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Critiques de Yuki Nojin (53)
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Comme les autres, tome 1

Tsubaki, en classe de Seconde, a envie d'être amoureuse. Alors lorsqu'elle croise par accident Ibuki , un jeune garçon, elle veut absolument le retrouver. Par chance, il se trouve être élève dans le même lycée qu'elle et la jeune fille met alors tout en oeuvre pour se rapprocher de lui. Mais Tsubaki, qui rêve d'une histoire ordinaire et heureuse, va bientôt découvrir qu'Ibuki est malentendant.

Dans un graphisme très doux, ce shojo nous propose de porter le regard sur le handicap et les relations amoureuses à l'adolescence. Tsubaki est une adolescente enjouée et sympathique, ouverte aux autres. On découvre assez rapidement ce qui la pousse à désirer une histoire d'amour "ordinaire" mais Ibuki, au-delà de son handicap, ne lui facilite pas vraiment les choses. On retrouve donc ici une romance adolescente assez classique, si ce n'est le thème de l'handicap qui apporte un regard sociétal et compromet quelque peu la communication entre les deux personnages. Tsubaki est attachante et positive, Ibuki est lui plus difficile à cerner. On sent la méfiance du jeune homme vis à vis des intentions des gens qui l'entourent.

Un premier tome qui démarre lentement et qui j'espère gagnera en profondeur avec sa thématique.

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Comme les autres, tome 1

Résumé : Tsubaki veut vivre un amour heureux et ordinaire. Aussi, lorsqu’elle croise Ibuki, elle pense que c’est peut-être l’amour qu’elle recherche. Mais Tsubaki ne sait pas qu’Ilbuki est malentendant…



Mon avis : Une belle histoire d’amour qui devrait plaire aux jeunes filles, avec une jeune fille qui veut vivre un amour ordinaire, mais tombe amoureuse d’un garçon qui ne l’est pas, car il est malentendant.



On se demande pourquoi Tsubaki tient tellement à vivre un amour ordinaire, mais on comprend très rapidement que c’est lié à son passé où elle a vécu à l’hôpital, éloignée des autres et d’une vie ordinaire. Mais en tombant amoureuse d’Ibuki, elle va rencontrer un garçon différent, qui est malentendant, et pense que Tsubuki l’aime pour de mauvaises raisons.



Un manga sur la différence et l’envie de vivre à proposer.
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Comme les autres, tome 6

A l'image des sentiments des personnages, j'ai trouvé la lecture et l'écriture, donc, de ce tome particulièrement floue et maladroite, tout se mélangeant comme les héros aux têtes quasi identiques sur la couverture.



J'ai vraiment eu beaucoup de mal avec la valse perpétuelle des sentiments des personnages tout au long de ce tome. J'ai trouvé malsain la façon dont les garçons traitaient Tsubaki, chacun cherchant à se l'accaparer à sa façon et n'acceptant pas de la voir choisir librement ses fréquentations. Je n'ai pas aimé qu'Osuke s'impose en l'embrassant. Je n'ai pas aimé d'Itsuki joue les gros bras puis cherche à lui interdire de voir son ami. Ça ne collait pas du tout avec l'ambiance du reste de la série. Je n'ai pas aimé ce revirement.



De la même façon, j'ai trouvé la description de la vie lycéenne assez malsaine, faite de petites phrases et moqueries visant juste à mettre les autres mal à l'aise pour satisfaire un petit plaisir de divertissement des autres. Je ne vois pas l'intérêt de cela. Ce n'était pas le propos de ce titre et cela lui fait perdre de sa fraîcheur. On se retrouve du coup avec quelque chose de vu et revu qui n'apporte rien. C'est dommage.



J'ai eu l'impression de voir les héros tourner en rond : Osuke pour réaliser / avouer ses sentiments, Tsubaki pour faire le tri et oser se montrer honnête, Itsuki pour asseoir sa position de petit ami (et encore...) et même Nao pour tenter de repartir à zéro, mais c'est pas encore ça. Franchement, j'ai trouvé que tout le monde se compliquait la vie pour pas grand-chose, alors qu'ils sont capables de franchise quand ils le souhaitent et que ça ne les avait pas empêché d'avancer jusqu'à présent.



Plus la série avance, plus je trouve dommage que le handicap du héros qui était la belle originalité de l'histoire soit dilué dans une romance à l'eau de rose à la sauce japonaise où tout est prétexte à mélodrame dans leur lycée. Ce n'était pas ma raison première de lire ce titre et je suis un brin déçue par la tournure que ça prend...
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Comme les autres, tome 1

On observe une vague timide de manga autour des malentendants et des environnements qui les entourent. Alors avec ce manga très shojo, j'avais peur de tomber dans les clichés et j'ai été surprise du choix de l'auteure. Surprise en bien ! L'héroïne peut paraître naïve, fleur bleue et agaçante aux yeux des autres protagonistes mais elle est attachante, ouverte et persévérante car différente. Survivante d'une maladie cardiaque, elle a été greffée d'un cœur et déborde ainsi de vie dans tout. Les autres personnages ont aussi de fortes personnalités. Ca ressemble à un shojo traditionnel mais le twist avec ces caractères est vraiment motivant pour la suite !
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Comme les autres, tome 1

Alors que je pensais être facilement séduite par ce premier tome, j'ai pour ma part été plutôt déçue. Tout d'abord, j'ai trouvé la mise en place de l'intrigue maladroite et légèrement poussive avec Tsubaki qui jette littéralement son dévolu sur Ibuki alors qu'elle ne sait absolument rien de lui.



Ensuite, je n'ai pas trouvé que la thématique de la surdité était vraiment exploitée, dans le sens d'utile à l'histoire. J'ai eu le sentiment qu'elle n'était qu'un prétexte et qu'elle aurait pu être remplacée par un autre élément. À titre comparatif, je trouve "À silent voice" et "A sign of affection" (même si ce dernier ne s'adresse pas tout à fait à la même tranche d'âge) bien plus réussis.



Pour finir, j'ai eu du mal avec le dessin, ou plutôt, avec la mise en page et certaines bulles de texte "flottant" dans les pages. À plusieurs reprises, j'ai en effet été gênée par ces bulles car je n'étais pas sûre de savoir quel personnage prononçait ces paroles ou les pensait. Cela a donc parfois gêné ma compréhension de certaines scènes.



Pour l'instant, je ne suis pas vraiment convaincue par l'histoire, et encore moins par les personnages, trop "froids" à mon goût. Je lirai néanmoins le second tome par curiosité.
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Comme les autres, tome 2

J'avais été plus enthousiasmée par le premier tome de cette saga où le héros est mal entendant. Cependant j'avais lu des chroniques plus nuancées de la part d'amis blogueurs ce que je ne comprenais pas. Je commence à voir pourquoi avec ce deuxième tome malheureusement qui botte un peu à côté.



En effet, l'autrice nous propose dans cette suite, une histoire qui semble totalement oublier la particularité de son héros tant on pourrait la transposer dans n'importe quel cadre lycéen sans même que le héros ait un handicap. C'est dommage.



Cela donne des chapitres assez poussifs, où on voit l'héroïne tenter de se rapprocher d'un garçon qui ne le souhaite pas, en allant voir le meilleur ami de celui-ci qui ne souhaite pas se mêler de tout ça et aimerait qu'on le laisse tranquille, le tout sous le regard d'une ex qui aimerait bien ne pas l'être. Bref, c'est cliché et les valeurs ne sont pas les plus belles que j'ai lu. Je suis assez déçue. Je n'ai rien contre les récits conformistes mais j'attendais plus ici.



Pour autant, l'histoire se lit assez facilement. On a envie de voir comment Tsubaki va finir par se rapprocher du froid et austère Ibuki, parce que forcément ça va arriver. On a envie de voir si ça ne va pas se transformer en carré amoureux entre Tsubaki, Ibuki, Osuke et Hidaka. On a envie d'assister à tous les changements qui vont s'opérer chez eux, rendant certains probablement plus tendres et plus ouverts parce que pour le moment dans l'ensemble ils sont assez fermés.



Le seul personnage ouvert, c'est Tsubaki, qui porte le titre. C'est la seule à se bouger, à tenter de briser leurs murailles respectives, à essayer de comprendre pourquoi ils se sont réfugiés derrière. La surdité d'Ibuki n'explique pas tout, la déception d'Hidaka non plus, ni la nonchalance d'Osuke. C'est donc avec une certaine forme d'ambivalence que je l'ai suivi dans ses efforts, gênée parfois de la voir aussi intrusive, ravie parfois de voir que ça porte ses fruits.



En effet, assister tout doucement à l'ouverture d'Ibuki, qui sort de sa carapace derrière laquelle il s'est réfugié à cause de son handicap mais pas que m'a plu. Le voir s'attendrir sous mes yeux et enfin découvrir tout juste des sentiments amoureux est touchant. Mais que c'est dur d'aimer les personnages de cette série. Je les trouve vraiment hermétiques et compliqués à apprécier, mais cela tient autour de leur écriture que de l'ambiance déprimante, souvent, que l'autrice déploie.



Pourtant, elle fait des efforts pour nous impliquer dans l'histoire. Les dialogues entre Tsubaki et Osuke semblent fait pour nous interpeler. Les échanges épistolaires par téléphone et sur cahier entre Tsubaki et Ibuki interpellent. Mais c'est dur d'oublier cette première partie molle et dérangeante même si après les héros se rapprochent et changent de dynamique. Le triangle/carré amoureux qui se profile avec les complications et drames liés me fatiguent d'avance, alors que moi ce qui m'intéresse c'est le thème de la communication et des échanges avec personne ayant un handicap.



Je déplore d'autant plus ma légère déception sur ce tome, qu'en revanche j'aime beaucoup le coup de crayon de Nojin Yuki, qui me rappelle pas mal celui de Mika Yamamori (Daytime Shooting Star) que je regrette vraiment de ne plus voir publier chez nous. Derrière la beauté froide des visages, on sent bouillir tout plein de choses. Il y a un travail très intéressant sur les regards et j'adore la finesse des traits.



J'avais adoré le premier tome, j'ai eu beaucoup de mal pendant toute la première moitié de ce deuxième tome avant de renouer avec la série sur la fin, le troisième tome sera donc décisif. Car à vouloir faire trop dépressif, ça déprime vraiment le lecteur et celui-ci peine à s'emballer et s'attendrir pour les personnages malgré leurs avancées.
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Comme les autres, tome 1

Si la couverture peut paraître passe-partout à mes yeux, il a suffi que je lise le résumé pour être emballée. Et autant vous le dire sans attendre, j’ai apprécié ce que j’ai lu !



Sous des dehors d’histoire d’amour au lycée, il y a bien plus. Il ne faut pas croire, mais ce manga est bien plus profond. Il y a déjà la question du handicap et je trouve formidable qu’Ibuki puisse suivre les cours au lycée. Ensuite, il y a Tsubaki qui voit sa vie comme une chance. C’est un personnage bien plus complexe qu’il n’y parait de prime abord. Son attirance pour le garçon est sincère et elle va tout mettre en œuvre pour se rapprocher de lui, jusqu’à apprendre le langage des signes. Cependant Ibuki reste distant avec elle, il se protège et j’ai aimé la manière dont Tsubaki ne se laisse pas démonter. Et puis, il y a les personnages secondaires qui ne sont pas en reste et qui gravitent autour de nos héros.



En ce qui concerne les dessins. Je les trouve beaux, légers, voire aériens. Ils vont très bien avec l’histoire.



En bref. J’ai passé un excellent moment avec Tsubaki qui tente d’avoir une vie normale et qui veut un amour ordinaire. Elle va se confronter à un mur froid et hostile en la personne d’Ibuki et je me demande si elle finira par réussir à percer la carapace du garçon.



C’est une très belle histoire en devenir que je serai ravie de poursuivre.
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Comme les autres, tome 1

« Comme les autres » est un nouveau manga proposé par Kana, de la mangaka YUKI Nojin, qu’on a pu connaître sur « This is not love thank you » en 5 tomes, que je n’ai malheureusement pas encore pu découvrir. Nous partons sur une série qui a 6 tomes de paru au Japon et qui est toujours en cours.

Elle a un graphisme très doux, très agréable, et quelque part a tout de la romance classique lycéenne, à un détail près et c’est ce qui va en faire tout son charme, intérêt et pousser notre réflexion, elle aborde le handicap.



Tsubaki a décidé de vivre comme son cœur lui dicte, de l’écouter lui, cela peut sembler naïf, mais il y a également une certaine ironie là-dedans.

Quand elle rencontre Ibuki, son cœur bat pour lui. Elle a décidé que c’était le bon. Elle cherchait une histoire « ordinaire« , elle tient énormément à ce mot.

Mais elle ne s’attendait pas, n’était pas préparée, à ce que Ibuki soit malentendant. Quand ils commencent à discuter, ils le font par un échange de mots écrits, un moment bien à eux, dans un lieu demandant le silence.

Tsubaki n’a pas de réaction de rejet, elle a toujours envie de continuer avec lui.



Elle va également rejoindre le club de photographie où il est pour se rapprocher de lui. La photographie est la capture d’un instant de vie, on n’a pas forcément besoin de parler.



A travers des réactions de personnes croisées, à travers des gens qui connaissent Ibuki depuis un certain temps, et Ibuki lui-même, le lecteur voit le poids qu’il subit avec le regard de l’autre, les différentes façons de réagir des gens, leurs mots, leurs gestes, leur incompréhension, les malentendus …

Ou comment des relations qu’il a ou a eu avec d’autres personnes sont perçues. Cela donne à Ibuki et d’autres parfois un regard blasé, ils en ont trop vu.

Ainsi nous avons des moments de fortes réflexions, qui sont intéressants, voire même explosifs.

Nous croisons également certains comportements odieux.



Ibuki lance également une réflexion intéressante sur le fait qu’il n’ait pas envie de le dire à tout le monde, il ne va pas ajouter ce fait dans sa présentation. Libre à nous de donner des informations personnelles ou non.

Hier ou aujourd’hui, certains sont perdus, méconnaissent les informations. Tsubaki arrive toute enjouée, avec l’envie de faire des efforts, avec l’envie de se rapprocher de Ibuki, mais lui a bien du mal à y croire.



Des sujets lourds et intéressants sont alliés avec le désir de cette romance simple, de profiter de la vie.



Une histoire qui a tout de la romance classique, la douceur des traits de shojo, mais avec quelque chose en plus, des thèmes intéressants et aborde le handicap et le poids du regard des autres, ce désir d’être « comme les autres ».

La photographie qui apporte également quelque chose

Le fait d’avoir déjà deux personnages hauts en couleur, qui connaissent Ibuki et apportent leurs éclairages.

Le fait qu’Ibuki ne veut pas apporter ce détail à sa présentation et la réflexion qui en découle.

Tsubuki qui a ses propres raisons.



Bonne lecture

Très bonnes thématiques, gestion plutôt intéressante et prometteuse.

Affaire à suivre
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This is not love, thank you, tome 4

Tout classique qu'il soit, ce shojo sur fond de romance lycéenne me fait vraiment passer un bon moment à chaque fois, tant je trouve la maladresse des personnages touchantes.



L'amour et surtout les relations amoureuses n'ont rien d'inné, ça s'apprendre à coup de tentatives et d'erreurs, ce que l'autrice a parfaitement compris. Dans ce tome, les personnages sortent enfin ensemble après bien des péripéties, mais ce n'est pas fini pour autant. Ils commettent chacun des erreurs qui poussent l'autre à s'inquiéter parce qu'ils ne savent pas encore bien communiquer et être honnête, mais c'est normal à ce stade et à cet âge-là. Donc c'est touchant de les voir patauger, surtout Kujo qui est partagé entre ses sentiments présents et son envie de vengeance passée. Ce nouvel amour peut-il réussir à lui faire oublier ses désillusions d'autrefois. Peut-il enfin pardonner ? Oui, cet élément de l'intrigue est un peu grossier, voire totalement irréaliste, mais c'est amusant de tout de même le héros tiraillé ainsi. Il est d'une maladresse folle et l'autrice le met parfaitement en scène grâce à ces pensées, souvent en décalage avec celles de Sara, que l'on peut entendre. Ça donne une lecture fraiche et dynamique malgré les petites tuiles qui leur tombent dessus.



Au passage, j'aime assez que l'autrice ne s'éparpille pas. Elle développe son couple mais reste sur son idée de base : celle d'un héros qui porte un passé trop lourd dont il n'arrive pas à se débarrasser. Du coup, les perturbations subies par le couple naissant sont en lien avec ce passé. L'autrice ne rajoute pas encore une intrigue qui viendrait alourdir la trame, elle préfère creuser l'existante ce qui me plait beaucoup. Ainsi, j'ai trouvé l'apparition du jeune frère de Kujo, qui a lui aussi dû subir les conséquences des actions de sa frère, logique. C'est normal qu'il intervienne ici, même si c'est pour semer la zizanie de manière assez drôle et pétillante.



En tout cas, tout cela conduit petit à petit à la construction du couple Sara-Kujo, qui découvre les incertitudes qui peuvent naitre dans une relation récente. Ils tâtonnent, doutent, se trompent, reviennent en arrière mais au final avancent et c'est adorable de les voir ensemble. Mon coeur de fleur n'a pas résisté pendant ce tome et la fin où ils franchissent vraiment un cap me laisse frustrée de ne pas avoir le prochain (et dernier ?) tome sous la main !
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Comme les autres, tome 7

Après quelques tomes assez maladroits, j'avais quelques craintes concernant l'arrivée de cette fin, craintes heureusement vite levées par une autrice plus désireuse de parler du handicap de son héros que du mélo adolescent qu'elle avait commencé à mettre en place. Ouf !



Si Comme les autres m'a intéressée à l'origine, c'est justement parce que son héros était sourd et que cela allait impliquer une histoire sensiblement différente des bluettes adolescentes habituelles. Cependant, peut-être pour montrer que son handicap ne l'empêche pas d'être normal, l'autrice avait développé une romance des plus classique avec triangle amoureux de surcroît, ce qui n'avait pas été sans me faire soupirer. Cependant, elle a toujours assez bien traité sa différence et les difficultés que cela occasionnait dans une relation, ce qui a sauvé la série pour moi.



Dans cette dernière ligne droite, outre le fait de clore ce triangle amoureux des plus soporifique et horripilant, Nojin Yuki aborde la sempiternelle question de l'orientation après le lycée et cela prend une toute autre envergure quand l'un des héros est différent comme ici. J'ai apprécié dans un premier temps qu'on se débarrasse assez vite de la question sentimentale qui a été écrite assez maladroitement de bout en bout, avec un héros jaloux et trop entreprenant qui n'écoute pas sa copine, puis trop repentant pour que ça serve de modèle. Bref, ce n'était pas pour moi leur petite histoire. J'étais donc contente de passer à autre chose.



En revanche, la question des études et des craintes des proches pour un enfant différent m'a bien plus plu. J'ai beaucoup aimé suivre les atermoiements des uns et des autres. L'autrice n'en fait pas des caisses comme j'aurais pu le craindre. Elle aborde le sujet avec justesse, exposant les craintes et aspirations de chacun. La mère d'Ibuki a des craintes légitimes et celui-ci a une assurance normale. Du coup, l'équilibre fut bien trouvé. Tsubaki a même été bien plus positive que je ne l'aurais cru. Elle a fait passer Ibuki en premier et non ses petits désirs à elle, apprenant à être elle aussi indépendante dans ses choix d'avenir, ce qui m'a plu. La mangaka nous a même offert dans le chapitre final, le petit bond dans le futur que j'aime tant où on voit ce que sont devenus les personnages et on les découvre heureux dans leur nouvelle vie, chacun ayant suivi son chemin comme les autres. Elle montre ainsi qu'un handicap ne veut pas dire une vie si différente des autres et que rien n'est insurmontable, il suffit d'adaptation et on peut avoir quasi la même chose. J'ai aimé cet esprit !



Bluette adolescente parfois maladroite, parfois touchante, Comme les autres a su démontrer qu'il portait merveilleusement son titre, car ce manga a tôt fait de nous démontrer qu'on peut être comme tout le monde malgré sa différence, du moment que les autres sont bienveillants et qu'ils acceptent les adaptations nécessaires. Si j'ai eu du mal avec la romance, trop niaise pour moi parfois, j'ai en revanche aimé les messages et ce final fut rayonnant. C'est donc une jolie histoire avec la surdité en toile de fond.
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Comme les autres, tome 3

Avec douceur, sensibilité et subtilité, Nojin Yuki continue d'aborder la vie complexe et toute en nuances des personnes mal entendantes et de leur entourage. Alors malgré une narration confuse, on lui pardonne car son récit est très émouvant.



Après avoir traité de la rencontre des personnages dans un premier temps, puis de la confrontation de l'héroïne aux amis et ex-amours de l'objet de son affection, j'ai eu l'impression d'entrer un peu plus en profondeur dans la psychologie des personnages ici. En effet, il est question à la fois de la relation entre Ibuki et Ôsuke et de celle entre Ibuki et son frère aîné, deux personnes clés dans son évolution.





Soyons honnête, la narration de Nojin Yuki pour mettre en scène ces événements n'est pas des plus claire. Elle alterne passé et présent de manière un peu flou parfois. Elle transpose des pensées que se mélangent avec les mots peut-être dits / écrits sans qu'on le sache précisément. Elle passe d'une scène à l'autre de manière un peu abrupte. Elle doit vraiment faire un travail sur la mise en scène de ses propos pour les rendre plus clairs.



En revanche, les émotions elles sont bien retranscrites dans toutes leur complexité. J'ai beaucoup aimé entrer dans la tête d'Ôsuke, ce personnage taciturne abandonné par sa mère, qui porte ce fardeau depuis toujours et a peur de s'impliquer dans une relation pour subir le même rejet. J'ai été très touchée. J'ai aimé que l'autrice mette en scène un personnage aussi taiseux et secret. Cependant, sa dispute avec Ibuki est comme souvent à l'adolescence quelque chose de flou et pas très bien compréhensible avec une bonne part de mauvaise fois, mais cela montre le côté réaliste dont l'autrice sait faire preuve. De la même façon, elle aborde la relation compliquée entre Ibuki et son frère, revenant sur les jeunes années de celui-ci quand il parlait encore. J'ai été frappée par la nuance dont elle a su faire preuve pour raconter le mal être de chacun des personnages mais aussi le pardon qu'ils s'accordent au final, c'était émouvant et réaliste aussi dans la gêne qu'on peut ressentir face au handicap d'un proche, la rancoeur de voir sa vie calquée sur la sienne sans être écouté, mais l'amour et le regret qu'on ressent aussi. Superbe.



Le seul point un peu noir au tableau, c'est encore une fois l'héroïne qui pour moi n'a pas une place très importante dans tout ça. J'ai l'impression qu'elle sert surtout de messagère, de médiatrice entre les personnages et pour l'autrice, mais qu'elle n'a pas de réelle profondeur et qu'elle n'évolue pas beaucoup. Son rôle est très stéréotypé et un peu bateau. Il me manque quelque chose de ce côté-là. La romance avance de manière mécanique et elle se mêle surtout de tout. Au vu de son passé, j'aimerais qu'on lui donne un rôle plus important et qu'on aborde un peu sa maladie à elle aussi.



Comme les autres est donc un shojo surprenant dont la forme encore maladroite donne aussi un certain charme à la lecture. J'aime que l'autrice aborde frontalement certains problèmes dus au handicap, d'autres dus à l'adolescence ou encore la fameuse question du manque de communication. Les personnages masculins sont en cela très réussis, j'aimerais qu'il en soit de même pour l'héroïne ^^!
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Comme les autres, tome 1

On le dit bien souvent l'amour rend aveugle et pas sourd. Nojin Yuki a décidé d'écrire une histoire d'amour un peu particulière. Non parce qu'un des personnages central est sourd. Mais parce qu'il y a beaucoup de tension dans ce premier tome qui doit poser les bases de la série. Nous avons le duo avec Ibuki et Osuke qui se connaissent depuis leur enfance et peuvent communiquer en langue des signes. Toutefois, ils ne sont pas amis pour autant et quelque chose les a éloigné avec le temps. Puis Hidaka, toujours agressive et Ibuki qui ont été ensemble avant et cela a laissé des plaies ouvertes. Et enfin Tsubaki qui veut profiter de la vie car elle a failli mourir si elle n'avait pas reçu une greffe de coeur. Elle est tombée amoureuse et veut tout faire pour vivre un idylle. Heureusement qu'elle apporte de la fraîcheur au récit car sinon l'ensemble serait bien déprimant. De plus, la mangaka a choisi une mise en page assez lourde. On trouve à des endroits du texte écrit en tout petit où il faut coller sur nez à la page pour lire le contenu. Et puis, elle insère des blocs de texte dans l'histoire pour raconter sa vie. Pourquoi ne pas faire comme ces compères et choisir les pages de fin pour cela? En plus de la petite histoire personnelle déjà présente. Tout cet assemblage m'a semblé assez lourd surtout pour une histoire d'amour adolescente. En effet, elle insert une personne sourde dans l'histoire mais cela ne suffit pas à apporter un vrai plus à l'histoire, contrairement à "A silent voice". Sans contrariété, je n'irais pas à la découverte de la suite.
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Comme les autres, tome 1

J'ai toujours beaucoup aimé la collection "shojo" de Kana, qui recèle des petites pépites. Ils avaient d'ailleurs lancé leur collection avec Basara à l'époque, un shojo d'aventure dans un monde post-apocalyptique médiéval qui est juste fantastique. Maintenant, leurs histoires sont plus classiques mais restent de qualité en général. Cependant, avec Comme les autres, je crois que c'est la première fois qu'ils abordent la question du handicap. (N'hésitez pas à me démentir si je me trompe ^^)



Nojin Yuki, l'autrice de cette série, avait déjà été introduite en France avec This is not love, thank you, une gentille romance lycéenne en 5 tomes parue chez Soleil il y a 2 ans, que j'avais vraiment bien aimé grâce à la belle écriture des personnages. Au Japon, elle a écrit nombre de séries de 3, 4, 5 volumes qui sont toutes des romances plutôt douces. J'avais été surprise de ne pas la revoir chez nous. J'accueille donc avec grand plaisir sa nouvelle série toujours en cours, Comme les autres comptant 6 tomes à ce jour au Japon.



Avec ce nouveau titre, Kana s'inscrit dans la mouvance actuelle, celle des éditeurs qui proposent des titres grand public avec des personnages diversifiés de par leur sexe, leur genre, leur sexualité, leur origine ethnique mais aussi par leur handicap comme c'est le cas ici. Ça fait plaisir de voir enfin ce genre de personnage mis sous les feux de la rampe et encore plus quand c'est avec sensibilité comme ici.



Notre histoire débute quand la jeune Tsubaki, dont la devise est de vivre selon ce que lui dicte son coeur, ramasse par hasard le pass de transport d'Ibuki. Ayant le coup de foudre pour lui, elle fait tout pour le retrouver mais quand elle y parvient, elle apprend au bout de quelques temps que celui-ci est sourd. Et elle, qui lui a seriné qu'elle voulait une histoire d'amour ordinaire, se voit repoussé par Ibuki. Comment parvenir à lui faire comprendre que son handicap n'est pas un frein pour elle ?



Le premier tome de cette bluette romantique s'est révélé surprenant à plus d'une reprise. J'ai beaucoup aimé la sensibilité mais l'honnêteté dont l'autrice a fait preuve envers ses personnages. Tsubaki et Ibuki ont tous les deux quelque chose qui les rend différent des autres, et même si c'est plus visible pour l'un que pour l'autre, cela aura une grande influence sur leur façon d'appréhender la vie et les autres. Tsubaki a puisé une force dans sa différence et veut tout vivre à fond. Ibuki, lui, s'est plutôt renfermé dans son monde qu'il veut rassurant, se coupant du reste, pensant qu'il ne peut pas être comme les autres, ce que Tsubaki va entreprendre de défaire.



Tsubaki sous ses dehors un peu simplette est surtout une jeune fille pleine d'enthousiasme et profondément gentille. Elle a une grande force de caractère mais est aussi très sensible. Elle va ainsi peu à peu toucher le coeur endurci d'Ibuki mais ce n'est pas simple. En effet, l'autrice nous fait bien comprendre ce qu'est le quotidien de quelqu'un de sourd : les difficultés sociales, les difficultés à communiquer, les moqueries, les moments où on nous laisse à part, etc. On perçoit bien la dureté du monde tel que le vit Ibuki et on comprend du coup combien c'est dur pour lui de s'ouvrir à des gens nouveaux. Cependant Tsubaki ne va pas abandonner et elle va tenter de s'introduire dans son monde, d'abord en essayant de partager sa passion pour la photo, puis en apprenant le langage des signes, mais aussi en discutant avec les amis de celui-ci. Tout est bon pour apprendre à le connaître et le faire sortir de sa coquille.



L'histoire est vraiment très touchante. Là, où je suis un peu plus réservée, c'est concernant l'aspect romantique. Je trouve l'histoire du coup de foudre un peu léger et le reste est à l'avenant. C'est bien léger, bien facile, bien classique. Cela reste mignon mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. L'autrice utilise des ressorts éculés en matière de romances lycéennes avec la rencontre en prenant le train/métro, l'approfondissement de leur relation à la bibliothèque ou lors des sorties de leur club, l'arrivée de la rivale qui est l'ex- du héros, et le meilleur ami qui observe tout ça. Il ne faut pas s'attendre à de l'originalité ici.



Les dessins de la mangaka, eux, tout comme dans son précédent titre chez nous, sont très doux. Il s'en dégage une belle fraicheur. Ils sont pile poil dans la ligne éditoriale de ceux des magazines shojos de la Shueisha, que ce soit le Margaret, le Betsuma ou le Bessatsu. Pour ma part, j'aime beaucoup ce style qu'on retrouve par exemple chez Io Sakisaka (Blue Spring Ride), Nagamu Nanaji (Banale à tout prix), Mika Yamamori (Daytime Shooting Star), etc. C'est parfaitement dans l'air du temps.



Comme les autres est donc une belle bluette lycéenne en devenir avec l'originalité de proposer un héros sourd et donc d'aborder frontalement ce que c'est que de souffrir de ce handicap quand on est lycéen. C'est assez rare chez nous pour le souligner et quand en plus, c'est traité avec justesse et sensibilité, on n'a qu'une envie : poursuivre !
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Comme les autres, tome 1

Nojin Yuki est connue en France pour sa précédente série "This is Not Love, Thank You" qui était déjà un shojo atypique mettant en avant des personnages cherchant le grand amour, d'autre qui détestent ça et qui veulent tous vivre dans la normalité. Cela prend un tout autre sens dans "Comme les autres", avec des protagonistes ayant des handicaps et des passés vraiment difficiles.

Tsubaki vient tout juste de quitter Tokyo pour vivre à la campagne et dès son premier jour elle a le coup de foudre pour Ibuki. Elle recherche un amour "normal" afin de profiter un maximum de la vie, de ne jamais se mentir, ce qui pourrait sembler anodin, mais pas pour cette jeune qui a bien faillit mourir des années plus tôt et peut enfin être comme tout le monde grâce à une greffe. Sa vision de la vie est totalement différente de son entourage, voir opposé à celle de son coup de foudre.

Ibuki est un adolescent malentendu passionné par la photographie qui a malheureusement dû s'habituer à voir les gens prendre pitié de lui ou tout simplement s'énerver en pensant qu'il les ignore. Ce monde silencieux est une prison qu'il tente de fuir à l'aide de sa passion et de communication écrite ou bien du langage des signes. Mais ses expériences passés le pousse à ne pas totalement faire confiance aux sentiments de Tsubaki, qui lui semble bien trop pleine de vie.

Ce premier tome était vraiment très intéressant, crédible et très réaliste sur certains points. En plus de l'handicap, la mangaka aborde le thème des relations conflictuelles, des violences conjugales et le fait que la société en parle mais ne réagit pas. En parallèle à cette ambiance lourde, la légèreté de la romance souhaité par Tsubaki est une bouffée d'air frais, mais l'avenir pourrait bien être moins radieux et "normal" que ce que souhaitait la lycéenne.
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Comme les autres, tome 4

Je suis très agréablement surprise par l'évolution de la série dans ce tome. Je la trouvais très maladroite les derniers temps et il lui manquait quelque chose dans son développement. Le fait d'enfin s'intéresser à Tsubaki la fait passer à un autre niveau.



Depuis le début, Tsubaki est un peu trop la gentille fille de service qui s'intéresse au beau gosse taiseux et muet. Non ce n'est pas un pléonasme, Ibuki serait un taiseux même s'il parlait ! On s'était donc plus intéressé à ses côtés au handicap de ce dernier, à ses difficultés pour entrer en relation et vivre son handicap au quotidien, mais jamais vraiment à qui elle était, pourtant elle a une histoire très intéressante et potentiellement fort émouvante. Tsubaki a été transplantée du coeur et vit avec le coeur d'un autre. Elle a donc vécu elle aussi des choses très difficiles dont elle ne parle pas derrière son sourire. Ibuki ayant enfin accepté de reconnaître qu'elle l'intéresse, il aimerait bien la percer à jour et nous aussi, car il a bien compris combien son sourire était un masque. Il faut l'arrivée d'une ancienne connaissance à Tsubaki pour enfin commencer à percer le mystère, mais cela va être long et douloureux car la jeune fille refuse d'en parler.



J'ai beaucoup aimé la tendresse de ce tome. Il y a d'abord énormément de belles scènes tendres entre Ibuki et Tsubaki au début où celle-ci essaie de comprendre le jeune homme qui refuse de s'expliquer mais se rapproche physiquement d'elle. Il joue sur l'ambiguïté due à son handicap mais les sentiments sont bien là et le flou savamment entretenu n'est jamais à l’abri d'une poussée de jalousie. C'est charmant tout plein. Leur relation évolue donc joliment en prenant son temps.



Puis, l'autrice corse enfin un peu les choses avec l'arrivée de Shiori, la soeur, d'une ancienne camarade d'hôpital à elle. On comprend alors tout ce qui se cache derrière son sourire et les garçons qui apprécient Tsubaki vont avoir fort à faire pour qu'elle accepte de se livrer et déposer le poids qui pèse sur ses épaules depuis des années. Ibuki se révèle alors dans cette nouvelle dynamique. Il montre combien elle compte pour lui, combien c'est important pour lui de la connaître, de la comprendre, et de pouvoir l'aider. C'est très touchant. En plus, cela touche à quelque chose de dur : la greffe d'organe chez les jeunes. C'est un sujet que j'ai rarement vu dans les mangas et que je suis ravie de découvrir ici de cette façon, avec tant de douceur et de bienveillance dans l'approche. L'autrice ne pousse pas le pathos trop loin, ce qui m'aurait agacée, elle garde beaucoup de justesse pour aborder ce sujet complexe, notamment par rapport aux malades entre eux et leurs familles. Une bien jolie évolution de la série.



A mi-chemin de son histoire, Nojin Yuki offre enfin une belle évolution à son intrigue alors qu'elle tournait un peu en rond. Elle fait prendre toute son ampleur à la relation Ibuki-Tsubaki, creusant ses personnages, dévoilant leur potentiel, le tout avec émotion, subtilité et tendresse. J'aime beaucoup.
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Comme les autres, tome 2

Pas vraiment convaincue par le premier tome, j'ai néanmoins souhaité lire la suite, histoire de voir si cela allait ou non conforter ma première impression. Hélas, ce second tome ne m'a pas plus emballée que le précédent. Le thème du handicap, de la surdité, est carrément relégué au second plan. À certains moments, on en oublierait presque qu'Ibuki est sourd, c'est dire combien la thématique est maladroitement abordée/exploitée. En outre, on tombe dans une énième intrigue de triangle (et même rectangle !) amoureux. Je n'ai rien contre les romances "calibrées", répondant à certains codes du genre, mais ce n'est pas ce que j'espérais trouver dans cette série, d'où ma déception. Qui plus est, les personnages sont froids, difficiles à cerner. Bref, même la perspective d'une romance entre certains des personnages ne m'intrigue pas vraiment.
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Comme les autres, tome 1

Yuki Nojin ne nous est pas inconnue ! En effet, This is not love, thank you est une de ses œuvres qui a déjà été publié chez nous. Pour ma part Comme les autres est le titre qui me fait découvrir son travail, et je peux vous dire que je ne m’attendais pas du tout à ça !



Déjà je savais très brièvement que ça allait aborder des thèmes assez difficiles comme le handicap, mais je dois avouer que ce premier tome m’a mis une sacré claque ! Si la couverture est toute douce et que l’on s’attend à un titre tout doux, plein de bons sentiments, et de… Il vaut mieux s’arrêter là, il n’en est rien de tout ça ! J’ai trouvé que c’était un titre dur, qui coupe le souffle à certains moments, j’ai même eu l’impression que c’était moi que l’on giflait pour dire ! J’étais pas prête à être autant secouée par un shojo ! Au vu de cette impression on pourrait se dire que l’on est sur un coup de cœur, eh bien non, parce qu’à certains moments je trouvais ça trop déstabilisant même, et je ne comprenais pas pourquoi on en arrivait là !



Le titre démarre de manière assez classique pour un shojo de type romance lycéenne, on découvre Tsubaki qui ramasse la carte de transport de Ibuki, et elle va tomber sous le charme de ce garçon qu’elle ne connaissait pas. Elle se met en tête de le retrouver et rentre dans le même lycée que lui, l’uniforme c’est révélateur !

Elle tente d’engager la conversation avec lui, tout se passe plutôt bien, sauf qu’elle va apprendre qu’il est malentendant voire même sourd au vu de ce que l’on découvre. Déjà ce n’est pas une situation qui est très simple à appréhender que ce soit en tant que lecteur ou même pour Tsubaki. Pour elle, elle n’y voit absolument inconvénient et reste déterminée à lui déclarer ses sentiments et à être proche de lui.



J’ai vraiment eu beaucoup d’admiration pour Tsubaki, déjà elle aussi, elle a passé une épreuve pas simple, et elle aurait carrément pu y rester aussi. Mais surtout, elle est très agréable à suivre, et peut-être même un peu maso ! En effet, elle se rapproche d’Ibuki, mais lui de par sa situation, lui met des stop assez régulièrement. Et puis, il est assez dur avec elle, il emploie des mots qui sont assez difficiles, il la traite d’hypocrite. Les termes sont vraiment durs et peu commun pour un shojo, ils m’ont vraiment mis une claque. Bien qu’elle soit repoussée, Tsubaki revenait à chaque fois, et gardait la tête haute, et c’était dans ces moments-là que je trouvais parfois que c’était difficile à lire. Tout être humain normalement constitué aurait déjà abandonné, mais elle non, et pour ça, j’admire beaucoup ce personnage !

Pour Tsubaki, c’est un personnage qui est assez difficile à cerner, déjà son handicap se ressent à la lecture. Les émotions ne sont pas du tout transmises de la même manière, donc c’est très intéressant et ça amène de l’originalité. Mais il m’a donné cette impression de ne pas être sûr de lui, il semble faire un pas en avant, puis un pas en arrière. Il donne aussi cette impression d’être très renfermé sur lui-même, il n’ose pas déranger les autres, ou même se mélanger. Une sortie du club de photographie est organisée, on le retrouve dans cette situation qui doit être difficile à vivre pour lui. Il a un handicap mais il n’est pas visible et ses camarades ne sont pas forcément attentifs à lui et à ses problèmes. Donc on comprend qu’il ait du mal à s’intégrer aux autres. La mangaka nous présente aussi une partie de son passé comment il a pu perdre l’ouïe et comment il l’a vécu avec ses autres camarades notamment.



Ibuki peut tout de même compter sur un autre personnage qui est Shibasaki. Ils se connaissent depuis quelques années, et ils ont toujours été proches. Mais aujourd’hui, celui-ci semble vouloir se détacher, s’éloigner de Ibuki. Il a lui aussi des propos que j’ai trouvé plutôt blessant, mais Tsubaki veut nous en dépeindre une autre image. Je suis curieuse de voir comment ce trio va évoluer.

La mangaka nous introduit aussi le personnage de Hidaka, qui aura très probablement son rôle à jouer. En tout cas, elle n’est pas inconnue à nos deux personnages masculins, et la mangaka nous lance quelques révélations à son sujet. Je pense qu’il y aura matière à travailler.



Ce premier tome n’est pas forcément mignon ou même touchant, mais pour moi il a plus été percutant. La relation entre Ibuki et Tsubaki ne bouge pas d’un iota, Ibuki étant renfermé sur lui, et je pense qu’il voit un peu le mal partout, et je comprends, il n’est pas trop aidé… Mais j’espère qu’au contact de la très positive Tsubaki, il va pouvoir s’ouvrir, qu’il puisse faire confiance aux gens aussi. Le thème est intéressant, pas tendre, mais y a vraiment de quoi le transformer en titre touchant et mignon !

J’espère que la mangaka va développer du coup la vie scolaire de Ibuki, puisqu’il est sourd, il doit sûrement avoir des dispositifs. Lire sur les lèvres c’est bien ça aide, mais ça doit être fatiguant et doit demander beaucoup de concentration. Je serai curieuse de voir comment c’est travaillé et mis en scène.
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This is not love, thank you, tome 5

Il y a des autrices qui parfois trouvent le bon rythme et surtout le bon moment pour mettre un terme à une jolie série, c'est le cas Nojin Yuki  dans This is not love, thank you. Parfois, je suis frustrée quand des séries s'arrêtent si tôt, mais ici on a fait le tour de ce qu'elle avait à dire tout en ayant eu le temps de s'attacher aux personnages et à leur couple, alors je suis satisfaite.



Après bien des péripéties, le couple était bel et bien formé, même si pas encore très solide à cause du secret que cachait Tsubasa et qui venait polluer leur relation sans que Sara le sache vraiment. Les incertitudes du garçon sur les sentiments de cette dernière étaient compréhensible mais il n'offrait rien à sa dulcinée pour réparer ce faux pas, ce qui empêchait leur relation d'évoluer. J'ai donc apprécié que ce dernier tome soit consacré à la révélation de son secret et à sa gestion. C'était d'ailleurs assez amusant, comme souvent dans les shojos, de voir tous les tours déployés pour repousser le moment où la vérité allait sortir, pour ensuite lâcher celle-ci bien brutalement. J'ai bien ri et ça correspondait totalement à l'esprit un peu grinçant de la romance.



Car même si on est dans un shojo assez classique, depuis les débuts, la mangaka joue avec ses codes en nous présentant un garçon qui était amoureux depuis toujours de la fille. Celle-ci étant même un brin garçon manqué par certains côtés ce qui était vraiment rafraichissant. Jusqu'au bout, on se sera placé du point de vue de Tsubasa et j'ai apprécié de voir ainsi la romance différemment. Bien sûr, ça n'a pas empêché l'autrice d'exagérer un peu trop certains points, comme la relation de Tsubasa à sa famille et les moqueries incessantes de ceux-ci, mais c'est vraiment un point de détail qui ne m'a pas gênée lors de ma lecture.



J'ai donc été touchée de bout en bout par cette petite romance simple et mignonne aux héros un peu différents de d'habitude, apportant un humour grinçant à notre vision des romances lycéennes. C'était rafraichissant. Le format court a parfaitement convenu, tout a été traitée sans laisser de sensation de manque. Le final me convient à merveille et j'ai aimé les quelques petits bonus savoureux qu'on a eu ensuite. Je suivrai l'autrice.
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Comme les autres, tome 2

La tournure choisie et les éléments injectés dans la série m'ont surprise dans le mauvais sens, ça m'a déçue. Le titre reprend tous les standards des shojo-bâteau (désolée du terme, enfin pas vraiment désolée) alors qu'Ibuki est différent. Sa surdité est comme passé à la trappe... Tsubaki se donne à 200% pour exprimer ses sentiments et tenter des approches. C'est très classique comme orientation de manga shojo et je trouve ça dommage malgré les jolis traits.
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Comme les autres, tome 1

J’ai eu un peu de mal à cerner la personnalité d’Ibuki. Il était parfois un peu méchant avec Tsubaki, il la rejetait car il n’arrivait pas à lui faire confiance. Mais on sent qu’une partie de lui a envie de lui laisser une chance. J’attendrai donc de voir comment sa personnalité va évoluer et être mise à nue dans les tomes suivants. Tsubaki, quand à elle, m’a touchée avec son côté optimiste, elle a envie de vivre chaque moment de sa vie comme c’était le dernier. Ce qui la rend très attachante, surtout quand on apprend pourquoi elle agit ainsi. Le duo n’est qu’à ses premiers balbutiements, à suivre de près donc.



Un premier tome qui introduit une romance toute mignonne et touchante assez classique avec des thématiques abordées qui ne manquent pas d’intérêt.
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