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Citations de Élisabeth Barbier (100)


Il y aurait toujours des orangers, même si c’en étaient d’autres.
Mais il n’y aurait pas toujours des Vernet.
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En tout cas, s’il m’arrivait d’y rester… non, laisse-moi te dire... D'y rester sans t'avoir revue, je voudrais que tu saches que tu auras été pour moi, depuis vingt ans, toute la joie, la tendresse, la douceur, la... enfin, tout ce que j'avais rêvé, et bien au-delà, mon amour chéri.
Leurs regards se perdaient l'un dans l'autre.
Numa se reprit :
Allons, ne t'inquiète pas, nigaude. Je te dis ça par précaution, mais je t'avertis que je suis fermement décidé à survivre, pour te contraindre à me supporter encore longtemps, que cela te plaise ou non.
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Qui te monte? Qui te fait galoper, ma belle? Et les courses matinales, le grand vent dans le désert bleu profond du ciel d'été? Et l'accueil, mystérieusement, tendrement royal que reçoit des arbres la créature humaine qui les aime? Et la resse des cigales, les grands fenouils et les menthes que l'on écrase entre ses paumes?
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Deux ans, seulement... Pas même tout à fait deux ans...
Et la longueur de cette vie qui restait encore à vivre pour se voir tout arracher.
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Le temps passera. Un jour, je serai vieille, et en paix. Peut-être rirai-je au souvenir de ce que j'endure à présent.
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Une étrangère au milieu des siens. Une étrangère dans le monde. Et celui où l'on se réfugie est peuplé de rêves tristes, de bonheurs incertains, de joies qui passent.
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Rodolphe écrasait les gens et Julia se chargeait ensuite d'éparpiller leur poussière.
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Heureusement, Elodie Vernet apportait à se nourrir le même soin épais qu'elle consacrait à chacune des tâches de la vie quotidienne.
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Les Angellier déjeunaient à Mogador.

En prenant le café, Constant leur apprit les fiançailles d'Octave Peyrissac.

- Comment, vous ne le saviez pas? Il épouse Délaïde de Romanin. Voyons, les Romanin, de Saint-Rémy... Oui, certes, une belle vieille famille. Qui s'éteint d'ailleurs. C'est elle, le dernier rejeton. Tu la connais certainement, Julia. Au moins de vue, insistait Constant. Une jolie fille, mince, brune, avec des yeux magnifiques. Bleus, mais d'un bleu profond, presque violet...

(...) Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle.

Rodolphe avait fait porter des sièges de rotin dans le sous-bois, auprès de la noria.

Les femmes étaient assises en cercle. Lui se tenait, à son habitude, debout, un pied sur la margelle. Tout en causant avec Constant, il remuait machinalement le treuil.

"Comme à son habitude", se répéta Julia.

Des mésanges chantaient un peu plus loin, dans le taillis. L'air autour d'eux sentait la terre surchauffée et les feuilles. La resse ininterrompue des cigales, à force, cessait de frapper l'oreille.

La robe de Dorothée, celle de Sophie - "et la mienne"- rafraîchissaient les yeux de toutes leurs blancheurs empesées de mousseline et de broderie anglaise. Constance, en noir, s'éventait avec ce lent balancement du poignet datant d'une autre époque, qui semblait doucement abolir le temps autour d'elle. Et Amélia, derrière elle, s'accoudait au dossier du fauteuil.

La fillette avait repoussé les avances de ses frères pour demeurer avec les grandes personnes. Muette, elle écoutait la conversation, se remémorant cet Octave qui, autrefois, la prenait toujours dans son camp pour les parties de cache-cache, et l'embrassait sur les lèvres lorsqu'ils se trouvaient seuls ensemble dans le parc, ou chez lui, à la Gloriette.

La cloche de Fontfresque sonna le premier coup après les vêpres.
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L’important, ce n’était pas de vivre, ni d’être heureux, en ce monde d’attente et de fièvre. Mais d’y rencontrer et d’y reconnaître son compagnon pour le temps du voyage… Et même s’il part en avant sur la route… Alors, le jour venu, au bord de l’instant difficile, il est là, sur la passerelle, et il vous tend sa main pour passer de l’autre côté
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Et la joie, on ne nous l’a pas promise : ceux qui aiment ne sont pas aimés ; ceux qui s’aiment, on les a séparés… Mais ceux qui endurent petitement leur lot d’amertume quotidienne, et leur isolement…, ceux qui ne savent plus qu’il y a sur la terre un nom pour l’espérance…, ceux qui tournent sans révolte dans la nuit des jours comme un cheval de noria, ceux-là demeurent pour nous enseigner que la prière est inutile si nous demandons autre chose que la sagesse de ne plus rien demander.
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Qu’il fait bon se reposer près de toi, mon cœur !… Vaille que vaille, tous deux, nous faisons quand même un attelage bien couplé… 
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… Nous irons demain faire la demande. Il faut vous fiancer au plus vite pour arrêter les commérages qui doivent déjà circuler grand train.
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… N’importe quel travail d’un vivant est une prière efficace, s’il s’accomplit dans le cadre où Dieu l’a voulu. Un pied de vigne bien soigné, un meuble solidement construit, un bel enfant mis au monde, c’est aussi un acte de foi.
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Mais l’amour d’un homme et d’une femme, l’un pour l’autre, n’est-ce pas beau ? Qu’importe ce qui le traverse, les faiblesses, les insuffisances, les incompréhensions, même les fautes… rien, tu m’entends, ma toute-petite, rien de tout cela ne l’entame. Au contraire, il s’enrichit, à chaque épreuve…
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Et les chansons d’amour chantent l’amour perdu ; et l’on pense à celui que l’on ne connaîtra jamais. On est venue sur terre, comme quelqu’un qui, déjà, n’avait plus rien à attendre. Le coup s’est joué d’avance, et les dés sont pipés. Que reste-t-il, sinon de faire orgueilleusement abandon de soi ?…
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Crois-tu qu’il existe un autre homme dans le monde entier, un seul, qui, te connaissant telle que tu es, accepterait de passer son existence auprès de toi, de subir tes colères, et ton amour ?… Ton amour ! Parlons-en !… L’amour du boa constrictor… Tu m’étouffes, tu me dévores. Il faut toujours se débattre pour respirer. Mais, Bon Dieu ! j’ai besoin de vivre, de faire quelque chose… Je suis un homme ! Pas un canari en cage…
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C’est si bon de partir en pensant que je te retrouverai au retour, chère épouse de mon âme…
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C’est le sort naturel, pour les filles, de tout quitter en se mariant. Toi aussi, un jour…
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Être à son tour enlevée à cheval, le jour de ses noces, par un jeune époux qui ressemblât en tous points à son père, constituait l’idéal de ses rêves.
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