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Critiques de Will Argunas (56)
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Black Jake

Bonne ambiance bourrée de clichés du sud-ouest américain : flics pourris, coke, prostituée indic, cartel mexicains, ... Le tout, dans une histoire rendue confuse par des flashbacks pas toujours clairs...
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Black Jake

Nous avons un flic assez véreux, raciste, mauvais père et porté sur la drogue qui évolue dans un Los Angeles qui rappelle Confidential. Il y a une mise en œuvre assez cinématographique avec un profil psychologique du personnage trop appuyé pour être crédible. On sent l'influence de plusieurs polars de ces dernières années ce qui renforce l'aspect cliché.



Pourtant, l'auteur a quand même du potentiel pour nous faire partager une histoire qui aurait pu être originale. Il maîtrise parfaitement la narration par exemple.



En effet, cela se suit plutôt bien car c'est assez prenant. La fin ne m'a pourtant pas totalement convaincu car le flou demeure sur bien des aspects de ce récit tortueux et sombre.



Cette noirceur pourra constituer le point fort quand d'autres se détourneront de cette accumulation de violences en tout genre. En tout cas, c'est une bd qui ne laissera pas indifférent.
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Black Jake

Du polar noir de noir, violent, pessimiste, dans toutes ses dimensions : graphique, thématique (drogue, alcool, dérives sexuelles), scénaristique (on tombe de plus en plus dans le glauquissime). Les références au cinéma, à la littérature ou à la musique liés au genre sont nombreuses.

Alors il faut vraiment être un amateur du genre pour entrer dans cet album.
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Black Jake

J’avais tellement apprécié "Missing" de Will Argunas, paru au sein de cette même collection KSTR (avant son relookage), que je n’ai pas longtemps hésité à acquérir ce nouveau one-shot de l’auteur.



Comme pour "Missing", Will Argunas décrit la descente aux enfers d’un flic qui bascule dans la violence. La fille du flic vient à nouveau jouer un rôle important et on retrouve de nouveau un collègue qui essaye d’aider son partenaire.



Pour ce nouveau polar, l’auteur puise à nouveau son inspiration au sein de films et séries américaines et reprend les éléments classiques du genre, du flic véreux qui passe son temps de l’autre côté de la loi en toute impunité aux paris illégaux, en passant par la prostitution et le marché de la coke. Si de nombreux passages donnent ainsi une impression de déjà-vu, ce polar noir est cependant parfaitement maîtrisé.



Reposant sur une narration qui fait mouche, une atmosphère pesante et des allers-retours bien dosés, ce thriller s’avère finalement assez prenant. La vie privée et professionnelle de Jake baigne dès le départ dans la dérive et bascule lentement dans la violence. La mise en place est impeccable, la spirale de violence captivante et le dénouement (un peu trop rapide) réserve un rebondissement intéressant. Le trait hachuré de Will Argunas colle bien à la brutalité et la noirceur de son scénario.



Un bon polar !
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Bleu(s)

Nicolas se réveille à l'hôpital. Il a eu un accident à l'école : une chute dans les escaliers. Le petit garçon n'arrive plus à parler et surtout ne se souvient plus de rien. Heureusement son père est là et les docteurs Vert et Bleu s'occupent bien de lui. Rapidement de retour à la maison, Nicolas se remet tout doucement. Mais un cauchemar continue de le hanter. Prenant forme dans ses dessins, un dragon de feu qui ressemble à Mademoiselle Rose la directrice de l'école, semble le poursuivre.



Edité en 2001 de manière quelque peu furtive, ce bel album vient de connaître une seconde vie aux éditions Des ronds dans l'eau.

Le lecteur va suivre les jours suivants l'accident de Nicolas.

Après un bref séjour à l'hôpital où le personnel médical s'est montré délicat et réconfortant envers lui tout en tentant d'en savoir plus sur cet accident, Nicolas retrouve la douceur du foyer. Vivant seul avec son père, il profite de cette parenthèse pour profiter de sa présence tout en restant troublé par une peur violente figurée par un méchant dragon qui lui a laissé des bleus à l'âme et sur le corps.



Vous l'aurez peut-être deviné, Bleu(s) parle tout simplement de maltraitance sur enfant. Mais loin d'afficher un propos d'une lourdeur absolue, l'auteur se fait fort d'une approche indirecte contenant une grosse dose de pudeur et de subtilité tout en soulignant la chaleur et l'importance des rapports père-fils.

La mémoire de Nicolas n'est toujours pas revenue et son père fait preuve de beaucoup d'amour, de patience envers son fils. Une confiance et une douceur importante pour son équilibre qui lui permettra d'extérioriser ses peurs sous forme de dessins, et bientôt de se souvenir. Leur relation est particulièrement mis en valeur et l'apaisement qui est ressort est palpable auprès du lecteur troublé qui devine bien vite que cet accident d'escalier est mystérieux.

C'est Nicolas lui-même qui est le narrateur de cette histoire. Vu par ses yeux innocents qui ne comprennent pas encore toutes les notions de bien et de mal, l'histoire emprunte une voie relativement légère et naive qui cache pourtant des côtés bien sombres. Il mange les supers crêpes de papa, joue avec lui, plaisante en sa compagnie. Son retour semble doux et heureux, excepté les quelques cauchemars qui le réveillent de temps à autre. La chute de l'album n'en sera que plus violente et marquante. Nicolas se souvient enfin et découvre qu'il n'est pas seul. Quelques cases donc qui sont une véritable claque et dans lesquels le sens de l'album pourrait presque être condensé.



En lien avec la couleur du titre, avec les traces qui tachent le corps de Nicolas, Will Argunas utilise une palette bleuté. Bleu gris, noir, blanc souvent présents en gros aplats ne manquent pas de distiller une ambiance plus difficile que les dialogues le laissent penser. Le malaise est déjà là. Et on sent bien qu'une menace pèse sur le petit garçon. Les angles de vue sont variés (plongée, contre-plongée) et dynamisent le récit.



Avec son approche résolument différente mais tout aussi forte d'un sujet difficile comme la maltraitance des enfants, Will Argunas a livré un récit profondément humain qui évite tous les écueils du pathos, du voyeurisme, du misérabilisme. La voix de l'enfant qui prime ici donne un ton contrasté avec l'atmosphère ambiguë qui sourde en arrière-plan et redonne surtout la parole à ceux qui peinent à exprimer leur souffrance, leur incompréhension devant les actes parfois inconséquents des adultes.

Bleu(s) est sans conteste un récit engagé sur le sujet qui, de plus, souligne l'importance de l'amour et de l'écoute familiale pour la structure et l'évolution des enfants.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Bleu(s)

Nicolas se réveille à l'hôpital. Comme il ne se souvient de rien, on lui dit qu'il est tombé dans l'escalier de l'école et la directrice a prévenu les secours.

Puis, peu à peu, la mémoire de l'accident lui revient. Et tout n'est pas si simple...

Un graphisme en noir et blanc, comme en crayonné, pour cette histoire sur la violence scolaire. Violence dont les premières victimes sont les élèves.
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Bleu(s)

Sujet de société important, Will Argunas aborde, avec la réédition de son tout premier album, le thème de la violence faite aux enfants.
Lien : http://www.actuabd.com/Bleu-..
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Bleu(s)

En évitant les clichés, Will Argunas dresse un récit saisissant et engagé en mêlant l’intime précieux d’une relation père-fils à l’angoisse d’un thriller psychologique. Initialement publié aux éditions Triskel en 2001, le premier livre d’Arnaud Guillois dit Will Argunas se voit offrir une nouvelle jeunesse grâce aux Ronds dans l’O. Une occasion à ne pas manquer pour découvrir ce très beau livre de bande dessinée !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Bleu(s)

"Bleu(s)" est une bande-dessinée qui évoque la maltraitance envers les enfants et l'aveuglement des adultes. Ils se doutent mais n'osent pas l'évoquer.



Will Argunas a un trait réaliste mais son propos manque de développement. L'histoire est très courte, va très vite, ce qui ne m'a pas permis de rentrer vraiment dedans.
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Bloody September

Will Argunas est bien connu pour ses thrillers plutôt sombres et est un fidèle à Casterman (ou KSTR). On lui doit entre autre "Missing", "Black Jake", "l'homme squelette" ou "in the name of...".

Avec "Bloody September" il aborde le polar différemment, toujours de manière noire, mais il y mêle un évènement majeur mondial tout en dénonçant le système sociétal des grandes puissances...

Cette BD dérange et ne laisse pas indifférent.



Le dessin :



Le style de l'auteur est plutôt réaliste. Il s'impose tel quel, on le prend comme il vient avec son coté brut et sans chichi. Et il le maîtrise parfaitement bien cet art !

En quelques coups de crayons type hachures, un bon jeu de lumière et des couleurs sombres, il impose une ambiance glauque et terrifiante d'entrée de jeu.

Les premières pages rappellent un peu l'esprit Blade Runner avec cette mégapole étouffante et cette ambiance impersonnelle et stressante.

Le glauque est de rigueur et l'atmosphère est vraiment pesante, mais ce n'est pas pour autant que l'on arrête sa lecture.

Quelque chose attire le lecteur, le trait est fin, précis et formidablement travaillé. Les effets mélangés à la technique des hachures sont superbement réalisés et donnent vie aux intempéries par exemple (On arrive formidablement à deviner des rafales de vent en haut d'immeuble).

L'enchainement des prises de vue est cohérent et bien adapté au thriller.

Le fait que le graphisme soit contemporain (et le scénario aussi) nous permet de nous projeter dans l'histoire, éventuellement d'y associer l'actualité, mais surtout cela nous fait remonter des souvenirs que l'on ne souhaiterai pas avoir.

Les personnages paraissent réellement surmenés et oppressés par l'incontrôlable Big Apple... Tout va vite, probablement trop vite...

Le dessin tient donc la part belle à cette continuelle émotion dérangeante à la lecture de la BD.



Le scénario :



Le scénario tient merveilleusement bien la route. La trame énigmatique est superbement conduite.

L'enquête avance petit à petit et nous tient admirablement bien en suspens jusqu'à cette fin brutale, sanglante et surprenante, qui nous ramène immédiatement à la triste vérité, et nous laisse malheureusement pantois.

Cette œuvre est aussi l'occasion pour l'auteur de dénoncer la triste société actuelle et ses travers avec la pornographie à foison, la violence, les armes, les cadences de travail harassantes et les environnements stressants, etc...

Tout cela nous guidant irrémédiablement vers la catastrophe !

Le découpage est lui simplissime mais rudement efficace, en gaufrier pesant, dans lequel vient s'intercaler quelques intermèdes "pleine page" soulageant à moindre mesure la monotonie de l'enquêteur.



Cette BD est l'une des plus sombre que j'ai pu lire à ce jour mais, avec ce devoir de mémoire, elle nous alerte sur la situation mondiale encore tendue !

Il est clair qu'à la fin de la lecture, l'envie de ranger ce livre et de ne plus revenir dessus est là.

Cependant je suis persuadé qu'elle mérite d'être relue plus d'une fois.


Lien : http://www.7bd.fr/2018/03/bl..
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Bloody September

Ayant adoré Missing du même auteur, je me devais de lire cet autre one-shot de Will Argunas. L’auteur y invite à suivre les pas d’un flic cinquantenaire plutôt blasé qui enquête sur un tueur en série qui semble surtout sévir dans le milieu de la pornographie.



Ce polar parsemé de scènes glauques s’avère à nouveau très efficace. Parfaitement rythmé et pourvu d’un suspense qui ne retombe pas, ce thriller haletant emmène le lecteur vers une conclusion qui tombe malheureusement comme un cheveu sur la soupe. Ce final discutable, qui semble vouloir placer la lutte contre la criminalité face au terrorisme, a carrément gâché ma lecture.



Visuellement, le lecteur retrouve ce trait hachuré et dynamique, qui ne plaira probablement pas à tout le monde, mais dont je suis assez friand et qui contribue ici à installer une ambiance sombre et angoissante, parfaitement adaptée au scénario.



Bloody final !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Bloody September

En ce mois de décembre enneigé et froid, une jeune femme asiatique marche dans les rues. Elle rentre dans un immeuble, prend l'ascenseur jusqu'au dernier étage puis monte sur le toit. Un dernier regard vers la rue en contrebas et elle se jette dans le vide du haut d'une des tours jumelles de Manhattan...

A 6h00 ce matin, dans le Queens, le réveil de l'inspecteur Pezzulo, du 15ième district, sonne, comme à son habitude. Sa femme, à ses côtés, reste au lit. Une douche, un bon café et le voilà parti pour une nouvelle journée de travail. Un appel radio l'informe d'un homicide pas très loin et il se rend sur les lieux. D'après les premières constations, il s'agit bien d'un suicide mais, une fois lui et son collègue Murray grimpés sur les toits, il remarque des traces de sang. Une fois l'autopsie faite, il s'avère que la jeune femme avait une vie sexuelle trépidante. Rien d'anormal jusque là sauf que des poils de chien ont été retrouvés sur son corps...

Louise, une jeune Française expatriée, vit dans un petit appartement à Soho, avec son amie artiste peintre. Elle travaille dans l'industrie du porno. D'abord, des photos érotiques puis elle s'est lancée dans le cinéma. Même si son amie n'approuve pas ses choix, elle ne peut aller contre sa volonté. Au Big Tits Studio, tout se fait dans les règles de l'art. Mais, c'est dans ces locaux que travaille ED, un homme de ménage qui, à ses heures perdues, écrit également des scénarii. Un soir, à la sortie du tournage, il propose à Louise de venir les lire chez lui....



Une ville sous tension à l'aube des attentats du 11 septembre, une population en mal de vivre, des jeunes filles libres de leur corps et en proie à de nouvelles expériences, des flics parfois dépassés par les événements, un couple en pleine crise et un tueur qui rôde... Bloody September nous plonge dans un monde noir, glauque et parfois oppressant. L'on est emporté par une vague de violence et de mal-être. D'un côté, Ed, ce dépeceur à l'air inoffensif; de l'autre, Pezzulo, ce flic affecté dans son boulot et sa vie personnelle. Alternant ainsi la narration sur ces deux protagonistes dont on attend la rencontre, Will Argunas fait monter la pression au fil des pages, le tout dans un climat morose et menaçant, le final étant à l'image de cette atmosphère froide. En référence au cinéma, on ne manquera pas de croiser quelques acteurs bien connus. Quant au dessin hachuré, il sert à merveille ce scénario, des couleurs froides renforçant cette impression de malaise. 



Bloody September... Rouge sang...
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In the name of

Si je l'avais lu un mois plutôt, je n'y aurais vu qu'un excellent thriller.

Ecrit en 2012, Will Argunas situe l'action en 2015 avec un prologue au Nigéria en 1956. Un enfant né, que l'on retrouve adulte, en cette année 2015 : il est devenu le pape de toute la chrétienté, vient au Texas, où il rencontre le président Obama. Bien sûr la foule est là, bien sûr le service d'ordre est "sur les dents", d'autant que six mois auparavant, il y a eu une tentative d'assassinat du pape. Tout devrait se passer au mieux sauf que le pape est assassiné. S'en suit une enquête qui démarre vite : trois suspects sont arrêtés avec une arme à la main sauf qu'aucun d'eux n'a de poudre sur les mains et que les labos révèlent que ces fusils n'ont pas tiré. L'agent chargé de l'enquête était depuis un sacré temps hors-circuit mais c'est pourtant lui qui va mener l'enquête.

Un bon thriller qui tient en haleine jusqu'à la fin. Une mise en page diablement efficace, rythmée, qui met en images le traitement des grands événements tragiques comme savent si bien le faire les médias. Ici et encore c'est CNN, mais nos médias françaises font aussi bien, et ils viennent de nous le prouver.

C'est bien cela qui m'a interpellée : cette succession d'infos, d'images qui tournent en boucle et véhicule une émotion à laquelle il est quasiment impossible de s'y soustraire, qui ne laisse pas le temps de réfléchir.

Excellente BD, surprenante par sa fin et ce à double titre ; et un auteur au regard lucide qui joue avec des possibles fictionnels qui ne manquent pas de réalisme.
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In the name of

Une bande dessinée très surprenante, très ancrée dans le style réel, et qui frappe fort. Je ne dévoile surtout pas l'histoire, très intrigante, même si l'épilogue, bien que très surprenant, déçoit un peu de par sa facilité. Une bonne lecture.
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In the name of

Ce polar, en roman graphique, est tellement bon qu’il semble vrai. Imaginez un pape africain, qui se rend au Texas, victime d’un attentat ? Trois suspects. Enquête dirigée par une femme qui va chercher, pour bras droit, un homme dans les locaux de Alcoholics Anonymous. La suite est vraiment bien pensée, alliant les valeurs anciennes et les moyens modernes. Dessins travaillés aux couleurs sépia avec, parfois, une touche de rouge. Entre fiction et réalisme.
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In the name of

Le pape est mort, vive le pape ! Habemus papam ! Le PanzerKardinal (Benoît XVI) est décédé et voici son successeur qui est Africain.



La foule est en liesse aux États-Unis, où Nelson Ier, le nouveau pape, va faire sa tournée et serrer la main du président Obama.



Cette bande dessinée date de 2012, avant l’élection de François Ier (2013) et se déroule en 2015, avec une petit prologue en 1956, au Nigéria, où on assistera à la naissance d’un enfant (le futur pape).



Et elle a tout d’une bédé réaliste, notamment dans les dessins, réalisés dans des tons sépias, avec des hachures noires. De temps en temps, une touche de rouge sera visible. Le scénario est plausible aussi, ce n’est pas la première fois qu’un pape africain est dans la liste est éligibles.



Cette bédé est un thriller, un roman policier, puisque notre pape ne fera pas long feu et sera abattu, tel un Kennedy. Trois suspects pour jouer le rôle de Lee Harvey Oswald. Mais lequel a tiré sur le pape ?



Pour cette enquête, le FBI est allé chercher Morgan Jackson, un policier Noir, ancien du FBI, qui a sombré dans l’alcool et fréquente depuis les alcooliques anonymes. Il sera aidé par l’agente spéciale du FBI, Forge, qui a du caractère.



L’enquête ne sera pas facile, notamment à cause des trois suspects, qui ne lâchent rien, qui semblent être à la fois coupables et innocents, à cause des preuves que l’on ne trouve pas et des tensions qui montent : on a tout de même assassiné un pape.



Le final est époustouflant, même si j’ai failli crier « chiqué » à un moment donné, avant que mon cerveau ne comprenne l’astuce et que cela me glace totalement. Oh purée, je ne l’avait pas vu venir, celle-là.



Un thriller religieux, une enquête sur un assassinat retentissant et bien des questions, comme "Jusqu’on est-on prêt à aller au nom de la foi ?". Aussi loin que certains le veulent, sans aucun doute…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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In the name of

[Les] différents protagonistes mis en scène dans ce thriller ne sont pas de simples prétextes pour l'histoire de Will Argunas. Très finement amenés, très judicieusement analysés, tout ces personnages ajoutent une profondeur à l'histoire. Touchant aux valeurs humaines, ils permettent de se poser la question sur ce que pourrait devenir la religion d'ici quelques années. C'est ce travail précis sur les personnages qui fait aussi que cet album est une réussite.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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In the name of

Comme souvent, l’auteur s’inspire de photos et d’acteurs pour composer ses décors et incarner ses personnages […] , ce qui donne à son récit à la fois un réalisme appréciable (primordial pour son scénario de politique-fiction) et une patine cinéma américain agréable.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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In the name of

Houston, 2014. Un événement : la première apparition publique aux Etats-Unis d’un pape d’origine africaine. Un attentat vient troubler ce moment historique. L’enquête est menée par le FBI et coordonnée par l’agent Morgan Jackson, un policier noir newyorkais. Après Missing, Black Jake et Bloody September, passé expert dans la peinture de l’Amérique actuelle, Will Argunas excelle dans la dramaturgie de ce polar noir à l’intrigue bien ficelée où la fiction fait étrangement écho à un scénario plausible de la réalité.



In the Name of, Will Argunas, Collection KSTR, Casterman, 112 pages, 16 euros.



ISBN: 978-2203032705
Lien : http://www.bdsphere.fr/2012/..
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In the name of

L'Amérique pourrait bien zigouiller aussi le premier pape d'origine africaine. Tel est le pitch de « In the name of... », dernière bande dessinée choc de Will Argunas.
Lien : http://www.lesechos.fr/cultu..
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