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Critiques de Yves Ramonet (17)
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Habana Business Club

Un livre audio découvert via audible, le livre gratuit d’avril. Alors pas une « grande » lecture mais je dois avouer que j’ai beaucoup aimé, j’ai énormément ri 😂



Tout commence en 1994. Un Français, Maurice Villard, et ses deux amis, débarquent à Cuba pour y fonder… une boulangerie. Mais rien ne va se dérouler comme prévu. On assiste à un méli-mélo, entre affaires, politiques et espionnage.



Le fil rouge de toute cette histoire est l’interrogatoire de Maurice par la DGSE



Ah oui, j’allais oublier, ce livre est tiré d’une histoire vraie.

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A midi Versailles Flambera

Bon, autant être clair dès le début, je n’ai pas du tout aimé ma lecture. En fait c’est tout ce que je n’aime pas dans les policiers ou thrillers. Commençons par l’intrigue, elle est un peu trop fouillis, ça part dans différentes directions sans jamais vraiment choisir un thème, le politique, le policier, l’espionnage, on mélange le tout est le résultat ne vaut pas un John Le Carré. Je veux bien croire qu’à la DGSE on n’embauche pas des nuls mais de là à être un surhomme il y a un fossé à ne pas franchir selon moi.

Rien ne se démarque vraiment, ni les personnages, ni l’intrigue ni le style des auteurs, d’ailleurs ce doit être une part importante du problème, mélanger deux bons auteurs ne fait pas un bon livre, c’est comme mélanger une glace avec des haricots, j’adore les deux mais ensemble ça ne fonctionne pas. Je n’aime pas descendre un livre sur des lignes alors je vais m’arrêter là.

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Meurtres à l'Ile d'Yeu

c est très bonne lecture, très agréable, pas hautement littéraire mais de celle qui vous font voyager. Bien sur certaines choses sont des évidences, d autres non, certaines choses sont peut être trop grosses et d autres font dire, oh bah non malgré tout on sait comment ça va finir et ça ne gâche rien. J ai tourné les pages, happée par les lieux et la mer, par les noms de ville qui me sont très familiers puisque ça fait bientôt 35 ans que je pars en Vendée et 9 ans que mes parents vivent en face de l ile d yeu de acon définitive, exit la région parisienne... mais j avoue, je n ai tjs pas visité l’île 😂😂😂 symbole de mauvais temps quand on la voit depuis la cote!!!



Bref, j ai bcp apprécié ma lecture, simple et sans prise de tété tout à fait ce qu il me faut en ce moment!!!
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Nos plus beaux effets gore

Il s’agit d’un recueil de nouvelles parfois très gores. Je ne suis pas franchement sensible et plutôt adepte du genre « horreur » et « trash » mais ce qui m’a gêné c’est que parfois les nouvelles étaient trop courtes pour être vraiment construites mais quand même très crues … âmes sensibles s’abstenir
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Meurtres à l'Ile d'Yeu

- Ce que je voulais dire, c'est qu'on est en basse saison, et que c'est toujours calme. 

- Calme ? Un mec décapité. Un bateau sans doute coulé. Qu'est-ce que ce doit être quand c'est agité....



Je suis bien d'accord avec le commandant Lemeur : franchement, ce n'est pas une affaire pareille qui permettra le bon développement du tourisme sur l'île d'Yeu. Mettons nous également à la place d'Isabelle, originaire de l'île et qui, pour son retour, est accueillie par un cadavre : il est des comités d'accueil bien plus sympathiques, c'est moi qui vous le dit. Et ce n'est pas fini ! Point positif (pour le tourisme, toujours) : il apparaîtrait que seuls les enfants nés sur l'île seraient menacés, en vertu d'une légende locale. Je vous le dis tout de suite : il est vraiment dommage que cette partie de l'intrigue ne soit pas davantage développée, elle avait un fort potentiel. Tant pis pour le cartésianisme, il est toujours bon d'aller au bout des choses.

A l'intrigue ésotérico-policière s'ajoute une histoire d'amour - ou presque : l'enquêteur est l'ex de la navigatrice. Disons plutôt qu'elle l'a quitté 18 ans plutôt et qu'il n'a pas vraiment compris pourquoi. L'explication s'appelle Noé et ne doit pas du tout sa participation à l'intrigue au commandant - ce qui explique ainsi la rupture, n'est-ce pas ?

Les intrigues se déroulent sans trop de complication, avec logique, ai-je envie de dire. Il est tout de même des invraisemblances, des faits qui ne sont pas assez creusés. Je me répète, mais il est bon de laisser une intrigue se déployer. L'ensemble reste sympathique, mais pas indispensable.
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Meurtres à l'Ile d'Yeu

Une grosse déception... Je me suis laissée appâter par la jolie couverture et la promesse d'une intrigue se déroulant à l'île d'Yeu. Mais j'aurais surtout dû me méfier du titre: "Meurtres à l'île d'Yeu", on ne peut guère faire + basique et + bidon... En gros, quand on a lu la 4ème de couverture on a tout lu. Le peu d'éléments qui auraient pu être considérés comme des rebondissements y sont en effet mentionnés (découverte d'un cadavre décapité, fait que l'enquêteur Lemeur soit l'ex de la navigatrice Isabelle Bonnefoy...) Il n'y a plus aucune surprise.



J'ai été pour ainsi dire achevée dès le début en découvrant que ce roman est... librement inspiré d'un téléfilm. Aïe. Bon sang ne saurait mentir: ça se sent. Du début à la fin, ça pue le feuilleton bateau... La prose de l'auteur, au début un peu alambiquée, s'allège heureusement par la suite, mais ça ne suffit pas. Il ne semble de + pas très à l'aise avec le langage des adolescents. (p14): "Je t'assure, ça m'a explosé!" ??? Je suppose que l'auteur voulait dire "ça m'a éclaté, truc de ouf!" ou quelque chose du genre. Ou encore p15 ce même ado qui dit à sa copine: "On se voit tout bientôt". Un poil trop mièvre pour un jeune mâle... En tous cas, ça ne fait pas naturel...



Le langage maritime est très présent, et n'étant pas connaisseuse ça m'a parfois un peu gênée dans ma lecture. Par exemple p17: "On enroule la trinquette et on affale!" OK... Les personnages sont (trop?) nombreux et peu développés, en tous cas pas assez pour qu'on les cerne réellement. J'ai été également très mal à l'aise en découvrant une scène de sexe (guère utile à l'histoire, ça fait très télé...) où l'auteur appelle les protagonistes par leur nom de famille. J'ai trouvé ça d'un glauque! C'était tout sauf romantique...



L'histoire se traîne en longueur, on a rien à se mettre sous la dent pendant un bon moment à part un cadavre décapité sur lequel on ne sait pas grand chose et des policiers qui se crêpent le chignon à tout va. Le récit devient un peu moins ennuyeux lorsqu'il est question de la légende de la Gargourite mais le soulagement est de courte durée et c'est reparti pour une couche de sautes d'humeur de flics bornés et à la science infuse. le tout sur un fond de romance à l'eau de rose digne des pires productions de notre chaîne nationale préférée. Franchement, je m'attends à une enquête haletante et je me retrouve avec des tournures style (p145): "Le petit matin clairet". Vraiment lourd...



De +, la situation géographique de l'"intrigue" n'est absolument pas exploitée, à mon grand désespoir. On aurait aisément pu mettre n'importe quel nom de ville en bord de mer à la place de l'île d'Yeu: "MEURTRES A (au choix)... Et l'enquête n'en est pas vraiment une: ils subissent les événements et attendent que de nouveaux éléments leur tombent tout cuits dans le bec. Je suis habituée à des investigations autrement + poussées.



La promesse de légendes était belle, mais ça s'arrête là. Avec en + un final rose bonbon et dégoulinant, sûrement parfait pour le petit écran, mais personnellement j'aurais zappé au bout de 5mn. En bref, regardez-y à 2 fois avant de vous laisser séduire par ce livre. En même temps, je vois que les Babéliautes ne se bousculent pas pour le lire: et c'est tant mieux pour eux!
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23 heures pour sauver Paris

C'est un roman que j'ai pu lire il y a une douzaine d’années. A l’époque l’idée d' un complot venant de l’extrême droite pour prendre le pouvoir semblait tout a fait plausible dans le contexte du retour de partis populistes dans toute l'Europe. Mais est arrive le 11 septembre. Aujourd'hui cela fait un peu décalé de retrouver un bad guy qui fustige les socialo-communistes et les francs-maçons.

Dans l'ensemble le roman lorgne vers le gros thriller américain. Les personnages sont testostéronés, très classiques au niveau psychologique ( Strelli qui veut venger son ami tue et retrouver la femme qu'il aime). Lorsque l'on voit apparaître le flic qui pourra aider Strelli dans son enquête, on sait d'emblée comment cela va se finir, dans le même lit.

Pour plus de réalisme les auteurs font le choix de la précision. Ainsi on a droit à la description de l'armement des deux camps, leur équipement automobile ou aérien. Le plus saisissant est le plan d'attaque de Paris, ou comment mettre Paris à genoux pour réussir à faire capituler le gouvernement.

En définitive, c'est un thriller français qui lorgne vers ce qui peut se faire aux Etats-Unis, avec un rythme imparable, mais qui a mal vieilli quand on voit ce qui sert de méchant ou quand on a droit aux descriptions relatives à l'informatique ( un ordinateur avec un 1 Mo de RAM et 1 Go de disque dur ,c'est une bête de course).
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Habana Business Club

Malheureusement, je n'ai pas du tout été emballé par cet audio. J'ai tout écouté mais pas une seule fois j'ai compris l'histoire et ses enjeux, du moins, je pense, que je suis passée totalement à côté de ce qu'elle était sensée me raconter. Peut-être est-ce mon manque de culture ou d'intérêt pour ce Cuba des années 90 et la relation qu'elle entretenait avec la France ? Je ne sais pas.



Bref, je n'ai pas grand chose à reprocher à ce titre, les comédiens sont tous bons globalement. C'est juste que je ne devais pas être le public visé car si ce ne n'était pas gratuit ce mois-ci je ne l'aurai jamais écouté.
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23 heures pour sauver Paris

Critique publiée sur Senscritique (2011)



Manifestement c'est un roman qui est passé totalement inaperçu dans le monde littéraire, et même parmi les amateurs du genre... et c'est bien dommage ! Sous un titre un peu long, 23 heures pour sauver Paris réunit deux plumes complémentaires, celle d'un journaliste spécialiste des réseaux secrets (Madelin) et un scénariste (Ramonet) qui aboutissent ensemble à une histoire folle, mais pourtant tellement réaliste que presque palpable : un groupuscule d'extrême droite décide de passer à l'action et prend Paris en otage. Réseau d'eau, électricité, communication, tout est attaqué en même temps par un groupe discret aux ramifications impensables.



Un excellent roman, lu il y a un moment maintenant, mais dont je garde un très bon souvenir, même des années après !
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Meurtres à l'Ile d'Yeu

J'ai passé un bon moment, sans prise de tête.
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Dunes sanglantes

Madame de Fovancage, seconde fortune de France, engage Sébastien Korty, détective privé (personnage déjà présent dans le précédent roman Gore de l’auteur : « Aux morsures millénaires »), pour retrouver ses enfants enlevés par une tribu cannibale, suite à un accident d’avion. Toutes les tentatives menées depuis vingt ans, afin de les retrouver, ont échoué. Pour réussir sa mission Korty va participer au célèbre rallye autos-motos-camions « Tropoli-Nairavif » à travers 10000 km et 5 pays africains. Les participants sont des malades assoiffés de sang qui violent et torturent les autochtones mais aussi les autres concurrents. Tout est bon pour grappiller des secondes afin de passer au journal de 20 heures de Christine Okunn-Krent.



Ici, les personnages secondaires ont des noms amusants : Greta Hemssa Kantonlasson, Djamel Di M’Aanch, Elsa Von Leupubisse, James Hapine, les japonais Sytu Vazaryo et Nublypadmonthé-Lao, Pierre Kiroul avec la sud-américaine Namasse Pamuz, une M'aa Minova etc. L’écriture très imagée ne vole pas très haut mais on sourit souvent. Axelman joue avec les mots comme ce Ketchdown (beaucoup moins calorique que le ketchup) ou ce sommet bipartite « Tropoli-Pourouët-Onett » (capitales respectives de l’Alibye et du Zinguan), sans parler de l’oasis Tirlo Opui et du plateau de Ssava Hetlabaggar…



Le style particulier d’Axelman rend la lecture parfois difficile mais il faut reconnaître son originalité.



Description d’un accident : « Un puzzle de joues et d’ancillaires maxillaires, d’occipitaux occis piteux , de pariétaux pariés tard, de mâchoires échues à hachoirs, de postérieurs en feu d’artifesses, d’omoplates archigondolées, de thorax à l’axe torsadé, d’austères sternums d’hommes, de poignets aux poids niés, de biceps de vignes rougeoyantes, bidoche très moche, fiente très viande, bombarde de mille pièces sanguinolentes le pare-brise de la Porsche. »



Les scènes d’horreurs sont très osées. Par exemple, une concurrente a un pot d’échappement introduit dans son sexe pendant que le tortionnaire démarre la voiture ! Un autre participant a les fils des bougies enfoncés dans les yeux alors que le bourreau lance le moteur à plein régime faisant éclater les yeux du malheureux. On le voit, malgré le délire ambiant, les amateurs de gore sont servis.



On pense tout de suite au Paris-Dakar mais comme dans tous les livres d’Axelman l’histoire est secondaire. Les scènes d’horreur sont trop outrancières et décalées pour vraiment faire peur. C’est surtout l’humour « hénaurme » qui retient l’attention du lecteur.



« Dunes sanglantes » est le troisième et dernier roman d’Axelman paru dans la collection Gore. Personnellement, j'aime bien son style d'écriture malgré ses excès. Je peux comprendre que des lecteurs ne puissent supporter 153 pages non stop de jeux de mots et contrepèteries.
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Incarnations

Un étudiant en médecine à Madrid change d'identité pour fuir une affaire de trafic de cadavres et se fait embaucher par l'intermédiaire d'Annabella comme assistant du professeur Varèse qui dirige un institut psychiatrique sur l'ile de Finisterra. Il fait la connaissance de Rose Shanahan, jeune femme atteinte d'un syndrome de personnalités multiples.

L'horreur morbide est d'abord psychologique dans un flou autour de la nature des personnalités qui rôdent autour de la malade internée. Le anti-héros pense maitriser la situation par sa ruse et sa position médicale. Ensuite l'horreur biologique s'affirme en prolongeant l'hypersexualisation de l'histoire mixant la matérialisation des psychoses, la tératologie, le satyriasis et la nymphomanie dans une version crade et frénétique. Des monstres incarnés sont générés physiquement pour associer le fantastique et l'inexpliqué au gore sexualisé qui se caractérise par ses personnages déjantés et ses dialogues fleuris. Ce huis clos insulaire fonce dans la surenchère terriblement grotesque, dans un carnaval d'orgies sado-masochistes, de chairs viciées et d'effusions de sang.
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Meurtres à l'Ile d'Yeu

Je crois bien que je vais finir par aimer lire de plus en plus de thriller! Certe c'est un soft mais tout de même...

Ici j'ai apprécié le sous entendu fantastique qui nous mènerai a une sorcière... mais il n'en ai pourtant rien.

Aussi le point positif pour moi c'est qu'il n'était pas sanglant j'ai vraiment trop horreur de ça.

Quand a l'histoire en elle même je l'ai trouver plutôt bien facile à suivre et à lire légère histoire d'amour (il y en fait bien!) le tout sur une petite île entourée de bateaux.

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Aux morsures millenaires

Un roman assez surprenant voire déconcertant sur le thème du vampirisme. Le comte Lacudra et son épouse descendante des Bathory partent s'installer à New York. L'histoire cherche, tout au moins au début, à parodier l'arrivée de Dracula à Londres dans le roman de Bram Stoker.



Aucun premier degré à attendre chez Axelman, qui prend plutôt plaisir à multiplier les passages gores cartoonesques, enchaînant avec frénésie les jeux de mots facétieux et inventaires absurdes à la Prévert dans ses descriptions. Le parti pris peut surprendre et arracher quelques sourires, comme lors du crash d'avion introductif, tout autant réussi que joyeusement bordélique, mais ne manquera pas de lasser à plusieurs reprises par la suite. Certains passages inutilement ampoulés rendent la lecture parfois pénible.



"Aux morsures millénaires" a finalement tout d'une grosse farce, tantôt amusante, tantôt agaçante, et on regrette que l'auteur ne se soit pas davantage concentré sur son intrigue, pour la rendre un tant soit peu palpitante.
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La massacreuse

Avec ce numéro 74 de la collection Gore, le lecteur médusé faisait la connaissance avec le style d’Axelman. Ce dernier utilise fréquemment l’argot et l’anglais dans ses phrases genre « Ce qui entre nous est the same thing ». Chez lui, on parle « jeun’s » et on est « cool ». Il n’hésite pas à donner dans la poésie : « Elle réajusta la ficelle de son string rosé dans sa fente qui souriait » (??). L’auteur invente tout un vocabulaire : « en dehors des passages cloutouyés », « se faire guillaume teller » etc. Pourtant, Axelman évite l’overdose faisant ainsi de « La massacreuse » son livre le plus sérieux. Dans ce premier roman, on fait la connaissance de Sébastien Korty (amateur de cacahuètes), le personnage fétiche de l’auteur, présent également dans les (trop ?) délirants « Aux morsures millénaires » et « Dunes sanglantes » (cf. mes critiques précédentes).



Mandy Bartucci, jeune fille de quinze ans aux mœurs dissolues et progéniture du roi de l’acier, massacre son chauffeur et garde du corps alors qu’elle est sous l’emprise de la drogue puis disparaît. Son père engage Sébastien Korty, détective privé, pour la retrouver. Parallèlement, « la disparue » continue les massacres et les orgies sexuelles sous l’emprise de la cocaïne en compagnie de deux mystérieux « kidnappeurs ». L’un est propriétaire d’une Porsche noire, d’une villa et surtout de quatre Pit-bulls, amateurs de chair humaine. Qui sont-ils ? Quel est leur but ? Perturbée psychologiquement suite à un accident, Mandy a servi de cobaye pour guérir son traumatisme dans une clinique psychiatrique quelques mois avant sa disparition…



Les scènes d’horreur sont d’une violence inouïe. Les nombreuses scènes pornographiques (allant jusqu’à des actes zoophiles !) sont choquantes car elles impliquent des mineures. Même dans cette collection, rarement un tel degré a été atteint dans le gore. Le twist final (comme on dit au cinéma), réussi, conforte l’impression d’immoralité totale qui ressort de ce livre. C’est probablement le roman le plus abouti d’Axelman car le plus cohérent. Dans le genre, c’est un très bon Gore à condition d’accepter les écarts de langage et surtout d’avoir le cœur bien accroché…
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Aux morsures millenaires

« A l’heure où le bonheur, qui n’est pas un truc pour les amants désunis, fout le camp, le bulletin météo donné par les grenouilles en rut est toujours idéal pour octroyer à Emmanuelle - Arsan nique sans vieilles dentelles - le divin privilège de s’en taper une petite sur son fauteuil en rotin ou en osier, boys and girls, c’est comme vous le sentez !... »



Voici les premières lignes de ce roman. Vous avez compris quelque chose ? Moi, pas tout. Page suivante :



« Le pilote, un Québécois customisé aztèque amorça un savant virage… Il faut se rendre à l’évidence que le virage fut amorcé avec 250 tonnes de kérosène dans les réservoirs du zinc, 2,5 litres de Johnny Skywalker dans les intestins du pilote et 25 ml de sperme dans les joues de l’hôtesse de l’air ; autant avouer, qu’à ce stade, la manœuvre participait de l’exploit… A califourchon sur le fauteuil en cuir, ce témoin immémorial du génocide bovin, Darla agita son popotin dont la fine fente feignait le feulement de ce félin finaud, le caracal, qui se nourrit, sachez-le, boys and girls, de caracolants caraculs. Tout n’est toujours qu’une sombre histoire de caracul. »



C'est comme ça pendant 155 pages ! Souvent drôle, parfois incompréhensible mais toujours grossier ! Les jeux de mots et références cinématographiques de haut niveau (« Y a-t-il un pylône dans le fion ? »), les mots déformés (cheese-humanburger, melting-pol-pot, cunicarlingus, aérospasme etc.), les calembours vaseux feront le bonheur des lecteurs en quête de grosse rigolade et d’humour jusqu’au-boutiste.



Et l’histoire dans tout cela ?

Des vampires, Lacudra (?) et Camilla, arrivent à New-York avec leurs cercueils. Après quelques carnages, Camilla est diagnostiquée séropositive suite à une consommation de sang de mauvaise qualité. Pour ne rien arranger, le couple est traqué par un certain Van Hellsong, chasseur de vampires.



Pas effrayantes pour un sou, les scènes d’horreur burlesques détendent. Dans ses moments de lucidité, l’auteur rend hommage aux films de Dracula réalisés par Tod Browning avec Bela Lugosi, des classiques muets du cinéma Fantastique de l’âge d’or hollywoodien.



En conclusion, les livres d'Axelman (deux autres ont été publiés dans la collection Gore) sont aux romans d’horreur ce que les San-Antonio sont aux romans policiers.
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23 heures pour sauver Paris

Livre tourné vers l'action, c'est son point fort, et de ce point de vue, il serait acceptable.

Là ou ça se gate franchement, c'est au niveau du scénario, de nombreuses improbabilités, voire invraisemblances émaillant le livre. Le traitement est ridiculement excessif, et tous les poncifs sont de sortie.

Les personnages, bons ou mauvais, sont excessifs et monolithiques.

Le pire, et ce ,qui nuit dès le départ à toute crédibilité, ce sont les méchants qui ne sont qu'un ramassis de dangereux psychopathes complètement abrutis et qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs nez, et malgré ça, ils réussissent à mettre en péril la France entière.
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