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Citations de Édith Kabuya (34)


Il appuie le goulot d’une flasque sur ma bouche. Je crache, tousse, suffoque ; ma gorge est encore comprimée dans un étau. Patient, Vince me chuchote des mots d’encouragement en écartant mes cheveux abîmés de mon visage.
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Ici repose Stéphanie Ysabel Cooper,
Dont le sourire sera à jamais gravé
Dans nos mémoires.
Nous avons perdu une fille,
Une sœur, une amie,
Mais nous avons gagné un ange
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Je suis Intouchable; je n'existe plus, après tout. Je crois même que, si c'était possible, on effacerait mon nom des registres de l'école juste pour me prouver à quel point je ne vaux rien
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Je prends son visage entre mes mains pour l’obliger à me regarder.
_Pourquoi m’as-tu ressuscitée, Vince ?
Les mots semblent lui manquer pendant un instant. Il s’empare lentement de mes mains, les éloigne de ses joues et les appuie sur son torse. Sous son t-shirt, je perçois un rythme irrégulier, fiévreux... son cœur qui bat comme un fou.
_Tu entends mon cœur ?
_ Oui.
_ Il aurait arrêté de battre si tu étais morte. Ma vie n’aurait plus été la même sans toi, sans tes petites crises de colère inutiles, sans ton sourire, sans... je... Quand je t’ai vue étendue dans ton propre sang, ce soir-là, je suis devenu complètement fou. J’ai réalisé que je ne pouvais pas t’abandonner dans cet état sans que ça chamboule le reste de ma vie.
Son visage se baisse vers le mien, son souffle effleure mes lèvres.
_ J’ai vraiment agi par égoïsme, Robbie. Je t’ai sauvée pour me sauver moi-même du gouffre dans lequel ta mort allait me faire plonger.
Je suis paralysée par ses paroles. J’ai toujours cru qu’il me percevait comme la petite sœur de son meilleur ami, rien de plus. L’ampleur de ses sentiments m’est confessée à chaque battement de son cœur, sous mes doigts.
— Bonne nuit, Robin.
Ses lèvres se posent brièvement sur les miennes, dans un baiser chaste mais très révélateur. L’instant d’après, Vince disparaît dans l’obscurité.
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_Tu préfères le jaune depuis que ton frère t’a offert une jonquille le jour où tu t’es blessée au genou, en bicyclette. C’était pour te consoler. Tu avais sept ans. Le jaune te rappelle la quiétude, le citron, les journées ensoleillées, la présence de Thierry. Tu es un vrai garçon manqué même si, parfois, tu essaies d’imiter Lana Sarkys. Tu as un sale caractère et tu t’emportes très vite, mais le feu s’éteint aussi rapidement qu’il s’allume : c’est facile de te distraire et de te calmer. Tu n’es pas rancunière pour un sou. Tu adores les couchers de soleil, tu détestes lire, tu ne sais pas nager (il tend la main et saisit une boucle de mes cheveux entre ses doigts, un air pensif sur son visage). Tu t’es coupé les cheveux sur un coup de tête, un soir de juillet. Ça t’a permis de mettre fin au deuil de ta mère. Tu es devenue végétarienne à neuf ans. Tu fronces le nez lorsque tu n’obtiens pas ce que tu veux. Tu raffoles des films d’horreur. Tu mens très bien, mais je te connais trop pour tomber dans le panneau chaque fois. Je te connais par cœur, Robin.
Silence. Avec une certaine irritation, je me demande combien de fois Vince m’a scrutée derrière ses lunettes de soleil sans que je m’en rende compte.
_Zack ne sait rien de tout ça. Et tu ne pourrais pas énoncer une seule particularité qui le concerne, parce que tu n’en sais pas plus sur lui que lui sur toi. Donc, tu ne connais pas l’amour, achève-t-il en baissant la voix.
Sa main quitte lentement mes cheveux.
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Je me suis trompée sur toute la ligne : la vie ici sera toujours un combat tant qu’il sera question de renverser la Monarchie!
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Conseil (poche) de ma mère no993 :

Tu veux réussir à l'école ?

Tiens-toi avec les Asiatique.
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À Maria Saldana,
une prof extraordinaire qui, un jour, m’a regardée droit dans les yeux en me disant ces paroles d’une précieuse sagesse :
« Discipline-toi, Edith. »

Je l’ai fait.
(dix ans plus tard)
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Je n'en reviens pas. Je mène les policiers sur une fausse piste ! Ils continueront de penser que c'est le Tueur Fou qui m'a agressée alors que ce n'est pas le cas ! À moins que... que le Tueur Fou et la créature ne soient la même personne ? Ce monstre est peut-être à l'origine de la mort des six autres victimes ? Mais comment cette créature aurait-elle réussi à m'empoisonner avant de m'attaquer ? Ce n'est pas comme si elle pouvait passer inaperçue dans le salon de Zack !
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Il croise les bras, amusé pour je ne sais quelle raison.

- La mari, c'est pas de la drogue.

- Mais non, t'as raison, c'est juste une sous-classe de tisane que tu inhales. Mon Dieu, suis-je bête, excuse-moi. Le directeur doit être d'accord avec toi !

Il soupire.
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N'importe quel soldat, n'importe quel militaire ou politicien te dira la même chose : si tu veux venir à bout d'un ennemi, tu dois d'abord le comprendre. Pour comprendre ses motifs, tu dois le connaître.
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Je suis Intouchable; je n'existe plus, après tout. Je crois même que, si c'était possible, on effacerait mon nom des registres de l'école juste pour me prouver à quel point je ne vaux rien.
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- Hola ! pépia ma collègue depuis la caisse. Qu'est-ce tu penses de ma nouvelle couleur ?
Je me retournai vers elle. Ses cheveux étaient bleu électrique.
- Ça t'en bouche un coin, hein ? jubila-t-elle en tournant la tête de droite à gauche.
- Tu ressembles à un Pokémon.
- Je vais le prendre comme un compliment, rétorqua Mercedes en perdant son sourire.
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Je suis en train de mourir.
Une douleur impitoyable se propage dans tous mes membres. Chaque nouvelle expiration me rapproche de la dernière. Je vois, comme dans un rêve, le sang jaillir de mon abdomen déchiré. Mon corps entier est une plaie béante. Je sais que la créature est encore là, tapie dans le noir, préparant son dernier assaut. Je suis paralysée par la douleur et la terreur, une terreur que je n’ai jamais connue auparavant, une terreur aussi profonde et insoutenable que la certitude de ma mort imminente. Je perçois un son effroyable et je sais que c’est elle, que c’est la créature, qu’elle a décidé d’en finir avec moi.

Je ferme les yeux et je me laisse mourir, impuissante.
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- Est-ce vraiment nécessaire ? J'ai parfois l'impression d'avoir la Gestapo aux trousses !

- Et moi, j'ai l'impression que tu oublies que je ne t'ai pas offert un nouveau cellulaire pour qu'il te serve d'article de décoration, alors appelle-moi dès que tu arrives. (p.37)
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Son attitude m'irrite. Je n'ai pas l'intention de succomber à la Soif, je n'agirai pas comme un vampire, c'est dégueulasse ! Peu importe les avertissements de Vince et de Phoebe, être revenue du monde des morts ne m'oblige pas à devenir une Maudite comme eux. Cette nouvelle vie que j'ai reçue ne redéfinit pas qui je suis. Ça ne m'empêchera pas de conserver certaines valeurs ! J'ai reçu une deuxième chance, j'ai le droit d'en faire ce que je veux et je refuse de vivre une vie de paria. Voilà !
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- Briser la loi du silence.
- Créer ses propres règles.
- Dépouiller ses ennemis de leurs armes.
- Former des alliances.
- Connaître ses ennemis.
- Faire appel au terrorisme intellectuel
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- Qu'est-ce que tu fais ??? Je viens de te sauver la vie !

Je m'approche de lui et m'empare de son arme en souriant.

- Et moi, j'avais besoin d'une arme !

Pilane piétine, l'air incrédule. Je lui replante son pistolet dans les mains.

- Tiens, j'ai plus besoin que tu me colles aux fesses.

- Tu ne peux pas tirer sur un des nôtres ! lance Florian dans mon dos.

- Ah ouais ! C'était pas spécifié dans les règlements. T'aurais dû penser à ça avant ! Et puis... Je ne suis pas une des vôtres, ajouté-je en haussant le menton.
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- Tu seras la cause directe de sa mort, grince Phoebe entre ses dents. Est-ce assez valable comme raison pour toi?
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Je n’ai pas pleuré le jour où Vince m’a appris sa mort. Je n’ai pas pleuré non plus à son enterrement, pas même lorsque madame Cooper s’est écroulée au sol, étranglée par les sanglots.

Je n’ai jamais versé de larmes sur sa disparition. Un peu difficile lorsqu’on ne ressent rien du tout. Juste un vide total d’émotions.

Ça me fait peut-être paraître sans-cœur, mais ce n’est pas parce que je suis insensible que je réagis comme ça.

C’est tout simplement parce qu’avec la mort de Steph, une partie de moi est morte aussi.
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