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Critiques de Édouard Aidans (31)
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Bernard Prince, tome 16 : La dynamitera

Le deuxième (ou premier?) Bernard Prince illustré par Aidans. Une histoire attachante, qui en révèle un peu plus sur Barney Jordan.
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Bernard Prince, tome 16 : La dynamitera

le flora verde doit se rendre au manador ,mais une avarie l,oblige à faire escale au monteguana .

et qui est sous la coupe d,

un dictateur.mais la révolution gronde et Barney va retrouver quelqu'un qu'il a quitté 25

ans plus tôt.

une histoire pleine d,humour,avec des répliques vraiment drôle,et de l,action.on ne s,ennui pas.
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Bernard Prince, tome 17 : Le Poison vert

Un excellent Bernard Prince de l'après-Hermann.

Aidans y fait merveille.
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Bob Binn : La course aux millions

Cet après-midi là, à Passy-Moche-sur-Marne, dans son "wonderful" palace, le richissime businessman américain, Archibald Mac Haron, s'ennuie.

Sa fortune est estimée à cent trente-sept milliards de milliards.

Le matin-même, il a acheté une île déserte et un cuirassé ; la veille, 100 éléphants, la tour de Pise et 250 gr de caramel au beurre ; et quelques jours avant, il a pris une option sur la planète Mars ...

Que voulez-vous qu'il achète encore ?

L'ennui est pour lui une maladie terrible et chronique ... Il est un homme bien à plaindre !

Lorsque, soudain, surgit, Aristide Melchior Balthazar Pappassis, un homme qui prétend être l'homme le plus riche du monde.

Il est venu lancer un défi à Mac Haron, celui de refaire, à partir d'un seul dollar, fortune en trois semaines.

Si il échoue, sa fortune entière, mise sous séquestre jusque-là, ira à ses héritiers ...

C'est un vrai guet-apens !

Mais Bob Binn et Archibald Mac Haron prennent pourtant la route de l'aventure ...

C'est, en 1961, dans les pages du journal de Tintin, que Bob Binn, le jeune reporter de la "Raie Alitée", va vivre sa deuxième grande aventure sous forme d'histoire à suivre.

Cette course effrénée vers la fortune va être pleine de surprises et de rebondissements.

Alors que la malchance semble être accrochée aux basques du jeune reporter et de son ami, le futur ex-millionnaire, un retournement de situation inattendu vient couronner cette drôle de chasse au trésor !

Le dessin est réalisée par Edouard Aidans et le scénario écrit par André-Paul Duchâteau.

L'humour bon-enfant est de mise.

Les personnages sont attachants et leurs péripéties sont de celles que l'on découvre avec le sourire.

Ce deuxième opus est assez réussi. Il est sympathique.

S'il n'a jamais fait, je crois, l'objet d'aucune transposition en album, c'est pourtant avec plaisir qu'on le redécouvre dans les vieux numéros du journal des jeunes de 7 à 77 ans ...





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Bob Binn et l'ombre du chevalier

Aujourd'hui, rien ne peut altérer la bonne humeur de Bob Binn.

C'est le plus beau jour de sa vie.

Ils vont en faire une tête à la rédaction.

Finis les reportages au fin fond de la province ! Finis les chiens écrasés...

A lui l'Amérique et ses gratte-ciel, la Russie et ses immensités glacées...

Il hérite des "Affaires Internationales" !

La chose n'est pas officielle mais monsieur Coquille, le rédacteur en chef, le lui a laissé entendre : "j'ai une mission importante pour vous"...

En fait, il part immédiatement pour Mignon-la-Falaise.

Eugène Doublon, qui y dirige le journal local "l’Écho des Falaises", pour une raison qu'il ne connaît pas, se sent menacé.

Son journal a été l'objet de plusieurs sabotages et chaque fois le fantôme du chevalier, personnage du folklore local, a laissé sur place un parchemin signant le forfait.

Lorsque au volant de son ami 6, Bob Binn arrive, le jour du marché, à Mignon-la-Falaise, la situation est presque désespérée : les réserves de papier sont épuisées et la commande a été résiliée à l'usine par un courrier écrit sur le propre papier à lettres d'Eugène Doublon et revêtu de sa propre signature....

Suspens à Mignon-la-Falaise !

La superbe couverture du 764ème numéro du journal de Tintin, paru en juin 1963, entretient le mystère...

Bob Binn entame une enquête qui promet d'être passionnante.

Une chambre lui a été retenue à l'hôtel des ruines.

Il ne tarde pas à y apprendre la légende locale.

C'est une vieille, très vieille histoire :

Au retour de la campagne où il s'était couvert de gloire, le chevalier Godefroy traversait une forêt lorsque soudain il sauva, des griffes d'un féroce dragon, une jeune fille qui n'était autre que la fée Aube.

Par reconnaissance, elle lui accorda le don d'ubiquité afin qu'il consacre sa vie entière à la défense de la veuve et de l'orphelin.

Hélas, le chevalier mit son don au service du mal.

On ne tarda pas à le voir partout où il y avait quelque-chose à voler.

Il amassa ainsi un énorme butin qu'il cacha dans son château.

La fée, apprenant ses forfaits, le condamna bientôt à rechercher ses autres lui-même jusqu'au jugement dernier...

Ce troisième album des aventures humoristiques de Bob Binn, l'intrépide et astucieux photographe journaliste, est savoureux.

Le coup de crayon d’Édouard Aidans illustre à merveille le récit enlevé de Jacques Acar.

La nostalgie aidant, on retrouve toujours avec autant de plaisir le fantôme de ce chevalier qui vient errer, les nuits de pleine lune, dans les ruines du château de Mignon-la-Falaise....

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Ici Mr. Personne

Un matin, au Crédit International, tout semble calme et normal.

Soudain entrent trois hommes, dont un assis sur une chaise roulante.

Mais bientôt ce paisible vieillard et ses compagnons se révèlent être des gangsters qui, sous les yeux des clients stupéfaits et terrorisés, opèrent un magnifique hold-up.

Au moment où les bandits sortent de la banque, ils bousculent un jeune homme, Alex Vainclair, accompagné d'un berger allemand, qui allait entrer.

Se rendant compte qu'il s'agit d'un vol, notre ami les prend en chasse sans grand résultat.

Le soir même, il regarde la télévision, lorsque l'interview du romancier Bénédict l'intrigue.

Le hold-up du matin s'est passé comme dans son roman.

Alex, accompagné de l'inspecteur Jolinon, se rend chez Bénédict mais ce dernier parle de simple coïncidence.

Deux autres personnes connaissaient le contenu du roman : Iko et le journaliste Archer.

Il existe donc trois suspects....

En janvier 1965, un nouveau héros fait son entrée dans les pages du journal "Pilote". Alex Vainclair. On ne sait pas grand chose de ce jeune homme dynamique et courageux, sinon que son fidèle compagnon, un berger-allemand, s'appelle Kim.

Alex n'apparaitra qu'une fois et cette enquête palpitante sera la seule qu'on lui connaît.

Les auteurs de ce superbe coup d'essai sont André-Paul Duchâteau, scénariste prolifique et talentueux de nombreuses séries dont celle de "Ric Hochet", de "Magellan", de "Hans" et Edouard Aidans, l'inoubliable créateur des séries de "Bob Binn", de "Marc Franval", des "panthères" et de "Tounga".

En 2012, "Ici Mr Personne" a fait l'objet d'une édition de luxe.

L'album, réalisé à l'identique de sa parution dans "le journal des jeunes de l'an 2000" est colorisé en bichromie et seules les deux premières pages sont en couleur. Il a été tiré à très peu d'exemplaires et aujourd'hui, assez difficile à se procurer, il est souvent proposé à des prix prohibitifs.

Dommage, cette aventure passionnante, et qui a peu vieilli, mériterait une plus large diffusion.
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La toile et la dague, tome 1 : Le mort sur ..

Tiens, qu'est-ce que c'est que ce truc ? Trouvé au fin fond du grenier dans un carton qui prenait la poussière, je n'ai aucun souvenir d'avoir lu cette BD un jour - et pourtant les preuves semblent affirmer que si : après tout, c'est mon carton dans mon grenier. Relecture.



Verdict après lecture : toujours aucun souvenir de cette histoire, mais je comprends mieux pourquoi. Le scénario était sûrement très chouette sur papier, mais la transposition en images n'est pas très réussie. Nous sommes à Florence en pleine période Renaissance. Un jeune homme se remémore un passé qui semble le hanter. S'ensuivent une série de flash-backs mal définis, que ce soit par le choix des couleurs (certains flash-backs sont en gris, les autres avec les mêmes couleurs que le présent du héros), le découpage des cases ou l'âge du jeune homme (il est difficile de faire la différence entre le héros enfant, adolescent ou adulte, il a toujours la même tête). Les flash-backs sont intégrés à une histoire principale à laquelle on ne comprend pas grand chose (normal, en 44 planches et avec tous les retours en arrière, on ne peut pas correctement développer une intrigue), sauf qu'il est question de complot visant une grande famille dont le héros est proche. Ou peut-être pas. La fin laisse clairement place à une suite. Ca tombe bien, elle est aussi au fond de mon carton.



Je lis tout ça et je verrais bien.

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La toile et la dague, tome 2 : La nuit des ..

J'avais reproché au premier tome sa trame narrative qui compliquait inutilement une histoire somme toute assez simple. Pour résumer, le héros, Andréa, cherchait à avertir Laurent de Médicis d'un complot visant à les assassiner, lui et son frère Julien, lors de la venue d'un émissaire du Pape. Cette histoire assez classique tenait sur quelques pages seulement, le reste de l'album étant constitué de flash-backs racontant le passé du héros, et on se demandait en quoi ça pouvait faire avancer le récit.



Ce deuxième tome ne s'encombre pas de fioritures : au diable l'histoire principale ! Andréa passe tout l'album à raconter ses souvenirs de jeunesse à Laurent de Médicis, visiblement passionné par les premiers émois amoureux du héros et par les nombreuses jeunes personnes, souvent en tenue d'Eve, qu'il a croisées lors de sa tumultueuse adolescence. A peine apprend-t-on que le héros fut jadis au service du pire ennemi des Médicis, mais qu'il a changé de camp depuis. Pourquoi ? Mystère et boule de gomme.



Tout ça reste assez plat (sauf si on aime les jolies filles dévêtues), et on a surtout l'impression de faire du sur-place. Au final, le lecteur s'ennuie.



Bon, il reste un troisième tome... Espérons qu'il ne sera pas rythmé uniquement par des "Oh zut, ma robe a glissé".



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La toile et la dague, tome 3 : Le prince fo..

Bon, je n'aime pas dire du mal, alors je vais essayer de faire court.



Cet album nous plonge enfin dans l'assassinat-qu'il-faut-empêcher-à-tout-prix dont on nous parlait depuis le premier tome. Vous vous souvenez ? Ce complot qu'il était si urgent d'arrêter. Tellement urgent qu'il a fallu digresser sur le passé d'Andréa (notre héros) durant tout le deuxième tome avant d'y pavenir...



On y est, donc. Et question traquenards, tortures et autres complots dans le complot, le tout assaisonné d'un soupçon de magie, on n'est pas déçu. L'action est bien rythmée, sans temps mort, et se déroule jusqu'au dénouement final, fidèle à la réalité historique.



Mais le héros dont on nous avait raconté le passé avec tant de détails dans les deux premiers albums, il brille par son absence. Tout juste fait-il de la figuration ici et là, le temps d'une confrontation (avec son ennemi / ex-ami ) à laquelle le lecteur ne comprend rien faute d'éléments appropriés pour y parvenir.



A décharge des auteurs, ils avaient prévu de conclure cette histoire en cinq tomes. Malheureusement (on suppose pour de triviales questions de lectorat trop faible), seul trois tomes furent publiés. Les deux suivants, restés dans les cartons, apportaient peut-être les explications nécessaires afin de lier les différents tomes en un tout cohérent. En l'état actuel des choses, il n'y a que trois albums bancals auxquels il manque curellement une conclusion digne de ce nom. Là, ça ne ressemble à rien...
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Le dossier vert

Pat Kerdec, jeune homme, orphelin, exploite, au village du Dourduff dans la baie de Morlaix, le petit parc à huîtres dont il a hérité.

Un soir, un peu par malchance, un peu par négligence, il est emporté, avec sa petite embarcation, vers la haute mer et au beau milieu de la nuit, heurté par un mystérieux navire, il y est recueilli.

Point ... point ... point : S

Point ... trait : A

Point ... point ... trait : U ... Sauvez-moi mais attention à vous !

Il y a un autre "invité" sur le bateau !

Le mystère s'épaissit !

Tom Larieux est le fils d'un banquier qui avait en sa possession la formule secrète d'un nouveau métal super-radio-actif.

Un jour "Le dossier vert" ayant disparu du coffre-fort, le banquier est arrêté !

Mais son fils, Tom, surprend, dans son bureau, Ralsky, l'associé de son père, en possession du fameux dossier ! ...

"Le dossier vert" est une aventure publié, en 1961, dans le journal de Tintin.

Edouard Aidans, le père de Tounga, en réalise les dessins et le scénario est écrit par les mystérieux J. et F. Gall dont je ne sais absolument rien !

Les deux jeunes héros, Pat et Tom, vont se trouver projetés dans un périple qui va les emmener

- jusqu'en Amérique du Sud, au Mexique d'abord puis au Pérou,

- jusqu'en Polynésie, sur l'atoll d'Anaa,

- jusqu'en Nouvelle-Guinée où ils devront affronter des chasseurs de têtes,

- jusqu'en Birmanie,

- jusqu'en Irak ...

Et pourtant, tout simplement, l'aventure prendra fin dans le métro parisien !

Teintée d'espionnage, parfois un peu"naïve", cette BD est très caractéristique des années 60.

Immanquablement, elle me fait penser à la série "les globe-trotters" avec Yves Rénier et Edward Meeks.

Poursuivis par deux infâmes crapules, Ralsky et Blomm qui sont membres d'une puissante organisation criminelle, les deux jeunes héros vont vivre des aventures palpitantes.

Réalisée en quadrichromie, le graphisme est superbe, classique, issu bien sûr de la "ligne claire".

Le scénario est virevoltant.

Il nécessite, avouons-le, quelques complaisances, de la part du lecteur.

Pourtant il est rapide et prenant.

Pat Kerdec et Tom Larieux sont attachants.

Leurs aventures, malgré que "Le dossier vert" soit tombé dans un oubli total, se redécouvrent toujours, dans les vieux numéros du journal de Tintin, avec autant de plaisir ...



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Les Franval : Du sang sur l'ivoire

Traversant par étapes l'Afrique Centrale, les Franval, à bord de leur fameux combi Wolkswagen rouge, se dirigent vers la réserve George V où Marc, le chasseur d'images, espère filmer quelques séquences sur la vie des éléphants.

En chemin, il découvre, chez le sorcier d'un petit village, des insignes de l'Afrika Korps, recueille un étrange blessé nommé Roeder et fait la connaissance, un peu abruptement, de Parker, l'administrateur de la réserve, ce petit éden où la chasse est interdite !

La piste menant le blessé au dispensaire de M'Niamé sera semée d'embûches et de dangers ...

En 1963, à l'épilogue de "Marc Franval chasse le condor", les lecteurs du journal de Tintin avaient laissé le romancier de l'aventure, célibataire, à la louveterie, le domaine de sa tante, Mme Dubreuil ...

En 1964, Il réapparaît, en compagnie de sa blonde épouse, Cathy, infirmière diplômée et de son fils, l'espiègle Didi, passager presque clandestin de quelques premiers voyages* déclinés en courts récits de quatre planches.

La famille Franval est née !

Vous qui aimez l'aventure et le mystère, vous serez comblés en la suivant dans "Du sang sur l'ivoire", une aventure déclinée en longue histoire à suivre dans le journal des jeunes de 7 à 77 ans.

Si Edouard Aidans est toujours derrière les pinceaux, Yves Duval a remplacé Jacques Acar pour l'écriture de ce nouveau scénario.

"Du sang sur l'ivoire" est une une superbe réalisation.

Le récit est palpitant.

Les dessins, très soignés, s'ouvrent sur les les grands horizons et les somptueux paysages de l'Afrique.

A la lecture de cet album, teintée d'écologie, on ne peut s'empêcher de songer à Christian Zuber et à sa célèbre émission "Caméra au poing".

Cette histoire de trafic d'ivoire, efficacement pimentée par un mystère dont on ne soufflera mot, est classique, et assez marquée par son époque.

Pourtant elle a peu vieilli et se redécouvre aujourd'hui avec beaucoup de plaisir ...



* "le seigneur crocodile", "le bulldozer de la savane" et "les Franval face à King-Kong".











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Les Franval : Les Pirates de la brousse

Une camionnette rouge fonce sur les pistes de l'ouest de la république du Centre Équatorial.

Sa mission est de réaliser un long métrage destiné aux conférences du cycle "connaissance du monde".

Le cinéaste Marc Franval, sa femme cathy et leur fils Didi en forment l'équipage.

Ils sont suivis par un hélicoptère de la protection forestière qui contrôle les accès aux réserves naturelles.

Le pilote Daniel Casey et les gardes forestiers doivent être très vigilants car des braconniers opèrent dans la région...

La nuit est tombée.

Les Franval se sont endormis au diapason de la nature.

Lorsque soudain...une fusillade éclate !

Le point d'eau, si tranquille quelques heures plus tôt, est maintenant le théâtre d'une scène d'une insoutenable brutalité.

Aveuglés par la lumière d'un projecteur braqué sur eux d'un hélicoptère, terrorisés, les hippopotames tentent de se mettre à l'abri.

Inexorable, la mort les frappe l'un après l'autre.

Son sinistre travail terminé, l'hélicoptère, tous feux éteints, s'éloigne rapidement et soudain, jaillissant des hautes herbes, des silhouettes noires armées de sagaies et de machettes gagnent silencieusement l'endroit du massacre....

Signé par Edouard Aidans, par Yves Duval et par Mitteï, cet épisode, paru initialement en 1968 dans les pages du journal de Tintin, est, peut-être, le plus réussi de la série.

Un terrible soupçon envahit Marc Franval : l'hélicoptère assassin était du même type que celui qu'utilise habituellement la protection forestière.

De là à en conclure que Casey était à ses commandes...

D'autant que ce dernier a fourni un alibi le mettant hors de cause....

L'aventure est de facture classique.

Réalisé en quadrichromie, le dessin est soigné.

Le rythme de l'action est soutenu.

Le propos, teinté d'écologie, est intelligent et la famille Franval est attachante.

Ses aventures sont toujours aussi passionnantes.

Les éditions "Dargaud" en 1969, puis "le Lombard" en 1981, feront de celle-ci le cinquième album de la série qui en compte douze en tout.



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Les Franval : Rapt à Tokyo

Les Franval sont à Tokyo, ils ont choisi l'archipel nippon pour cadre de leur prochain film. Un coup de téléphone énigmatique d'Arlette Frérar, une amie, déclenche l'aventure dans laquelle ils vont être, bien malgré eux, propulsés.

Un ambulancier, aussi mystérieux que pressé, leur confie la garde de quatre enfants dont ils ne savent rien.

Mais l'un d'entre eux est en danger, menacé d'être enlevé par....

Ce cinquième album des aventures de la famille de cinéastes "Les Franval" n'est assurément pas le meilleur de la série mais il est, tout de même, un agréable album des mythiques éditions du "Lombard", une histoire du journal tintin.

Edouard Aidans, le père de Tounga, de Bob Binn s'amuse manifestement avec cette histoire policière fantaisiste et nous fait passer un bon moment à la lecture de celle-ci. Pourtant il est indéniable que les premiers albums de cette série sont bien meilleurs et à découvrir en priorité.



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Les Franval, tome 3 : Visa pour continents

Ce soir là, Marc Franval termine à Paris son cycle de conférences sur les éléphants d'Afrique*. A un reporter de "France-flash" qui lui pose la question, il répond qu'il n'a aucune idée du sujet de son prochain film et que d'ailleurs son éditeur lui réclame un nouveau roman.

Mais une affiche de l' UNICEF, intitulée "3 enfants sur 4 demandent votre aide", est pour Marc une révélation.

Arès avoir contacté l'organisme mondial et obtenu de son éditeur le refus catégorique d'une avance assortie de la menace de ne plus jamais le publier, sa décision est prise : la famille Franval part pour les Indes où deux bébés naissent à chaque seconde et où la mortalité infantile est dix fois supérieure à la nôtre.

Quinze jours après, les voyageurs pour l'Asie embarquent à bord du célèbre combi Wolkswagen rouge....

"Caméra au poing", à la manière de Christian Zuber, la famille Franval parcourt le monde afin de réaliser des reportages animaliers et de vivre des aventures passionnantes.

Marc Franval, cathy sa femme, une ancienne infirmière et Didi leurs fils font leur première apparition, en 1964, dans le journal dans les pages du journal "Tintin".

Marc Franval y avait vécu, préalablement, seul quelques aventures.

Cet album, paru aux éditions du Lombard, est le deuxième de la série. Il est annoncé, le 20 mai 1965, par un superbe dessin d' Aidans, le père de Tounga, en couverture du 865ème numéro de "Tintin".

Yves Duval en a écrit le scénario. Pourtant moins connu, il est à "Tintin" ce que Goscinny fut à "Pilote". Il collabora avec de nombreux dessinateurs pour réaliser de talentueuses séries telles que : "Howard Flynn" avec William Vance, "Doc Silver" et "Lieutenant Burton" avec Liliane et Fred Funcken, "Rataplan" avec Berck, "Johnny Goodbye" avec Dino Attanasio et quelques albums isolés très réussis comme "Alerte aux pirates", "les Dalton" réalisés avec Hermann, "Val, capitaine de l'espace" avec Eddy Paape et "Flamberge au vent" avec Liliane et Fred Funcken.

"Visa pour 3 continents" est un très bel album, très caractéristique du ton donné à la série. Le récit en est prenant, les personnages que l'on retrouve toujours avec plaisir, sont attachants et les dessins réalisés avec soin.

C'est avec de telles séries que le "Lombard" se hissera au niveau de sa légende.



* voir "Du sang sur l'ivoire", le premier album de la série
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Les Panthères : Le magicien qui n'existait pas

C'est durant un bien triste soir pluvieux que la télévision retransmet la très attendue rencontre "France-Écosse". C'est aussi ce soir là que les tournées Sichabel présentent sur la scène du casino de Dreilles "Les fiancés de la dernière aube" une pièce dont la seule spectatrice est la charmante Marie-Jo Jeumont.

La jeune femme, vendeuse à la mercerie de sa tante est piquée de Théâtre, son rêve est de devenir comédienne, de connaître de grands rôles et l'émotion du rideau rouge qui se lève chaque soir devant une nouvelle salle à conquérir.

La troupe d'artistes parisiens emmenée par sa vedette Raphaël Renneby invite Marie-Jo au restaurant et par jeu l'acteur lui offre un nom de scène.

Elle sera Valentine Mercery lorsque, montée à Paris, les portes de la gloire s'ouvriront devant elle.

C'est ainsi qu'un matin gris elle débarque au "Grand Hôtel des Arts", des rêves plein la tête et rencontre, plus tard, chez Sardonetti, un imprésario véreux, Françoise Mardessier et Jeannine Gardon que tout le monde appelle "Chouka".

Trois destins viennent de changer en s'unissant ce soir-là dans le printemps de Paris. Trois panthères entraient dans la grande jungle.....

Apparu pour la première fois dans les pages du journal "Tintin" au mois de février 1971, ce trio de charme va traverser la bande-dessinée comme une comète fulgurante.

Cette nouvelle série remporte un très grand succès dès le premier chapitre "Le magicien qui n'existait pas". Et les suivant "Le pacte", "Les panthères sont là !", "Un toit pour trois", "Tout le paquet !", "Silence à meubler", "Coup de pot" et "Sandra des tropiques", qui seront réunis dans le premier album paru en 1974, ne font que confirmer ce succès.

Les dessins sont signées par Édouard Aidans, le père de Tounga, de Marc Franval et de Bob Binn. Il est classique, assez réaliste et colle avec charme au ton que Greg, le scénariste que l'on ne présente plus, lui imprime.

C'est une série qui met en scène trois jeunes filles qui ne sont, pour une fois pas uniquement des "faire-valoir" et dont les aventures sont passionnantes.

C'est une une grande série, qui compte peu d'albums et malheureusement un peu oubliée. Mais elle mérite d'être redécouverte avec plaisir.
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Les Panthères : Le magicien qui n'existait pas

Marie jo Jeumont dite Valentine, jeune vendeuse en Provence, rêve de devenir actrice.

elle va faire la connaissance de Raphaël renneby qui lui promet la gloire.

elle monte à Paris, mais s,appercoit que Raphaël est un beau parleur, qu'il vis dans un hôtel nimable. mais elle va faire la connaissance de Françoise une femme d, affaire et de Janine

dite chouka, les trois jeunes femmes vont s, aidé à réussir, tous en étant mêle à des histoires policières. de beaux dessins d, Hermann ( Jeremiah, Bernard prince, comanche) et des dialogues de Greg ( Achille talon ) qui met en scène trois héroïnes sympa, Janine apportant la touche humoristique.mais qui me connaîtra que trois tomes.pour toute la famille 👍
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Les Panthères : Le magicien qui n'existait pas

Cette histoires est sortie en "chapitres" dans l'hebdomadaire Tintin...

Au lieu de sortir en une ou deux pages hebdomadaires, le lecteur avait droit à une histoire semi-complète.

Les Panthères, ces trois jolies filles artistement dessinées par Aidans, se prêtaient bien à cette narration en "chapitres".

Les décors parisiens du début, sont assez pittoresques avec leur lot de personnages assez louches.

L' épisode ne manque ni de fraîcheur, ni d'une certaine naïveté optimiste!..

Mais bon, Tintin était lu par les jeunes!

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Tony Stark : Le lion d'un million

Graphiquement, le trait d'Aidans est très agréablement classique. C'est efficace et très solide. De plus, les planches sont particulièrement expressives. C'est vrai que c'est un peu daté, je le reconnais, malgré tout c'est bourré de charme !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Tony Stark : Le lion d'un million

Ce Tony Stark ne porte pas d’armure rouge et or mais est la réédition d’une série née à la fin des années 70, avec au scénario, un scénariste débutant qui n’était même pas crédité : Jean Van Hamme ! De l’eau a depuis coulé sous les ponts et ça se ressent à la lecture. Tony Stark est une de ces BD old school qui sent bon la nostalgie.
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..
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Tony Stark : Le lion d'un million

une histoire pleine de charme,un premier opus très réussi par un tandem qui par la suite donnera vie

a xlll et thorgal.c'est drôle et tendre,pour tout les amoureux de la mature.
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