Citations de Xavier Coyère (21)
La fierté des maîtres, c’est d’être battus pas leurs élèves !
Les Espagnols ont une maladie de cœur dont l’or est le seul remède.
- Cortes m’a laissé un lourd fardeau. La tâche de rassembler deux civilisations… Croyez-moi, ce n’est pas une mince affaire, mais j’ai l’habitude, j’ai été élevé à Grenade au milieu des Musulmans et des Juifs.
L’âme des hommes est une parcelle de Dieu et réduire des hommes à esclavage serait de essayer de réduire Dieu.
- L’homme a toujours recherché l’Éden perdu, mais pour les conquistadors, le paradis c’est l’or. Je vous charge de découvrir cet éden et de nous dire s’il est fait d’or, de gloire, ou de rêves.
- De rêves ?
- Y a-t-il jamais eu autre chose que le rêve pour amener les hommes à se dépasser ?
La religion n’interdit pas la poésie.
- Princesse, j… je regrette, mais vous savez bien que je suis moine !
- Vous croyez que je viendrais la nuit pour vous prendre votre vertu ? Je sais bien que je suis la fille d’un sauvage mais quand même !...
- Je ne suis pas là pour chercher de l’or, mais pour sauver l’âme des indigènes de ces contrées inexplorées.
- Noble cause, qui a déjà rempli bien des cimetières.
- Ah, mon garçon, vous êtes un cœur simple ! Je me réjouis d’avoir un vrai chrétien à cette table, au milieu de païens qui n’attendent qu’un peu d’indulgence pour retrouver leurs rites démoniaques, d’aventuriers prêts à vendre leur âme pour un peu d’or, et d’un chrétien de fraîche date qui ne parle que de tolérance.
- Notre Seigneur n’a-t-il pas toujours prêcher la tolérance et l’amour de son prochain ?
- Voyez-vous, Frère Marcos, notre évêque aime tant son prochain qu’il n’hésite jamais à lui offrir un repos éternel.
Vous ne pouvez pas utiliser une vieille carte pour explorer un nouveau monde.
La persuasion vaut mieux que la violence pour faire de nouveaux chrétiens.
Avant que nous ayons apporté notre Dieu, ils avaient les leurs... Il y a mille ans, ce fut Quetzalcoatl, le serpent à plumes qui créa cette cité. Sa légende disait que mille ans plus tard il reviendrait.
- On ne change pas les choses du jour au lendemain. Parmi les Espagnols et parmi les Aztèques, certains n’ont pas intérêt à ce que la concorde règne.
- Comment expliqueriez-vous que 650 hommes harassés par le voyages aient conquis en quelques mois un empire redouté ?
- C’était la volonté de Dieu.
Au-delà des mers s’étendent des contrées illimitées peuplées par des êtres qui n’ont pas encore eu la chance d’entendre la parole de Dieu. Seuls ceux qui les rencontreront avec amour sauront les convertir.
La persuasion vaut mieux que la violence pour faire de nouveaux chrétiens.
- J’ai vu trop de sang. Du sang que j’ai fait couler avec ces mains…
- Je te propose de retourner dans ton pays, couvert d’or.
- … et de honte.
- Partir vers le Nord ?
- Oui, Votre Altesse.
- C’est très dangereux. Après San Miguel de Culiacan, c’est l’inconnu… Nul ne sait quand vous reviendrez, ni même si vous reviendrez...
- Voyez-vous, Marcos, d’habitude les Espagnols préfèrent le chocolat chaud. Mais c’est une hérésie… A la cour de Moctezuma, ils le consommaient toujours froid.
- Ne devrions-nous pas montrer de la pitié pour les enfants de Moctezuma ?
- Tu es étrange, Espagnol. Tu parles de pitié alors tes hommes tuent sans relâche !