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Critiques de Yara Zgheib (27)
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Les filles du 17 Swann Street

L’auteure écrit sur l’anorexie et les troubles alimentaires en général. Elle explique cette maladie, ses conséquences sur la malade, sa vie, son entourage. J’écris « elle » car c’est une maladie beaucoup plus féminine.



Pour faire face à cette maladie, il y a le 17 Swann Street, un lieu où vivent des malades d’anorexie et de boulimie. Elles ne se jugent pas. Elles instaurent des rituels que chacune respectera. Elles ne deviendront pas amies car elles en ont pas la force mais elles sont un soutien indéfectible pour chacune. C’est un lieu où le but est la guérison, ou plutôt l’acceptation et surtout la gestion de leur trouble pour leur permettre le retour à leur vie.



L’auteure nous explique à travers son personnage Anna la spirale qu’est l’anorexie, qu’est le combat pour ne pas manger, qu’est la solitude de ces malades. Comme tous, je connais cette maladie mais je n’ai jamais été confrontée personnellement et j’avais des préjugés qui, grâce à son roman, ont été balayés pour comprendre la maladie. Je peux dire qu’il faut une force de dingue pour s’en sortir. Et puis, l’auteure nous parle aussi de l’impuissance de l’entourage.



Il est très difficile de s’en sortir seul mais pour cela, il faut en parler, ne pas avoir honte, chercher du soutien. L’anorexie n’est pas une honte, un tabou. C’est une maladie qui doit être prise en charge. Yara Zgheib a merveilleusement bien su nous le raconter, nous le démontrer toute en bienveillance, humanité, intimité. Ses mots ne sont pas violents bien au contraire. Ils sont tendres, avenants et précieux.
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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Les filles du 17 Swann Street

Encore un livre qui m'a tapée dans l'oeil de part sa thématique mais aussi pour la découverte de cette nouvelle auteure pour son premier roman, eh quel roman !



Les filles du 17 Swann Street met en scène une maison rose qui accueille des résidentes atteintes de troubles du comportement alimentaire. Nous y suivons plus particulièrement Anna, ancienne danseuse du ballet de l'Opéra de Paris en proie à des démons qu'elle n'arrive plus à combattre. Entourée de son mari et de sa famille, deux choix s'offrent à elle : laisser tomber et mourir ou se battre et s'en sortir.



L'état de santé d'Anna (tout comme celui des autres résidentes) est dur à lire, d'un côté elle n'a pas plus ni les ressources, ni l'envie de s'en sortir mais d'un autre son mari est plus présent que jamais pour l'accompagner en lui répétant sans cesse qu'il ne la laissera jamais tomber malgré les difficultés à surmonter. Une belle preuve d'amour car l'on sait que la famille et l'entourage des personnes atteintes de TCA sont des victimes collatérales de cette maladie et en souffrent énormément.



Tout au long du récit, des paragraphes en italique alternent avec le quotidien au 17 Swann Street, Anna nous parle du passé, comment et pourquoi elle en est arrivée à ne plus manger mais aussi les conséquences, sa descente aux enfers.



Nous comprenons en tournant la dernière page que plus qu'un récit c'est une part de l'histoire de l'auteure, elle y décrit les hauts et les bas de cette maladie qui reste bien mal connue. Les filles du 17 Swann Street sont attachantes et ont chacune le même objectif s'en sortir tant bien que mal, la solidarité qui règne dans cette maison est extraordinaire et exemplaire.



Yara Zgheib signe un premier roman, brillant, exploitant une thématique qui je suis sûre aidera de nombreuses personnes dans le cas des filles du 17 Swann Street. Un début prometteur!
Lien : https://promenonsnousdansles..
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Les filles du 17 Swann Street

****



Au 17 Swann Street, les filles vivent en communauté. Elles dorment, mangent, se promènent, prennent des cours d’art plastique ou encore de musique, partagent des collations. Elle s’entraident, se soutiennent, s’épaulent. Mais elles suivent aussi les directives des thérapeutes, nutritionnistes ou encore des psychiatres. Elles pleurent, souffrent, se mutilent même parfois. Au 17 Swann Street, les filles combattent l’anorexie...



Yara Zgheib signe ici un premier roman tout aussi touchant qu’instructif.



L’anorexie est une maladie terrible, où l’isolement et l’incompréhension des proches sont des facteurs aggravants. Dans ce centre qui traite les troubles alimentaires, les filles font preuve de bienveillance. Souvent trop faible pour aider ou se lier d’amitié avec d’autres, les filles du 17 Swann Street se promettent de ne jamais se juger.



Et c’est sous leur regard, leur terrible souffrance, qu’on apprend leur quotidien. Entre culpabilité, dégoût, ou négation de soi-même, ces filles luttent à chaque bouchée. Chaque cuillère avalée est une victoire. Mais rien n’est jamais acquis, elles ont l’humilité des femmes fragiles et courageuses....



Les filles du 17 Swann Street est une leçon de vie... Un hymne à l’amour et à la volonté de vivre... Quoiqu’il en coûte...



Un grand merci à NetGalley et aux Éditions JC Lattes pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
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Les filles du 17 Swann Street

Le parcours d’Anna que l’anorexie conduit au delà des limites



J’ai reçu le roman de Yara Zgheib, Les filles du 17 Swann Street édité chez JCLattès il y a un moment maintenant et ai enfin pris le temps de le lire. Un livre fort et déstabilisant qui sensibilise sur les troubles alimentaires comme l’anorexie et la boulimie. A travers l’histoire d’Anna, prénom choisi j’imagine en lien avec les Pro-Ana, des communautés de jeunes femmes en souffrance qui se regroupent derrière des sites dédiés donnant des conseils pour se faire vomir ou maigrir, Yara Zgheib nous offre un aperçu du parcours et des épreuves à traverser sur le chemin de la guérison. Anna est danseuse pour l’Opéra de Paris, était danseuse avant une chute fatale qui finit par briser sa carrière.



Lutter pour avaler la moindre bouchée



Il y a Emm, Julia, Valérie, Sarah, Danielle … Des femmes de toutes âges, souvent jeunes, souvent seules qui se battent, qui luttent contre des troubles alimentaires qui ont pris le pas sur leur vie, sur leur mental, sur leur esprit. Anorexie, boulimie … Des maladies qui dominent leur existence. Chaque jour, compter les calories, faire du sport à outrance, se regarder dans le miroir avec un regard biaisé, lutter pour avaler la moindre bouchée … Puis un jour, les 39 kg qui restent ne suffisent plus à tenir debout, les malaises se multiplient et parfois leur conséquence inévitable. Heureusement pour Anna, elle est entourée. Elle a son papa et son mari, Mathias prêt à tout pour la sauver, quitte à la « forcer » à suivre un programme dans un centre spécialisé et à ne la voir qu’une fois par jour pendant 90 minutes, le temps qu’il faudra.



Anna débarque alors au 17 Swann Street, une jolie maison où chaque fille a sa propre chambre, Van Gogh pour elle. Les journées sont rythmées par la pesée, les mesures, le petit déjeuner surveillé et chronométré, les collations, les rendez-vous avec la nutritionniste, les thérapeutes, les sorties trop courtes, les mots croisés, les pleures des unes, des crises d’hystérie des autres … Une organisation qui semble bien huilée, supervisée par Soin Direct, mais qui parfois déraille parce que toutes ont une histoire, des souffrances, des douleurs, des failles, des blessures et que l’enfermement qui les contraint à lutter contre elle-même les submerge parfois.



Comprendre un cheminement



Ce roman c’est une histoire d’entraide, d’individualité, de maladie, d’acceptation de soi et de mutisme. Ya Zgheib retrace avec brio le parcours d’Anna, un parcours parmi tant d’autres mais qui a cette universalité de la difficulté. Souvent Emm le lui rappelle avec ses mots : « Nous sommes toutes passées par là ». Pour comprendre ce cheminement, l’auteur nous offre des bribes du passé d’Anna, en italique, ces moments heureux avant que tout ne bascule, ces moments dont elle a oublié la saveur. Nous suivons également son parcours médical à travers les rapports des l’équipe de Swann Street qui nous sont livrés, de façon brèves et concises.



Les filles du 17 Swann Street se laisse lire sans obstacle et sans filtre. Tout est dit, tout est ressenti rien est laissé de côté, aucune aspérité de la maladie n’est ignorée.



Le seul petit regret peut-être avec ce roman c’est l’absence de personnage masculin atteint de cette maladie, car si les troubles alimentaires touchent en grande partie les femmes, les hommes peuvent en souffrir également et ils sont bien souvent ignorés.


Lien : https://lesmotsdesautres.com..
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Les filles du 17 Swann Street

Anna a 26 ans. Ancienne danseuse de l’Opéra de Paris, elle a suivi son mari Matthias aux Etats-Unis. Anna aimait les pizzas margherita, les glaces à la vanille, les frites et les fraises sucrées. Mais à Saint-Louis, elle se retrouve seule les soirs au dîner car Matthias est très souvent absent. Commence alors une spirale infernale, un tourbillon de solitude et de mal-être qui l’entraînera dans un contrôle alimentaire permanent. Une descente aux enfers lente et insidieuse. Une vie illusoire où chacun se persuadait que tout allait bien. Jusqu’au jour où Anna s’écroule…



Aujourd’hui, Anna pèse 39 kg pour 1m62. Pourtant elle se voit grosse et affreuse.

Elle est anorexique.



Elle intègre le 17 Swann Street, cette maison rose, ce magnolia, ces filles squelettiques, fantomatiques. Julia, Emm, Valérie, Sarah. Des compagnes de maladie. Des patientes atteintes comme elle de troubles alimentaires. Des femmes fragiles comme seul soutien. Et Matthias, présent chaque soir durant 90 minutes, pour être près de celle qui ne ressemble plus à son épouse.

Pour Anna, chaque bouchée est un calvaire, chaque aliment représente des calories. Chaque repas se finit par de la culpabilité, de la honte. Une maladie mentale qui détruit physiquement, désintègre aussi bien le corps que la personne.

Anna n’est plus que l’ombre d’elle-même. Mais elle va devoir s’adapter à ce quotidien réglé, millimétré, une organisation censée les rassurer. Un cocon dur mais protecteur pour les aider à revivre normalement.

On suit Anna sur le chemin de la guérison. Etape après étape. Des petits pas à chaque fois. Et on assiste émus à ce courage et cette force de se relever. Eviter la mort à tout prix.



Yara Zgheib traite un sujet bouleversant, une part de sa vie qu’elle nous livre comme un témoignage. On vit avec Anna le quotidien de ces jeunes femmes anorexiques au cœur de cette structure spécialisée. On est plongé dans l’esprit de ces malades, où chaque repas est une lutte intérieure contre l’anorexie. Une histoire qui nous montre que cette maladie est un combat quotidien qui nécessite aussi bien une aide médicale que le soutien de la famille. Ces femmes sont l’exemple même du courage, de vraies guerrières si frêles, mais qui doivent lutter pour guérir, pour vivre. J’ai refermé ce livre les larmes aux yeux, bouleversée par toute cette fragilité et par la puissance de l’amour, de l’amitié. Une maladie traitée ici avec beaucoup de pudeur et d’optimisme, avec bienveillance et sans jugement, emportée par la personnalité forte et attachante de ces femmes. Un beau coup de cœur !!
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Les filles du 17 Swann Street

Je ne m’attendais pas à être autant bouleversée par cette lecture et j’ai reçu les mots de Yara Zgheib droit au cœur. L’écriture en miroir qui met en exergue la fragilité d’Ana, une jeune femme qui se laisse happer par la terrible maladie mentale qu’est l’anorexie. Maladie destructrice et qui affecte tant l’image de soi et de son corps qu’il est si difficile de s’en sortir.

Anna est admise au 17 Swann Street pour retrouver une vie saine, gagner du poids, réapprendre à manger correctement et démarre une vie en communauté où la sororité est de mise. D’autres jeunes femmes rencontrent les mêmes difficultés, les mêmes gouffres et les mêmes souffrances. Elles se soutiennent, elles s’écoutent mais chacune est là pour elle-même car il faut.

Son mari la soutient, il est présent et sait que son amour est primordial pour retrouver la femme qu’il a tant aimée. Celle d’avant les privations, les footings de plusieurs heures, celle d’avant la solitude, la jeune fille solaire qui aime tant la danse, les glaces et les croûtes de pizza.



Beaucoup de larmes, de courage, l’envie de s’en sortir et de rendre fiers ses proches, c’est la recette que le centre médicalisé rose propose aux jeunes femmes d’appliquer. Les douleurs et les fragilités cachées vont se révéler. Anna cache des fractures depuis l’enfance, des trahisons à l’âge adulte et des failles qui l’ont perdues mais qui peuvent s’avérer de véritables forces quand il faut se battre pour sa guérison.



Yara Zgheib a une écriture superbe, chaque mot est juste, à sa place et c’est en quelques heures seulement que j’ai lu ce livre. D’une puissance et d’une justesse pour décrire les sentiments, l’auteure ne fait pas d’Anna une victime mais une battante, une jeune femme forte qui veut retrouver sa vie.

Une belle leçon de filles traitée avec beaucoup d’empathie et de douceur.
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Les filles du 17 Swann Street

Sorti en février dernier aux États-Unis, c'est auréolé du statut de « best seller » outre-atlantique que nous est arrivé, en cette grande rentrée littéraire française, « Les filles du 17 Swann Street », de Yara Zgheib, auteure née au Liban, ayant passé sa jeunesse en France, avant de partir dans « le monde anglo-saxon », tout d'abord à Glasgow (Écosse), puis pour les villes états-uniennes de Washington, Saint Louis et Boston.



Dans ce premier roman, intitulé « Les filles du 17 Swann Street », Yara Zgheib nous laisse percevoir, par sons style, sa façon d'aborder le sujet de l'anorexie, que l'on a bien à faire à une journaliste-blogueuse, direct, simple, sans grandes phrases, directement compréhensible...bref, efficace, et ce, malgré que l'autrice se permette de donner trois voies à la narration, à savoir :le « je » de l’héroïne, le « elle » d'un narrateur extérieur omnipotent, et le « neutre », du dossier médical, utilisant une police de caractère spécifique à chacune des voies de cette narration – où nous aurions, tout de même, trouvé plus logique de voir inversée l'écriture en italique pour le récit de la principale protagoniste et celle, dite « standard », pour le narrateur extérieur. Et, bien que vraiment dans la veine des « ouvrages de blogs », il y a un « petit truc en plus », dans l'écriture de Yara Sgheib qui lui apporte toute la « valeur ajoutée », nécessaire pour sortir du lot de cette catégorie d'ouvrages.



Pour ce qui est de l'histoire elle-même, le fait que ce roman soit dans notre présent dossier de la grande rentrée littéraire 2019 est la preuve que nous l'avons trouvée vraiment intéressante (le nombre de romans concernés par la ligne éditoriale de « FemmeS du Monde magazine, en cettre grande rentrée littéraire étant tellement grand, que, même à y consacrer six numéros entiers n'auraient pas suffit pour les présenter tous, nous ne présentons, dans nos pages, que le « top » des ouvrages, concernant l'intérêt que nous leur avons trouvé). Même nous, qui ne nous sommes jamais trop senti concerné, non pas par le drame qu'est l'anorexie elle-même, mais par les ouvrages (romans ou récits) qui en faisaient leur sujet, les trouvant soit, trop dans le pathos, le larmoyant, soit trop « intime » - notre « non-goût » particulièrement prononcé pour les « histoires vécues » et les autofictions nous laissant, très généralement, loin de tels ouvrages -, avons été emporté, nous être senti proche de son héroïne, justement, grâce à ces trois voies de récit dont nous avons parlé plus haut.



Tout cela fait de « Les filles du 17 Swann street », un roman que nous recommandons fortement, non seulement parmi les sorties littéraires de cette grande rentrée, mais, tout simplement, d'entre tous les romans parus en 2019.



Note : 4,5/5 étoiles



(Critique disponible dans le dossier spécial grande rentrée littéraire 2019 - partie 2/2, du numéro d'octobre 2019 de "FemmeS du Monde magazine")

#LesFillesdu17SwannStreet #JCLattes #FemmeSduMondeMagazine #ChristianEstevez
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Les filles du 17 Swann Street

= L’anorexie.=



‘‘Je ne souffre pas d’anorexie, je suis anorexique. Ce sont deux états différents. Je connais mon anorexie. Je la comprends mieux que le monde qui m’entoure. Le monde qui m’entoure est obèse, du moins la moitié. L’autre moitié maigre. Les valeurs sont superficielles, alors que les repas sont copieux et riches en sucre. Les normes, comme les portions, ont doublé. Le monde est surpeuplé et solitaire à la fois. Mon anorexie me tient compagnie, me réconforte. Je peux la contrôler, je l’ai choisie.’’



Anne Roux, jeune femme de 26 ans sait qu’elle est anorexique, elle ne le nie pas, mais elle pour elle ce n’est pas une maladie.

Elle est fraîchement mariée avec Mathias, l’homme de sa vie.

Ce dernier va décider avec elle qu’il est temps d’intégrer un institut spécialisé. Il a tout essayé pour l’aider, mais à part la voir s’enfoncer chaque jour davantage dans sa maladie, il reste impuissant.



Et c’est le cœur lourd et douloureux qu’Anna va emménager dans la chambre numéro 5 du 17 Swann Street, une maison réunissant un panel de professionnelles de santé spécialisé dans les troubles alimentaires.



Un roman profond, attendrissant, mais aussi très sérieux.

Le lecteur sera plongé au cœur d’un groupe de femmes souffrant d’anorexie, de boulimie et autre maladie mentale touchant l’alimentation.



Des femmes qui se battent au quotidien, tantôt fort, tantôt faible, mais qui vont s’entraider dans cette longue épreuve.



A la lecture, j’ai pu constater que l’autrice a bien documenté son histoire. Il est indéniable qu’elle a fait beaucoup de recherche et s’est documentée sur le sujet qu’elle expose sous forme d’histoire sans tomber dans le pathos.



Une histoire qui vous emporte dès les premières pages et dont vous aurez du mal à vous séparer tant que vous ne l’aurez pas fini.



Un gros coup de cœur pour moi, un livre à lire absolument et qui vous ouvrira les yeux sur certains aspects méconnus de cette maladie.



Une plume envoûtante, magnifique, qui fait que cette histoire ne vous laissera pas indifférent et ce bien longtemps après lecture.


Lien : https://livresdeblogue.blogs..
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Les filles du 17 Swann Street

Nous allons faire la connaissance d’Anna, jeune femme de 26 ans, ancienne danseuse au ballet de l’opéra de Paris, maintenant résidente de la chambre numéro 5 du 17 Swann Street afin de faire face et de vaincre ces troubles alimentaires. Nous allons la suivre durant ces six repas quotidiens, ces doutes, ces culpabilités, ces questionnements, ... Mais également dans ces souvenirs, dans ce qui l’a mené vers l’anorexie !



Dès les premières lignes, je suis emportée par ce récit qui alterne entre passé et présent. Et même si quelques longueurs sont à déplorer sur le début, ce n’est rien comparé au déferlement d’émotion qui va suivre. Alors certes, le sujet de l’anorexie est toujours assez délicat à aborder. Mais il l’est ici avec beaucoup de délicatesse et de subtilité. Et surtout, rempli de positivité, d’amitié, et surtout d’amour ! Car Anna peut compter sur le soutien sans failles de son mari, Mathias, qui croit plus que tout en leur avenir commun. Leur histoire est tellement belle !



Ce que j’ai aimé par-dessus tout c’est cette impression de discrétion ressentie durant toute ma lecture. J’ai du mal à mettre des mots sur mes sentiments mais c’est comme si le récit nous était livré avec pudeur et grande sensibilité.



🔍 En bref, un récit bouleversant à découvrir absolument. L’auteure nous emmène autour d’un sujet dur sans pour autant tomber dans le drama, bien au contraire ... C’est bouleversant et rempli de délicatesse !
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Les filles du 17 Swann Street

Les filles du 17 Swann Street est un roman touchant, bouleversant, qui nous embarque dans un cheminement de reconstruction de soi, dans une maison où la vie est dure, mais où on apprend à y reprendre goût. J’ai beaucoup aimé, et je remercie Hélène pour la longue discussion qui a suivi ce partage intense.
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Les filles du 17 Swann Street

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman, qui se lit très rapidement, et contient ce qu’il faut d’émotions et d’explications pour nous faire réaliser l’ampleur de l’emprise de l’anorexie mentale sur une personne.



J’avais un peu peur de ce roman, je l’avoue. Un roman sur l’anorexie mentale promettait une lecture poignante, et les troubles alimentaires me parlant tout particulièrement, j’avais peu d’affronter l’aliénation qu’ils pouvaient engendrer. Et j’ai rapidement été rassurée, bien heureusement. A aucun moment l’autrice ne porte de jugement de valeur envers les personnes atteintes de troubles alimentaires, ou leurs proches. Et à aucun moment le livre ne tombe dans le pathos; les émotions sont bien présentes, comme chaque roman touchant à des états de santé graves, mais n’en devient pas larmoyant.



Ce roman nous plonge dans les pensées et les émotions d’Anna, qui se retrouve intégrée au centre du 17 Swann Street. Elle sait qu’elle a un problème avec la nourriture, mais ne réalise pas à quel point. Toute l’intelligence du livre réside dans les choix d’écriture de Yara Zgheib, qui, via des éléments médicaux, et le point de vue de ses proches, nous fait réaliser à quel point l’état physique et mental d’Anna est grave. J’ai trouvé le déni d’Anna envers sa maladie très impressionnant, et la manière insidieuse dont la maladie prend le pas sur sa personnalité et sa vie très flippante. L’autrice utilise différentes temporalités pour appuyer son propos, et même si cela casse parfois le rythme du roman, cela aide totalement le lecteur à réaliser la manière dont l’anorexie mentale devient partie intégrante de la vie d’une personne.



Le roman n’est, malgré son efficacité, pas parfait. Un premier bémol réside selon moi dans le traitement des personnages secondaires. J’aurais aimé découvrir plus en détails l’entourage proche d’Anna, et leur manière d’appréhender sa maladie, qui est trop peu développée à mon goût.

Et de même, j’aurais aimé connaitre un peu plus les autres résidentes du 17 Swann Street, et que les modalités de traitement des résidentes dans le centre (nutritionniste, psychiatre, etc.) soient plus approfondies. Cela aurait peut-être sorti le lecteur du propos principal du roman, mais j’avoue que ça m’a un peu manqué, car je suis restée sur ma faim à ce niveau. La fin du roman était trop brutale pour moi, et j’aurais également apprécié un épilogue un peu plus long, même s’il était compliqué de le rédiger.



Je vous conseille très vivement de lire Les filles du 17 Swann Street, qui est pour le moment le seul livre m’ayant fait vivre l’anorexie mentale, et m’ayant fait réaliser l’ampleur de la gravité de cette maladie, et particulièrement son impact mental. Une petite pépite !
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Les filles du 17 Swann Street

Il y'a des lectures que vous essayez comme ça par hasard sans vraiment savoir à quoi vous attendre et puis surprise, vous ne pouvez pas lâcher le roman, vous êtes complètement captivé et touché jusqu'au bout. Ça été le cas pour ce livre contemporain de Yara Zgheib, Les filles du 17 Swann Street que j'ai adoré ! Ça été une très belle surprise, et même un coup de coeur !



Nous allons suivre Anna, une jeune femme mariée et qui est atteinte de trouble alimentaire. Elle a besoin d'aide extérieur et intègre donc un centre médicalisé qui traite les jeunes femmes atteintes de toutes sortes de troubles alimentaires, au 17 Swann Street. Anna est suivie quotidiennement par plusieurs professionnels qui vont l'aider à réapprendre à manger trois repas et trois collations par jours.



Je me suis prise d'affection pour chacune de ces jeunes femmes, leur histoire, leur mal-être, et leur fêlure. Elles sont authentiques, à la fois courageuses et fragiles. Je me suis sentie très proches d'elles, dans leurs tentatives de se reconstruire et de réapprendre à se nourrir convenablement. On assiste à leur parcours difficile vers la guérison avec les victoires mais aussi les rechutes, l'abandon… J'avais juste envie de les serrer dans mes bras, de les réconforter et leurs dire que tout ira bien.



C'est un combat du quotidien pour surmonter ces épreuves, et leurs faiblesses face à ces troubles alimentaires. Ça demande beaucoup de force, de la volonté et un soutien inconditionnel de l'entourage pour pouvoir y arriver. C'est le cas d'Anna qui peut compter sur son père malgré la distance, et surtout de son mari Matthias qui est toujours là pour elle, au quotidien, un vrai pilier dans sa vie. Son amour inconditionnel, sa patience m'a beaucoup émue ! Anna est une héroïne qui m'a énormément touchée, elle va prendre conscience de sa force de caractère et va se battre pour sa vie.



La plume de Yara Zgheib est douce, fluide et empli de sensibilité. L'auteur nous offre un très beau roman plein d'émotions, qui traite d'un sujet assez lourd, de société très actuelle aussi, les troubles alimentaires tels que l'anorexie, la boulimie... C'est abordé de manière pudique, mais toujours avec positivité.



Elle nous décrit les affres de cette maladie, le combat de ses jeunes femmes qui luttent en permanence contre elles-mêmes, avec délicatesse, réalisme, sans faux semblant et sans tomber dans l'apitoiement ou le mélodrame. Sans oublier quand dans ce genre d'épreuve, l'entourage est aussi affecté et l'auteure met en avant cet aspect de la maladie avec justesse. Elle ne nous épargne pas, à l'image de ces maladies, mais elle arrive tout de même à nous transmettre une note d'espoir. J'ai beaucoup aimé la solidarité, la complicité entre ces femmes, elles se soutiennent, s'entraident et c'est touchant à lire, ça donne du baume au coeur.



Les filles du 17 Swann Street est un très beau roman que j'ai littéralement dévoré. J'ai passé une excellente lecture et je ne m'attendais pas à autant aimer cette histoire. A travers des personnages terriblement attachants, Yara Zgheib nous offre une histoire authentique au thème dur avec pudeur, pleine d'émotions et de très beaux messages d'espoir. Je vous le recommande chaleureusement !
Lien : https://bookooning.wordpress..
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Les filles du 17 Swann Street

Le 17 Swann Street est une maison très accueillante au premier abord, et pourtant c’est le dernier refuge pour des détresses incommensurables : les jeunes femmes y sont admises dans le but, de gré mais aussi parfois de force, de vaincre leurs troubles alimentaires. Emm, Julia, Valérie ou Anna, la narratrice, ont toutes eu un parcours très différent mais elles mènent le même combat pour la vie. L’anorexie est ici extrêmement bien décrite pour ce qu’elle est, une maladie sournoise et culpabilisante autant pour celle qui en est atteinte que pour son entourage.



Anna, une ancienne danseuse, est bien entourée, ainsi son mari Matthias, pour qui elle a quitté son ancienne vie pour le suivre aux Etats-Unis, l’épaule autant qu’il le peut, et pourtant elle n’arrive pas à sortir de cette spirale infernale, alors chaque repas est une lutte, chaque bouchée supplémentaire une épreuve, et parfois les travers refont surface : mentir, se cacher, fuir… le chemin vers la guérison et la reconstruction sera long et l’issue incertaine. Un récit très réaliste qui remue forcément sans jamais rien occulter de la maladie.



Et comme me l’a fait remarquer une copine sur Insta, si le thème vous parle il faut regarder sur Netflix "To the Bone" , avec Lily Collins, un téléfilm très sensible.
Lien : https://cestquoicebazar.word..
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Les filles du 17 Swann Street

La maladie s'est installée insidieusement. Elle a pris possession progressivement du corps et de l'esprit d'Anna, vingt-six ans. Ce sont d'abord quelques aliments que l'on ne mange plus, un mal-être qui s'installe. Puis manger devient une angoisse permanente et la culpabilité affleure à chaque bouchée avalée. Il y a le déni, les os qui saillent, les robes que l'on n'ose plus porter.  



Lorsque Matthias découvre sa femme inanimée dans leur appartement, il prend conscience que sa vie est en péril. Anna accepte enfin de se faire aider et emménage alors dans la maison du 17 Swann Street aux côtés de Valérie, Julia et Emily.



Un face-à-face s'amorce avec la maladie. Une lutte longue, difficile, avec des pas en avant et des rechutes. Certaines reprennent une vie normale, d'autres ne s'en relèvent jamais. 



Le récit alterne entre le passé d'Anna et son séjour au 17 Swann Street. Il y a la vie d'avant, Paris, la danse. Puis l'opportunité pour Matthias, le départ pour les Etats-Unis, la solitude.  



Chacune affronte ses démons et les liens se tissent avec les autres pensionnaires. Anna peut compter sur le soutien de sa famille et l'amour de son mari. Mais cela sera-t-il suffisant pour que la jeune femme parvienne à se reconstruire?   



Les mots de Yara Zgheib, qui font écho à son histoire personnelle, racontent avec justesse les souffrances de ces femmes atteintes de troubles alimentaires. Le récit est poignant mais aussi plein d'espoir.   



Un roman captivant et fort qui évoque le douloureux combat d'une femme contre l'anorexie.  
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Les filles du 17 Swann Street

Il y a des années de cela, j'ai partagé un bout de chambre hospitalière avec une étudiante.

Lucie était anorexique, bien sûr elle n'avait rien à faire dans ce service de médecine interne, elle aurait dû être conduite dans un autre endroit, un peu comme celui du 17 Swann Street…

Elle était dans le déni le plus complet (mais c'est l'une des facettes de la maladie) et moi parfois je la croyais même si j'avais bien vite était "mise au parfum" par sa mère, une femme si gentille mais si lasse aussi, et qui passait la voir régulièrement : Lucie était une brillante étudiante, plongée si entièrement dans ses études qu'elle en avait oublié de manger…

Je l'imaginais dans la solitude de sa minuscule chambre universitaire, mais je me serais bien gardée de lui en toucher un mot (il est évident que pour elle, il y avait erreur puisqu'elle "n'était pas malade" comme elle le répétait aux médecins et infirmières qui s'époumonaient dans le vent à son chevet car elle avait aussi un fichu caractère!). L'anorexie est une maladie lente et pernicieuse. Les 45 kilos de cette fille tout en hauteur me donnaient l'impression qu'un souffle d'air aurait pu la faire vaciller… Cette extrême fragilité, je l'ai retrouvée dans le portrait d'Anna, l'héroïne du livre de Yara Zgheib.

J'ai trouvé beaucoup de complicité chez les filles du 17 Swann street, l'amitié qui est même plus que cela : une question de survie.

J'espère que ce livre pourra permettre à certains de remettre les compteurs à zéro.

C'est une expérience forte et salvatrice que nous livre l'auteur. Comment tout s'écroule en un instant, choisir la vie plutôt que la mort (et ce n'est pas facile!) mais il suffit parfois d'une main tendue…
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Les filles du 17 Swann Street

Je remercie les éditions JC Lattès pour l’envoi de ce roman dans le cadre de la masse critique Babelio.



Il s’agit du premier roman de Yara Zgheib et une chose est certaine : c’est très prometteur ! Le résumé de ce livre m’a tout de suite attirée. Il me semblait que j’allais partir à la rencontre de personnes forts, aux histoires difficiles et touchantes et je ne me suis définitivement pas trompée.



Les filles du 17 Swann street traite des troubles alimentaires, à travers l’histoire d’Anna, une ancienne danseuse désormais tourmentée par l’anorexie qui va tenter de combattre sa maladie au sein d’une institution où elle va faire la rencontre de femmes, toutes différentes, et néanmoins unies autour d’un même combat.



Dès les premières pages, l’auteure nous plonge en plein cœur du quotidien de ces patientes, avec une sensation de malaise qui ne nous quittera qu’à la toute fin. Difficile de lâcher ce roman qui est composé de chapitres très courts, alternant entre présent et passé, avec une écriture joliment incisive.



Yara Zgheib a parfaitement retranscrit le paradoxe qui nourrit ces jeunes femmes : savoir qu’elles sont malades et que la mort leur tend les bras si elles ne font rien, et pourtant peiner à chaque bouchée. J’ai vraiment ressenti à quel point le combat contre ces troubles alimentaires était difficile, à quel point la maladie pouvait avoir le dessus sur tout : la vie, le bon sens, l’amour des proches, la famille… Tout.



L’histoire d’Anna est très touchante mais j’ai d’autant plus apprécié ses interactions avec ces femmes qui vont toutes lui apporter un petit quelque chose, qui vont l’aider à se battre à leur façon. J’ai aimé ces femmes qui étaient bourrées de bienveillance les unes envers les autres, jusqu’à former une famille : les filles du 17 Swann street. Il y a ces femmes qui réussissent à s’en sortir, celles pour qui le 17 Swann street devient leur maison, celles qui ne sont que de passages, celles qui n’en reviennent pas… Les parcours sont divers tout comme les issues, qui ne sont pas toujours très heureuse.



Certains passages du livre sont très durs, l’auteure n’embellit pas la réalité : elle nous envoie une histoire brutale alors même que le rythme est plutôt calme. On s’attend aux rebondissements puisqu’il ne peut en être autrement. On vit les désillusions, les injustices, les espoirs de ces personnages torturés qui nous touchent en plein cœur. Sans fioriture, l’histoire n’en ressort que plus réaliste.



J’ai été totalement captivée par cette histoire, par la volonté d’Anna que l’on voit progresser et trébucher au fil des jours qui passent au ralenti, guidée par l’envie de vivre pour ses proches, notamment pour l’homme qu’elle aime. Je dois dire qu’il n’y a pas une héroïne dans ce livre, elles le sont toutes à leur façon, qu’il s’agisse des patientes mais aussi du personnel médical, que j’aurais aimé découvrir davantage. Malgré la discrétion de ces professionnelles au sein du récit et malgré le ressenti d’Anna qui nous livrait son point de vue en tant que malade, ne comprenant pas toujours les choix qui étaient faits pour elles, j’ai distingué beaucoup d’empathie dans ces femmes qui se consacraient pleinement aux résidentes du 17 Swann street.



En somme, ce roman a été une excellente découverte et une jolie surprise. Je ne manquerai pas de suivre l’actualité de l’auteure !

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Les filles du 17 Swann Street

Les filles du 17 Swann Street Yara Zgheib J.C Lattès Octobre 2019

#LesFillesDu17SwannStreet #NetGalleyFrance



Le 17 Swann Street, une maison médicalisée pas comme les autres! 7 ou 8 jeunes femmes y séjournent, leurs journées sont bien remplies pas question pour elles de faire un écart!

Le 17 Swann Street c'est pour certaines la seule solution voir l'unique solution pour combattre leur pathologie. Ces jeunes femmes souffrent d'anorexie...

Yara Zgheib est passée par là. Pour toutes celles qui souffrent de cette maladie, elle a décidé de partager son vécu. Elle le fait bien et Anna ne peut pas laisser indifférente, pas plus elle qu' Emm, Valérie, Sarah ou les autres?

Ce roman se veut à la fois optimiste et didactique pour les malades, pour leur entourage. J'en ai apprécié la forme, l'écriture, la double narration Anna et le narrateur accompagnant. Ni trémolos, ni pathos mais un texte qui fait mouche .

Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce partage.

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Les filles du 17 Swann Street

🖤COUP DE CŒUR 🖤

Malgré le sujet traité, ce livre est fabuleux !!!

C’est bien écrit, un vrai #pageturner, toutes les émotions sont là, mais ce n’est pas larmoyant et aucun voyeurisme.

Ce livre est plein d’espoir, plein de bienveillance et d’amour 🖤

On a l’impression de partager le quotidien pas tous les jours roses des filles du 17 Swann Street, et malgré la maladie, on se sent bien avec elles.

Pas grand chose à rajouter de plus si ce n’est que je l’ai adoré !!!! Et que je vous conseille de le lire vite, très vite 🖤
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Les filles du 17 Swann Street



Anna intègre un centre de traitement des troubles du comportement alimentaire : anorexie et boulimie.

Ancienne danseuse à l’Opéra de Paris, elle a petit à petit supprimé l’essentiel de son alimentation, développant un dégoût pour la graisse sous toutes ses formes et une image négative de sa propre personne.

Son mari est resté longtemps dans le déni et c’est la confrontation avec le reste de la famille qui sera le déclencheur de la prise de conscience du caractère morbide de cette non-alimentation.

La prise de conscience est surtout celle de son mari car Anna est prise de violentes crises d’anxiété à chaque bouchée que lui impose sa nutritionniste. A l’aide des autres femmes accueillies dans ce centre, elle va comprendre les enjeux et trouver la force pour s’en sortir même si parfois le prix à payer lui semble disproportionné.

Un beau témoignage dans lequel pour autant je n’ai pas retrouvé la force narrative de Jours sans faim de Delphine de Vigan

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Les filles du 17 Swann Street

Un roman intéressant sur l'anorexie et son traitement. UN sujet a priori pas évident à traiter mais bien transformé en roman avec ses histoires et ses intrigues.
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