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Critiques de Yuki Ringo (37)
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Tamayura

Après avoir vu et lu de nombreux avis très enthousiastes sur les œuvres de Ringo Yuki, j’ai eu très envie de la découvrir. Charmée par le style de la mangaka, je ne regrette pas un seul instant de mettre plongée dans son univers qui est doux, poétique et émouvant !



Tamayura signifie « court instant, en un instant, quelques temps » pourtant ce one shot n’est pas rapide, ni succinct et encore moins expéditif bien au contraire. C’est langoureux, intemporel, les souvenirs de l’enfance se heurtent au présent avant de basculer dans un futur plus lointain. Tamayura, c’est avant tout une histoire d’amour, une histoire de passion, une histoire qui vient bousculer les codes du début du XXème japonais, une histoire d’amitié, et bien plus, trop longtemps étouffée.



Avril 1922, Asakura est nouveau et pensionnaire dans un lycée pour garçon, dès le premier jour il rencontre son colocataire de chambre qui n’est autre que Tashibana, un ami d’enfance. Quatre ans plus tôt, les deux adolescents sont très amis, Asakura qui est harcelé et rejeté à cause de ses traits européens est accepté par Tashibana qui l’a pris sous son aile, jusqu’au jour où Asakura surprend Tashibana en plein ébat avec une jeune fille, choqué, il fuit et ne reverra plus son ami jusqu’au lycée. Cette nouvelle rencontre va réveiller des souvenirs mais aussi des sentiments jusqu’alors enfouis et tus, tout aurait pu être facile si l’innocence, l’époque puritaine et les convenances sociales ne venaient pas se greffer à cette histoire.



Si le dessin n’est pas forcément extraordinaire en soit, il est d’une simplicité et d’une pureté qui vient justement renforcer une romance très émouvante, loin d’être facile et bourrée de clichés. On craque inévitablement sur les deux personnages masculins, héros très expressifs bien différents l’un de l’autre et justement bien croqués pour les rendre attachants.



Ashibana est un personnage poète, passionné, libre qui aspire à être romancier, il un côté intellectuel et philosophe très avancé pour son époque, ne refrénant pas ses envies, ses sentiments. Il est aussi d’une bonté humaine avec une facilité pour accepter les autres quelque soit leurs origines ethniques ou sociales. C’est un très beau personnage qui va toutefois être bousculé par le destin.



Asakura est un personnage différent, des cheveux d’un blond cendré et des yeux bleus, loin du physique japonais, il est rejeté pour cette différence, que ce soit par la femme de son père comme les enfants de son âge. Il a aussi un côté très bourgeois avec des idées assez arrêtées, des émotions qu’il ne gère pas ou n’accepte pas, beaucoup d’interrogations sur ce qu’il peut faire ou non, il y a vraiment un côté prude et innocent chez ce personnage, très nostalgique d’une enfance avec Tashibana. Il va vraiment évolué au contact de ce dernier, se libérer en quelque sorte.



Ce qui est intéressant dans ce manga, c’est l’aspect convenance sociale d’une époque encore entravée par des idées reçues, des obligations familiales, etc. Une des difficultés dans la relation des deux personnages est justement le fait que Asakura doivent se marier à une femme pour respecter les demandes de sa famille. Un véritable tiraillement pour le personnage. Évidemment, si l’amitié revient très vite entre eux, les difficultés vont s’accumuler, on n’est pas dans une relation facile qui va se conclure aussi vite que le manga est à peine entamé, justement il y a du temps qui passe, et l’auteure ne sombre pas dans la facilité ni dans l’accumulation de scènes érotiques. Il n’y en a finalement qu’une et elle est d’autant plus intense qu’elle arrive au bon moment.



En bref, un manga yaoï très réussi, où la douceur côtoie la poésie, où les personnages sont très humains et émouvants, où les embûches ne feront que renforcer une passion amoureuse destinée. Mon petit cœur s’en souvient encore, n’hésitez plus !
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Good bye Lilac

Après « Tamayura », je me suis plongée dans « Goodbye Lilac » d’un genre un peu différent, une histoire aussi touchante mais plus axée sur l’humour à mon sens, plus amusante et moins poétique, peut-être plus coquine aussi !



Dans ce manga, la mangaka nous raconte l’histoire d’un professeur et de son ancien élève devenu à son tour enseignant. Un lien un peu trouble que le Senseï peine à surpasser pour vivre quelque chose qui lui semble interdit et conte – nature. Il continue à voir en Kato son ancien élève, ce jeune homme blessé parfois difficile dont il aimait beaucoup s’occuper et qui le lui rendait bien, un peu trop peut-être, puisqu’une déclaration d’amour impromptue va mettre un point final à cette relation ambiguë. Kato va quitter le lycée son diplôme en poche et Kasai va continuer à enseigner. Aussi, les retrouvailles quelques années plus tard vont raviver certains sentiments.



Kato est un personnage amusant et innocent sans être prude pour autant. Il se sait gay depuis longtemps et l’assume pleinement. C’est clairement l’élément comique de cette histoire, c’est assez déconcertant, car il peut être très naïf et fragile, touchant, presque enfantin, on sent toute sa sensibilité, mais il a aussi un côté un peu plus frivole, très franc, il ne ment pas sur ses sentiments et les exprime avec beaucoup de passion.



Kasai est hétérosexuel, plus en retenu, il fait office de figure adulte, de maturité, le côté entravé et très réfléchi. Professeur de lycée, il ne peut voir Kato autrement qu’en tant qu’ancien élève, un innocent dont il ne peut décemment pas profiter. Il est déconcerté par la passion et la franchise de Kato ce qui va l’amener à se poser des questions, à ressentir de nouvelles choses troublantes et extrêmement gênantes. Il est plutôt mignon dans certaines de ses réactions d’ailleurs.



Yuki Ringo a un joli coup de crayon dans ce manga, et elle a beaucoup de talent pour exprimer les émotions de ses personnages. Cela reste très épuré mais très nuancé sur le blanc et le noir, c’est assez tranché notamment sur les deux personnages, ce qui les individualise davantage et les met en valeur d’une certaine façon. Une nouvelle fois, elle traite d’un sujet fort, réaliste et c’est très justement dosé, ici la relation professeur-élève, plutôt passionnante et très bien amenée.



Du côté des coquineries, puisque souvent c’est ce qui plaît aussi aux lecteurs de yaoï, il y a pas mal de sous-entendus, parfois cocasses d’ailleurs, de situations tendancieuses et deux ou trois scènes de sexe, mais il y a surtout beaucoup de tendresse et de calins entre les personnages.



En bref, un manga qui m’a une nouvelle fois conquise, pour ses personnages différents et très complémentaires, pour son histoire réaliste et assez profonde, pour cette simplicité avec laquelle la mangaka traite sa thématique comme ses dessins. Je vais très certainement me procurer « The first love in ultramarine » et « Konshoku Melancholic » de la même auteure !
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The first love melt in ultramarine

Première chose très importante concernant ce manga : lisez ce qui se cache sous la jaquette du manga. Je pense que ça peut avoir une importance pendant la lecture de ce manga. À voir si la mangaka a publié l'histoire de Andô. Encore que je ne suis pas sûre de vouloir la connaître quand on sait ce qu'il a fait. Deuxième chose : c'est un one shot.





Ce manga va très vite à lire. Il a été publié chez Taïfu. Autant vous dire que leur collection yaoi est ultra tentante (à part un ou deux titres je crois. À vérifier). On est loin de ce que l'on peut lire dans "Givent" qui reste pour moi largement supérieur à celui-ci (je ne remettrai pas le titre. Trop long). Ici, Kengo va être intrigué par Yoshioka. C'est un yaoi donc pas besoin d'être devin pour savoir qu'ils vont finir ensemble. D'ailleurs, j'ai apprécié le fait que l'un des deux fasse partie d'un club sportif. Ça ouvre un débat sur l'homosexualité dans le sport.





Néanmoins, ce n'est pas ça le plus important. C'est la reconstruction de Yoshioka dont il est principalement question. En effet, on va découvrir les raisons pour lesquelles il ne va plus en classe : il a été victime de harcèlement scolaire de manière extrême. Lorsque Kengô va l'apprendre, il va vouloir l'aider. Il sera d'une maladresse inouïe mais Yoshioka va apprendre à lui faire confiance. Ce que j'ai apprécié surtout, c'est leur franchise parfois comique. Kengô va tout le temps avoir peur de blesser l'homme qu'il aime.





Un autre point que j'ai apprécié : aucune fioriture. On se concentre vraiment sur la reconstruction de Yoshioka par la relation qu'il a avec Kengô. Il n'y a pas de passage fleur bleue. On a même droit à un épilogue qui m'a bien fait rire. Et oui, le vrai Yoshioka est de sortie à la fin.





Concernant les graphismes, ils n'ont rien d'exceptionnels, soyons honnête. Certains plans sont quand même magnifiques. Je n'ai pu m'empêcher de m'y attarder. Paradoxalement, pour certaines pages, je me suis empressée de les tourner au vu de ce qu'il s'y passe. J'ai préféré me concentrer sur l'aspect positif du manga.





En bref, un yaoi que j'ai apprécié malgré la dureté de certains passages. Il me semble tout de même important que le sujet soit abordé.
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The first love melt in ultramarine

Je voudrais déjà remercier Livraddict et les éditions Taifu comics (Yaoï), pour cette lecture. Je m’éloigne vraiment de ma zone de conforme au niveau manga. Et en même temps, ce n’est pas le premier que je lis. Mais cela reste toujours particulier de lire un Yaoï pour ma part. Et j’ai vraiment sauté sur l’occasion pour lui celui-ci, dont j’avais entendu parler. Il est vraiment magnifique, le côté romance garçon/garçon ne me gêne pas plus que cela surtout que l’histoire est assez riche et intense en émotion. Il faut dire que l’auteur mène très bien son histoire sur peu de pages, tout en parlant de harcèlement scolaire et le fait de se reconstruire après ça. C’est fait avec beaucoup de douceur et de fluidité. L’auteur nous apporte même une jolie conclusion. Mais ce que je retiens surtout que finalement les images ont eu beaucoup plus d’impact sur moi, je ne pense pas que j’aurais autant été touché que si cela avait été simplement écrit. Et c’est là que l’on se rend compte que le dessin joue beaucoup.





En conclusion, une belle découverte et je ne suis pas déçue. L’histoire est très courte, mais elle a eu un impact assez intense sur moi. Le fait d’avoir des images et du texte, cela me paraît bien plus réaliste et fort pour faire passer le message que l’on veut. Et malgré ce drame, cela reste une histoire magnifique tout en douceur.
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The first love melt in ultramarine

J’avais déjà lu un manga de la même auteure l’année dernière et, sans pour autant trouver que tout était à jeter, je n’avais pas été franchement conquise.



Ce nouvel ouvrage retombe malheureusement un peu dans les mêmes travers, même si l’ensemble est plus solide, ce qui est sans doute du à la longueur un peu plus conséquente consacrée à cette histoire.



Les thèmes auxquels s’intéresse ce manga sont très importants.

Viol et harcèlement scolaire, c’est loin d’être anodin et j’apprécie que les yaoi ne se contentent plus seulement de nous montrer des scènes de sexe sans aucun fond.



Kengo passe un peu pour un gros bourrin mais il a un côté naïf et paumé du bonhomme qui ne comprend pas tout de ce qui se passe sous ses yeux qui le rend attachant.

Quant à Yoshioka, son détachement face à ce qu’il a vécu peut rendre perplexe mais son cheminement de pensée est très personnel et il a du recul pour faire le point sur sa situation.

Si les deux personnages principaux sont donc dans l’ensemble plutôt réussis, ils sont bien les seuls puisque les autres n’existent tout simplement pas.

L’oncle de Kengo n’est là que pour que les deux garçons se rencontrent et Andô est simplement méchant alors que la tentative d’explication de l’auteur pour qu’on comprenne un petit peu ce qu’il a vécu pour en arriver là n’arrive que sur le revers de la couverture.

Quant aux autres élèves, ils ne sont là que pour faire du nombre et je n’arrive même pas à me rappeler s’ils ont un nom.



Le rythme est également un peu bizarre mais c’est finalement peu important et j’ai aimé le voyage que font Kengo et Yoshioka ainsi que la conclusion.

Et je trouve que le travail de sensibilisation sur des thèmes graves qui est fait à travers ce manga est très important.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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The first love melt in ultramarine

Voici un genre que je n’ai pas l’habitude de lire et pourtant voici un manga que j’ai beaucoup apprécié. Il raconte une très belle histoire d’amour entre deux lycéens, sur fond de harcèlement scolaire et de violences sexuelles. Il aborde en effet le thème de la persécution que les homosexuels peuvent subir. Tout ceci est traité avec subtilité et justesse.



J’ai trouvé le dessin très beau et limpide.



Que dire de plus si ce n’est que The first love melt in Ultramarine est une très belle histoire d’amour, tout en finesse, avec des scènes d’amour entre les 2 protagonistes qui restent soft et sans vulgarité. L’Amour avec un grand « A », celui là même qui est universel et qui ne devrait pas poser problème qu’il soit entre 2 êtres de sexe opposé ou bien du même sexe.
Lien : https://cinquantenuancesdeli..
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The first love melt in ultramarine

Récit complet sur le harcèlement scolaire et l'homosexualité, une œuvre simple et touchante qui fait mouche grâce une ambiance pudique au ton étonnamment doux.
Lien : http://www.actuabd.com/The-f..
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The first love melt in ultramarine

Tout d'abord un grand merci à Taifu Comics pour cette belle découverte. Je prends toujours un immense plaisir à découvrir leurs nouveautés et je suis rarement déçue. Ce manga ne fait pas exception à la règle, et ça a été un très beau moment de lecture pour moi.



La couverture est magnifique, ne trouvez-vous pas ? Elle transmet une ambiance très douce, très tendre, qui se retrouve bien dans le manga. le dessin y est vraiment très beau. Je n'ai pas bien compris le titre, par contre. Il est joli, hein ! C'est juste qu'il faut encore que je réfléchisse à sa signification par rapport au contenu du manga. C'est le côté « ultramarine » que je n'ai pas vraiment compris. Même si ça va bien avec le ciel très bleu de la couverture. ^^ Si je trouve une réponse à ma question, je vous la donnerai. ;-)



Les dessins sont assez particuliers, mais plaisants. Ils vont bien avec l'ambiance du manga. Il y a un fort contraste entre le personnage de Kengo, qui fait gros dur, et celui de Yoshioka, qui fait tout doux et tout mignon.



Ce manga est étonnamment tout de douceur et de délicatesse. Pourtant, le thème abordé est très dur. On ne parle pas seulement de harcèlement scolaire, ici. On parle également de violence, et de viol. On en voit (sans vraiment d'érotisme, ça reste un manga très soft de ce côté-là) même des images, des souvenirs du traumatisme vécu par Yoshioka l'année précédente. le point de vue étant centré sur Kengo, on n'a pourtant pas une sensation d'extrême violence à la lecture de ce manga, même si on souffre d'apprendre ce qui s'est passé, qu'on en est bouleversé et horrifié. On l'est du point de vue de Kengo, qui est moins concerné, forcément, que Yoshioka.



Yoshioka est un personnage un peu mystérieux, que j'ai beaucoup aimé voir évoluer. Au début, il n'exprime pas grand-chose d'autre qu'une courtoisie de mise. Il n'est pas bavard, mais il ne rejette pas non plus Kengo, qui le découvre par hasard dans la salle du piano, où il joue. L'oncle de Kengo est prof de musique, et il semble avoir pris Yoshioka sous son aile. Qu'est-ce qui relie les deux hommes ? L'oncle n'est pas le prof principal de Yoshioka, pourquoi semblent-ils si proches ? D'abord curieux, Kengo va rapidement réaliser qu'il est titillé par les affres de la jalousie…



L'histoire d'amour est douce et respectueuse. Kengo, au départ, semble être, donc, un gros dur sans cervelle. Gros contraste avec Yoshioka qui est un solitaire qui passe son temps à lire et a un comportement très mature. Mais en fait, Kengo est un personnage tendre, respectueux, qui se soucie vraiment des autres. Il est très entouré, et si ses amis sont agités, ils sont en fait tous des garçons ouverts et amicaux, qui vont accueillir Yoshioka avec une spontanéité désarmante, et ce même en sachant ce qui lui est arrivé dans le passé. Sans chercher à savoir s'il est vraiment gay ou non, sans chercher à le juger.



Kengo réalise peu à peu qu'il est en train de tomber amoureux de Yoshioka, mais il se retient, ne veut rien dire, parce qu'il est persuadé que Yoshioka est dégoûté par les hommes. Quelque part, il a raison, mais Yoshioka s'ouvre peu à peu à lui, parce qu'il peut avoir confiance en lui, y compris quand il accepte de sortir avec lui mais dans une relation platonique. Avec la fougue de la jeunesse, les hormones, etc, on pourrait imaginer que Kengo en soit gêné, voire rebuté, et c'est ce que Yoshioka craint, mais au contraire, tous deux apprennent à s'accepter tels qu'ils sont, avec leurs limites, envies et difficultés. Kengo respecte les traumatismes de Yohsioka, et Yoshioka accepte les désirs de Kengo. Ils en parlent, ils s'ouvrent, peu à peu… c'est très touchant. Au départ, je ne pensais pas adhérer avec le personnage de Kengo, mais il a su me conquérir en douceur, de la même manière qu'il a conquis Yoshioka.



Quant au « méchant » de l'histoire, j'ai beaucoup apprécié le « dessous de couverture » dans lequel l'auteure explique sa vision le concernant, ce qu'elle pense de lui… les paroles de l'oncle, aussi, qui dit « je ne pense pas qu'il existe des gens 100% mauvais » ». Je pense moi aussi que ce jeune homme était gay refoulé, jaloux de Yoshioka… sans doute amoureux de lui, sans oser se le révéler. La réflexion sur le fait que ceux qui harcèlent sont souvent ceux qui ont des complexes m'a beaucoup touchée, je la trouve très juste. Même si ça ne pardonne pas ces actes, ça permet de prendre un peu de recul, et quelque part, de plaindre ces gens-là aussi…



En tous les cas, The first love in ultramarine est un manga qui m'a touchée. J'aimerais voir un second tome avec un vrai retour sur l'histoire de Yoshioka, même si ce serait dur, je trouve que ça vaudrait le coup d'aller au fond des choses. Mais en soi, ce one shot est très beau, doux et tendre, plaisant à lire, pas vraiment léger, mais pas trop lourd non plus, une manière pastel d'aborder un thème difficile, en profondeur, mais sans trop bouleverser. Je vous le conseille chaudement.



Aurélie, pour le blog d'Amabooksaddict
Lien : http://amabooksaddict.blogsp..
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Good bye Lilac

Il y a peu, je me suis lancé dans un genre de manga que je n’avais jamais lu, le Yaoi. Comprenez derrière ce nom, les relations amoureuses entre deux hommes. J’avais quelques craintes au départ, je ne voulais pas tomber sur des histoires uniquement perverses sans scénario. Et quelle ne fut pas ma surprise en lisant Goodbye Lilac, qui est une très belle romance entre un professeur et son ancien élève.



Ici rien de graveleux, juste deux hommes qui s’aiment et qui doivent apprendre la patience pour qu’enfin ils puissent profiter de leur amour pleinement. C’est très beau, le sujet est traité avec beaucoup de justesse et les personnages sont très attachants. Les dessins sont vraiment très doux et on lit ce One-Shot sans s’en rendre compte. Pourtant les histoires entre prof et élève sont assez fréquentes dans les manga, mais la talentueuse Ringo Yuki que je découvre avec ce titre arrive à traiter cela de la plus douce et la plus juste des manières.



Une histoire touchante, parfaitement bien écrite qui prouve qu’il faut vraiment chercher à sortir de sa zone de confort car on n’est jamais à l’abri d’une belle découverte 🙂


Lien : https://chezxander.wordpress..
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Good bye Lilac

...



C’est un manga plutôt mignon mais déjà vu.
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Tamayura

...



Ce manga est très réaliste et beau !
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Konshoku Melancholic

Konshoku Melancholic est un recueil de plusieurs one shots écrits et dessinés par Ringo Yuki, mettant en scène des couples de jeunes hommes.

Celui qui donne son titre à ce manga est une petite histoire assez mignonne entre Nishimura, un jeune homme plutôt extraverti, et Miyashita, un étudiant en art secrètement amoureux de lui.

Le début de cette histoire est choupette mais il y a une grosse ellipse au milieu et on se retrouve d’un seul coup avec les deux garçons en couple.

C’est dommage de perdre tout le développement de leur relation et c’est d’ailleurs le reproche que l’on peut faire à toutes les autres histoires de ce recueil, qui se déroulent à toute vitesse et en à peine quelques pages.



Le plus gros problème est tout de même que je n’ai tout simplement pas trouvé d’intérêt à ces récits qui semblent souvent arrêtés en plein élan.

Seul celui avec le barman a réussi à me faire sourire, ce qui n’est déjà pas mal.



Graphiquement, il n’y a pas grand-chose à redire. Les personnages finissent par tous se ressembler mais c’est une tendance qu’on retrouve déjà dans pas mal de yaoi et celui-ci n’y échappe pas.



L’ensemble est très léger et manque d’originalité et on ressent facilement que cette œuvre est le premier travail de l’auteure.

Son côté soft peut par contre être une bonne initiation au genre pour les personnes qui souhaitent débuter.
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Konshoku Melancholic

Konshoku Melancholic est un recueil de nouvelles softs, s'adressant aux novices en yaoï. En effet, les thèmes abordés restent banals et tous sous le même format de la relation impossible/improbable, mais qui va finir par se réaliser. Un schéma très classique décliné ici en 11 nouvelles, les premières de Ringo Yuki.



Chaque couple est toujours composé au minimum d'une personne jeune, un lycéen où qui a l'âge de l'être. Les rencontres se font au lycée, dans un bar ou là où habitent nos protagonistes. Et c'est toujours le jeu du "j'aimerais qu'il me remarque/que notre amitié passe à quelque chose de plus intime", avec les mêmes interrogations qui ne sont jamais très loin. Ce n'est pas que cela ne m'intéresse pas, mais ayant déjà lu pas mal de yaoï sur les mêmes thèmes, j'ai tendance à me tourner aujourd'hui vers des scénarios plus originaux.



Côté graphismes, j'adore la couverture avec ses tons chauds. Une fois à l'intérieur, il y a d'énormes problèmes de proportions qui reviennent assez régulièrement. Mis à part les personnages les plus âgés, tous les autres se ressemblent d'une nouvelle à l'autre, alors que nous changeons de couples à chaque fois. Les têtes des personnages passent d'une expression à l'autre en une case, tant la mangaka a voulu faire passer de nombreuses émotions différentes - mais très vives, et cela donne l'impression de passer du coq à l'âne sans que ce soit forcément cohérent (ou alors les personnages sont bipolaires et on ne m'a rien dit). Quant aux décors, ils sont quasi-inexistants. On peut passer d'une page très bien travaillée, à plusieurs planches bâclées, la qualité est vraiment inégale.



En bref, Konshoku Melancholic n'est pas un mauvais yaoï, loin de là, mais son thème vu et revu et les graphismes bâclés ne plairont pas forcément aux initiés. Quant à ceux qui découvriraient le genre via ce manga, ce côté soft et ces thèmes assez simple leur donneront très certainement envie de creuser un peu plus pour découvrir d'autres titres.
Lien : http://onceuponatime.ek.la/k..
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Konshoku Melancholic

En commençant ce livre, je pensais m'attaquer à one shot mais que nenni, il s'agit en fait d'un recueil de nouvelles.

Bon, la surprise passée, cela ne m'a pas du tout dérangée car ce format me plaît également.

De la sorte, cela permet de découvrir le style graphique de l'auteure sans s'engager sur le long terme avec une série.



Je me dois tout de même de faire un petit aparté concernant ce manga. Il s'agit d'un boys love ou romance homosexuelle explicite. Si le genre vous dérange, je vous conseille de passer votre chemin. Dans le cas contraire, laissez-vous tenter par ces petites histoires toutes choupinettes ^^



Globalement, j'ai bien aimé l'ensemble des récits que Ringo Yuki nous propose. Elle tire les ficelles classiques de la romance yaoi sans pour autant tomber dans trop de clichés sans intérêt. Certes, les couples ont une ressemblance évidente au fur et à mesure des historiettes mais c'est souvent le cas dans ce format. Je pense qu'il est compliqué de créer toute une palette de physique pour des personnages qui ne durent que le temps de quelques pages. Personnellement, cela ne m'a pas dérangé. De même que le stéréotype du soumis, introverti est récurent mais toujours traité légèrement différemment. Ainsi, on ne se lasse pas et on tourne les pages pour savoir ce qui leur arrive.



On ressent néanmoins que Konshoku Melancholic est le premier travail de l'auteure. Elle ne prend pas trop de risques avec les personnages ni l'évolution de leur relation et pourtant, cela n'empêche pas de passer un agréable moment de lecture. Justement, je trouve ça frais et sans prise de tête. Comme dans toutes les nouvelles, on arrive très vite au vif du sujet. Les relations sont rapides donc ne vous attendez pas à un développement de fou mais c'est sympa et la petite touche d'humour tout du long apporte un plus bienvenu. J'aime surtout l'un des garçon, très maniaque et souffrant de quelques toc qui recherche désespérément l'amour. Son comportement m'a bien fait rire.



Les scènes de sexe sont bien dosées et si elles sont explicites, elles sont assez peu détaillées au final. Choix que personnellement, je préfère lorsqu'il s'agit de courtes histoires où il faut aller directement à l'essentiel, sans pour autant tomber dans la vulgarité.



L'auteure joue donc la carte de la simplicité en nous offrant des moments tendres qui ne pourra que ravir les amatrices (et amateurs aussi sûrement) du boys love.
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Konshoku Melancholic

Voici un manga yaoi vraiment magnifique, débordant de tendresse et de fraîcheur.



Plusieurs petites histoires vont nous être racontées à chaque fois sur deux périodes, la première que l'on pourrait appeler la révélation et enfin la seconde une fois la relation plus installée.



Chaque duo est surprenant de douceur, de sentiments tendres et de désirs inavouables ou inavoués.



Chacun est différent mais un point commun reste.

Dans la révélation, chacun va découvrir les sentiments de l'autre souvent dans la gêne, parfois par surprise ou dépit.

Mais à chaque fois, l'auteur a su en montrer suffisamment pour troubler et assez peu tout de même pour laisser le lecteur imaginer le reste.

Mais chaque geste intime est empreint de douceur, d'envie de donner du plaisir et surtout d'exprimer son amour pour l'autre.

Souvent le geste seul suffit à en dire beaucoup plus que les mots. Pourtant les mots restent importants et doivent être exprimés à un moment ou un autre comme par exemple entre Miyashita et Nishimura.



La maniaquerie extrême de Masaru Miyata fait peur. Pourtant seul Takahiro semble le comprendre et vouloir l'aider à changer. Et ce sont d'abord ses attentions qui vont pousser Masaru à évoluer mais surtout les mots et encouragements que Takahiro va lui prodiguer.

Il en est de même dans les autres scénarios que je vous invite à découvrir.



Toutes ces historiettes allient la fraîcheur d'une romance à la maturité d'une relation non conventionnelle.



De plus les crayonnés de Ringo Yuki m'ont particulièrement transportée. Les visages sont expressifs, les scènes assez visuelles sans être exagérées. Je dirais même que pour un manga estampillé yaoi il fait partie de la catégorie soft et fraîche du premier émoi.



Une bien belle découverte en tout cas pour laquelle je remercie Livraddict et les éditions Taifu comics.



En résumé Il est top, frais et tendre. Un yaoi soft et agréable plein de bons sentiments et de légèreté.


Lien : http://lespassionsdaely.cana..
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Konshoku Melancholic

Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais encore jamais ouvert de manga mais ce partenariat était l'occasion rêvée de découvrir ce genre littéraire qui fait quand même beaucoup parlé de lui et dont les fans sont dévoués une fois envouté. Ces plus vers le genre que je me suis tourné que vers ce modèle en particulier que je n'aurais peut-être pas choisi si j'avais eu le choix avec d'autres titres...





Ce livret est un comic d'un genre un peu spécial qui se nomme Yaoi, ce qui veut tout simplement dire qu'il traite de relation entre garçons, un thème d'actualité qui reste malheureusement encore un peu tabou. À l'intérieur on trouve 10 petites histoires qui raconte toute l'acceptation de sentiments homosexuels entre de beau et jeune garçon. Côté lecture la culture japonaise qui a donné naissance à ce genre tout à fait respecter avec un livre qui se commence par la fin et se lit de gauche à droite, je tiens d'ailleurs à féliciter ce respect !











Malheureusement, je n'ai accroché à rien dans ce livre mis à part la présentation respectueuse et le genre Yaoi qui touche un sujet sensible d'acceptation de soi-même dans un cadre d'homosexualité. Je n'ai pas apprécié les illustrations que je trouve presque bâclé dû à un manque de détail, je m'attendais à trouver un univers où les images sont le plus important. Après, côté histoire, je trouve ça simpliste et niais alors que ça s'adresse à un public adulte car il y a des scènes très explicite (même si ça reste minime). En plus dans chaque texte ces quasiment la même histoire avec des personnages qui se ressemble beaucoup trop. Dommage, je retenterai une autrefois !!!




Lien : http://books-story.skyrock.c..
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Konshoku Melancholic

Un manga présentant plusieurs histoires sympathiques (notamment la première, simple mais touchante), au graphisme agréable (c'est appréciable quand on sait qu'il s'agit du premier manga de l'auteur). Toutefois, il ne faut pas s'attendre non plus à des récits particulièrement originaux. L'ensemble est honnête, mais ne laisse pas un souvenir impérissable.



A noter que l'ensemble restant assez soft pour un manga yaoi, ce one-shot peut constituer une base intéressante pour découvrir cet univers.
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