AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Élisabeth Revol (55)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Vivre

C'est tout simplement l'un des meilleur livre d'alpinisme que l'ai lu. Une lecture puissante !

Je n'ai pas pu le lâché une fois dans mes mains. Il est magnifiquement écrit, j'étais avec l'auteure en direct, dans ses émotions intenses, ses réflexions, son regard profondément introspectif.

Dire que "Vivre" est fascinant serai un euphémisme et pourtant ! la magie de la vie et de l'humain sont là au fil des pages, tout comme la fragilité.

Commenter  J’apprécie          120
Vivre

C'est lors de la Masse critique Babelio que j'ai souhaité découvrir ce livre. En effet, j'aime bien les témoignages, surtout lorsqu'ils sont tragiques (non non, je ne suis pas une sadique, mais le réel triste et désarmant est un bon bol d'air pour moi).



Et je ne suis pas déçue! J'ai beaucoup aimé ce témoignage sincère de Élisabeth Revol qui retrace les quelques jours passés en haut du Nanga Parbat, le neuvième plus haut sommet du monde (8 125 mètres), dans la chaîne de l'Himalaya, avec son ami et acolyte Tomasz Mackiewicz. En effet, ces deux derniers décident de monter sur ce sommet et réussir enfin à passer les 8000m, après plusieurs essais sans succès. Cette fois, c'est en hiver et sans oxygène qu'ils montent tous les deux, confiants et heureux de voir que le ciel se dégage. Et puis à quelques mètres du sommet, ils hésitent, ils doutent. Mais ils ne lâchent rien... Pour enfin arriver au sommet! Quel bonheur!! Sauf que... Il faut redescendre maintenant...



J'ai beaucoup aimé parce que c'est tellement bien écrit que je me suis sentie là-haut sur cette montagne, avec eux, avec Eli et Tom, dans la douleur mais dans l'espoir aussi... Eli raconte leur histoire, leur enfer, mais elle nous décrit aussi très bien la montagne, ce qu'on ressent une fois là-haut, seuls au bout du monde. J'ai vraiment adhéré à ce texte, à ces mots, à cette passion qui malheureusement peut faire mal, une passion destructrice... Malgré le drame, j'ai eu envie d'y monter moi aussi, de vivre ce bonheur qu'elle a si souvent vécu une fois en haut d'un sommet!



Bref, ce témoignage est sincère, beau, c'est un formidable hommage à son compagnon de cordée, il aurait sans doute adoré ce livre lui aussi, j'en suis sûre. Même si je ne l'ai jamais rencontré, j'ai l'impression de le connaitre au travers des paroles d’Élisabeth qui en parle tellement bien. Un très beau témoignage comme j'aime les lire, un récit que je vous conseille fortement pour découvrir cette passion peu commune : celle des sommets!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
Commenter  J’apprécie          120
Vivre

Merci pour ce récit poignant. Merci pour toutes ces émotions partagées avec nous, lecteurs passionnés ou non par la montagne. Loin de dissuader quiconque voudrait se lancer à l'assaut des sommets ce livre partage une expérience douloureuse de la vie avec beaucoup de sincérité d'amour et de valeurs profondément humaines, de respect et de passion.
Commenter  J’apprécie          100
Vivre

Ce livre bouleversant nous montre le vrai visage de la montagne, impitoyable et sans sentiments. Il nous montre que lorsqu'on ne prend pas les précautions nécessaires en alpinisme, survivre relève de la chance. Pour plonger dans ce livre, il faut accepter une remise en question totale sur sa propre vie et ses problèmes. C'est une véritable plongée en apnée dans le monde de l'alpinisme quant tout ne tourne pas aussi bien qu'on le voudrait. Magnifique livre, touchant de vérité.
Commenter  J’apprécie          100
Vivre

Histoire passionnante pour les amoureux de la montagne. Et beaucoup d'émotions pendant et après la lecture.
Commenter  J’apprécie          100
Vivre

Excitant, je l'ai lu d'un seul souffle !

J'ai été très heureux de lire ce livre car je suis passionné par la montagne. L'histoire est captivante et racontée dans les moindres détails. Ensuite, un lien fort d'amitié profonde unit les deux protagonistes et, malgré des souffrances indicibles, il donne à la protagoniste la force de se sauver elle-même. Je l'ai adoré ! Un best des livres de montagne, voir le best !
Commenter  J’apprécie          90
Vivre

Le 25 janvier, Elisabeth et Tomek ont réalisé la deuxième ascension hivernale - et la première par une femme - du sommet du Nanga Parbat (8 125 mètres), via une nouvelle voie par la face nord-ouest, qu'ils avaient commencée lors de leur première tentative ensemble en 2015.

Mais comme tous les grimpeurs le savent, l'ascension n'est que la moitié de l'histoire, et ce qui suit est une descente déchirante et les réalités cauchemardesques auxquels l'équipe doit faire face.



La descente et l'épreuve poignante de la vie et de la mort, constitue l'essentiel de l'histoire de Vivre.



Les faits saillants du livre de Revol sont, sa franchise sur le large éventail d'émotions qu'elle éprouve.



Le dévouement, les compétences, le dynamisme et la passion de Revol pour l'escalade himalayenne, malgré toute la tragédie qu'elle a vécue, brillent tout au long du livre, tout comme sa compassion pour Mackiewicz et ceux qui ont aidé à sa récupération et à son propre sauvetage.

Le livre se termine par un échantillon de certains des dilemmes existentiels auxquels Revol a été confronté au lendemain de l'ascension, et les réponses qu'elle a finalement trouvées justifieraient presque encore autre livre (quelques années plus tard)

Tout comme nous avons besoin de plus d'histoires de grimpeuses compétentes, nous avons également besoin de plus de moyens pour aborder non seulement les voies difficiles, mais aussi ces questions universelles.



Bref, Vivre est pour moi un triomphe littéraire qui tire une grande partie de sa force de l'accent presque obsessionnel mis sur l'expérience directe de l’auteure !

Commenter  J’apprécie          90
Vivre

complètement immergé dans le récit de Elisabeth, on vit son sauvetage quasi heure par heure. Cette femme a une force mentale incroyable, et à travers le livre on comprends mieux la fièvre qu’on les alpinistes, toujours assoiffés de sommets et d’exploits. J’ai été happé par le livre lu en 2 soirs. Quelques photos permettent de mieux comprendre ainsi qu’une carte et qu’un détail des frais de sauvetage….
Commenter  J’apprécie          90
Vivre

Elisabeth Revol est une alpiniste française. Elle entrepris une ascension du Nangat Parbat avec son compagnon de cordée Tomasz Mackiewicz dit Tomek. Arrivé au sommet de la montagne, Tomek ne voit plus rien et présente les symptômes d'un oedeme pulmonaire ou cérébral. Les deux Alpinistes entamerons une descente dans des conditions climatique difficile, et c'est la mort dans l'âme que Elisabeth Revol se verra dans l'obligation de laisser son camarade, trop faible pour continuer, afin d'attendre plus bas des hypothétiques secours en hélicoptère qui ne viendrons pas. C'est une cordée Polonaise, parti à leurs secours qui récupérons l'alpiniste française après une nuit passé seul dans une crevasse, sans pouvoir non plus aller secourir Tomek.

Une bonne partie du récit est consacré à cet abandon, que Elisabeth Revol avec lux de détails justifie. 

On à affaire à deux personnalités bien différentes Tomek le mystique, qui entretien une relation spécial avec cette montagne nu (Nanga Parbat signifie montagne nu) il la voit comme une déesse, fait des rêves étranges. Elisabeth est plus cartésienne, sont amour de la montagne passe par une préparation sans faille et un entrainement minutieux. Deux personnalités antagoniste et qui pourtant fonctionne très bien au sein de la cordée.   

Ce récit nous fait entrer dans le monde de l'alpinisme moderne, qui peut parfois surprendre pour un néophyte. Fini les expéditions d'autrefois, avec porteurs, charges lourdes, bouteilles d'oxygènes et coupures total d'avec le monde d'en bas pendant des mois. Désormais, c'est le style alpins qui prime. Un style dans lequel on gravi un 8000 comme dans les Alpes. On part en petit groupe avec un matériel léger, une petite tente et la dernière partie jusqu'au sommet se fera même sans sac mais avec téléphone satellite et un routeur météo sur ses ordinateurs en Europe. Surprenant, en pleine montagne Pakistanaise à 7000 mètres d'altitude, la communication avec le monde d'en bas est toujours là et c'est en direct que la famille, les amis et surtout les médias vivent le drame et l'incroyable sauvetage.

Drame dans le drame le retour s'avère des plus difficile non seulement Elisabeth doit soigner ses blessures, physique et mental, mais l'emballement médiatique insoupçonné est une croix à porter.

Ce livre est à la fois le témoignage de cette expédition et une photographie du monde de l'alpinisme des années 2010 ou l'esprit de compétition est plus que jamais présent comme la surenchère dans les difficultés. Prenant, émouvant on découvre en Elisabeth une personnalité attachante, un grand courage et une incroyable détermination.  
Commenter  J’apprécie          80
Vivre

Elisabeth Revol, grand nom de l'alpinisme français, y raconte sa 4e ascension du Nanga Parbat avec son ami Tomasz Mackiewicz (7e ascension pour lui). Tout est dit dans la couverture, je ne vais donc pas en dire plus.

Deuxième roman autobiographique que je lis sur l'alpinisme et je crois que j'ai découvert un style de récit qui m'accroche. Âme sensible s'abstenir, j'ai dû sortir les mouchoirs plus d'une fois.

Ce n'est pas un récit que je peux "juger" comme un autre puisqu'il s'agit d'une histoire vraie. Mais c'est un livre incroyable qui montre à la fois nos limites en tant qu'être humain mais aussi la force du mental et du soutien des autres.

Si vous ne connaissez pas cette histoire je vous conseille de lire ce livre et d'aller aussi plus loin avec les reportages qui ont été fait. Certains admirent des footballeurs, des chanteurs. J'ai personnellement énormément d'admiration et de respect pour les personnes comme Elisabeth Revol qui se surpasse et sont capables d'accomplir des épreuves incroyables.

Et si les récits autobiographiques du genre vous intéressent je vous conseille : Tragédie à l'Everest (Krakauer, adapté en film), Laissé pour mort à l'Everest (Weathers, même expédition que celle de Krakauer), Vouloir toucher les étoiles (Horn).
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70
Vivre

On m'avait parlé avec beaucoup d'éloges de ce roman "histoire vraie". Je savais de quoi il parlait sans savoir comment l'auteure l'abordait ni ce sur quoi j'allais vraiment tomber comme écrit. La montagne n'est pas du tout une passion et je n'y connais rien. J'avais donc peur de me pas m'y retrouver au delà du vécu présenté.

Dès la première page, cette histoire m'a emportée. Aucune longueur, aucun terme trop technique, un très bel équilibre entre narration et retour sur le vécu personnel de l'auteure.

Tout est posé, pesé, mesuré, sans faux semblant ni développement interminable. Une belle leçon de courage et de résilience, couplée à un sublime hommage à son collègue de grimpe. Je partage à mon tour les éloges sur ce témoignage.
Commenter  J’apprécie          70
Vivre

Récit gelé où le témoignage culpabilisé d'Elisabeth rejoint la littérature quand Tomek devient un personnage. Son personnage.

Récit au sommet du Nanga Parbat, 8125 m d'altitude, "en hiver, en style alpin, par ses propres moyens". Son objectif.

Récit d'un retour catastrophique, poignant, un dépassement de soi pour survivre ou ne serait-ce que vivre encore un peu. Sa "passion... dévorante, limitante, obsessionnelle". Sa folie d'Eli.
Commenter  J’apprécie          70
Vivre

Septième tentative d'ascension du Nanga Parbat pour l'alpiniste polonais Tomasz Mackiewicz, et quatrième tentative pour l'alpiniste française Elisabeth Revol. Culminant à 8125m dans la chaîne de l'Himalaya, cette montagne "tueuse" du Pakistan est l'un des quatorze huit-mille, réputée comme étant l'une des plus difficiles à gravir. Ce 25 janvier 2018, la cordée parvient au sommet du Diamir (littéralement "roi des montagnes"), réalisant ainsi la première ascension hivernale en style alpin, c'est-à-dire sans oxygène, sans cordes fixes et avec un équipement ultra-léger. Notons qu'Elisabeth Revol, professeur de sport et alpiniste, petit gabarit de 1m56, devient ainsi la première femme à vaincre ce sommet mythique en hivernale.



Sauf qu'arrivés au sommet, Elisabeth est sur le point d'exploser de joie, attend son compagnon qui la rejoint, et le prend dans ses bras. Le bonheur n'a pas le temps de se répandre en elle, à peine l'enlace-t-elle que Tomek présente les symptômes d'une cécité des neiges : il ne voit plus. "Aujourd'hui, ce qui me fait le plus mal lorsque je repense à cet instant, c'est que Tomek n'a pu voir ce sommet qu'il désirait tant. Comme si ce Graal lui était défendu...". A quel moment exactement ont-ils franchi le point de non retour ? Auraient-ils dû faire demi-tour à 90m du sommet lorsqu'ils ont tous deux décidé de continuer, malgré la nuit tombante et la température qui avoisinait -50°C ? Tomek se sentait-il encore bien à ce moment là ? La question n'aura jamais de réponse mais fera porter à Elisabeth le poids de la colère et de la culpabilité, même si c'est le jeu et qu'ils connaissaient les risques. Pourtant, c'est une course pour la vie à laquelle elle s'est livrée ce fameux 25 janvier 2018.



Le mode survie s'active, Tomek présente tous les symptômes d'oedème pulmonaire et cérébral. Il ne voit plus, il fait entre -50°C et -60°C, ils sont à environ 8000m dans la "zone de la mort" où l'oxygène manque et ralentit le fonctionnement du corps humain : s'arrêter veut dire mourir. Elisabeth le guide, pas après pas, il faut perdre de l'altitude, c'est leur seule chance de survie, aucun hélicoptère ne peut monter si haut : une course contre la montre s'engage. Mais Tomek est très affaibli, ses mains sont gelées, recroquevillées, il crache du sang, il est aveugle et ne respire plus correctement. Ils trouvent refuge dans une crevasse à 7200m et passent une nuit d'effroi à laquelle pourtant il survit. Elisabeth demande un hélicoptère de secours d'urgence pour lui et son ami, mais un hélicoptère ne peut accueillir qu'une seule personne. Elle donne donc la position de Tomek pour qu'il puisse être secouru, et tente de perdre de l'altitude pour être rejointe par une autre cordée d'alpinistes et revenir le chercher. Durant ces trois jours et ces trois nuits effroyables, sans eau ni nourriture, ces heures d'enfer durant lesquelles les secours n'arrivent pas et sont sans cesse repoussés au lendemain, elle affronte le froid mordant, les hallucinations, elle flirte avec la mort. Ayant laissé tout son équipement pour sécuriser et réchauffer Tomek, elle n'a même plus de piolet pour redescendre. Seules les cordes fixes laissées par une précédente expédition et miraculeusement utilisables malgré les conditions hivernales lui permettent de se sécuriser tant bien que mal malgré ses mains gelées. Mais elle garde toujours l'espoir de réussir à sauver son ami, c'est la seule chose qui la fait tenir. Pourtant il ne pourra pas l'être, les conditions climatiques rendent impossible tout secours par voie aérienne, et les deux sauveteurs d'Elisabeth ne pourront pas l'aider : il aurait fallu être au moins six pour pouvoir le redescendre...



Une histoire de lutte pour la vie, où Elisabeth se livre intimement, simplement et avec humilité en revenant sur ce rêve alpin transformé en tragédie. Elle effleure seulement l'après, mais l'on devine sans peine les affres du désespoir et de la culpabilité dans lesquels l'ont plongé cette déchirante expérience dont elle aura mis plus d'un an à se relever.
Commenter  J’apprécie          70
Vivre

Elisabeth Revol, alpiniste renommée et Tomek Mackiewicz ont été les premiers à atteindre le sommet du Nanga Parbat au Pakistan en janvier 2018, en style "alpin", c'est à dire sans oxygène, ni porteur avec le minimum de matériel. Mais à peine arrivés au sommet, le drame arrive : Tomek devient aveugle et ils ne peuvent pas redescendre. Elisabeth doit prendre la décision d’appeler les secours. Ce drame a été très médiatisé et de nombreuses versions erronées ainsi que beaucoup de commentaires sur les circonstances ont été écrites. L'auteur dans ce livre, tient à rétablir la vérité. Étapes par étapes, minutes par minutes, elle se remémore cette ascension et comment le drame s'est noué.Nous vivons avec elle toute la difficulté de cette équipée. Les sensations de plénitude devant les paysages, le dépassement de soi, la solitude, la difficulté de survivre, de ne pas s'endormir pour ne pas mourir. La douleur et la colère qu'elle a pu éprouver vis à vis de Tomek, les questions qui l'ont taraudées, comment un professionnel comme lui a pu se laisser surprendre et ne pas sentir les signes avant- coureurs de ses problèmes de santé, de l'arrivée de cette cécité. elle revient aussi sur son parcours, sur les différentes expéditions qu'elles a faites, les sommets dont elle a triomphé ou pas. Surtout elle raconte Tomek, sa personnalité, son mysticisme et son obsession pour le Nanga Parbat où il repose pour l'éternité. J'ai été très touché par cette formidable histoire humaine et mieux compris ce qui peut pousser les êtres à accomplir de tels exploits. Très belle lecture, très émouvante et éprouvante car l'auteur sait parfaitement capter le lecteur dans cette aventure. La partie professionnelle est très bien décrite: méthode, entraînement, matériel, solidarité entre alpinistes.... à lire absolument!
Commenter  J’apprécie          60
Vivre

Je ne sais quel adjectif utiliser pour résumer ce livre, ni si un seul mot peut résumer cette histoire. Une fois que j'ai eu commencé cette lecture, je n'ai pu m'arrêter qu'à la dernière page. J'ai tout lu d'un coup tellement cette histoire est prenante. Elisabeth Revol nous fait vivre cette ultime expédition sur les pentes du Nanga Parbat, entre joie et désespoir, réussite et échec, vie et mort. On ne peut qu'être admiratif devant de telles personnes. Car, quoi que l'on puisse dire, avec le retentissement médiatique qu'a eu ce sauvetage, les commentaires des uns et des autres, nous n'avons pas vécu ce que ces deux Himalayistes ont vécus. Ce livre m'a fait couler des larmes de nombreuses fois et c'est un témoignage bouleversant que nous livre ici l'autrice.
Commenter  J’apprécie          50
Vivre

D'Élisabeth Revol, je n'avais qu'une opinion négative. Et la conférence de presse qu'elle avait donnée, à son retour du Nanga Parbat avait été un véritable désastre. Une petite fille gâtée qui réclamait les moyens du secours français, dans un pays en guerre, à plus de 8 000 mètres d'altitude, en plein hiver. L'alpinisme, mais toujours en sécurité.



Après avoir lu son livre, je n'ai pas vraiment changé d'opinion mais je comprends. Je comprends à quel point cette femme a dû souffrir en voyant son ami s'éteindre, devant elle. Je comprends aussi qu'elle a sûrement perdu une partie d'elle sur cette montagne.



Qu'a-t-elle voulu prouver avec ce livre ? Peut être se donner bonne conscience, après avoir abandonné son ami mourant sur cette montagne.



Malgré tout, je sens une sincère pudeur dans ses mots, et je ne ressors pas totalement insensible de cette lecture.



Pari réussi ?
Commenter  J’apprécie          53
Vivre

« Je suis addict à la montagne. J’en ai pris violemment conscience depuis mon retour du Nanga. Déjà en 2009, à mon retour de l’Annapurna, j’étais passée par une terrible phase de remise en question, de doute. Quand tu prends un carton, tu t’interroges sur cette attraction irrésistible qui te ramène sans cesse là-haut, tu comprends aussi ton enfermement. (…) Même si j’ai vécu des choses terriblement dures, insupportables en haute montagne, l’attraction reste toujours plus forte. C’est compliqué à expliquer comme à comprendre. Mais c’est un milieu dont je ne peux pas me passer (…) ». C’est avec ces quelques mots qu’Elisabeth Revol raconte le lien qui la relie aux hauts sommets.



Un terrible drame début 2018

Il y a quelques semaines, elle arrivait au sommet de l’Everest, comme pour tourner la page du terrible drame qu’elle a vécu début 2018. A cette époque, elle est au Pakistan sur une montagne qu’elle cherche à gravir depuis des années : le Nanga Parbat. Elle ne s’y attaque pas à la belle saison mais en plein hiver. « Les conditions météo ici sont rudes, surtout en cet hiver plus glacial que jamais ! » écrit-elle. Dans « Vivre », aux Editions Arthaud, Elisabeth Revol raconte cette ascension du Nanga Parbat, les difficultés de Tomek et le cercle vicieux qui déploie sa funeste courbure…



« Nous n’avons pas le droit à l’erreur, nous en sommes conscients ». Pourtant, une erreur va être commise, une erreur de ressenti, d’appréciation, de captation d’un tout petit signal. Celui qui aurait peut-être permis de faire demi-tour. Mais c’est trop tard. Le compagnon de cordée d’Elisabeth, le Polonais Tomek Mackiewicz, est immobilisé. Son état se détériore et la montagne le retient prisonnier. La Française raconte aussi son sauvetage, mené tambour battant par un groupe d’alpinistes polonais dépêchés du K2 voisin. Et la terrible évidence qu’elle mettra des jours à comprendre : on ne pourra pas sauver Tomek.



Dans ce livre, la prof de sport de la Drôme, championne des cimes himalayennes, raconte cet épisode et la « douleur immense » qui a suivi, « le déchirement d’avoir survécu, seule ».
Lien : https://www.altitude.news/cu..
Commenter  J’apprécie          51
Vivre

La tragédie d’Elisabeth Revol qui a vécu un drame en partant pour vaincre le Nanga Parbat qui culmine à 8 125 mètres.

Accompagnée de son ami Tomek ils réalisent l’exploit en 2018. Malheureusement arrivés au sommet Tomek est frappé de cécité.

Ce récit nous permet de mettre des mots sur l’opération de sauvetage et surtout sur son échec d’avoir pu ramener Tomek vivant.

Commenter  J’apprécie          40
Vivre

Elisabeth Revol nous fait vivre l'expédition au Nanga Parbat "la montagne tueuse". L'exploit qu'elle réalise en 2018 avec son compagnon de cordée Tomasz Mackiewicz va tourner au cauchemar, car au sommet, Tomasz va être atteint de cécité. Il s'ensuit une course contre la montre pour espérer sortir de la "zone de mort" et descendre, pour échapper au manque d'oxygène et de froid. Ce livre est poignant n hommage à son ami et compagnon de cordée.
Commenter  J’apprécie          40
Vivre

L'histoire d'Elizabeth Revol a été très médiatisée. Il s'agit d'une expédition en montagne qui a mal tournée et au cours de laquelle elle a été forcée de laisser son compagnon de cordée, blessé. Sur les plateaux télé, elle raconte son histoire, bloquant le passage aux émotions ce que l'on peut comprendre face à une telle épreuve. Lire son récit avait pour but de mieux cerner cette femme et ce qu'elle avait vécu. Malheureusement, même si elle affirme éprouver un fort sentiment de culpabilité, j'ai vraiment eu l'impression de lire un compte rendu où elle avait fait « tout bien ». Entrecoupé de passages sur sa vie personnelle un peu longs, ce document n'apporte rien de particulièrement intéressant. Le récit de Joe Simpson, « la mort suspendue » m'avait laissé un souvenir marquant de sincérité et d'humilité. Je n'ai pas du tout retrouvé ces caractères dans le récit d'Elizabeth Revol qui ressemble plus à une longue lettre de mea culpa un peu étrange et artificielle. Sans jugement de ses actes car il est impossible de savoir ce qu'il aurait fallu faire à ce moment-là, ce témoignage est trop contrôlé et manque de sincérité.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Élisabeth Revol (336)Voir plus

Quiz Voir plus

1er mai

Quel pays ne fête pas le 1er mai ?

France
Danemark
Sénégal
Luxembourg
Italie
Belgique
Portugal
Allemagne
Espagne

1 questions
29 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}