien de pire que les faux tireurs d'élite et les gaspilleurs de munition. Pour lui, posséder un fusil à un coup constituait le meilleur apprentissage au tir utile. Sa théorie était valable, mais on ne pouvait pas me l'appliquer. Médiocre tireur, j'étais en revanche très rapide pour recharger.
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En observant le regard mort de l'oiseau, je me rendais compte que les plus étranges relations auxquelles on ne pense pas - le sexe et la mort, le désir et la violence, l'envie et la déchéance - sont nichées là, oui, bien nichées au cœur même des âmes les plus pures.
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Wesley porta le bourbon à ses lèvres. Son arôme, une odeur de caramel et de bois brûlé, remplit ses narines. Il suspendit son geste, puis but prudemment, espérant éviter les effets désagréables de la première gorgée : frisson incontrôlable, yeux humides et, le pire de tout, un hoquet ou un quinte de toux. Il ne voulait surtout pas que son père, son frère ou Iris le croient incapable d’avaler un verre d’alcool sans s’étouffer. Il avait tort de s’en faire ; le bourbon provoqua le choc attendu, mais son âpreté paraissait contenue, comme s’il avait été enveloppé dans du coton moelleux.
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Elle dénude un corps qui révèle le nombre de ses années aussi sûrement que les feuilles jaunes disent qu’on est en automne.
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L'automne est venu, dans le Montana du nord-est. L'haleine des gens, la clarté des étoiles, l'odeur du feu de bois, les pierres au sol que même une journée de soleil ne saurait réchauffer, tout cela dit qu'on ne pourra plus se croire en été.
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Depuis les escarpements rocheux à l’est de la ville, on a l’impression que Gladstone, Montana, est le résultat d’un coup de fusil, le centre commercial et les quartiers résidentiels sont au point d’impact, resserrés au milieu, puis les magasins et les maisons dispersés qui figurent la chevrotine appartiennent à ces natifs du Montana pour qui l’espace est plus sacré que les rapports de bon voisinage. Et toujours plus loin du centre, les arbres se font encore plus rares, au-delà des limites de la ville, rien ne pousse plus haut que le genou, si ce n’est les peupliers près des courbes scintillantes de la rivière Elk. Dans cette vaste étendue aride, on aperçoit quelques ranchs mais depuis cette hauteur, on ne peut pas savoir s’ils sont abandonnés ou exploités.
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Il avait les mains enfoncées dans les poches arrières de son pantalon et son gros ventre pointé en avant ressemblait à un sac bourré de grains. Il se tenait les jambes écartées, comme prêt à faire face à la moindre agression. Il portait ses cheveux blancs plus longs que la plupart des gens de son âge - pas dégagés derrière les oreilles et retombant en boucles sur le col de sa chemise. Ses rouflaquettes fournies lui descendaient jusqu'aux bajoues. Quand nous arrivâmes devant lui, le vent souleva ses cheveux, conférant à sa tête un volume plus imposant que jamais.
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- David, je pense que dans ce monde les gens doivent payer pour leurs crimes. Peu importe qui l’on est ou quelles relations on a. Si on se conduit mal, on doit payer. J’y crois et c’est mon devoir.
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