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Citations de Yolaine Destremau (28)


Il me dépouillait, pour me prouver que je ne valais rien. Les crocs insidieux de la dévoration s'enfonçaient un peu plus chaque jour .
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Apprendre à maitriser le silence. C'est la marque des grands. Il n'y a pas de meilleure façon de prendre possession de la parole que de commencer par se taire pour se faire entendre. Je me redresse. Je suis prête.
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Retrouver des sensations oubliées. Dormir. Avoir faim.Se réveiller le matin, au bord de l'eau , une mer calme ,sans vagues, sereine, sans être agressée immédiatement par des remarques pénibles, ou juste une indifférence blessante. Ne plus sursauter au moindre bruit , à la sonnerie du téléphone, aux clés dans la porte. Ne plus trembler,ne plus jamais avoir peur.
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Maintenant je sais, c'était juste l'emprise qui grignotait la matière. Et elle se régalait. De temps à autre elle se calmait, m'octroyant un peu de répit,puis elle reprenait son travail de coléoptère,déposant ses larves et ses œufs dans les moindres sillons de mon cortex.
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On me demande enfin de quoi il s'agit. Dépôt de plainte pour violences conjugales. Asseyez-vous, on fait passer en urgence les vols de portable, avant vous.
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Entre mes cils, je vois l'horizon saupoudré de gouttes de lumière. La mer me lave, me purifie, peut-être aura-t-elle même le pouvoir de cicatriser mes plaies. (début page 120)
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Avec la caresse du soleil, mes douleurs s'estompent, celles qui semblaient inscrites dans mon corps à jamais, les coups reçus à l'épaule, au cou, au dos, au genou, à la mâchoire... (page 119 ligne 8)
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[...] Éloïse était la preuve vivante que même si on a reçu peu d'amour, on est capable d'en donner. (page 21 ligne 4)
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D'ici quelques minutes je serai embarquée sur les ailes des mots, ceux que j'ai choisis pour défendre mon client. (page 7 ligne 20)
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- Bonsoir, c'est pour déposer une main courante.
Elle continuait de me fixer, ni gentiment, ni méchamment, juste indifférente. Puis son regard s'est levé vers une pendule sur le mur, qui indiquait 17h28, et s'est reposé sur moi. Elle a ignoré mon visage tuméfié, mes doigts bandés, ou elle ne les a pas remarqués, et elle a annoncé:
-On ferme. A 17h30.
J'étais cloué sur place. Elle a soupiré et a répété, de la même voix morne:
- On ferme. Il est 17h30.
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A la première gifle, il faut partir. Et parfois il est déjà trop tard. C'est ce que j'ai appris, et bien après. Mais l'emprise avait planté ses crocs dans la matière gélatineuse de mon cerveau, doucement, presque gentiment, implacable et irrémédiable, et n'allait plus me lâcher.
Ainsi que l'amnésie, ou le déni, sa fidèle compagne.
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Car non, je ne suis pas une femme battue. Pas moi. Je repousse cette idée avec force. Je n'ai pas le profil type, je ne suis pas née pour ça. Je refuse qu'on me mette dans cette boîte, celle des victimes. Je n'aime pas les victimes, je n'aime que les héroïnes.
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On ne frappe pas par amour. On ne tue pas par amour. Il n’a pas de pouvoir, seulement dans ta tête . Et quand tu as peur de lui c’est lui qui gagne.N'oublie jamais que tu es libre.
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À la première gifle, il faut partir. Et parfois il est déjà trop tard. C’est ce que j’ai appris, bien après. Mais l’emprise avait planté ses crocs dans la matière gélatineuse de mon cerveau, doucement, presque gentiment, implacable et irrémédiable, et n’allait plus me lâcher. Ainsi que l’amnésie, ou le déni, sa fidèle compagne.
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On ne frappe pas par amour. On ne tue pas par amour. Il n'a pas de pouvoir, seulement dans ta tête. Et quand tu as peur de lui, c'est lui qui gagne.
N’oublie jamais que tu es libre.
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N'oubliez jamais votre rôle de facilitateur. L'importance de la médiation. Il faut trouver un accord sur un désaccord. Rechercher en permanence à rassembler les partis, et non à les diviser.
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Encore plus important que les mots et la voix, il y a le silence. Apprendre à maîtriser le silence. C'est la marque des grands.
Il n'y a pas de meilleure façon de prendre possession de la parole que de commencer par se taire. Pour se faire entendre.
Pour pouvoir le rompre, commencer par le silence.
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Depuis, j’avais repris des forces, et avec celles-ci, une capacité à m’arranger avec la réalité, un sacré talent pour le mensonge. C’est ce qui se dit des gens qui souffrent d’une addiction: leur disposition à mentir. Mon addiction était Abel.
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A la première gifle, il faut partir. Et parfois il est déjà trop tard.
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Des la première gitle, il faut partir. Et parfois il est déjà trop tard, est ce que j'ai appris, bien après. Mais l'emprise avait planté ses crocs dans la matière gelatineuse de mon cerveau, doucement, presque gentiment, implacable et irrémédiable, et n'allait plus me lâcher. Ainsi que l'amnésie, ou le déni, sa fidèle compagne.
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