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Critiques de Yak Rivais (58)
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Le sel de la Bretagne

Le sel de la Bretagne est une invitation à voyager dans le temps et dans les souvenirs d’auteurs du terroir.

Quand un collectif partage ses souvenirs, ses anecdotes, ses histoires. Tout vit, s’empreint de nostalgie, d’humour, de beauté.

Jusque là, la Bretagne c’était une terre de légendes, Brocéliande, l’ankou, les druides, le Triskel. Mais aussi l’océan, ses tempêtes, ses marées ( quel mystère pour une méditerranéenne). Et ensuite, Pêcheurs d’Islande, Bécassine, la musique.

Mais le temps de cette lecture, j’ai découvert une autre bretagne, grâce à ce collectif, ce pays s’est matérialisé avec ses peintres au printemps, son millefeuille du Faou,… je ne cite pas tout. Et le fou-rire que m’a fait prendre Yann Queffélec avec Météo.

J’en ressors avec l’envie de visiter tout ces lieux, qui m’ont séduite, à travers les récits de ces auteurs

Merci Les Presses de la Cité pour ce dépaysement.

#Le sel de la Bretagne#NetGalleyFrance

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Le sel de la Bretagne

Un recueil de divers textes écrits par 36 auteurs ayant tous un lien avec la Bretagne : des souvenirs pour la plupart, des poèmes, des récits d'odeurs, de sons et d'images mais aussi sur des objets et des goûts qui la représentent !



Nul besoin de connaître la Bretagne pour être touché par ces mots qui respirent l'amour, le bien-être, l'apaisement ou l'envie d'y retourner et s'y lover ! La Bretagne me manque et j'ai plongé avec délectation dans ces récits qui pour la plupart m'ont parlé !



Ne vous attendez pas à un fil conducteur narratif, ce sont textes d'émois et de sensations personnels et n'ont pas la prétention de donner dans la littérature, uniquement celle de partager la passion pour un pays, si beau et si riche !



#Leseldelabretagne #NetGalleyFrance
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Les sorcières sont N.R.V.

Vingt-quatre histoires de sorcières hantent ce livre.

Elles ont chacune une particularité en passant de " La sorcière et l'ascenseur" prétexte à des calembours , en allant vers "La sorcière mal guérie" qui amène les acrostiches et en finissant par " le duc et le nain" qui présente des vers en une syllabe.

L'auteur donne chaque fois une suite à sa courte nouvelle en citant les exemples de la langue française vivante et des auteurs très connus.

Ainsi remonte-t-il à un acrostiche de François Villon au sujet du prénom illustre de "Louis".

Enfants et adultes sont servis.

Je suis très sensible à la gymnastique littéraire de Yak Rivais qui hantait lui aussi ma classe avec ses livres.

Ma petite-fille qui a vraiment aimé " le Prince de Motordu" et son frère qui adore jouer avec les mots prennent régulièrement le livre.

Elle a inventé un acrostiche pour son papa qui répond au prénom de Nicolas et son frère s'est amusé à créer des calembours avec son prénom "Oscar Amel" par exemple et d'autres.

Belle recherche et belle imagination de la part de l'auteur, Yak Rivais a écrit ce recueil de courtes nouvelles qui n'a pas pris une ride depuis sa première parution en 1988. Le livre était tellement abîmé que j'en ai recommandé un tout neuf réédité en 2015 chez le même éditeur .

Cela s'adresse à des bons lecteurs de 8 ans et plus en accompagnement avec un adulte pour guider les jeux de mots.

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Contes du cimetière après la pluie

Sept petites histoires qui se passent toute dans un cimetière, mais ne croyez pas que cela soit triste bien au contraire.



Et ce sont des histoires franchement Démon .. Yak !



Lectures enfantines fantastiques qui raviront les petits et les grands qui ont gardé une âme d'enfant.
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Les sorcières sont N.R.V.

ce recueil contient plusieurs histoires qui sont des contes revisités selon des techniques d'écritures propres aux surréalistes avec les explications permettant de produire soit-même des textes sur le même schéma. c'est ainsi que l'on a des histoires écrit avec des lettres (NRV en est l'exemple, un peu comme des sms) , d'autres où l'on a noircit le texte de départ pour fabriquer une nouvelle histoire... bref de nombreux exemples d'un genre d'écriture avec structure imposée accessible aux jeunes.
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Contes du cimetière après la pluie

Je connaissais cet auteur dont j'apprécie les jeux de mots et l'humour enfantin.

Ce recueil de contes a été une petite lecture sympa, drôle et mignonnette. On y croise toutes sortes de créatures fantastiques : un vampire qui triche aux cartes, des Kobolds malicieux, un esprit casanier, l'Ankou ou encore Lucifer mélomane et aussi une sorcière peu prêteuse.

Le style est abordable pour de jeunes lecteurs, le contexte du cimetière est complètement dédramatisé par les situations cocasses auxquels les personnages font face. Les créatures, loin d'être effrayantes, sont plutôt amusantes.

Un petit recueil parfait pour lire à l'approche de la saison automnale des histoires qui font presque peur.
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C'est bête mais saynètes !

J’avais pris ce livre parce qu’il était classé du côté des humoristiques et que j’avais besoin de quelque chose de léger. L’introduction m’a donné envie, des petites histoires théâtrales drôles avec en plus, un exercice littéraire - utiliser les verbes conjugués (à part avoir et être) dans l’ordre alphabétique par ordre d’apparition - qui m’a semblé amusant.

A la fin, je suis restée sceptique et pas du tout convaincue. Il y a quelques histoires drôles mais certains verbes, par la contrainte imposée, tombent comme un cheveu sur la soupe. Il y a même quelques unes qui ne respectent pas les règles.

Enfin, faudrait essayer… ça n’a pas l’air d’un exercice facile !

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Le sel de la Bretagne

36 auteurs. 36 textes. 36 souvenirs. 36 expériences. 36 émotions. 36 Bretagne.



Je trouve vraiment que l'éditeur Presses de la Cité a eu une merveilleuse idée pour les 60 ans du Prix Bretagne.



Bretonne de naissance et encore plus de cœur, je suis heureuse d'avoir pu livre cet ouvrage.

Bien sûr, certains textes m'ont plus parlé que d'autres, mais j'ai apprécié d'entrer dans le cœur breton de chacun des auteurs.



Ouvrez ce recueil, et vous découvrirez la Bretagne.

Celle d'avant. Celle d'aujourd'hui. La magie des légendes et des lumières. Les souvenirs d'enfance gravés au fond de son cœur. Les émotions ressenties quand on se sent enfin au bon endroit...



Ouvrez ce recueil, et vous ne pourrez qu'avoir envie de découvrir chacune de ces Bretagne.
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Les sorcières sont N.R.V.

On le sait dès le titre : les sorcières sont énervées. De ce fait, elles sèment la pagaille dans les vingt-quatre petites histoires qui composent ce livre : elles mélangent les articles et les pronoms, elles détournent des textes et des bandes dessinées. Facétieuses, les sorcières jouent beaucoup : aux calembours, aux charades, aux anagrammes, aux combles…



L'avis d'Alix, 11 ans : J'ai beaucoup aimé ces contes. Ils sont drôles et des jeux se cachent dedans.



L'avis de la rédaction : Ma sorcière préférée : la méchante Mélusine Enfaillite, qui piège les ascenseurs. Mon histoire préférée : les Simplets ; elle est totalement absurde et très drôle. Le conte et l’énigme de la Sorcière anonyme m’ont beaucoup plu. Et puis aussi… Bon, en fait, les sorcières ont dû m’ensorceler, car j’ai aimé tous leurs contes, du premier jusqu’au dernier !
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Mouche et la sorcière



Mais quelle mouche a piqué la sorcière pour qu'elle soit aussi en colère ?

C'est Mouche, la petite fille du 87 rue de Bretagne !

Tel le loup qui tente la fenêtre, le toit afin d'entrer dans la maison des cochonnets et souffle de dépit avant d'être cuit, la sorcière tempête de dépit elle aussi.

A maligne maligne et demi !

Pourtant cette Mouche n'est pas la moitié d'une maligne et entre deux émissions télévisés, elle veillera à garder la vilaine sorcière gourmande au langage assaisonné hors de l'appartement, comme le dit Papa, comme le dit maman, comme avertissent les parents.

Ding Dong !! Mais qui donc est-ce encore ?

Le facteur ? Une bonne sœur ? Un raton Laveur ?

Papa a interdit l'entrée à tout ce termine en eur !

Ding Dong !! Mais qui insiste ainsi ?

La petite Mouche sautille vers la porte jeter un regard dans l’œilleton, le sourire aux lèvres...



: Il n'est pas aisé d'échapper à une sorcière affamée de petite fille.

Celle de cette histoire est peu loquace mais sacrement tenace.

De quoi offrir des petites scènes drôles à répétition pour amuser les tout jeunes lecteurs qui lisent tout seuls comme des grands.

Multipliant les visages afin d'entrer dans l'appartement de la petite voisine à couettes, l'impatience et les jurons familiers de la sorcière la trahissent à chaque fois et la petite fille pleine de malice ne manquera pas d'idées pour se jouer de la bêtise de la sorcière du 85 rue de Bretagne.

Ce roman est une réédition de la collection Mouche de l'Ecole des Loisirs datant de 1999.

L'auteur Yak Rivais dédie ce petit récit aux allures de contes facétieux à Pierre Gripari, père des « Contes de la Rue Broca » et célèbre pour sa sorcière du placard à balai.

Les références ne manquent pas au fil des aventures de Mouche contre la sorcière, « Max, y es-tu » rappelant le fameux « Loup y es-tu ? », « Attrape-moi si tu peux ! » qui fait écho au petit « bonhomme de pain d'épice » et sa ritournelle. Si les lecteurs ne saisissent pas ces petits clin d’œil, point de problème, ils seront quitte pour une chouette histoire saupoudrée de non-sens et de malice pour les faire lire, pour les faire rire.

« Plouf ! Plouf ! Et ratatouille !

Je boufferai bientôt

La gamine avec des nouilles

Et du livarot ! » répète la sorcière qui ne désespère pas de croquer de la fillette plus vilaine qu'elle même.
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Les Contes du miroir

Quel talent ce Yak Rivais! La réécriture de ces contes est rythmée, pleine d'humour et de fraîcheur. Les procédés de jeu avec la langue sont classiques ou un peu plus original, mais toujours très bien mené. J'ai tenté de faire pareil pour certains : une catastrophe! au bout de 3 phrases j'étais déjà larguée.
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Aventures du général Francoquin au pays des f..

La semaine dernière, j'ai eu la chance de pouvoir dévorer en avant-première les formidables Aventures du général Francoquin au pays des Cyclopus de Yak Rivais aux éditions du Tripode, sorti jeudi 12 février en librairie. Je me suis immergée enchantée dans cette épopée cocasse et intelligente, occultée lors de sa première parution il y a 50 ans par le succès des oeuvres pour la jeunesse de Yak Rivais, que j'avais découvertes enfant. La magie opère toujours, et dès les premières pages, je me suis souvenue avec délice de ma découverte du mémorable Les Sorcières sont N.R.V. dont l'humour et les jeux de mots ont certainement contribué, entre autres lectures, à me faire considérer le français et l'écriture comme un jeu et un plaisir.



A peine embarqué, on s'accroche, on rit, on s'esclaffe ! Dès les trente premières pages, les Aventures du général Francoquin décoiffent. le lecteur époustouflé y apprend pour commencer que le pays voisin est tombé au main des révolutionnaires et qu'un certain général Franquin y est envoyé en mission par un Empereur qui veut faire main basse sur les ressources du dit pays. le même lecteur découvre la maîtresse du général et l'amant de sa femme, puis la préceptrice se fait trousser le jupon par un mercenaire borgne, le jésuite est envoyé dans la porcherie, le carrosse et son convoi sont accostés par des tueurs à gages eux-mêmes poursuivis, et les indiens font leur apparition. Ouf ! Encore 560 pages ! Quel tournis, que de souffle, quelles aventures !



Yak Rivais nous entraîne avec drôlerie et vivacité dans une succession de péripéties et de retournements de situation qui rappellent à la fois le théâtre, les romans picaresques et la bande dessinée, sur fond de western et de révolution anarchiste. Cela s'encanaille bougrement au pays des Cyclopus, ça jambe en l'air et ça ribaude autant que ça diatribe et ça palabre ! Une ribambelle de truands y défile aussi vite que les pages se tournent et que les intrigues rebondissent : tueurs à gages égrillards et philosophes, généraux grivois et bourgeoises collet monté, ecclésiastiques tartuffiés et banquiers véreux, révolutionnaires romantiques, prostituées à la langue bien pendue, comédiens ambulants, indiens, poètes... « C'est plein d'invention, approuve Mistress, ingénieux, charmant, drôle, rapide comme un conte, comme une bande dessinée, oui, et l'on n'a pas le temps de s'ennuyer car le récit anecdotique rebondit, fourmille et se renouvelle constamment. Permettez-moi de vous féliciter. » Lecteurs, à vos dictionnaires ! Ici les bordées d'insultes relèguent Haddock au rang des amateurs, et le moindre trublion féru de duel au pistolet et de jolies filles mêle allègrement l'oralité la plus truculente et le champ lexical le plus soutenu. Voici un livre dans lequel on rencontre épithalames, lamellibranches, psychagogues et géotrupes, galipettes verbales et figures de styles...

« − Pourquoi veux-tu le tromper ?

− Ma revanche, dit Filasse. (Puis, minaudant:) Tu ne me déplais pas...

− C'est une litote ? s'enquiert pédantesquement Double-Mouche.

− C'est un salaud, répond Filasse. »



Les dialogues sont piquants, et les les réparties fusent. Yak Rivais réveille la langue française, la secoue, savoure le plaisir des mots, exploite toutes les possibilités de l'oral qu'il retranscrit savamment dans un langage explosif, coloré, joyeux, réinventé, savoureux, à la syntaxe libérée, au français émancipé et vivant à tel point qu'il deviendrait presque le personnage principal du récit. Quelles réjouissances ! le roman est aussi champ d'expérience, dans lequel se glissent entre deux escarmouches, un « divertissement didaquatique » nommé « sourcellerie » – sorte de bande dessinée orale –, des exercices lipogrammatiques, ou encore une « expérience typographique » et une histoire vivante en calligramme... Yak Rivais se libère totalement des conventions, et l'on sent l'influence de Queneau (présent dans l'épigraphe, et qui a publié le premier ce livre chez Gallimard en 1967), de l'OuLiPo bien sûr et aussi du théâtre de l'absurde de la Comédie du langage de Jean Tardieu.



Cette liberté de langage libère la pensée, Francoquin au pays des Cyclopus est autant roman politique que roman d'aventures ou roman d'amour. Véritable satire, il nous renvoie avec humour à notre troïka, incarnée par les affreux Messieurs : l'Empereur, le Baron K et Gueule-de-Rat, qui empilent les couvre-chefs de politiciens et propriétaires de mines ou chemins de fer. Face à eux, un triumvirat révolutionnaire, composé des redoutables mais néanmoins délicieux Cyclopus Hyn, Catt-bis et Fédor Yahspoutine, dirige l'Armée Populaire de Libération. Lesquelles, des batifolages libertins ou des réflexions anarchistes et intellectuelles sont prétextes aux autres ? Entre deux ébats s'immiscent des réflexions intelligentes qui ne se prennent pas au sérieux. La littérature, la gratuité de l'humour, l'utilité des loi, et surtout la liberté primordiale et omniprésente sont questionnées à tour de rôle par les hommes main de Francoquin ou par l'innocente Chou-baby. Yak Rivais étrille chacun et à tout va, sans oublier les écrivains, les libraires et les éditeurs châtrés qui ne publient que ce qui leur ressemble. « J'ai le nez sensible, rétorque acidement Ralph. Votre société c'est de la m... Vos curés, vos flics, vos avocats, vos militaires, vos banquiers, vos pédagogues, vos journalistes, vos moralistes, vos politiciens, vos femmes enceintes, vos rationalistes, vos bonnes soeurs, vos écrivains glossotomiés, vos commis voyageurs, et tous vos incarnés de l'ânerie béate, et la cabale dévote, je les fourre dans un grand sac et je vous déclare : c'est de la m... ! ».



Cet anarchisme joyeux et déluré fait vraiment du bien, et tant d'éclats de rire dans un seul livre régalent au plus haut point. Il ne faut pas hésiter à se procurer sans tarder ce roman formidable ! En plus il est beau ! Et la galerie de portraits des personnages dessinés par Yak Rivais se cache à l'intérieur ! Sa tranche jaune égayera vos étagères, et l'éclatante typographie manuelle rouge vif vous accrochera le regard jusqu'à ce que vous ayez épuisé ses 600 pages. Cette superbe maquette est réalisée par la toute jeune Juliette Maroni qui a 24 ans, et je dois avouer que je suis épatée. Impressionnée, je le suis aussi par le travail éditorial du Tripode, qui n'a de cesse de nous fait découvrir ou redécouvrir des auteurs talentueux, comme Edgar Hilsenrath, Goliarda Sapienza, Jacques Abeille et ses magnifiques Jardin Statuaires illustrés par Schuiten ou encore Juan José Saer dont vous pouvez lire ici une chronique détaillée du roman Glose. C'est au Tripode aussi que nous devons la découverte de L'homme qui savait la langue des serpents d'Andrus Kivirähk (Prix de l'Imaginaire 2014 du roman étranger), un conte merveilleux. le Tripode, inspiré par Francis Ponge, à l'ambition de « concevoir des bombes à retardement, et non des mitraillettes », et c'est réussi.
Lien : https://lesfeuillesvolantes...
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Le sel de la Bretagne

#LeSeldelaBretagne #NetGalleyFrance

Je remercie NetGAlley et les Presses de la Cité pour m'avoir permis de lire ce livre. Joli témoignage d'amoureux de cette région. Que ce soit avec la foi, une pâtisserie, un souvenir d'enfance, un bol à oreilles, ou tout simplement avoir mis en mots la sensation ressentie la première fois qu'ils y sont allés, les auteurs regroupés dans ce recueil ont ce point commun si fort, ils aiment cette terre, si particulière et si belle. Certains de ces textes m'ont parlé, je ne suis pas bretonne, mais moi aussi j'ai ressenti cette impression de me sentir en paix, comme à la maison lorsque je m'y suis rendue.
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Mouche et la sorcière

Mouche est une petite fille vive et virevoltante, curieuse et imaginative, rigolote... et fine comme une mouche. Comme tous les mercredis, ses parents la laissent seule dans leur appartement, bien obligés d'aller travailler. Comme tous les mercredis, les recommandations ne manquent pas : « Surtout, Mouche, disait la maman, n'ouvre la porte à personne. Non maman ! Ni aux vendeurs, ni aux livreurs, ni aux facteurs, ni à aucun métier dont le nom se termine par eur, d'ailleurs.(...) Et surtout, insistait la maman, n'ouvre jamais la porte à cette vieille chipie de sorcière qui demeure à côté de chez nous. » Et comme tous les mercredis, la sorcière sortait de chez elle bien décidée à en découdre avec cette Mouche qui lui filait sans cesse entre les doigts. Mais comme tous les mercredis, la fillette désobéissait à ses parents en ouvrant la porte, prenant beaucoup de plaisir à balader son affreuse voisine dans tout l'immeuble ; de haut en bas, de gauche à droite, dans l'escalier ou dans l'ascenseur. Et ce mercredi-là, Mouche a l'ingénieuse idée de voler le vieux grimoire de la sorcière... et une sorcière sans son livre de formules magiques est bien peu de choses surtout quand une certaine petite fille, fine comme une mouche, se met à le lire attentivement!

L'auteur se joue du comique de répétitions, enchaînant à plaisir les situations de plus en plus drôles et farfelues. Sa sorcière ressemble à celle du placard à balaie de Pierre Gripari, effrayante mais tellement bête ! Quant à Mouche, si adorable avec ses jolies couettes blondes, est en fait une fillette à la ruse presque maléfique...

Un roman illustré drôlissime pour les enfants dès huit ans. Je précise qu'il s'agit d'une réédition (première parution en 1992 à L'école des loisirs)


Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Les Contes du miroir

J'ai bien aimé ce livre.Il est composé de contes connus, mais des sorcières ce sont glissées entre les pages du livre et ont changé l'écriture des histoires.Ces contes si banals, sont maintenant devenus des rébus, des énigmes et de la logique ! Je trouve ça formidable d'appliquer tant de jeux de mots sur des histoires si communes pour les rendre si drôles ! Mais, en revanche, je me suis parfois ennuyée à lire cet ouvrage... Ce livre est un des romans les plus connus de Yak Rivais. Si vous voulez vous améliorez en codes secrets et en jeux de mots, ce livre est pour vous !
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L'affaire casquette

Antoinette, Basile et Frédéric décident de mener l'enquête : quel secret cache leur étrange voisin, le vieillard surnommé Casquette ?

Ils sont entraînés dans un trafic d'oeuvres d'art, qu'ils vont déjouer grâce à leur bon sens.

Ils vont même découvrir ce que Casquette cherche si soigneusement à dissimuler...

Une histoire sympathique, menée tambour battant. Elle se laisse lire volontiers. Et si le jeune lecteur est attentif aux détails, peut-être découvrira-t-il, comme les trois héros, ce que cache Casquette...
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La princesse qui voulait se marier

C'est une petite histoire rigolote, aves des réminiscences de Cendrillon, la Belle au bois dormant ou la Flûte enchantée.



Les illustrations de l'auteur sont dans la même veine.

Il se met en scène à la fin du livre : il sera condamné par une sorcière jalouse à ne plus pouvoir écrire, et semble porter à jamais des gants de boxe.

Son compagnon, le petit stylo, clôt chaque chapitre avec une mine triste.



Un jeu est proposé à la fin : inventer des noms à rallonge de princes, et dessiner leur portrait.



Pour jeunes lecteurs.



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Les Contes du miroir

Les contes du miroir est un livre écrit par Yak RIVAIS qui comporte : 28 contes(le chat botté, Cendrillon, Le vilain Petit Canard…) et 28 jeux littéraire ludiques (Passé simple, Homophonie, mot dessiné et rébus…)



Exemples : Homophonie on remplace des mots par d’autres mots de même son, mais d’orthographe différente :
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Mouche et la mère Podcha

J'ai bien aimé ce livre car il y a des expressions assez drôles. Par exemple quand la Mère Podcha (la sorcière) demande à Mouche (la petite fille) "Quel âge as-tu ?" et Mouche lui répond "Un an de plus que l'année dernière".

La sorcière veut tout le temps manger la petite Mouche mais la petite fille est très maligne.
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Contes du cimetière après la pluie

Quand les morts guettent les vivants…



Que peut-il bien arriver à des enfants un peu curieux, assez courageux et parfois malicieux lorsqu'ils passent un peu de temps au cimetière Saint-Patrick ? Ils y font des rencontres ! Et quelles rencontres ! Drôles dans tous les sens du terme. A vous de découvrir leurs aventures. Courage, car dans ce lieu bien étrange, les morts guettent les vivants !!! Amis des lutins, des vampires et autres fantômes, bienvenue, ce recueil de contes est pour vous. Il ne manquera ni de vous faire frissonner ni de vous faire rire. Acceptez de faire un détour par le cimetière Saint-Patrick car ce livre est délicieusement affolant et affreusement amusant.



Les petits plus :



Yak RIVAIS n'est pas le premier à avoir imaginé la vie dans un cimetière. Guy de MAUPASSANT a pris aussi ce lieu en apparence paisible pour cadre (quel cadre ! ) dans une nouvelle intitulée La Morte. Attention, nouvelle à chute et frisson garanti.La nouvelle Les Tombales du même auteur ne manque pas de sel non plus.
Lien : http://lewebpedagogique.com/..
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