Ach, avec un didre bareil, on bourrait benser que z'est le titre d'un film porno et gu'une dame va chouer au dokteur non confentionné avec Holmes, lui tripodant son archet magique…
Nein, bande dé bedits koquins ! Pas de sexe dans ces pages.
Dernier tome qui compose les cinq récits écrits par
Yves Varende.
Cinq récits en forme de montagnes russes puisqu'il y a eu des hauts (récits corrects) et des bas (mauvais récits) dans les scénarios, les personnages, l'écriture, la conformité de Holmes au canon…
Ce dernier, au moins, fait partie des corrects et même si Holmes ne doit pas résoudre un meurtre, il n'est pas transformé non plus en James Bond au service de Sa majesté
Churchill, mais il devra résoudre un enlèvement et son adversaire, une femme, sera d'un bon niveau.
Le récit fait aussi partie des corrects parce que c'est bien à Holmes que nous avons affaire dans le roman et pas à une espèce de copie non-conforme.
Les Méchants, quand à eu, sont plausibles et on est loin de ceux qui arrivaient à se déguiser en n'importe qui et à prendre leur place sans que personne ne s'en aperçoive !
Le détective nous gratifie en plus de ses nombreuses déductions. Elles ne sont pas « simplistes », ni capillotractées, que du contraire, elles sont digne de Holmes, comme ses petites ruses, ses déguisements et sa manière de jouer avec l'ennemi.
Son frère Mycroft est bien le casanier indécrottable mais néanmoins brillant cerveau que nous connaissons. Oui, c'est bien lui, le type qui ne se déplace que très peu et qui a horreur des efforts physiques.
Lu il y a tellement longtemps que je ne me souvenais plus de rien et le début du roman m'a fait sourire car une fois de plus, j'étais tombée dans le panneau. En plus, ne me demandez pas pourquoi, mais j'ai lu le tome 5 avant le 4… Ça n'a pas porté préjudice, heureusement.
Varende respecte le canon et les personnages de
Conan Doyle : Holmes est horripilant de prétentions (comme d'habitude), mais il est aussi touchant en détective vieillissant et nettement moins fringant qu'à ses débuts. Lumbago oblige…
Aurait-il encore su faire des galipettes avec
Irene Adler ? Nous ne le saurons jamais, à moins qu'un auteur ne nous l'écrive. Avis aux amateurs… On peut rêver.
Anybref, dans cette dernière enquête, notre détective n'est plus aussi fort physiquement, il est plus fragile. Et il ira, sciemment, tel le tragédien de théâtre qu'il aurait pu être (et qu'il a fini par devenir dans ses enquêtes), vers une fin tragique.
Quoique, sa nécrologie n'est toujours pas parue dans le "Times"…
Ça ne m'a pas fait de tort de relire cette série car cela m'a permis de faire des fiches pour le blog et de vous parler de ces vieux apocryphes que je traquais dans les années 90 armée de mon seul bouquiniste et de quelques titres que je trouvais à la fin d'autres apocryphes ou des petits livres parlant de Holmes.
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