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Critiques de Will Argunas (56)
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Uriel, Samuel, Andrew

Si l’ensemble demeure d’un bon niveau, par sa construction et sa base documentaire, il laisse le sentiment que l’auteur a voulu rester à distance de ses personnages et de leur vie, pour mieux les observer et les donner à voir aux lecteurs, créant ainsi une empathie superficielle et parfois factice. Dommage.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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Uriel, Samuel, Andrew

On pourrait dire qu’USA est une bande dessinée "d’initiation" à la question du SSPT chez les soldats et leurs familles, et qu’elle constitue en cela un bon ouvrage pour découvrir cette question, que ce soit pour un public d’adultes que pour un public de grands collégiens et de lycéens.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Uriel, Samuel, Andrew

Minutieusement agencée, cette chronique souffre essentiellement d’aborder un sujet régulièrement traité, le mal-être de ceux qui reviennent d’un voyage au bout de l’enfer en ayant abandonné une partie de leur âme là-bas.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Uriel, Samuel, Andrew

En misant sur la fiction, Argunas permet à ses fables d'aller plus loin que le documentaire : il pousse la spirale infernale jusqu'à son centre vertigineux. Même si chacun des personnages suit sa propre trajectoire et trouve ses propres réponses aux questions insolubles, on devine qu'il ne peut y avoir de « guérison » pour ceux qui ont subi le traumatisme de la guerre.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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Uriel, Samuel, Andrew

Proche du docu-fiction, Uriel, Samuel, Andrew se révèle aussi amer qu'émouvant. Will Argunas n'y dresse pas le portrait de super-soldats, mais de gens tout simples projetés dans des situations qu'ils ne maîtrisent pas. On sent que l'auteur s'est abondamment documenté. Il a très probablement rencontré ces vétérans auxquels les psychologues militaires délivrent un soupçon d'espoir... le temps que dure une consultation.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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In the name of

EXTRAIT "Excellent polar mâtiné de réflexions sur l’actualité. Bon, pas de chance pour l’auteur, Benoît XVI n’est pas mort et ce n’est pas un noir qui a été désigné. Will Argunas a été trop en avance pour une Eglise qui se considère toujours comme fondamentalement européenne, et en tous cas, fondamentalement blanche. Uchronie, donc, assez bien réalisée, et qui surtout trouve une résonnance, en ce mois de juillet 2013, assez étonnante, avec la réalité. "
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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In the name of

Une bande dessinée très surprenante, très ancrée dans le style réel, et qui frappe fort. Je ne dévoile surtout pas l'histoire, très intrigante, même si l'épilogue, bien que très surprenant, déçoit un peu de par sa facilité. Une bonne lecture.
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In the name of

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In the name of

Houston, 2014. Un événement : la première apparition publique aux Etats-Unis d’un pape d’origine africaine. Un attentat vient troubler ce moment historique. L’enquête est menée par le FBI et coordonnée par l’agent Morgan Jackson, un policier noir newyorkais. Après Missing, Black Jake et Bloody September, passé expert dans la peinture de l’Amérique actuelle, Will Argunas excelle dans la dramaturgie de ce polar noir à l’intrigue bien ficelée où la fiction fait étrangement écho à un scénario plausible de la réalité.



In the Name of, Will Argunas, Collection KSTR, Casterman, 112 pages, 16 euros.



ISBN: 978-2203032705
Lien : http://www.bdsphere.fr/2012/..
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Bleu(s)

Nicolas se réveille à l'hôpital. Il a eu un accident à l'école : une chute dans les escaliers. Le petit garçon n'arrive plus à parler et surtout ne se souvient plus de rien. Heureusement son père est là et les docteurs Vert et Bleu s'occupent bien de lui. Rapidement de retour à la maison, Nicolas se remet tout doucement. Mais un cauchemar continue de le hanter. Prenant forme dans ses dessins, un dragon de feu qui ressemble à Mademoiselle Rose la directrice de l'école, semble le poursuivre.



Edité en 2001 de manière quelque peu furtive, ce bel album vient de connaître une seconde vie aux éditions Des ronds dans l'eau.

Le lecteur va suivre les jours suivants l'accident de Nicolas.

Après un bref séjour à l'hôpital où le personnel médical s'est montré délicat et réconfortant envers lui tout en tentant d'en savoir plus sur cet accident, Nicolas retrouve la douceur du foyer. Vivant seul avec son père, il profite de cette parenthèse pour profiter de sa présence tout en restant troublé par une peur violente figurée par un méchant dragon qui lui a laissé des bleus à l'âme et sur le corps.



Vous l'aurez peut-être deviné, Bleu(s) parle tout simplement de maltraitance sur enfant. Mais loin d'afficher un propos d'une lourdeur absolue, l'auteur se fait fort d'une approche indirecte contenant une grosse dose de pudeur et de subtilité tout en soulignant la chaleur et l'importance des rapports père-fils.

La mémoire de Nicolas n'est toujours pas revenue et son père fait preuve de beaucoup d'amour, de patience envers son fils. Une confiance et une douceur importante pour son équilibre qui lui permettra d'extérioriser ses peurs sous forme de dessins, et bientôt de se souvenir. Leur relation est particulièrement mis en valeur et l'apaisement qui est ressort est palpable auprès du lecteur troublé qui devine bien vite que cet accident d'escalier est mystérieux.

C'est Nicolas lui-même qui est le narrateur de cette histoire. Vu par ses yeux innocents qui ne comprennent pas encore toutes les notions de bien et de mal, l'histoire emprunte une voie relativement légère et naive qui cache pourtant des côtés bien sombres. Il mange les supers crêpes de papa, joue avec lui, plaisante en sa compagnie. Son retour semble doux et heureux, excepté les quelques cauchemars qui le réveillent de temps à autre. La chute de l'album n'en sera que plus violente et marquante. Nicolas se souvient enfin et découvre qu'il n'est pas seul. Quelques cases donc qui sont une véritable claque et dans lesquels le sens de l'album pourrait presque être condensé.



En lien avec la couleur du titre, avec les traces qui tachent le corps de Nicolas, Will Argunas utilise une palette bleuté. Bleu gris, noir, blanc souvent présents en gros aplats ne manquent pas de distiller une ambiance plus difficile que les dialogues le laissent penser. Le malaise est déjà là. Et on sent bien qu'une menace pèse sur le petit garçon. Les angles de vue sont variés (plongée, contre-plongée) et dynamisent le récit.



Avec son approche résolument différente mais tout aussi forte d'un sujet difficile comme la maltraitance des enfants, Will Argunas a livré un récit profondément humain qui évite tous les écueils du pathos, du voyeurisme, du misérabilisme. La voix de l'enfant qui prime ici donne un ton contrasté avec l'atmosphère ambiguë qui sourde en arrière-plan et redonne surtout la parole à ceux qui peinent à exprimer leur souffrance, leur incompréhension devant les actes parfois inconséquents des adultes.

Bleu(s) est sans conteste un récit engagé sur le sujet qui, de plus, souligne l'importance de l'amour et de l'écoute familiale pour la structure et l'évolution des enfants.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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In the name of

Libéré du carcan imposé par le respect dû à l’œuvre d’un auteur disposant d’une cohorte de fans, [Will Argunas] propose un album qui porte indéniablement sa « patte », solidement étayé par ses points forts.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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Bleu(s)

En évitant les clichés, Will Argunas dresse un récit saisissant et engagé en mêlant l’intime précieux d’une relation père-fils à l’angoisse d’un thriller psychologique. Initialement publié aux éditions Triskel en 2001, le premier livre d’Arnaud Guillois dit Will Argunas se voit offrir une nouvelle jeunesse grâce aux Ronds dans l’O. Une occasion à ne pas manquer pour découvrir ce très beau livre de bande dessinée !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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In the name of

Comme souvent, l’auteur s’inspire de photos et d’acteurs pour composer ses décors et incarner ses personnages […] , ce qui donne à son récit à la fois un réalisme appréciable (primordial pour son scénario de politique-fiction) et une patine cinéma américain agréable.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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In the name of

Ce roman graphique de plus de 110 pages se lit d’une seule traite. Le dessin est réaliste avec un trait très efficace rehaussé de noir, à l’image de l’histoire qu’elles illustrent.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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In the name of

[Les] différents protagonistes mis en scène dans ce thriller ne sont pas de simples prétextes pour l'histoire de Will Argunas. Très finement amenés, très judicieusement analysés, tout ces personnages ajoutent une profondeur à l'histoire. Touchant aux valeurs humaines, ils permettent de se poser la question sur ce que pourrait devenir la religion d'ici quelques années. C'est ce travail précis sur les personnages qui fait aussi que cet album est une réussite.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Missing

Lecture jeune, n°124 - Franck, un policier de province et son coéquipier Joe, arrêtent, lors d’un banal contrôle, le conducteur d’une voiture volée dont le coffre contient une pelle et une couverture pleine de sang. L’interrogatoire va dégénérer quand Franck le soupçonne d’être lié à la disparition de sa fille, Emmy, deux ans plus tôt. Il enlève le prévenu et l’emmène pour retrouver le corps de son enfant. Commence la lente descente aux enfers d’un simple flic. Le trait nerveux et hachuré et le découpage cinématographique font de cette BD un thriller haletant. Dans ce polar sombre, la noirceur et la violence s’installent de manière aussi sournoise qu’efficace. Quelques dessins d’enfant en pleine page s’intercalent dans le scénario, comme le souvenir douloureux et obsédant d’Emmy, qui va faire basculer Franck dans la folie. L’utilisation de quelques classiques du genre comme l’intrigue construite par succession de flash-back, l’interrogatoire dans une salle grise et uniforme à l’éclairage violent ou l’étude des bandes d’une caméra de surveillance image par image nous ferait presque regretter l’absence d’une bande-son et d’un générique de fin… Rozenn Muzellec
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