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Critiques de Yves Varende (11)
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Sherlock Holmes et les fantômes

Les pastiches des aventures de Sherlock Holmes existaient déjà du vivant de Conan Doyle, ce fut d'abord des auteurs allemands qui reprirent la suite de manière anonyme.



Depuis, nombre d'auteurs s'y sont essayé, avec plus ou moins de bonheur, mais généralement assez bien inspirés.



Ici, c'est Yves Varende (alias Thierry Martens) qui reprend le flambeau avec des récits flirtant avec le fantastique.

Quatre histoires nous entrainant de Gand à Prague en passant par l'Ecosse.

Si l'on peut préférer, par exemple, les pastiches de René Réouven, Varende/Martens ne démérite pas pour autant.



Le volume est complété par un essai panorama chronologique des reprises du détective de 1892 à 1999 (année de publication de l'ouvrage.)

Un panorama très complet listant les adaptations écrites et filmées des enquêtes apocryphes de Holmes des plus célèbres aux plus obscures.



Le tout est une réussite qui mérite amplement l'attention des holmésiens débutants comme confirmés.
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Sherlock Holmes : Les meurtres du Titanic

♫ Near, far, wherever you are, ♪ I believe that the heart does go on ♪ Once more you open the door ♫And you’re here in my heart, ♪ And my heart will go on and on ♫



Titanic ! Céline Dion chantant sa belle chanson… Je vois Di Caprio monter dans le gros paquebot réputé insubmersible, sourire aux lèvres et Kate Winslet, posant seins nus… Je les revois tous les deux à la proue du navire, le bô Leonardo hurlant qu’il est le roi du monde…



Un crétin, ce Di Caprio, d’ailleurs ! J’ai vu le Titanic couler 6 fois et cet imbécile s’est toujours fait surprendre !



Oups, je me trompe… Ce n’est pas le beau Dicarpaccio qui est monté à bord du Titanic, mais Sherlock Holmes et Wiggins, tous deux agissant pour le compte du fumeur de cigares et buveur de whisky : Chruchill. N’espérerez pas un remake romantique du film avec Holmes/Wiggins à la proue, hein !!!



Revenons à nos moutons… Le début du roman est consacré à la présentation de l’insubmersible qu’était le Titanic. Ce sera comme si vous étiez sur le port de Southampton à passer en revue l’immense paquebot. Sauf que vous, vous savez déjà ce qu’il va arriver dans pas longtemps.



On croise des vieilles connaissances aperçues dans le film de James Cameron : Bruce Ismay est toujours aussi imbu de lui-même, le capitaine Smith qui est persuadé que le géant des mers lui permettra de se retirer en pension avec les honneurs, Lightoller,…



Évidemment, si Holmes est monté sur le Titanic, ce n’était pas pour s’amuser mais pour contrer, une fois de plus, les agents du kaiser qui vont tenter de voler un traité qui pourrait avoir de fâcheuses conséquences sur les élection américaine qui vont avoir lieu.



Multipliant les déguisements, notre détective passera à côté du cerveau embarqué sur le paquebot puisque notre homme ne fait pas attention aux femmes. Une grossière erreur ! ♪ Nous les femmes ♫ nous le charme ♪ sommes parfois plus retorses que les mecs.



Habituellement, j’évite les spoliers, mais je ne pense pas trahir une info importante en vous signalant que le Titanic va se prendre un iceberg et couler !



Si l’auteur ne s’étend pas durant 200 pages sur le naufrage, il restitue tout de même quelques faits importants, sans pour autant entrer dans les détails, le roman ne porte pas QUE sur ça, que du contraire, et on aura une grande partie du roman qui se passera à quai.



Lu il y a 20 ans, j’étais passée outre des petites phrases « vérités » qui parsèment ce court roman de 170 pages.



Normal, à 20 ans, je ne voulais que du Holmes, une fois le double de l’âge atteint, je cherche avant tout de la profondeur dans un roman ou des phrases qui résument bien ce que je pense du Monde et de l’Homme.



Yves Varende a transformé Holmes en petit espion au service secret de Sa Très Graisseuse Majesté Churchill (que Holmes appelle par son prénom, tout fout l’camp ma bonne dame !) mais il reste malgré une enquête, des déguisements, peu de déductions (hélas), mais au moins, le Holmes est assez conforme.



La qualité scénaristique de cette série de 5 volumes n’est pas toujours égale au volume de l’eau déplacée par le Titanic sombrant, mais elle monte en qualité.



Ce tome 4 est lisable (néologisme gratos) et j’ai passé un moment plaisant, tiquant juste sur le fait que Holmes boit comme un trou ! Là, faut pas pousser bobonne dans l’eau glacée, surtout si elle n’a pas de culotte !



Le voyage inaugural du Titanic commença le 10 avril 1912 et il sombra dans la nuit du 14 au 15 avril 1912. Pourtant, en si peu de jours, il est dit que Holmes a commandé 12 bouteilles de Sherry !



Dans le canon, il ne dédaigne pas un ch’tit canon, mais toujours en des circonstances précises. Là, on dirait un alcoolo vu le nombre de bouteilles descendues. Et Holmes alcoolo, j’ai encore jamais vu dans la canon.



Pour le reste, le bouquin est un peu mieux que les précédents, il se lit facilement, rapidement, Holmes est un peu imbu de lui-même, mais ses petites vannes cyniques sont drôles ou logiques.



Quant au final, on se doute que le Maître ne va pas en rester là avec la dame qui l’a royalement baisée en passant sous ses yeux sans qu’il ne la visse. Ach, la bedite kokine !


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Sherlock Holmes : L'otage de Fraulein Doktor

Ach, avec un didre bareil, on bourrait benser que z’est le titre d’un film porno et gu’une dame va chouer au dokteur non confentionné avec Holmes, lui tripodant son archet magique…



Nein, bande dé bedits koquins ! Pas de sexe dans ces pages.



Dernier tome qui compose les cinq récits écrits par Yves Varende.



Cinq récits en forme de montagnes russes puisqu’il y a eu des hauts (récits corrects) et des bas (mauvais récits) dans les scénarios, les personnages, l’écriture, la conformité de Holmes au canon…



Ce dernier, au moins, fait partie des corrects et même si Holmes ne doit pas résoudre un meurtre, il n’est pas transformé non plus en James Bond au service de Sa majesté Churchill, mais il devra résoudre un enlèvement et son adversaire, une femme, sera d’un bon niveau.



Le récit fait aussi partie des corrects parce que c’est bien à Holmes que nous avons affaire dans le roman et pas à une espèce de copie non-conforme.



Les Méchants, quand à eu, sont plausibles et on est loin de ceux qui arrivaient à se déguiser en n’importe qui et à prendre leur place sans que personne ne s’en aperçoive !



Le détective nous gratifie en plus de ses nombreuses déductions. Elles ne sont pas « simplistes », ni capillotractées, que du contraire, elles sont digne de Holmes, comme ses petites ruses, ses déguisements et sa manière de jouer avec l’ennemi.



Son frère Mycroft est bien le casanier indécrottable mais néanmoins brillant cerveau que nous connaissons. Oui, c’est bien lui, le type qui ne se déplace que très peu et qui a horreur des efforts physiques.



Lu il y a tellement longtemps que je ne me souvenais plus de rien et le début du roman m’a fait sourire car une fois de plus, j’étais tombée dans le panneau. En plus, ne me demandez pas pourquoi, mais j’ai lu le tome 5 avant le 4… Ça n’a pas porté préjudice, heureusement.



Varende respecte le canon et les personnages de Conan Doyle : Holmes est horripilant de prétentions (comme d’habitude), mais il est aussi touchant en détective vieillissant et nettement moins fringant qu’à ses débuts. Lumbago oblige…



Aurait-il encore su faire des galipettes avec Irene Adler ? Nous ne le saurons jamais, à moins qu’un auteur ne nous l’écrive. Avis aux amateurs… On peut rêver.



Anybref, dans cette dernière enquête, notre détective n’est plus aussi fort physiquement, il est plus fragile. Et il ira, sciemment, tel le tragédien de théâtre qu’il aurait pu être (et qu’il a fini par devenir dans ses enquêtes), vers une fin tragique.



Quoique, sa nécrologie n’est toujours pas parue dans le "Times"…



Ça ne m’a pas fait de tort de relire cette série car cela m’a permis de faire des fiches pour le blog et de vous parler de ces vieux apocryphes que je traquais dans les années 90 armée de mon seul bouquiniste et de quelques titres que je trouvais à la fin d’autres apocryphes ou des petits livres parlant de Holmes.


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Sherlock Holmes : Le Requin de la Tamise

Seconde relecture de cette série avec le numéro 1, celui où nous faisons connaissance avec le méchant Mr Moon, qui, tel un Ponce Pilate, se lave souvent les mains, déléguant les sales besognes sanglantes à ses hommes de main.



Mais déjà à cette époque, la sous-traitance avait du plomb dan l’aile et s’il s’était chargé lui-même de la besogne, il aurait eu moins d’emmerdes.



Premier volet donc de la série de Sherlock Holmes et les agents du Kaiser. Nous sommes aux portes de la Première Guerre Mondiale, dans 3 ans elle se déclenchera et pour le moment, c’est la course à l’armement et on voit des espions partout.



Holmes est toujours décrit comme un radin par les Irregulars Of Baker Street, qui sont des adultes, maintenant, et, dans mes souvenirs canoniques, jamais Holmes n’a refusé de payer les primes promises aux gosses des rues qui étaient ses oreilles et ses yeux.



On le décrit aussi comme un homme qui n’aime pas parler de ses échecs, hors ce n’a jamais été le cas, souvenons-nous de "La figure jaune".



Une fois de plus, le Méchant Mr Moon peut se déguiser en n’importe qui, son visage doit être fait en cire puisque personne ne le reconnaît… Fantastique, non ? Même Holmes n’y arrive pas à faire aussi bien, d’après lui.



Autre chose, Holmes mesure 1,80m. Je veux bien qu’à 60 ans et quelques poussières, il se soit tassé, mais pas au point où quand, déguisé Horse Guard et se dévoilant à Winston Churchill, ce dernier lui demande alors : "Bon sang, Holmes ! Comment avez-vous fait pour grandir de trente centimètre ?"



Donc, si je calcule bien, les Horse Guard devaient mesurer 2,10m ?? Parce que même si Homes a rétrécit au lavage et ne toise plus que le 1,60m, se grandir de 30cm voudrait dire que tous les Horse Guard devaient mesurer 1,90m… Devait pas en trouver des masses pour leur régiment…



Pour le reste, la narration est toujours en dessous de ce que j’aimerais lire et je me suis emmerdée ferme dans les passages où l’on nous parlait des tensions entre les différents pays. Or, c’est un sujet qui me passionne ! Quand il est bien narrée, en effet.



Pas de souvenirs impérissables à garder de cette relecture.


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Sherlock Holmes revient

Rendons à César ce qui lui appartient et mettons les choses au point une fois pour toute !



Une arnaque de plus ? Oui, un peu… Qui a dit beaucoup ? Un chocolat pour la personne.



Le livre ne vaut pas un bon Conan Doyle et il aurait mieux fait de s’intituler « Harry Dickson revient », cela aurait été mieux avec cette identité dans le titre parce que Holmes n’est pas à sa place ici.



En lisant le livre, on a vraiment l’impression de découvrir de nouvelles traductions des aventures du « Sherlock Holmes américain » (Harry Dickson, donc) dont l’auteur aurait inscrit Sherlock Holmes en lieu et place d’Harry Dickson (parce que ça se vend mieux ?).



J’ajouterai que l’assistant de Holmes se nomme Barry Taxon… Un nom à coucher dehors et ce n’est pas la première fois que je retrouve cet assistant, notamment dans d’autres pastiches dilués où il prénommait Harry Taxon (dans la série des « Sherlock’s Story » et dans « Les triomphes de Sherlock Holmes).



Comme l’auteur se plaît à le mentionner, on avait interdit à l’époque d’utiliser le nom de « Sherlock Holmes » sur la page couverture mais on n’avait jamais mentionné l’obligation de ne pas l’utiliser à l’intérieur non plus.



Nous retrouvons donc Holmes en compagnie d’un jeune élève du nom de Barry Taxon. Il a décidé de quitter ses chers abeilles et de combattre le crime encore une fois. Oui, une fois de plus, c’est à un Holmes vieillissant que nous avons affaire.



Avec un jeune, il aurait fallu le bon vieux Watson… Et là, on voulait un Taxon… Taxons tout cela de mauvais goût.



Malheureusement, les enquêtes racontées ici ne sont pas de la trempe de Conan Doyle ou d’autres bons pasticheurs et je me suis ennuyé du Docteur Watson tout au long de ma lecture. Oui, le brave docteur m’a manqué.



Il est facile pour un écrivain de notre époque de prêter des dons de clairvoyance à Holmes sur l’évolution de l’espèce humaine, mais cela enlève le cachet si personnel et si charmant de l’époque.



Donc, à lire si vous le voulez vraiment… Si vous avez un côté maso, comme moi…



PS : vous avez le droit de sauter des pages !!!!


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Sherlock Holmes : Le tueur dans le Fog

Mois Anglais oblige, je me devais de relire cette collection de 5 petits apocryphes holmésiens que j’avais acheté et lu avant l’an 2000.



Je voulais savoir si les romans avaient bien vieillis car je ne me souvenais plus vraiment de ce que j’en avais pensé à l’époque. Le premier que j’ai attrapé était en fait le tome 2 et j’aurais mieux fait de commencer par le 1.



Tant pis, le vin était tiré, il fallait le boire. Je respecterai l’ordre des tomes dans la publication.



Déjà, on va percer l’abcès de suite : le Holmes présenté dans ces pages par l’ancien réducteur en chef du journal Spirou, n’est pas canonique du tout !



Non pas qu’il court le jupon, mais l’auteur le présente comme un type radin, imbu de sa personne à l’exagéré et je ne l’ai pas entendu faire une seule déduction sur l’une ou l’autre personne.



Niveau des protagonistes, je me serais bien passée d’un Docteur Fu Manchu, parce que ça fait très Comics Strip, de plus, l’homme ne dérogera pas à la règle qui voulait qu’il incarne la "cruauté asiatique" fantasmée par les Européens de l’époque, notamment ne nous citant des tortures aux noms des plus fleuris.



Autre méchant, le "poignardeur" qu’est Black Dagger, qui, tenez-vous bien aux accoudoirs de votre fauteuil, voit parfaitement bien dans la nuit (noire et obscure), mieux qu’un chat, parce que le félin a besoin d’un peu de clarté pour voir, tout de même…



Mieux, notre homme arrive à voler le portefeuille de Holmes, dans la nuit remplie de fog, alors que Holmes a, à ses côtés, Toby IV, un chien réputé pour son super flair (on nous le dira assez). Mon chien n’avait pas un super flair, mais on ne pouvait pas arriver dans mon dos sans qu’il ne le sache et me prévienne.



Le roman se lit vite, heureusement, parce que l’on n’a pas vraiment envie de s’attarder dedans tant l’ennui nous guette au détour des pages, la faute sans doute à la narration, parce qu’il y avait du potentiel dans ces pages si on avait un peu plus travaillé le personnage du détective, de Wiggins et des méchants en tout genre.


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Sherlock Holmes : Le secret de l'île aux chiens

Non, pour une fois, je ne vais pas tirer à boulets rouges sur ce 3ème volet des aventures de Holmes contre les agents du Kaiser.



Holmes m’a semblé moins imbu de lui-même, il a fait plus de déductions et j’ai retrouvé presque le Grand Homme de Baker Street, manquait plus que Watson pour enquêter avec !



Nous sommes en 1912 et ça pue le conflit partout, toute l’Europe est assise sur un baril de poudre et on se demande bien qui va allumer la mèche.



Les Méchants sont un peu moins caricaturaux et moins exagéré que Moon qui se retrouvait dans les deux premiers tomes et qui pouvait se déguiser et ressembler à la personne mieux que s’il avait été cette personne.



Le roman se lit très vite, il a un bon rythme et, sans révolutionner le genre, se laisse lire avec plaisir même si on sort du cadre habituel des enquêtes de Holmes.



Ça m’a fait du bien de le relire, je ne me souvenais plus de rien !


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Sherlock Holmes : Les meurtres du Titanic

Déçu par ce pastiche confus, brouillon, ou Holmes n’apporte rien à une histoire faible collée à celle du naufrage du Titanic ...il y a vraiment mieux dans le genre...
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Lord Lister, Toujours plus fort ! :

Au début du vingtième siècle, les petits fascicules allemands ou néerlandais avec personnages récurrents proliféraient, et Harry Dickson est le plus connu de ces héros imaginés par d’obscurs écrivaillons.



Jean Ray s’est emparé de la série des Harry Dickson, adaptant et réécrivant les aventures du célèbre Sherlock Holmes américain, puis en imaginant et rédigeant de nouvelles péripéties. Mais bien d’autres héros eurent les faveurs du public et parmi eux Lord Lister, dit Sinclair le mystérieux inconnu, ainsi que Buffalo Bill, Nick Carter…



Trente fascicules ont été publiés en France dans un savant désordre entre 1909 et 1911, tandis qu’en Belgique ce furent quatre-vingt dix numéros qui virent le jour entre 1925 et 1932. Et Allemagne la série débuta à partir de la mi-novembre 1908. Ces renseignements, je les ai puisés dans ce volume des aventures de Lord Lister grâce à l’érudition d’Yves Varende qui lui-même a réécrit, adapté, nettoyé, restauré, dépoussiéré quelques-uns de ces fascicules qui ont gardé leur fraîcheur et leur naïveté parfois. Les principaux auteurs de ces fascicules se nommaient Kurt Matull et Théo von Blankensee mais bien d’autres polygraphes apportèrent leurs pierres, parfois un peu lourdes à digérer, dans cet édifice.



Dans sa préface, Yves Varende, pseudonyme de Thierry Martens qui fut aussi un auteur de bandes dessinées belges et rédacteur du journal Spirou de 1969 à 1978, nous décrit cette période prolifique, avec tous les nombreux personnages qui furent des héros immortels et qui est une marque de fabrique germanique, puisque de nos jours les fascicules consacrés à Perry Rhodan notamment connaissent toujours un succès de librairie tandis qu’en France ce genre de publications n’existe plus depuis des décennies et la fin des éditions Ferenczi.



Ainsi dans cette préface, écrite entre janvier et octobre 1995, peut-on lire quelques réflexions intéressantes qui de nos jours prennent encore plus d’ampleur, de pertinence et de justesse.



Quelques romanciers populaires ont parfois l’honneur d’une consécration dans la collection Bouquins de Robert Laffont, mais il reste beaucoup à faire et les « directeurs littéraires » sont souvent d’une inculture notoire pour tout ce qui ne leur a pas été enseigné par Lagarde et Michard. Ces intellectuels ne lisent que ce qui est à la mode et se gardent bien de défricher les sentiers rendus à la végétation. Inutile de demander à ces pantouflards qu’ils découvrent les ruines sublimes perdues dans la jungle !







Autre réflexion non dénuée de bon sens adressée cette fois aux auteurs.



On ne compose malheureusement plus beaucoup de tels univers populaires de nos jours. S’il y a désaffection pour la lecture, c’est peut-être parce que trop d’auteurs oublient que le but essentiel d’un écrivain doit être d’offrir une agréable détente à ses amis lecteurs, même s’il aborde parfois des sujets plus difficiles ou ouvrant des controverses.



Le rêve des dirigeants de nos sociétés est d’offrir de la détente insipide et sans saveur pour que le cirque politique devienne le dernier spectacle à la mode. Ils interdiraient volontiers de réfléchir hors des sentiers battus et craignent ce qui n’est pas « politiquement correct ».



Lorsque l’on veut filtrer l’information, diriger la pensée, limiter l’expression et imposer des œillères au peuple, la démocratie ne se distingue plus beaucoup des dictatures qu’elle prétend combattre. L’homme n’est plus considéré que comme un contribuable fiché et numéroté, destiné à assister, impuissant, au festival des canailleries des partis et des puissants qui se partagent le pouvoir.







Après cette longue présentation fort instructive, et pertinente, suivent quatorze nouvelles ayant pour protagoniste principal Lord Lister, nouvelles précédées d’une présentation de l’auteur, ainsi qu’un court texte qui avait servi de remplissage pour Les esprits de Bertha Dunkel mais qui peut se lire indépendamment du texte originel.







Je reviendrai plus longuement sur chacune de ces nouvelles, si j’en ai le temps (voire le courage), mais juste un petit mot pour vous mettre en appétit sur La ville de la nuit éternelle.



L’action se déroule à San Francisco où se rendent Lord Lister et son inséparable jeune ami et adjoint Charley Brand. Lister veut se procurer un produit spécial auprès de l’un des Chinois de la ville et tous deux se trouvent entraînés dans une sombre histoire d’enlèvements de jeunes filles. Et le lecteur captivé les suit dans leurs déambulations souterraines, le sous-sol de San Francisco et plus particulièrement le quartier chinois, le Chinatown californien, étant aménagé en véritable labyrinthe creusé par les habitants eux-mêmes sous la férule d’un mystérieux chef de bande d’une triade.



Cette périlleuse mission est le reflet d’une psychose de l’époque, le péril jaune souvent traité par de nombreux romanciers populaires dont le principal représentant est sans conteste Sax Rhomer et son personnage de Fu-Manche, initié par le Capitaine Danrit dans L’invasion jaune. Et cette ville souterraine inspira à Henri Vernes une aventure de Bob Morane, La cité de l’Ombre jaune en 1965.
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Sherlock Holmes : Le tueur dans le Fog

Lu en Février 2019

J'ai lu ce lire en premier alors qu'il s'agit d'une série. Ce n'est pas précisé. Il ne se lit pas indépendamment. Je ne connaissais pas certains personnages ni les liens entre eux.

Livre adressé plus pour des enfants du primaire et début collège.

Je suis déçue que le héros s'appelle Sherlock Holmes. Il aurait pu avoir un autre nom de détective. Il n'y a pas de lien entre le Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle et ce personnage dans ce livre.

On passe parfois du coq à l'âne. Un personnage se retrouve en cavale mais on ne sait pas quand il a réussi à s'éclipser.

Les actions se passe vite et on attend la suite.



J'ai eu l'impression de lire un chapitre d'un roman plus que le récit en lui-même. Je le répète : il faut lire les livres dans le bon ordre pour comprendre et avoir un autre jugement.
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Sherlock Holmes : L'otage de Fraulein Doktor

Lu en Mars 2019

Livre addressé à partir du cycle A : fin du primaire, début collège.

Histoire intéressante. Stratège mis en place.

Ce livre peut se lire indépendamment des autres de la série. Il est compréhensible.

Le talon d'Achille de Sherlock Holmes est dévoilé.



Pour moi, il est meilleur que le deuxième de la série que j'ai lu : Le tueur dans le Fog.

J'ai plus retrouvé le détective que je connaissais. Je ne me suis pas ennuyée.
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