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Critiques de Yuki Ringo (37)
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The first love melt in ultramarine

Rien de tel que de trouver la bonne personne pour guérir ses blessures ! Vous ne trouvez pas ?



C’est ce que nous raconte l’histoire de Kango et Yoshioda. Kango est lanceur dans l’équipe de baseball, mais il s’est blessé à l’épaule. En convalescence, il traîne souvent dans la salle de musique de son oncle. Un jour, il y trouve Yoshida, un camarade de classe qu’il ne voit jamais, car il ne vient plus en cours… Cependant, il passe ces jours dans la classe de musique. Un an avant que Kango rencontre Yoshida, celui-ci, s’est fait harcelé par des camardes de classes… Un gros traumatismes qui l’empêche d’aller en cours… Apprenant cela, Kango va l’aider à aller mieux et plus ils passent du temps ensemble, plus une relation s’installe…



C’est une histoire, douce et poignante qui traite du harcèlement scolaire. J’ai beaucoup aimé la façon dont en parle et dont les garçons vont s’aider pour allez de l’avant.



À lire !




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Good bye Lilac

Agréablement surprise par cette histoire, j'avoue que quand j'ai vu le sujet j'ai eu un peu peur de tomber dans quelque chose d'assez pervers et malsain. Mais rien de tout ça ici. Kasai est professeur, il veut faire très attention à son image et lorsque son élève Reiji commence à s'intéresser à lui, hors de question de tenter quoique ce soit. Leur différence d'âge est trop élevée et Kasai sait qu'il risque des problèmes.



Des années plus tard, ils se retrouvent alors que Kato est devenu lui-même professeur. Il a gagné en maturité et il vit avec son petit-ami, tandis que Kasai n'a que des relations insipides avec des femmes. Alors qu'ils se retrouvent, des sentiments enfouis refont surface…



J'ai beaucoup apprécié ce yaoi. La relation se construit en douceur, chacun apprend à faire confiance à l'autre. Kasai va accepter son attirance pour Kato et ils vont petit à petit commencer à partager leur quotidien ensemble. Ici pas question de vulgarité ni de malsanité, on a droit à une vraie histoire d'amour, douce et sensible, avec des sentiments qui prennent le temps de se créer. Ils se tournent autour, se cherchent, mais finissent par succomber. Les dessins sont simples mais agréables et les personnages sont attachants. J'aime beaucoup ce yaoi qui mise sur le développement des sentiments et de la confiance sans forcément qu'il y ai une scène de sexe toutes les 5 pages. Les protagonistes prennent leur temps, se posent des questions sur le fait de commencer une relation entre prof et ancien élève…



En bref, une histoire douce et agréable qui délivre un beau message.


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Les âmes perdues

D'habitude je suis une inconditionnelle de cette autrice de boy's love, alors quand j'ai vu un nouveau titre je me suis jetée dessus. J'ai par le passé beaucoup aimé ses autres oneshots : Good Bye Lilac, Tamayura et The first love melt in ultramarine (par ordre de préférence) qui sont tous des romances porteurs de belles valeurs et d'une vraie douceur. Malheureusement, je n'ai pas eu le même coup de coeur pour Les âmes perdues.



Yuki Ringo est une habituée des oneshots et parfois même des oneshots assez épais. Celui-ci bat des records avec près de 300 pages durant lesquelles elle met en scène la rencontre et la naissance de la relation entre Shûichirô, un jeune orphelin, et Ten, un mystérieux jeune homme vivant en ermite dans la forêt.



Contrairement à d'habitude, j'ai trouvé le récit fort long à se mettre en route et surtout beaucoup trop fade. J'ai eu beaucoup de mal à ressentir les émotions des héros qui sont pourtant au coeur du récit. Ce sont deux jeunes hommes pour qui l'expression de celles-ci est difficile au vu de leur passif mais ça n'explique pas tout et ça ne rend pas la lecture aisée pour le lecteur, surtout au vu du nombre de pages et donc des longueurs qui en découlent.



C'est dommage parce que le cadre est très dépaysant. On est dans un Japon des années 50 où la modernité côtoie encore la tradition à l'ancienne, surtout dans les campagnes. Shûichirô entend et voit (?) les esprits même s'il cherche à l'éviter. Ten est lui-même assez singulier. Cela crée une ambiance d'un autre temps que j'ai beaucoup appréciée. D'ailleurs, j'ai trouvé intéressant de revenir sur le bestiaire japonais, la façon dont vivaient les moines autrefois ou encore comment on vivait dans une petite ville à l'époque. J'ai appris plein de choses et j'ai bien plongé dans leur univers grâce à ça.



La romance, elle, qui aurait dû être l'un des moteurs de l'histoire n'est pas assez exploitée à mon goût. Les garçons passent trop de temps à s'éviter, à ne pas communiquer. Mais quand ils brisent enfin la glace, ça offre de jolis petits moments riches en émotions qui font mal, parce qu'il y a quand même un lourd passif les entourant. J'aurais peut-être aimé que cela soit moins tempéré, parce que j'ai attendu longtemps que ça arrive et quand c'est le cas, on arrive bien trop vite à la fin. Alors certes, leur romance est une belle histoire mais qu'elle fut longue à venir pour le lecteur.



Heureusement, la mise en page de l'autrice est toujours réussie elle, faite d'un découpage sobre et efficace et d'un trait fin qui capte à merveille les émotions des personnages et l'ambiance douce mais dépaysante du titre. C'est un vrai plaisir visuellement parlant.



Ainsi, je ressors un peu mitigée concernant Les âmes perdues que j'aime sur le papier mais que je trouve maladroit dans l'exécution. L'autrice aurait pu faire quelque chose de bien plus fort et émouvant avec un tel matériau. Je reste sur ma faim.
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Les âmes perdues

Une lecture sympathique tout en douceur mais pour laquelle il m'a manqué quelque chose mais je ne saurai dire quoi...
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The first love melt in ultramarine

Une belle histoire sur un sujet très dur, le harcèlement scolaire et plus. Les personnages sont sympathiques, les dessins jolis. J’ai vraiment apprécié ma lecture. Une mention particulière pour l’oncle de Kengo, qui joue un grand rôle dans l'histoire de Kengo et Yoshioka.
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Konshoku Melancholic

Bon, je commence par le point négatif : il ne s'agit pas d'une seule histoire mais de plusieurs nouvelles. Dommage car je pense que la première histoire, qui donne le nom au manga, aurait mérité d’être plus développée.

Sinon, ça reste sympathique à lire mais pas mémorable car chaque histoire est trop courte et certaines n’ont pas de ‘’vraie'' fin, ça a un peu gâché ma lecture. Par contre, les dessins sont jolis et agréables à regarder.

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Tamayura

Après « The first love melt in ultramarine » et « Goodbye Lilac », je découvre une nouvelle oeuvre de Ringo Yuki, une mangaka que j'adore. Encore une fois, cette autrice de talent a été a la hauteur de sa réputation et surtout de mes attentes. J'avais un peu peur de me lancer dans la lecture d'un titre se déroulant au début du siècle dernier car cette période historique n'est généralement pas à mon gout. Mais avec une mangaka de talent, tout semble possible. Autant vous le dire tout de suite que j'ai vraiment adoré « Tamayura ».



D'abord, il y a ce titre d'une poésie infinie. Son sens est très vite expliqué au cours de la lecture de ce one-shot. La subtilité et la pertinence de ce choix illustre parfaitement le soucis du détail que l'on pourra retrouver dans chaque facette de cette oeuvre. « Tamayura » est un mot évoquant la vibration émanant de deux billes lorsqu'elles entrent en contact l'une avec l'autre mais peut aussi signifier qu'une chose est imperceptible. Toute l'essence de l'intrigue amoureuse que nous allons suivre au cours de ce yaoi est parfaitement retranscrite dans ce simple mot.



Ensuite, il y a les magnifiques dessins de Ringo Yuki. La couverture et les illustrations couleurs sont sublimes mais le coeur du manga l'est tout autant. Les visages de ses personnages, les placements et mouvements de leurs corps, le moindre trait de la mangaka, nous révèle la large palette d'émotions qui caractérise le genre humain. Les décors sont également très travaillés et donnent une ambiance toute particulière à cette histoire pas tout à fait contemporaine.



En troisième lieu, il y a ce qui me semble le plus important : l'intrigue en elle-même. Cette dernière est belle tout en étant emprunte d'une certaine tristesse et de mélancolie. Les émotions y sont traités avec beaucoup de finesse et une grande justesse. le propos n'est pas outrancier. Il nous donne une impression d'intimité. On se sent proche de ces deux jeunes hommes aux sentiments bridés par un carcan social écrasant. On ressent leur combat intérieur contre eux-mêmes et les autres. On partage leurs joies et leurs peines. Bref, c'est ici un sans faute que réalise Ringo Yuki. L'intrigue n'est d'ailleurs pas seulement émotionnellement forte. Elle est également passionnante et les rebondissements qui s'y produisent mettent en place un suspense qui maintiendra le lecteur en haleine jusqu'à la toute fin du récit.



Comme toujours avec cette mangaka, le sexe est évoqué mais est très peu réellement représenté. La seule scène d'intimité est réalisée en fin de tome et reste simplement sensuelle et romantique sans jamais tomber dans le graveleux.



C'est donc sans réelle surprise que j'ai passé un moment très agréable grâce à une mangaka dont je ne manquerais plus la moindre publication. Tous ceux qui, comme moi, sont à la recherche de yaoi un peu moins clichés et surtout bien plus qualitatifs que la moyenne ne devraient pas se priver de lire « Tamayura ». Il ne seront pas déçus.

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Good bye Lilac

L'un des meilleurs one shot yaoi que j'ai pu lire ! J'ai été charmée du début à la fin par ce couple. Je me suis totalement retrouvée dans Kasai. Les sentiments prennent le temps de se développer. J'ai adoré les réflexions de chacun et le fait que ce ne soit pas véritablement une relation "prof-élève". En bref, un quasi coup de coeur pour ce titre !

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The first love melt in ultramarine

Après avoir découvert Ringo Yuki avec Goodbye Lilac et Tamayura pour lesquels j’avais eu de gros coups de coeur, j’ai cherché une oeuvre plus ancienne : The first love in ultramarine, dont le titre me plaisait bien.



L’histoire est telle que je m’y attendais. Nous suivons un jeune joueur de baseball un peu paumé après sa blessure à l’épaule qui fait la rencontre d’un autre lycéen encore plus perdu que lui, que la vie semble ne pas avoir épargnée. L’histoire est rondement menée dans ce oneshot, le rythme est soutenu, au point que parfois je me suis dit que ça allait peut-être un peu vite et que j’aurais aimé qu’on creuse les personnages ou du moins qu’ils prennent plus leur temps parce qu’ils sont vraiment très intéressants.



En effet, j’ai beaucoup aimé découvrir ces deux garçons. Le premier, Kengo, est peut-être un peu trop lisse et simple au début, mais il s’étoffe vraiment au fil des pages. J’ai aimé sa franchise, sa spontanéité, sa candeur aussi mais surtout sa bienveillance et son tact. Il sait vraiment prendre soin des autres, les écouter et avancer à leur rythme. Cependant le plus intéressant reste indubitablement Yoshioka dont le triste passé est au coeur de l’histoire. Yoshioka a redoublé et ne va plus en classe suite à des incidents horribles qui se sont passés l’année précédente et qui montre l’ampleur que peut prendre le harcèlement dans les lycées japonais. J’ai été très touchée, pour ne pas dire écoeurée, par ce qui lui est arrivé, l’autrice sachant parfaitement le mettre en scène pour nous alerter.



Dans ce oneshot, le sujet du harcèlement est coeur de l’histoire, mais aussi celui l’homosexualité chez les adolescents et dans les lycées, qu’elle est l’image que cela donne aux autres, comment réagissent-ils, ont-ils droit de tout faire et dire. La mangaka n’ose pas frapper un grand coup sur la table pour dénoncer ce qui peut se passer mais elle fait passer le message avec beaucoup de justesse et montre combien la reconstruction est dure et douloureuse et nécessite l’aide des autres.



Concernant le dessin, il me plaît toujours autant. Il est doux, fin, mélancolique et puissant quand il le faut. On ressent parfaitement les sentiments agités des personnages à travers le trait de Yuki Ringo. C’est une vraie réussite.



Mon seul regret est que l’histoire s’arrête si vite malgré les quelques pages bonus tout à la fin. Je pense qu’il y a un vrai potentiel ici, que l’autrice sait déjà nous toucher avec des sujets sensibles, mais qu’ici on n’est qu’aux prémices de ce qu’elle sera ensuite capable de faire.
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Tamayura

J’ai trouvé ce manga à ma première Y-Con. J’ai de suite repéré la couverture, que je trouve splendide et très poétique, comme si le dessin avait été réalisé à l’aquarelle. C’est également mon premier yaoi et c’est une réussite, puisque Tamayura est un coup de cœur. (Un yaoi est un ouvrage traitant de relations homosexuelles entre garçons. Certains sont d’ailleurs très axés sur la relation sexuelle unissant les divers personnages. Parallèlement, les intrigues abordent tous les genres : fantastique, historique, policier etc.).



Je ne sais par où commencer… Je voue une tendresse particulière à ce manga qui m’a beaucoup touchée. J’ai aimé les personnages, authentiques et attachants, les dessins sensuels, doux et expressifs. Malgré le « Pour public averti » noté sur la quatrième de couverture, la sexualité dans cet ouvrage n’est absolument pas vulgaire, ou explicite à outrance. Tout est doux et beaucoup d’amour et de fragilité se dégagent de ce texte.



À travers un récit émouvant, beau et dur, on découvre une romance qui prend son temps, qui s’installe sans se précipiter, et se cachent derrière des thèmes plus sombres, comme les mariages forcés, et l’image que se doivent de conserver les aristocrates.
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Tamayura

Je poursuis ma découverte de l’oeuvre de Ringo Yuki après Good Bye Lilac avec Tamayura qui lui est antérieur. On y retrouve des dessins très doux et une histoire dure, difficile mais sensible qui m’a de nouveau séduite.

Ce que j’aime dans les récits de Ringo Yuki, c’est que les histoires sonnent toujours justes. Ici, en suivant le parcours d’Asakura, elle revient sur la perception de l’homosexualité au début du siècle.

L’autrice arrive parfaitement à mettre en lumière le malaise d’un Asakura qui n’assume pas ses sentiments et sa sexualité dans un monde qui présente cela comme une anomalie, tandis que Tachibana, lui, qui semble plus l’assumer au premier abord, est aussi en lutte contre ses désirs. Ils forment tous les deux un duo d’amants maudits doux et sensible qui m’a touchée droit au coeur. Ils sont maladroits autrefois et aujourd’hui dans leurs sentiments et leurs désirs.

J’ai vraiment été séduite par la belle et dure histoire d’Asakura et Tachibana qui doivent lutter contre la société qui les entoure pour s’affirmer en tant qu’individus mais aussi en tant que couple. Je regrette juste un final un peu précipité. J’aurais aimé plus de scènes où on les voit ensemble adultes dans leur vie de couple.
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The first love melt in ultramarine

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Good bye Lilac

La mangaka livre ici une histoire sensible et juste où l’homosexualité n’est pas juste un prétexte à des scènes de sexe débridées comme ce fut trop souvent le cas dans bon nombre de yaoi arrivés chez nous. Non, ici, on assiste à la construction d’une vraie relation, une relation amoureuse mais aussi une relation de confiance, et aussi pour Kasai à l’acceptation de l’amour dans le sens le plus large, un amour qui ne se résume pas au coït avec une personne du sexe opposé. C’est vraiment une histoire profonde, bien construite, qui délivre un message fort, et pour cela l’autrice a choisi des personnages touchants et réalistes.

Mon avis complet sur mon blog.
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Good bye Lilac

On nous conte l'histoire d'un professeur et de son élève de manière très juste et touchante, en capturant très bien les sentiments, les doutes, les questionnements de toute part.

L'édition n'est pas trop mal, le dessin aussi une fois dedans. J'ai beaucoup apprécié la page couleur, et également la page en noir et blanc de belle qualité pour commencer, du coup quand j'ai continue j'ai été très déçue de la coloration des autres pages, la qualité ne semble pas mal au toucher, mais franchement c'est pas engageant cette coloration de page :(.

Revenons à l'histoire. Ces 2 jeunes hommes se rencontrent alors que l'un est professeur et que l'autre est élève. Que le professeur a déjà vu des problèmes, se méfie, veut faire attention à l'image renvoyée, mais se méfie moins justement parce que c'est un homme. Que le jeune garçon le voit comme un premier amour, il l'aime, le cherche, suit ses conseils, subit son influence positive. Il y a la différence âge qui à ce moment là est très importante, trop importante. Mais ensuite il est devenu un jeune homme adulte, et également professeur. Il a eu des expériences, il a même un petit ami quand il revoit son cher professeur. le professeur a aussi eu des expériences avec des filles mais rien de concluant, oui car lui est hétérosexuel à la base, et ne soupçonnait pas du tout l'homosexualité de son élève. Mais il y a quelque chose de spécial entre eux, de l'affection déjà, ils se sentent bien ensemble, mais de là à être ensemble de corps, de coucher ensemble ?! C'est toute la question !


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The first love melt in ultramarine

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Taïfu Comics de m’avoir envoyé ce yaoi que j’ai eu la chance de lire. Ce n’est pas le premier partenariat que j’ai fait avec cette maison d’édition par le biais de Livraddict, car je n’ai jamais été déçue. Et c’est encore le cas, cette fois-ci, avec The first love melt in ultramarine.



J’ai trouvé que ce yaoi était très beau, bien qu’assez dur dans la thématique qu’il traite : le harcèlement scolaire. J’ai ressenti beaucoup d’empathie à l’égard de Yoshioka et le personnage de Kengo est lui aussi très attendrissant. La psychologie des personnages est travaillée et complexe. Même le harceleur, Andô, n’est pas simplement une personne mauvaise dans le fond. Ce qui est dommage, c’est que l’auteure ne dépeint pas trop le caractère d’Andô, ne développe pas assez son ressenti, ses émotions ou encore son point de vue, mais comme elle l’explique, c’est parfaitement intentionnel, puisqu’elle souhaitait avant tout se concentrer sur le couple Kengo/Yoshioka.



Le harcèlement scolaire est ici abordé avec beaucoup de dureté. La dénonciation est ainsi encore plus violente à mon sens. De plus, ce qui est assez remarquable, c’est que l’on ne verse pas, dans ce manga, dans la violence gratuite et ostentatoire. Tout est suggéré et c’est peut-être en cela que c’est d’autant plus fort et marquant pour le lecteur. J’ai également beaucoup aimé le fait que Yoshioka se soit réfugié dans la musique, ce qui lui a permis de rencontrer monsieur Tamada et, par la suite, Kengo.



La manière dont le sport et la musique se retrouvent est par ailleurs elle aussi très intéressante, puisque la musique fonctionne comme un défouloir pour Yoshioka. Si l’on pousse l’analogie un peu plus loin, on peut considérer que la rencontre entre les deux « blessés » était évidente : les deux jeunes hommes peuvent soigner les plaies de l’un comme de l’autre. D’un côté, celles de Kengo sont physiques, alors que celles de Yoshioka sont psychologiques.



Finalement, ces deux personnages, qui n’ont a priori rien en commun, qui ne partagent pas les mêmes hobbies, qui n’ont pas le même âge et qui ne sont pas intégrés de la même manière au sein de leur école, parviennent à se retrouver et à s’entraider. Kengo aide Yoshioka à surmonter son traumatisme et Yoshioka apporte à Kengo une plus grande ouverture d’esprit et lui redonne le moral suite à sa blessure à l’épaule. Pour ne rien gâcher, la fin est toute mignonne. C’est un grand plus que j’ai apprécié.
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Tamayura

J'adore la couverture de ce manga. Elle est tellement jolie et simple. Tout est dit dans la couverture. J'aime bien lorsqu'une couverture ne ment pas sur le contenu d'un livre. Les graphismes de ce manga sont beaux, simples et en même temps très travaillés. C'est surtout la poésie qui s'en dégage que j'ai apprécié et le fait que l'histoire se déroule en 1922. Oui, j'adore le Japon d'époque. Je ne le savais pas alors, quand j'ai vu la date, le manga est monté d'un coup dans mon estime.





Concernant l'histoire, elle est juste sublime. On suit Asakura, un jeune aristocrate ne faisant que travailler à ses études afin de reprendre l'empire familiale. Il est issu d'une liaison entre un père occidentale et une mère japonaise. Lorsqu'il revient au Japon, il se retrouve à partager la chambre d'internat avec un ami d'enfance Tachibana qu'il a fuit pour une raison très surprenante.





La façon dont le thème de l'homosexualité est abordé est juste parfait et très juste. Encore aujourd'hui, certaines personnes réagissent comme ça mais surtout, certaines personnes refusent leur homosexualité comme Asakura. Ce manga est vraiment touchant tant dans ces graphismes que par ses personnages (même si j'ai eu envie de secouer Asakura par moment) que par la construction de l'histoire. Je vous l'accorde. Ce n'est pas bien sorcier mais la construction est des plus surprenants et il n'y a pas de fioritures.





D'autres thèmes sont abordés. L'aristocratie est bien critiquée par le regard de Asakura. En une phrase, il démonte ce statut qu'il déteste et surtout l'hypocrisie du milieu. Il y est également question des séismes et de leur conséquence en quelques pages. On y parle des attentes et de la pression des parents sur leurs enfants.





En bref, ce manga court pourtant nous touche profondément. Je suis surprise qu'il soit considéré comme triste alors que je trouve qu'il nous fait ressentir pleins d'émotions.
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The first love melt in ultramarine

Cela faisait un petit moment que j'avais vu ce one-shot sur la toile et les critiques étaient plutôt très positives. Du coup, il avait glissé dans ma wishlist (déjà très longue...) et lorsque je l'ai vu au dernier masse critique, je me suis dit qu'il était temps de se lancer. Et j'ai bien fait.



Je ne lis pourtant pas de Yaoi. Je n'ai rien contre le genre mais j'avoue que je préfère les shojos quand je me lance dans une romance. Il n'en reste pas moins que la mangaka a su me charmer dès le départ avec ses deux héros et aussi le choix de son histoire. Je me souvenais vaguement de la trame, je n'ai donc rien découvert mais cela n'a pas du tout gâché mon plaisir. Il faut dire que Yuki Ringo traite sa romance avec une délicatesse et une douceur telles qu'il est difficile de ne pas se laisser transporter. Même malgré les sujets abordés et la "violence" physique et psychologique que l'on découvre.



Kengo est un jeune homme attachant, adorable, ouvert d'esprit, protecteur et mignon à croquer. Ce jeune sportif n'a pourtant rien de niais, bien au contraire. On le découvre alors qu'il vient de se blesser et qu'il est obligé d'occuper son temps livre durant sa convalescence. C'est là qu'il rencontre Yoshioka. De un an son aîné, ce dernier passe son temps dans la salle de musique séchant les cours pour une raison inconnue. Kengo est tout de suite intrigué et veut autant savoir et comprendre le pourquoi de ce comportement. Une découverte rapide qui nous plonge dans le harcèlement à l'école à un niveau qui explique la mention "public averti", et nous offre par la même occasion le début d'une romance aussi douce que douloureuse.



Si les deux protagonistes sont des amours, tout le manga n'est pas que joie et douceur. C'est une rencontre inattendue, une reconstruction, un épanouissement. Mais aussi la destruction, la violence, le silence et la peur. Graphiquement, pas de visuels "choquants" (et encore). Yuki Ringo "ne montre rien" mais tout est bien assez explicite comme ça. On voit l'horreur de ce harcèlement, la bêtise humaine à son plus haut niveau, des préjugés malsains et stupides. Les bourreaux croient que leur victime aime cela (bonjour le mensonge à soi-même pour "accepter" les actes répugnants) et limite que cela est normal. Mais la mangaka est claire : la victime reste une victime dans le sens où jamais elle n'a fait en sorte de se retrouver dans cette situation et les harceleurs sont les seuls à devoir être punis. Point barre. Pas d’ambiguïté. A aucun moment. Un très bon message que j'approuve.



L'auteur nous redonne aussi foi en l'humanité et pas seulement par le biais de Kengo. Ses amis aussi s'ouvrent à Yoshioka, sans le juger aucunement. Tous les jeunes adolescents ne sont pas des monstres stupides et violents. Le manga en lui-même ne cherche pas à être sombre. Il dénonce, certes, mais c'est avant tout une reconstruction positive. Kengo s'efface, s'inquiète, ne force pas, est à l'écoute, ne juge pas. Un jeune homme très réfléchi et qui malgré toutes ses qualités ne fait pourtant pas "surhomme". Yoshioka est aussi traité de façon intéressante. Sa nonchalance est un peu en décalée avec ce qui lui est arrivé, mais c'est sûrement une façon de se protéger. Il doute de lui, trouve des excuses puis accepte cette main tendue. J'ai aimé le fait qu'il n'est pas perdu espoir malgré tout. Comme pour montrer une fois de plus que le monde n'est pas que cruauté. Nous les voyons donc évoluer chacun à leur façon avec douceur et sérénité. Une romance touchante à tous les points de vue.



Petit bonus que j'ai apprécié, nous avons droit à quelques pages "5 ans après". Quelque chose que j'affectionne beaucoup dans les histoires et qui ici était parfait.

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The first love melt in ultramarine

Tout d’abord, merci à Babelio et à Taifu Comics de m’avoir fait découvrir ce manga à l’occasion de la Masse Critique Graphique.



Ce manga se lit rapidement mais les thèmes qu’il aborde mérite qu’on s’y arrête. On est dans du yaoi, donc une histoire d’amour entre deux hommes (si vous en doutiez, c’est que vous n’avez pas regardé la couverture).

Nos deux héros n’ont pas vraiment de points communs. Kengo aime le baseball, fait partie du club de son lycée et a une personnalité plutôt chaleureuse, bien qu’il puisse être plutôt maladroit dans l’expression de ses sentiments, aussi bien dans les paroles que dans les gestes. Yoshioka est bien plus renfermé, aussi bien à cause de ce qui lui est arrivé que par nature, et préfère la lecture et la musique.

Voir ces deux-là se rapprocher peu à peu, avec beaucoup d’hésitation des deux côtés, est vraiment touchant. Le début de cette histoire n’est pas facile, surtout quand on en apprend plus sur le passé de Yoshioka.



Le thème principal reste celui du harcèlement scolaire (ce n’est pas un spoiler, le résumé le révèle déjà). Yoshioka est très vite devenu le souffre-douleur de certains élèves de sa classe et ce qu’il a subi était plutôt extrême (et le harcèlement fait déjà partie des extrêmes pour moi).

La période de harcèlement s’est déjà terminée quand le manga commence. La question n’est donc pas de voir comment Yoshioka a vécu cette période de sa vie mais plutôt comment il va s’en remettre, ce que je trouve finalement plus intéressant. Nous savons que le harcèlement, sous toutes ses formes, existe mais on ne se pose pas assez la question de l’après.

La phrase de l’oncle de Kengo, « je ne pense pas qu’il existe des gens 100 % mauvais », m’a aussi marquée. Même si la mangaka ne s’attarde pas vraiment sur les harceleurs de Yoshioka et leurs motivations, elle introduit quand même une certaine nuance dans son histoire, montrant que rien n’est jamais tout noir ou tout blanc. Pour moi, c’est une possible explication même si cela n’excuse rien.



En résumé : une histoire d’amour tendre et touchante associée à un thème plutôt difficile mais qu’il faut quand même aborder.
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The first love melt in ultramarine

Merci beaucoup à Babelio ainsi quà la ME pour ce livre.



Reçu dans le cadre de la Masse Critique Graphique, j'ai sauté sur ce livre des sa réception, c'est à dire aujourd'hui. Je suis une grande fan de Yaoi, et un Boys Love qui parle d'harcèlement scolaire m'a de suite fait de l'oeil. Parce que oui, dans les mangas de ce genre, on en parle mais ça reste totalement survolé. C'est surtout du harcèlement, de l'homophobie, mais on fait passer cela pour quelque chose de normal, pas là, et ça fait du bien.



Nous rencontrons Kengo, jeune homme passionné de Baseball, très doué. Malheureusement pour lui, un jour, il force trop et se blesse. Enfin, malheureusement, oui et non. Il ne peut pas jouer, mais c'est grâce à ces heures de libre qu'il rencontre Yoshioka. C'est un personnage assez bien construit, qui change des stéréotypes dans les Yaoi, qui se pose certes quelques questions, mais qui ne s'attarde pas sur celles-ci. Il n'est pas du genre à se demander encore et encore pourquoi trouve-t-il ce garçon trop craquant alors qu'il est hétéro, ou pourquoi a-t-il envie de l'embrasser. Juste quelques fois, alors que dans beaucoup de Yaoi c'est tout le long de l'histoire. C'est un garçon très attachant, qui pense au bien être et à la sécurité de Yoshioka avant tout, qui l'aide à avancer, et c'est tellement beau à voir.



Et puis, il y a Yoshioka, un jeune garçon, à peine plus vieux que Kengo, passionné de musique. C'est cette dernière qui l'aide à se relever après les mauvaises choses qui lui arrivent. Il s'évade grâce à elle, fuit ses démons comme cela. Je me suis beaucoup reconnue grâce à cette passion pour la musique, cette dernière m'est essentielle. J'en ai réellement besoin, et j'ai l'impression que c'est pareil pour Yoshioka. Ce dernier s'est fait harcelé, et il ne suit plus les cours depuis un an, il ne vient dans l'établissement seulement pour être en salle de musique. Encore une fois, je me suis reconnue dans ce personnage, parce que j'ai moi aussi subi du harcèlement. Beaucoup moins grave, ca n'a pas été aussi loin, mais j'ai une phobie sociale à cause de ça. Et j'ai un peu eu l'impression qu'il avait cette phobie, lui aussi, sans que ce soit marquer dans le livre. C'est un personnage très fort, très touchant, qui a été un véritable coup de coeur. Je vous invite à lire ce livre seulement pour découvrir ce personnage, qui change lui aussi des stéréotypes.



L'histoire est très touchante, il y a un moment où j'ai lâché ma petite larme. En effet, je ne dirais pas qui pour ne pas spoiler, mais un personnage se révèle asexuel, sans envie de sexe. Et si vous saviez à quel point c'est dur de trouver des personnages asexuels dans les bouquins traduits en Français ! On ne se sent pas représenté. Et là... si. C'était juste incroyable lorsque j'ai lu cette partie. Ca m'a redonné espoir. J'aimerai tant remercié la mangaka pour cela.



Parlons aussi d'une chose qui fâche : le viol romantisé. Effectivement, les viols sont souvent romantisés dans les Yaoi, c'est malheureux à dire mais c'est le cas, mais pas là. Le viol est un viol. Les attouchements sexuels sont des attouchements sexuels. Les bourreaux sont les méchants et les gens stupides. La victime est la victime. Et la reconstruction est difficile. Encore une fois, j'aimerai tant pouvoir remercier la mangaka pour cela.



Les dessins sont sublimes j'ai même envie de dire poétiques. Tout en légèreté, magnifique.



En bref, un excellent Yaoi qui casse les codes, les stéréotypes. Une mangaka que je vais désormais suivre de près. Une histoire d'amour belle et forte, clairement niaise, et une très belle morale, qui redonne de l'espoir. Je lui donne la note de 4/5.
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The first love melt in ultramarine

C’est la première fois que je lis un Yaoï qui est un manga mettant en scène une histoire d’amour entre deux garçons.



Kengo est un lycéen qui a eu une grave blessure à l’épaule qui l’a obligé à arrêter le baseball. L’adolescent est totalement perdu quand il fait une belle rencontre, celle de Yoshioka. Il a redoublié sa classe et il est de ce fait dans la même que Kengo. Même si les premiers contacts ne sont pas faciles, chacun va apprendre à panser les blessures de l’autre.



En lisant ce manga, je ne m’attendais pas à y trouver des thèmes aussi profonds que le harcèlement scolaire et un autre bien plus dur que je vous laisse le soin de découvrir. J’avais la boule au ventre en lisant certains passages de ce qu’a vécu Yoshioka. La cruauté des adolescents entre eux est une réalité, surtout quand ils se trouvent un souffre douleur. Yoshioka était homosexuel et cela va lui valoir bien de mauvaises expériences.



Sa rencontre avec Kengo va apporter un peu de douceur dans sa vie et aussi dans le manga. J’ai beaucoup aimé cette lecture car j’ai été très touchée par ces deux personnages. The first love melt in ultramarine est un one shot et je trouve que Yuki Ringo a su nous offrir une histoire complète, en un seul volume.



The first love melt in ultramarine est une agréable surprise, un manga touchant qui ne manque pas de profondeur et qui traite, entre autres, de l’homosexualité au lycée, du premier amour et de la difficulté de se faire accepter à l’adolescence où les penchants sexuels sont tabous. Un titre à découvrir, j’ai beaucoup aimé.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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