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Critiques de Yara Zgheib (27)
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Les filles du 17 Swann Street

Anna quitte le ballet de l'Opera de Paris pour les Etats Unis, elle ne retrouve pas de travail, traine sa solitude à la maison en attendant le retour de son ami et tombe dans l'anorexie. A 40 kg, elle est hospitalisée dans une maison spécialisée avec d'autres femmes souffrant de troubles alimentaires. 1er combat : manger...



Un livre très fort, on comprend le lent mécanisme qui peut faire tomber dans cette maladie et la difficulté à s'en sortir. Bouleversant et prenant.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Les filles du 17 Swann Street

J'ai beaucoup aimé ce roman / documentaire sur les troubles alimentaires et surtout l'anorexie. Anna nous raconte sa maladie, son évolution et son combat contre cette maladie sournoise. On y apprend des informations, on approche les émotions de ces victimes. Un livre émouvant.

http://passeuredelivres.over-blog.com/2019/10/les-filles-du-17-swann-street-yara-zgheib-jc-lattes.html
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Les filles du 17 Swann Street

J’ai vécu une expérience de lecture vraiment intense avec ce roman. Débuté dimanche en début de matinée, j’ai tourné la dernière des 398 pages du roman à 22 heures passées. Lire un roman de cette longueur en moins de 24 heures, ça ne m’arrive jamais. Et c’était forcément signe d’une lecture qui a su me captiver.



Yara Zgheib nous présente Anna, jeune femme atteinte d’anorexie. Déjà, elle campe un personnage qui est, je trouve original. Anna a 26 ans, elle est mariée, elle a suivi son mari aux Etats Unis et envisagerait de fonder une famille avec lui. Mais Yara est aussi une ancienne danseuse qui a connu le spectre du contrôle du poids. Toujours plus mince, toujours plus performante et au final le regard sur son corps qui devient flou, qui ne voit plus que du gras là où il n’y en a pas. Et puis, la descente aux enfers, les aliments qu’on se refuse et tous les soucis de santé qui arrivent les uns après les autres avec l’anorexie.



Anna va avoir la « chance » d’intégrer la communauté du 17 Swann Street où elle sera soignée par une équipe de professionnels aux côtés d’autres jeunes femmes anorexiques. En suivant Anna dans cette maison, j’ai découvert tout l’envers de cette maladie dont le nom est aujourd’hui bien connu. C’est l’enfer par tous les soucis de santé que ces jeunes femmes cumulent du fait de leur trop grande maigreur, leurs corps n’ont la force de rien, elles ont froid même en plein été, leur peau est fragile, elles souffrent non seulement dans leur âme qui leur donne un regard anormal sur leur corps mais aussi physiquement.



J’ai adoré cette lecture parce qu’elle nous fait découvrir l’envers du décor d’une maladie qui est, je crois, assez critiquée. J’ai appris beaucoup de choses en lisant Yara Zgheib. On découvre notamment le très difficile parcours de la reconstruction. Pour soigner ces jeunes femmes, il faut les faire manger. Mais manger est un enfer pour elles et on le vit bien à travers le roman. La psychologie des personnages est très intéressante notamment à travers les liens qui vont se créer entre les différentes malades et l’entraide et la bienveillance qui seront les leurs.



C’est un roman que j’ai dévoré parce qu’il est fluide, juste, précis, parce qu’il traite avec précision d’un fait de société et tout cela sans jamais être larmoyant. Vous allez vous attacher à Anna, vous allez comprendre pourquoi la guérison est un chemin si difficile et pourquoi certaines femmes atteintes d’anorexie n’ont pas les ressources en elles pour faire face à la maladie.



Une lecture que je recommande à tous ceux qui ont envie d’en savoir plus sur cette maladie que je ne connais pas personnellement mais qui m’a semblée ici très bien traitée.
Lien : https://liseusehyperfertile...
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Les filles du 17 Swann Street

Des livres sur l’anorexie, j’en ai lu des tas. La jeune ado de 12 ans qui arrête de manger, celle de 15 ans qui pèse 30 kg et doit à tout prix être nourrie par sonde, celle qui arrête de manger parce qu’elle a été abusé, et j’en passe. Mais ici, quelque chose change. L’héroïne n’a pas 12 ans. Elle en a presque 30. Et oui, elle ne mange plus. Mais pas pour embêter maman. (Oui, il y a eu un long moment où la mode psychiatrique était de dire que c’était la faute de la relation à la mère. Comme toutes les difficultés psychiques d’ailleurs…). Non, c’est bien plus profond. C’est juste qu’à force d’avoir l’habitude de ne plus manger, de compter les calories, d’avoir un comportement et des pensées dysfonctionnelles, Anna se retrouve coincée. J’ai vraiment aimé cette façon de relater les choses, qui explique aussi la dimension comportementale du trouble, au lieu de ne s’intéresser qu’à la difficulté cognitive.



Malgré tout, ne fuyez pas, ça n’est pas un livre psychoscientifique, mais bien un roman. Un roman dans lequel on s’attache aux personnages dont on découvre l’histoire peu à peu. Un roman avec des moments amusants, émouvants, tragiques. Un roman où parfois, je l’avoue, j’aurai voulu plus. J’ai longtemps oscillé entre la sensation que c’était vraiment très maîtrisée, et pourtant inabouti parfois. Alors, pour une fois, j’ai ressenti le besoin de rechercher quelques informations sur l’autrice. Et comme je le présentais, elle a elle-même souffert d’anorexie. Puis elle a fait des recherches pour compléter ce qu’elle savait de l’intérieur, sur les traitements, sur les autres TCA. Ce qui fait que nous avons cette vision, certes subjective, mais aussi assez étoffée par rapport à ce que l’on pourrait attendre d’un roman de ce type.



Mais il ne faut pas oublié que cela reste un roman, et bien entendu, il faut un début, un milieu, et une fin. Or, une fin, dans l’anorexie (et non, je ne fais pas de jeu de mots psychanalytique), c’est assez compliqué, puisque c’est un problème qui reste sous-jacent toute la vie. Alors n’attendez pas de fin heureuse, avec une résolution parfaite. N’attendez pas non plus une fin tragique et noire, sinon ça sonnerait le glas de toutes les tentatives de traitements pour ces femmes – et ces hommes, même s’il n’y en a pas dans ce livre -. C’est plus pondéré, mais il y a une fin, et j’ai bien apprécié de ne pas quitter les personnages sans savoir.



Ce n’est pas un livre amusant. Ce n’est pas un livre tragique. C’est un livre émouvant, dans lequel vous vous attacherez tellement aux personnages que vous leur transmettrez force, et espoir. Et oui, je sais bien que la fin de livre est écrite avant même qu’on le lise, mais en fait, tant pis, j’ai envie de croire que toute la force qu’on envoie à ces filles aident, un petit peu…
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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Les filles du 17 Swann Street

Anna a tout pour être heureuse. Elle est danseuse, mariée à Matthias, et bien dans sa peau. Pourtant, tout va basculer du jour au lendemain. Elle va se blesser et devoir abandonner la danse. Lorsqu’elle va suivre son mari à New York, elle va tomber dans les affres de l’anorexie. Un long combat va alors commencer pour elle et pour son mari, avec un internement au 17 Swann Street, maison spécialisée dans le traitement de cette maladie.



Ce roman a été un véritable coup de cœur. Je suis sortie totalement remuée de ces pages et je n’avais pas du tout envie de quitter Anna et les résidentes du 17 Swann Street tant j’avais envie de les aider. La thématique abordée dans ce roman est délicate et dure. L’auteure n’a pas choisi la facilité, et pourtant elle s’en est sortie avec brio.



De manière pudique, mais surtout, toujours avec positivité, l’auteure va nous décrire les affres de cette maladie. Elle va mettre en avant le combat que mènera Anna, mais ne va pas laisser de côté ses proches, qui sont souvent les oubliés de ces drames. En effet, j’ai aimé la perspective qu’elle va donner à son récit. La peine du mari et du papa d’Anna est mise en avant et l’auteure mettra en exergue les difficultés qu’éprouvent les proches des victimes, en essayant de les aider. Cela m’a énormément touchée et j’ai versé plusieurs larmes durant ma lecture.



Le personnage d’Anna m’a extrêmement touchée mais le personnage de Matthias m’a également marquée. Il est constamment aux côtés de sa femme, même si elle ne veut pas y croire, même si elle a tendance à penser qu’il gâche sa vie. L’amour est bien plus fort et Matthias va tenir le coup. J’ai trouvé cette histoire d’amour magnifique. Malgré les difficultés, ils tiennent le coup ensemble. L’auteure a également voulu montrer l’importance de la présence des personnes aimées en cas de coup dur. Elles sont en effet essentielles à la reconstruction et à la guérison.



Je me suis totalement immergée dans ce microcosme proposé par l’auteure. Les filles du 17 Swann Street m’ont profondément émue, touchée. La bienveillance qui émane de ce récit est un veritable baume au cœur. Malgré la thématique difficile et quelques passages vraiment durs, il y a toujours au fil des pages une petite touche positive. L’auteure ne tombera jamais dans le pathos et c’est essentiel.



La plume est délicate et emplie de sensibilité. L’auteure a choisi de découper son récit en beaucoup de courts chapitres, ce qui rend la lecture très difficile à arrêter, tant cela dynamise le roman. J’ai dévoré ce livre.



Un roman abordant une thématique des plus délicates et très dure, mais toujours avec un touche de positivité et sans jamais tomber dans le pathos. J’ai été en immersion totale et je suis ressortie de ma lecture chamboulée et profondément émue. Un véritable coup de cœur.
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Les filles du 17 Swann Street

Quand manger est une souffrance...



Anna a 26 ans. Elle est danseuse à l'Opéra de Paris. Enfin, elle était danseuse car elle a suivi son mari Matthias aux États-Unis.

Maintenant c'est au 17 Swann street qu'Anna vit. Mais pas avec l'homme de sa vie.

Car au 17 Swann street, il n'y a que des femmes, des filles...

Cette maison rose n'est pas tout à fait comme les autres maisons du quartier.

Au 17 Swann street ne vivent que des filles ayant des troubles alimentaires.

Anna, 26 ans, 1m62, 39 kg... Anna est anorexique.



Nous voilà plongé dans le quotidien de ces femmes qui se battent contre la maladie.

Il y a Emm, la cheffe du groupe, Julia la pétillante toujours affamée et Valérie, si timide et effacée.

Ensemble elles vont lutter. Ensemble elles vont devoir faire face à 6 repas quotidiens.



Quelques mois dans la vie d'Anna. Quelques mois qui vont tout changer.

Difficile de comprendre pourquoi un bagel au fromage devient une torture, comment un simple yaourt peut déclencher de telles angoisses.

Le 17 Swann street est tout autant un lieu de frayeurs, de privations de liberté, de violences psychologiques que d'amitiés, de bienveillance, d'espoirs...



C'est ce que nous raconte Yara Zgheib, en toute simplicité et pudeur.

Je me suis laissée porter par cette histoire dès les premiers mots.

La plume est fluide, l'intrigue captivante. J'ai dévoré ce roman en deux petites soirées.

J'ai, à de nombreuses reprises, eu une boule dans la gorge c'est vrai. J'ai quelques fois eu envie de secouer Anna.

Parce que, parfois, je ne comprenais pas. Comme ses proches, si impuissants et brisés eux aussi, je ne comprenais pas.

Mais j'ai été bouleversée. Par chaque page, par l'histoire d'Anna, par les histoires de ces femmes cabossées par la vie et qui luttent contre leurs démons.



Il ne s'agit pas d'un roman sur l'anorexie ou les troubles alimentaires en général, mais l'histoire d'une femme forte, courageuse, qui va devoir retrouver le goût de vivre en même temps que celui des aliments.



J'ai beaucoup aimé ce roman qui paraît le 2 octobre.

Merci à Babelio et aux éditions JC Lattès pour cette découverte lors de la masse critique.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Les filles du 17 Swann Street

J'ai ADORE ce roman ! Je l'ai lu en seulement 2 soirées tellement j’étais à fond dans l'histoire. Je me suis attachée au personnage d'Anna et j'ai beaucoup appris sur le sujet de l'anorexie qui est subtilement traité dans ce roman. C'est une histoire qui m'a bouleversé et la fin m'a beaucoup plus car elle laisse une touche positive au roman. Je le recommande vivement et bravo à l'autrice.
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