Citations de Yûko Yuzuki (17)
- Toi tu sais ce qui est le plus effrayant pour un yakuza, hein? (...)
- Pour un yakuza, avait-il déclaré, la chose la plus effrayante est de ne plus pouvoir vivre dans le monde des yakuzas.
- Quand il arrivera, il te suffira de le faire monter au premier, dans la pièce tatami. Je me chargerai du reste.
- Pourquoi ne pas l'embarquer au commissariat pour l'interroger ? avait demandé Hioka, inquiet.
- Crétin, quand on est au commissariat, on ne peut pas franchir les limites de la légalité.
On pouvait s'interroger quant à l'utilité d'interroger des gens ignorant tout de la situation, n'ayant aucun lien avec des évènements inquiétants et ne détenant pas d'information particulière. En réalité, c'étaient bien ceux dont le quotidien ne variait guère qui étaient les plus susceptibles de repérer un évènement sortant de l'ordinaire.
Devenir policier, pour moi, ça s'est joué à pas grand-chose. Je ne faisais que me bagarrer et le prof qui encadrait la section judo m'a convoqué. Il m'a engueulé. "Toi, si t'aimes tellement la bagarre, tu finiras yakuza". J'ai répliqué :" ouais pas de problème je deviendrai yakuza." Ça l'a mis en rage. Crétin ! Tu crois qu'ils emploient des mecs comme toi? Ça n'a rien à voir avec le fait d'être intelligent, idiot ou dans la moyenne. Le monde des yakuzas, ça se résume à faire ce qu'on te dit. Si le chef dit noir, tout ce qui est blanc devient noir. C'est un boulot absurde. Toi qui n'en fais qu'à ta tête, tu finiras soit mort ce soir ou trou pour le restant de tes jours. Si tu ne veux pas mourir, entre dans la police." Comme je ne voulais pas mourir, je suis devenu policier.
Devenir policier, pour moi, ça s'est joué à pas grand-chose. (...)Le monde des yakusas, ça se résume à faire ce qu'on te dit. Si le chef dit noir, tout ce qui est blanc devient noir. C'est un boulot absurde. Toi qui n'en fais qu'à ta tête, tu finiras soit mort soit au trou pour le restant de tes jours. Si tu ne veux pas mourir entre dans la police. Comme je ne voulais pas mourir, je suis devenu policier.
- Pardon de vous déranger. Seriez-vous Ogami-san ?
L'homme abaissa son journal et le toisa. S'il avait l'expression poisseuse d'un prêteur sur gage évaluant un objet, ses yeux perçants laissaient deviner sans peine qu'il était policier.
...les frais d'enquête avaient explosé et ils occasionnaient des maux de tête au jeune commissaire. Ces dépenses étaient normalement financées par les ressources autonomes de la police locale, mais il arrivait que certaines grosses affaires soient couvertes par le budget national. C'était le cas pour ce qui relevait de la famille impériale, du monde politique et des crimes particulièrement atroces.
Hioka se vit comme dans un film consacré à la guerre du Pacifique, quand les mécanos saluent une dernière fois le pilote qui va grimper dans son Zero, avec dans le réservoir simplement de quoi faire un aller.
Si t'as un truc à dire, c'est le moment. Enlève la soie que t'as coincée dans tes molaires. Parle clairement.
Dans la calligraphie qu’Ôgami avait conçue dans sa tête, un seul trait restait à tracer. Mais il lui manquait le pinceau et l’encre nécessaires.
- Pourquoi ne pas l'embarquer au commissariat pour l'interroger, avait demandé Hioka, inquiet ?
- Crétin, quand on est au commissariat, on ne peut pas franchir les limites de la légalité.
- Pourquoi ne pas l'embarquer au commissariat pour l'interroger, avait demandé Hioka, inquiet?
- Crétin, quand on est au commissariat, on ne peut pas franchir les limites de la légalité.
Il est impossible de débarrasser le monde des yakusas. Les gens , tous autant qu’ils sont , une fois qu’ils ont mangé, ils vont couler un bronze. Et quand ils s’essuient le cul , il leur faut du papier toilette.
Moralité, nous , les policiers, on est comme le papier chiotte.
Comme je ne voulais pas mourir , je suis devenu policier.
Deux semaines plus tôt, au lac Kinshû, Hioka avait passé "un marché de chiens" avec Ichinose. L'un voulait des informations. L'autre aussi. Il avait donc accepté de devenir le chien d'un chef de gang, à condition que ce dernier accepte à son tour de devenir un chien de police.
La plupart des yakuzas se la racontaient. Pour la galerie, on parlait de morale et de "Voie de l'honneur". Le gang était en fait une meute de bâtards avides et égoïstes. Bonne bouffe, vins fins, voitures de luxes et jolies gonzesses. Ils auraient sauté à la gorge de leur propre famille.
Tu vois, Nagakawa, tu ne le sais pas encore mais les parent, c’est assez idiot, lui dit Kurita d’un ton aimable. Qu’ils soient intelligents ou un peu lents, pour eux, leur enfant est mignon. Quoi qu’il fasse. En ce moment, ta mère est inquiète pour toi. Aujourd’hui, c’est toi qui as appuyé sur la détente. Mais vu la vie des yakuzas, elle se demande quand ce sera ton tour de te faire tirer dessus. C’est une inquiétude qui peut vous coincer le riz dans la gorge, ça. Chaque nuit, elle doit faire des cauchemars à propos de son crétin de fils.