AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Émilie Querbalec (247)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les chants de Nüying

Ma plus grosse surprise de Science-fiction de l'année clairement ! C'est, pour moi, un ovni dans le bon sens du terme. J'ai vraiment lu quelque chose de différent et ça m'a vraiment happée.



Nous entrons dans une histoire où l'humanité est en déperdition... et cherche, ici, à savoir si de la vie existe sur d'autres planètes. Nous allons aller sur la lune, puis partir pour un voyage de presque trente ans en étant criogenisé (oui !). L'objectif étant d'atteindre ces créatures qui ont été enregistrées à Nüying et semble vouloir communiquer.



Nos personnages sont divers et variés mais globalement on va suivre une spécialiste en communication maritime, qui est complètement obsédée par cette opération de premier contact. Et nous allons suivre un ingénieur, qui est un peu le bras droit, et le receptacle des souvenirs, du millionnaire qui finance l'opération.



Tout commence mais rien va se passer comme prévu. Et c'est aussi là que j'ai été surprise par la tournure des événements. Non seulement on parle de premier contact avec des extraterrestres, ce qui est super intriguant, mais l'épopée vers cette planète, qui doit durer 27 ans, va évidemment connaître des complications inattendues !



Franchement si le pitch vous plaît, et que vous êtes prêts à être surpris allez-y. La plume est super prenante, je ne me suis jamais ennuyée. Un ovni qui parle d'extraterrestres ? Quoi de plus attirant ?
Commenter  J’apprécie          40
Quitter les monts d'automne

C'est une lecture que j'ai globalement apprécié, mais que j'ai trouvé inégale.

J'ai beaucoup aimé les trois premières parties, mais moins les dernières.



Le début prend place dans une ambiance tirée du Japon médiéval et notre héroïne, Kaori, vit au sein d'une compagnie d'artistes, dans l'attente de développer les dons de Conteuse, transmis de génération en génération dans sa famille.



J'ai adoré découvrir cet univers du point de vue de Kaori et le prisme de sa sensibilité, même si je n'ai pas toujours compris certaines de ses décisions et qu'elle était parfois trop passive à mon goût.

Le récit est très poétique, effet accentué par le lien que Kaori entretien avec la nature et sa fibre artistique.



J'ai adoré l'introduction de la technologie, qui se distille peu à peu pour finir en fanfare au fil du développement de l'histoire et de l'évolution de Kaori, au fur et à mesure que l'horizon de ses possibles s'élargit.

J'ai aimé vivre ses moments d'émerveillement, tout comme ses désillusions, souvent très violentes et pouvant choquer (TW viol).



Par contre j'ai été un peu perdue concernant sa quête, ainsi que par le développement des autres protagonistes.

J'aurais adoré les connaître plus, mais petit à petit ils sont mis de côté, j'ai trouvé cela dommage.



Malgré cela, j'ai trouvé formidable de passer du japon médiéval et ses grands espaces, à un Space Opéra en huis clos dans un vaisseau en détresse, en compagnie d'une IA manipulatrice et d'un équipage en tension.



Si j'ai adoré le pivot entre ces deux univers, j'ai eu plus de mal lors du développement final, très onirique qui découle du potentiel de Kaori.

J'ai trouvé le principe et le sujet abordé très intéressant, j'ai compris ce qui était transmis, mais je me suis perdue dans le fil de ces explications.



En Bref: Une One Shot très réussi qui m'a captivé, mais m'a un peu perdu sur la fin.

L'ambiance est très réussie et le mixage entre les deux univers détonne!

J'ai hâte de découvrir le prochain titre de l'autrice qui sort dans quelques jours.
Commenter  J’apprécie          40
Quitter les monts d'automne

Il y a des livres qui sonnent comme une évidence. Qu'ils soient un chef-d'œuvre absolu ou un nanar ultime, par la plénitude (ou le sentiment de torture, c'est selon) qu'ils peuvent générer, ils ont ceci de particulier qu'ils suscitent chez leur lecteur tout un éventail de réactions catégoriques, tant ils parviennent à le toucher au plus profond de son être, tant avec eux toute nuance est impossible.

Et puis il y a ces autres œuvres, celles dont on ne sait pas vraiment quoi penser, celles que l'on aurait aimé aimer, que l'on déteste détester, celles qui vous laissent avec des sentiments ambivalents…



Pour moi, Quitter les Monts d'Automne, d'Emilie Querbalec, fait partie de cette catégorie d'œuvres crève-cœur qui vous laissent à la frontière entre l'enchantement et la désillusion. Un livre qui touche parfois (souvent) du doigt le sublime, mais qui n'est toutefois pas parvenu à m'embarquer aussi loin que je l'aurais souhaité.



Entendons-nous bien : j'ai aimé ce livre. Je crois. Finalement, son plus gros défaut, c'est que j'ai encore plus aimé ce qu'il aurait pu être, ou ce que j'aurais voulu qu'il soit. Le deuxième roman d'Emilie Querbalec nous conte l'histoire de Kaori, jeune orpheline élevée par sa grand-mère dans une société de tradition orale à l'inspiration japonaise. Cette dernière lui laisse en héritage un objet interdit sur Tasai, dont la possession est passible de la peine de mort : un rouleau de calligraphie. Et le lecteur de suivre Kaori dans sa quête de la vérité sur Tasai et au-delà.



Le premier tiers du récit se déroule exclusivement sur le monde de Tasai, vision extra-terrestre du Japon traditionnel. Une merveille de dépaysement. L'ambiance est parfaitement retranscrite, avec une succession de tranches de vie, de petites histoires qui s'insèrent dans la grande, celle de Kaori, qui contribue à l'immersion du lecteur dans cet univers si dépaysant, mais pourtant apaisant, doux et familier. Ce premier tiers, véritable moment de grâce, très joliment écrit, et dont j'aurais voulu qu'il se poursuive davantage, nous conte dans un style travaillé et poétique l'enfance de Kaori, de ses plus jeunes souvenirs à la campagne à l'événement qui fera prendre un nouveau tour au roman, suite à son départ vers la capitale.



On pourra reprocher la personnalité de Kaori, jeune femme naïve, manquant parfois d'un peu de relief, même si j'ai pour le coup plutôt adhéré à l'idée de faire de l'héroïne du roman un personnage manquant d'expérience, manquant de confiance en soi, et ne parvenant pas toujours à s'affirmer dans un monde trop dur pour elle. En revanche, j'ai beaucoup moins adhéré à l'élément déclencheur du départ de Kaori de Tasai, ou du moins à son traitement à mon sens un peu "léger". En effet, rien par la suite ne parvient à rendre cet événement "nécessaire", et le traumatisme qui en résulte m'a semblé trop rapidement évacué, ou en tout cas pas en cohérence avec la personnalité de Kaori.



La suite, prenant un tour surprenant vers le space-opera, reste agréable, toujours servie par la plume subtile d'Emilie Querbalec, mais perd un peu de sa saveur en devenant plus conventionnelle. On retiendra tout autant la grande inventivité de l'autrice, son ambition incroyable et - oui, je me répète - son écriture, que l'on regrettera l'impression de précipitation qui découle de ce trop-plein d'idées, et qui finit par nuire au ressenti général. Peut-être aurait-il fallu voir moins grand. Ou plus grand. Mais cet entre-deux dérange un peu : tant de concepts sous-exploités, de pistes partiellement explorées, de regret de ne pas avoir été plus loin.



Au final, quelques semaines après cette lecture, reste le souvenir d'une très belle expérience, qui a pour plus grand tort de ne pas avoir été au bout de ce que j'aurais voulu qu'elle explore. On pourra s'arrêter sur la frustration de n'avoir pas lu ce que ce livre aurait pu être, ou simplement garder la découverte d'une nouvelle plume française agréable, pleine d'ambition et de poésie. C'est déjà beaucoup.



Quitter les Monts d'Automne est fait pour toi si… tu aimes les ambiances asiatiques, les écritures poétiques et un peu les vaisseaux spatiaux.



J'ai aimé :

- Une jolie écriture

- Le premier tiers, à l'ambiance très réussie



J'ai moins aimé :

- Une deuxième partie plus conventionnelle

- Un trop-plein d'ambition qui aurait mérité que l'on s'y attarde davantage

Commenter  J’apprécie          40
Quitter les monts d'automne

Le Livre du Mois de Mai 2021

Ce roman, fortement imprégné de la culture japonaise - mais est-ce un hasard lorsque l'on apprend que l'auteure est née au Japon - nous emmène dans l'univers de la jeune Kaori, danseuse à défaut d'être conteuse comme toutes les femmes de sa lignée.

Réfugiée avec sa grand-mère au sein des monts d'Automne qu'elle quittera en quête de sa véritable identité.

Beau voyage au côté de cette jeune fille.

Nombreuses péripéties qui nous tiennent en haleine.

Un vrai bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          40
Quitter les monts d'automne

Très bon livre de fantasy, un one shot efficace où on ne s'ennuie pas une seconde.



L'univers développé par l'auteure, inspiré du Japon où elle est née, est riche et singulier. Les descriptions sont présentes mais n'empiètent pas sur l'action, offrant une lecture très dynamique.

Le personnage principal est bien construit et attachant, il est très agréable de lire un roman de fantasy écrit par une femme, la présentation des émotions et caractéristiques des personnages s'en ressent (plus de subtilité).



Même si la fin du roman, qui tire plus vers la hard SF que la fantasy, m'a un peu perdue, j'ai dévoré ce roman et en garderai un très beau souvenir.



Commenter  J’apprécie          40
Quitter les monts d'automne

Cet étonnant roman est à peu près aussi intriguant que sa (superbe) couverture ; ouvrage hybride, qui commence presque comme de la fantasy, avant de s'affirmer comme un vrai roman de science-fiction dans sa deuxième partie.

On commence dans un pays rappelant furieusement le japon médiéval, où l'on suit la petite Kaori, qui désespère de recevoir le "Dit". Les descriptions de ce (faux) Japon sont sublimes, et l'on retrouve les coutumes et la dureté de cette société - mais aussi cette sublime recherche de la perfection, et une certaine forme de contemplation qui m'a enchanté. Pendant cette partie, on oublie qu'on pensait lire un roman de littérature de l'imaginaire, on se laisse emporter par le destin de Kaori, et on s'imagine que le "Dit", qui semble magique, est la seule petite incursion d'imaginaire dans le récit - oubliant, au passage, les vaisseaux spatiaux de la couverture. C'est passionnant et touchant, et il y a une forme de poésie dans les événements vécues par Kaori.

On réalise lors de la 2nde partie que nous étions en réalité aussi jeune et naïf qu'elle, qui ignore tout du monde dans lequel elle vit... Devrais-je dire la galaxie ! On réalise que ce qu'on prenait pour son destin n'était en réalité qu'un minuscule morceau de sa vie. Elle embarque pour un long voyage, qui la dépasse - et nous dépasse également.

Le temps se met à filer, à coup de dizaines de décennies, , ou de centaines d'années. L'autrice nous interroge intelligemment sur ce voyage sans retour, sur ce temps qui passe en laissant tout ce qu'elle a connu derrière elle, et qu'elle ne retrouvera jamais (ou plus du tout tel qu'elle l'a connu). Ce voyage met en lumière une vaste intrigue, que l'on découvre en même temps que Kaori, et que l'on peut avoir du mal à se représenter, sans que cela ne soit gênant. Nous rencontrons de multiples personnages et espèces, dans une véritable épopée spatiale de space-opera. Quel virage ! Les monts d'Automne sont bels et bien quittés, et l'on se souvient du début en se demandant ce qui a bien pu se passer !

Kaori est une jeune fille agréable à suivre, extrêmement touchante, à la sensibilité à fleurs de peau, et dont l'attirance pour les femmes est pudiquement abordée et très naturellement traité. Par ailleurs, son parcours est loin d'être facile, et l'on tremble pour elle, incertain de ce qu'elle trouvera à la fin de son voyage (et si elle l'atteindra un jour).

On croise d'autres personnages dans cette véritable épopée, compagnons de voyage pour un temps plus ou moins long, auxquels, toutefois, je ne me suis pas forcément attachés - ce qui ne m'a pas du tout empêché d'apprécier le roman.

Bref, une très belle lecture que j'ai beaucoup aimé, et que je suis ravie de voir rejoindre la sélection du Prix Imaginales des Bibliothécaires !
Commenter  J’apprécie          41
Quitter les monts d'automne

Je viens de lire Quitter les monts d’automne d’Émilie Querbalec, publié par les Éditions Albin Michel, que j’ai découvert suite à sa sélection pour le prix Imaginales des bibliothécaires. Un roman initiatique mélangeant japon traditionnel et space-opéra.



Sur les monts d’automne, l’écriture y est interdite, seule la tradition du « Dit » permet de conserver la mémoire de l’humanité. Les conteurs et conteuses utilisent donc leur « don » afin de raconter les histoires des leurs ancêtres.



Kaori est élevée par sa grand-mère, une conteuse, suite à la mort de ses parents. N’ayant pas eu la révélation du « Dit », Kaori se consacre donc à l’apprentissage de la danse. Mais sa vie va être chamboulée avec la mort de sa grand-mère, et surtout à cause de son héritage.



En effet, elle va découvrir, dans les possessions de sa grand-mère, un rouleau de calligraphie, ce qui est un crime et peut lui valoir la mort. Sa quête, afin d’en comprendre l’origine, va la conduire à travers sa planète et même au-delà des étoiles, et va lui réserver pas mal de surprises et de révélations.



Le monde que nous découvrons est très intéressant et original. Le mode de vie des habitants de la planète de Kaori fait énormément penser au Japon médiéval avec quelques touches de technologies par ci par là. Et une fois que l’on découvre ce qu’il existe en dehors de cette planète… on se rend compte que l’ensemble est très complexe.



Les descriptions de l’auteure permettent vraiment de bien se plonger dans le décor. Et sa façon d’écrire est très agréable à lire et poétique.



Par contre, je dois avouer que je n’ai pas vraiment réussi à accrocher à l’histoire. J’ai trouvé l’ensemble un peu trop mou et j’ai eu du mal à m’accrocher à l’héroïne qui a tout le temps du mal à comprendre ce qu’il se passe autour d’elle (même si c’est normal vu d’où elle vient).



Au niveau des personnages, nous rencontrons plusieurs personnages intéressants, et même si nous ne savons pas tout de leur passé et pensée, ils sont très attachants. Dommage que certains disparaissent aussi abruptement.



Dans l’ensemble, l’histoire pourrait être intéressante, mais le rythme et aussi le côté pseudo-érotique m’a presque fait abandonner ma lecture par moment. Le roman, à la fin répond à toutes les questions, mais me donne quand même l’impression de n’avoir lu qu’une intro et que les choses ne font que commencer.



Au final, même si ce roman avait du potentiel, j’en ressors un peu déçue.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          40
Quitter les monts d'automne

Une inspiration japonaise dans un univers science-fiction/fantasy



L’univers développé par Émilie Querbalec fleure bon le Japon, que ce soit sur son contenu ou son esthétique. Les Monts d’Automne ne sont pas sans rappeler le pays du Soleil Levant en mettant en scène des traditions et tabous qu’on peut retrouver dans l’Histoire nippone préindustrielle. Ça a d’ailleurs constitué ma première surprise puisque je m’attendais à lire un texte de science-fiction pour me retrouver, au départ, dans un monde très nippo-traditionnel. L’aspect technologique, vaisseaux spatiaux etc. arrive petit à petit, à mesure que Kaori quitte justement les Monts d’Automne pour la capitale avant de s’éloigner définitivement de sa planète d’origine. L’autrice prend son temps pour installer l’ambiance et apporte cette science-fiction par petites touches. Ainsi, Émilie Querbalec accompagne son lecteur dans la transition avec, je dois dire, un certain brio. Cela fait de son roman une très bonne porte d’entrée pour les novices qui aimeraient s’initier à ce genre mais craignent de se perdre. Quitter les Monts d’Automne peut donc être qualifié de texte initiatique, dans tous les sens du terme.



Les malheurs de S… heu Kaori

Si le roman d’Émilie Querbalec est donc sur bien des points parfaitement recommandable, il n’en reste pas moins affligé de quelques défauts, dont le pire est sans conteste que sa fin est assez abrupte et surtout que je n’ai pas réussi à adhérer à l’explication finale. Cette fin n’a pas fonctionné sur moi, ce qui n’invalide certes pas la réussite globale de Quitter les monts d’automne, mais me laisse tout de même un goût amer dans la bouche. Sans compter qu’en plus d’être bancale, l’explication est, à mon goût, un poil naïve ou utopique.

Autre défaut, l’autrice se débrouille, l’écrasante majorité du temps, pour ne pas sonner Young Adult, mais quelques fois, c’est très, très limite, dans le genre « oh mon dieu, j’ai des papillons dans le ventre, il / elle est tellement beau / belle… ». Ajoutons à cela beaucoup de séquences oniriques (dans tous les sens du terme) et le côté lent, raffiné de l’ensemble (voire parfois poétique), qui fait que quand la quatrième de couverture parle de « roman d’aventure », on reste dubitatif (et dans le genre, « l’érotisme subtil » est tout de même un peu abusif, vu qu’il n’y en a pas des masses. Vous l’aurez compris, c’est surtout un roman pour lectrices et lecteurs dotés d’une certaine sensibilité,

Ce qui n’est finalement qu’un défaut très mineur et passager par rapport à un autre considérablement plus préoccupant : le fait que la protagoniste se fasse mais alors complètement voler la vedette par tous les personnages secondaires, du premier jusqu’au dernier, qui ont tous +50 en charisme et +75 en absence de passivité qu’elle. Alors certes, c’est initiatique, mais au bout d’un moment, c’est supposé être un roman “d’ aventure” , et le papillon est supposé sortir du cocon….



Tout compte fait, cependant, et malgré une fin sans doute perfectible et une protagoniste un peu effacée, Quitter les monts d’automne reste un super roman magnifié par un style absolument remarquable, un fascinant univers allant d’une solide reconstitution d’un pseudo-Japon traditionnel aux voyages intergalactiques et, il faut bien le dire, par une couverture de Manchu qui explose tout en matière de beauté et de puissance évocatrice. 
Commenter  J’apprécie          40
Quitter les monts d'automne

Ce livre fait partie des livres SF 2020 à lire et donc à ce titre je me suis empressée de l'acheter. Une conclusion en demi-teinte pour cet opus. Alors oui, le roman est fluide et est agréable à lire, l'univers dans lequel baigne l'héroïne tient la route et on peut s'attacher à la jeune fille. Bien que la lecture était agréable, j'avais l'impression d'assister à un jeu de piste interstellaire, sans surprise. J'ai trouvé la fin frustrante, avec l'impression qu'elle était expédiée et incohérente par rapport aux informations distillées auparavant. Ce n'est pas le meilleur livre SF que j'ai lu, mais ce n'est pas non plus une déception totale. Bonne lecture si vous tentez l'aventure.
Commenter  J’apprécie          40
Quitter les monts d'automne

Quitter les Monts d’Automne met en scène une quête individuelle couplée à la recherche d’une mémoire collective.

La jeune Kaori, originaire de la planète Tasai, se retrouve en possession d’un rouleau de calligraphie, alors que l’écriture est interdite dans son monde, suite à la mort de sa grand-mère. Elle tente alors de découvrir la vérité sur ce manuscrit, mais également sur son propre passé, et à travers lui, sur l’Histoire de l’humanité, occultée et détruire par le Flux, une entité mécanique qui contrôle l’univers de manière stricte et théocratique.

La quête de Kaori à travers l’espace est portée par la plume poétique et riche d’Emilie Querbalec, qui traite de la mémoire et de la résilience, qu’elle soit personnelle ou sociétale.

J’ai beaucoup aimé ce roman, et je ne peux que vous le recommander !

Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
Commenter  J’apprécie          40
Quitter les monts d'automne

Avec La Marche du Levant de Léafar Izen, Quitter les Monts d'Automne d'Emilie Querbalec est le second roman de la rentrée littéraire chez Albin Michel Imaginaire. L'autrice nous propose un roman de Science-Fiction d'inspiration japonaise entre Planet et Space-opera. La sublime couverture de Manchu rend parfaitement l'atmosphère envoûtante du récit.



En l'an 13111, sur la planète Tasai, Kaori vit dans la région des Monts d'Automne avec sa grand-mère, Lasana. Dans ce monde où l'écrit est banni, les connaissances se transmettent à l'oral par les conteuses. Ne devient pas conteuse qui veut. Généralement au sein d'une même famille, le don se transmet de mère en fille mais c'est seulement après avoir connu le Ravissement que l'on acquiert le Dit. Kaori,contrairement à Lasana, ne sera probablement jamais conteuse mais danseuse. A la mort de sa grand-mère, le destin de Kaori va complètement changer. Obligée de quitter sa région, elle va parcourir et découvrir Tasai avant de s'envoler vers les étoiles...



Il y a donc deux temps dans ce roman et une constante. Dans la première partie, Emilie Querbalec prend son temps pour construire son univers, ses personnages. Bien que lente, cette première moitié est la plus intense. Tout en poésie et subtilité, elle nous fait découvrir de multiples facettes d'une société méconnue. Puis vient le moment de quitter Les Monts d'Automne et de s'ouvrir aux étoiles. Et cette seconde partie m'a beaucoup moins convaincu, je n'ai jamais vraiment adhéré aux choix de l'autrice. Ce n'est pas une SF dans laquelle je me reconnais, je ne veux rien dévoiler, chacun se fera sa propre idée et appréciera plus ou moins le chemin. Mais au final l'ensemble est cohérent et surtout toutes les questions ont leurs réponses (ce qui est assez rare pour être souligné !). Le point fort de ce roman est la plume de l'autrice, Emilie Querbalec est une formidable conteuse et une douceur onirique nous transporte page après page.



Au final, Quitter les Monts d'Automne est un roman surprenant qui commence comme un roman d'initiation et se poursuit dans un univers SF, tout en intégrant quelques éléments de fantasy, servi par une plume remarquable. Tout en sensualité et délicatesse, Emilie Querbalec nous fait voyager à travers l'espace et le temps.


Lien : https://les-lectures-du-maki..
Commenter  J’apprécie          40
Les oubliés d'Ushtâr

Les Oubliés d'Ushtâr - Emilie Querbalec (Nats Edition)



Faire le procès en originalité d'une oeuvre est toujours facile mais cela peut aussi se révéler injuste. Parfois l'auteur n'est tout simplement pas dans une démarche révolutionnaire, il s'inscrit juste dans un genre et en suit le sillon parce qu'il l'apprécie et aime en reproduire les ambiances, le lyrisme, etc... la démarche créatrice peut y conserver toute sa noblesse.



Ainsi, Les Oubliés d'Ushtâr est une histoire de science fantasy qui respecte assez strictement les canons du genre. Les sociétés décrites bien que lointaines sont mues par les même dynamiques matérialistes que les nôtres et la différenciation entre les méchants et les gentils se fait sur un canevas moral également assez identique au notre . A présent, l'écriture est soignée et l'univers travaillé. Si parfois l'auteur.e. se perd un peu dans un phrasage superflu; je ne me suis pas vu lever les yeux au ciel et implorer la clémence divine. Tout cela se lit assez bien et facilement (ce qui dans la production SF actuelle n'est pas loin d'être un puissant compliment).

L'ensemble souffre malheureusement d'un certain manichéisme. Il y a certes quelques tentatives pour flouter le tout mais elles rentrent souvent en contradiction avec l'action et le stéréotype des.personnages. Un seul exemple: Lorsque le petit Gavroche* retrouve sa Cosette... on sait qu'il est gentil, alors pourquoi la livrer à Thénardier qui lui est très méchant pour 2 pages plus tard commencer à comploter pour la libérer? Faisant au passage de Thénardier un personnage totalement anecdotique.

Les personnages gris manquent.Ils auraient permis de casser l'aspect assez linéaire du récit en introduisant plus d'incertitude...

Autre point, l'univers est assez fouillé et des efforts ont clairement été faits pour lui donner de la cohérence mais l'auteur.e. à mon sens n'en tire pas suffisamment avantage. L'Univers a peu ou pas d'influence sur l'intrigue qui pourrait être transposée dans un autre contexte sans trop en souffrir. La SF doit justement par le biais d'un environnement inédit pouvoir conduire à des situations non moins inédites! Comme répété dans maintes chroniques précédentes, l'univers est ici encore sous exploité et c'est dommage.. ou prometteur car j'attends du coup une suite ou des Spin off; préquels pour le découvrir un peu plus.



En conclusion (et c'est mon instinct qui parle)

Voilà donc l’œuvre d'une auteur.e. en construction qui devrait plus laisser ses tripes s'exprimer. J'ai trop souvent eu l'impression que des éléments ont été artificiellement ajoutés dans des tentatives de rééquilibrage du récit qui ne fonctionnent d'ailleurs pas toujours. La prose est plutôt policée voire douce; les descriptions sont toutes faites de mauve et pastel quand vlan tel un coup de scalpel, des références ultra dures et violentes déchirent l'ambiance. Pour moi cela sonnait assez faux et je ne suis pas sur que cela constituait la première intention de l'auteur.e.

je peux aussi être totalement à côté de la plaque lol



Quoiqu'il en soit, je peux paraître sévère mais c'est surtout dû au fait que je ne suis pas un grand amateur de la Science Fantasy si bien que je suis toujours à l'affut de tout ce qui peut clocher. Mais si vous aimez ce genre et êtes un lecteur moins chiant que moi, ce livre a tout pour vous satisfaire.



*les noms ont été changés pour le bien de la chronique.
Lien : https://www.facebook.com/The..
Commenter  J’apprécie          40
Les chants de Nüying

Les recherches des astrophysiciens ont permis de mettre à jour l’existence d’une planète, Nüying, située à 14 années-lumière du Système solaire. La sonde Mariner y a même enregistré des sons qui s’apparentent à des chants de baleine. Et Nüying ressemble fort à la Terre d’il y a 3 milliards d’années. Y abriterait-elle la vie ? Un cargo-monde va y être envoyé avec, à son bord, de nombreux scientifiques, chargés de l’épineuse question. Qu’y trouveront-ils ? Leurs espoirs seront-ils déçus après 27 années de voyage ?



De la Terre à la Lune et de la Lune à Nüying : tel est le programme qu’assigne Emilie Querbalec à ses protagonistes dans « Les chants de Nüying ».



Il s’agit là d’une très belle œuvre de science-fiction, dense et très bien écrite. Elle se compose de 3 parties qui nous emmènent tour à tour vers les lointains avec quelques flashbacks. L’intrigue mêle plusieurs dimensions et thématiques : la survie de l’humanité en lien avec les enjeux écologiques ; la survie de la conscience humaine et l’espoir donné par sa sauvegarde informatique ; les conséquences des progrès technologiques sur les formes de religions, en lien avec le bouddhisme ; l’humain augmenté par la technologie ; la quête collective aidée ou entravée par celle des individus, …



L’écriture est soignée, les descriptions très belles ; le rythme est bien pensé, alternant moments d’introspection, descriptions, dialogues et actions. Les points de vue narratifs alternent et l’auteure sait maintenir une tension constante, un fil conducteur qu’on ne perd jamais. Au fil du temps et des 27 années que dure le voyage, on s’attache aux différents protagonistes, on espère à leurs côtés, on souffre aussi et l’on découvre Nüying. La description des paysages est d’une beauté à couper le souffle : on s’y croirait. Sous la plume de l’auteure, l’environnement apparaît dans sa magnificence et son hostilité les plus pures. A mesure de la fin qui se fait jour, le style devient évanescent, ses contours se dissolvant dans une poésie brumeuse. Et l’on revient aux origines, l’océan fondateur, où les chants se perpétuent, monde onirique des chimères et des espoirs les plus fous.



« Les chants de Nüying » est un formidable et très ambitieux roman de premier contact avec une planète autre, qui nous fait vivre un monde à part, protéiforme, nous emmène ailleurs et, en même temps, au plus profond de notre époque. C’est un voyage fascinant et poétique que nous livre l’auteure.
Commenter  J’apprécie          30
Les Sentiers de Recouvrance

« Les sentiers de recouvrance » d’Emilie Querbalec est un roman qui s’éloigne des deux premiers romans de l’autrice. En termes de taille, il est beaucoup plus court et a une thématique sociétale centrale. C’est un roman qui m’a moins plu car s’écartant de ce que je recherche dans mes lectures de science-fiction.



Pour commencer, on peut dire que le roman est intimiste. C’était déjà un aspect qu’on pouvait retrouver dans les précédents livres de l’autrice. Mais cela n’était pas aussi marqué. Ici, on entre dans le cœur de nos deux personnages : Nas et Ayden. Les ressentis sont précis et intimes. Leurs impressions et sentiments occupent une part importante du fil rouge du roman. En effet, on suit leur évolution, leur guérison.



Je trouve qu’on rejoint quasiment par moment le genre de littérature blanche. En effet, la narration se focalise sur ce vécu des personnages, des descriptions de leur environnement. Il n’y a d’ailleurs quasiment pas d’intrigue. Elle repose uniquement sur la guérison des deux personnages principaux. J’ai pensé pendant la première moitié de ma lecture que la narration prendrait un virage et viendrait tomber dans le genre de la science-fiction de manière plus nette. Mais cela n’a pas vraiment été le cas. On est dans un monde un peu futuriste mais sans plus.



Le thème central reste celui du changement climatique. Il y a une documentation riche en arrière-plan sur ce sujet. L’autrice nous explique d’ailleurs qu’elle a utilisé des sources sur des nouveautés technologiques. L’aspect « science-fiction » du roman, la réalité alternative, prend d’ailleurs des allures d’avancées dans les traitements thérapeutiques.



Et c’est aussi, au même plan que le changement climatique, un roman sur la jeunesse et sa détresse vis-à-vis des blessures de notre planète. C’est un sujet de plus en plus présent dans notre société : l’éco-anxiété des plus jeunes. En cela le roman répond bien à son objectif : faire part de leur peine, leur perte de sens et montrer la voie pour la recouvrance.



Si j’ai beaucoup aimé l’aspect poétique et les descriptions de scènes très vivantes, le caractère complètement halluciné de certaines scènes m’a un peu perdu … La part de rêve dans le récit m’a parfois déstabilisé dans ma lecture. Et si cela est sûrement voulu pour montrer la perte de repère de nos deux personnages principaux, j’ai pour ma part assez peu apprécié ces passages.



C’est donc un roman peut être un peu trop réaliste pour moi … Je suis sensible aux thèmes développés et les trouve importants, d’autant que ce sont des sujets sociétaux en ce moment. Cependant, je préfère quand ils sont mis en valeur dans des livres avec plus d’éléments de science-fiction ou de fantastique.

Commenter  J’apprécie          30
Les Sentiers de Recouvrance

Les Sentiers de recouvrance est un roman de grande qualité qui plaira sans aucun doute à son lectorat cible, malheureusement je n'en fais pas partie. Là où j'attendais de l'action, du danger et de la tension face aux catastrophes naturelles, ce sont les catastrophes intérieures de ses héros qu'Émilie Querbalec met en avant. Et c'est beau !



Décrit avec beaucoup de poésie, le voyage qu'ils entreprennent est riche en émotions, toutefois le nature writing occupe une place centrale dans la première partie. Je l'avoue, je me suis ennuyée jusqu'à ce que survienne le renversement de la seconde moitié. Et même s'il n'a pas changé mon ressenti global, il m'a au moins donné envie d'aller au bout de cette lecture atypique.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
Commenter  J’apprécie          30
Les Sentiers de Recouvrance

Ce roman est en imaginaire, avec un contexte anticipé de quelques années par rapport à notre époque. Ou si peu. Tout ce qui est décrit dans les petits détails de ce monde, existent plus ou moins déjà dans le nôtre. Cela incite le lecteur à réfléchir.

Mais ce n'est probablement pas le propos le plus important. Il s'agit d'un voyage, en quête de reconstruction de soi pour ces deux âmes écorchées, chacune pour des raisons différentes. La part belle est laissée à leurs sentiments, à leurs doutes, à leurs angoisses, mais aussi à cette lueur d'espoir qui les guide. Une très belle histoire, poignante et porteuse de lumière. À mon sens, le récit aurait peut-être été plus fort encore dans un contexte vraiment contemporain, j'ai eu l'impression par moments d'une hésitation de l'autrice à ce sujet ?



Une magnifique lecture !
Commenter  J’apprécie          30
Les chants de Nüying

Alerte rubrique chaotique, à l’image de ma lecture de ce roman! Elle fût compliquée, tant elle m’a à la fois accrochée, énervée, intriguée, ennuyée. Une véritable montagne russe, ce qui fait que je ne sais pas comment organiser mes pensées concernant ce bouquin pour retranscrire mon ressenti de manière claire. Alors je vais y aller pas à pas, dans l’ordre de ma lecture, et tant pis si l’ensemble fait un peu bordélique, j’espère que tu ne m’en voudras pas trop et que tu arriveras à en saisir l’essentiel.



Mon immersion dans ce roman a plutôt mal débuté. Je n’ai en effet pas tellement apprécié le personnage de Brume. Le récit de son quotidien avant d’arriver sur la Lune, base de départ pour le voyage vers Nüying, et de ses relations avec ses proches ne m’a pas tellement passionnée. Cette jeune femme est de plus assez froide, solitaire, réservée et exprime très peu d’émotions. J’ai donc trouvé le début long et j’ai vécu le changement de point de vue, vers la page 70 tout de même, comme une véritable bouffée d’air frais… Mais cela n’a pas duré malheureusement.



Car, vois-tu, la quatrième de couverture n’évoque absolument pas ce qui représentera au final près de 80% de l’intrigue! Ce n’est pas la destination qui compte, ni l’exploration de Nüying mais bien le voyage qui nous y conduira et l’expérience qui sera notamment menée pendant les 27 années qu’il durera. Je le savais, j’avais été un peu prévenue par d’autres lecteurs, mais je ne pensais pas que la découverte de Nüying et de ses mystères représenteraient si peu dans le récit, les 100 dernières pages tout au plus. Et c’est à ça que servent les autres points de vue. Raconter au lecteur ce qu’il se passe pendant le voyage avec les navigants qui demeurent éveillés alors que Brume dormira pendant près de 30 ans. Je me suis donc sentie flouée, trahie et cela m’a beaucoup énervée. Si seulement il y avait dans le résumé une phrase, quelque chose qui laisse penser que Nüying n’est qu’un prétexte pour aborder tout autre chose…



Quand j’ai compris cela, que je m’y suis résignée, j’ai alors oscillé entre le souhait d’abandonner, tant j’étais déçue, et l’envie de continuer, histoire au moins de « mettre un pied » sur Nüying vu que je le désirais tant. C’est la seconde option qui l’a emportée car mon envie a été plus forte que mon ressentiment et a été aidée par la plume d’Emilie Querbalec qui, je dois l’avouer, m’a totalement envoutée. Je l’ai trouvé excellente avec des réflexions scientifiques et philosophiques intéressantes et détaillées même si ce n’est pas tellement ma tasse de thé quand c’est si souvent présents. Toutefois, je l’ai trouvé un peu mécanique et froide, à l’instar de Brume, tant les émotions sont si peu représentées dans l’intrigue. Les ellipses permettent d’ailleurs de sauter les évènements les plus troublants pour les personnages et m’ont totalement perdue à chaque nouvelle partie. J’ai donc trouvé ces sauts dans le temps assez mal choisis tant les évènements qu’ils évitent auraient pu rendre le récit vivant tout en maintenant mon intérêt pour lui. C’est d’ailleurs au début de chaque nouvelle partie que j’ai le plus été tentée d’abandonner car je n’y comprenais plus rien. J’ai peiné à chaque fois pour raccrocher avec l’intrigue.



Sans cette difficulté avec les ellipses et cette attente de l’exploration de Nüying créée par le résumé et la couverture, j’aurais peut-être mieux vécu ma lecture. En effet, si je mets ces deux points de côté, j’ai trouvé le récit pas mal dans l’ensemble sans dire que je l’ai aimé tant je suis sortie de ma zone de confort. L’expérience menée pendant le voyage et sa conclusion ont pas mal fait chauffer mon cerveau. J’ai bien aimé les thèmes abordés ainsi que leur traitement même si je n’ai pas d’affinités de prime abord avec. Je ne suis pas certaine d’avoir tout saisi mais je n’en suis pas frustrée pour autant. Ceci dit, je ne peux pas m’empêcher de penser que les bases de l’expérience au coeur de l’intrigue repose sur une base bancale. Comment personne n’a pas pu voir venir la chose tant cela m’a semblé évident dès le début? Ca me parait tellement gros… Mais je n’en dirais pas plus car je ne veux pas spoiler.



En bref, j’ai apprécié sans avoir aimer cette lecture, tant elle a été compliquée à cause d’attentes inutilement créées par un packaging mal pensé et des ellipses déroutantes. Ceci dit, j’ai tenu bon grâce à la plume qui, malgré sa froideur, m’a ensorcelée et m’a empêchée de nombreuses fois d’abandonner. De plus, mon envie de percer le mystère des chants a été plus forte que la tentation d’arrêter. Ce fût rude mais je suis fière de l’avoir terminé car, mine de rien, j’ai bien aimé le point final donné à cette histoire.
Lien : https://callysseblog.wordpre..
Commenter  J’apprécie          30
Quitter les monts d'automne





C'est un roman incroyable, et j'ai ressenti un immense plaisir à la lecture de ce petit bijou. L'intrigue en quelques mots : nous suivons la jeune Kaori orpheline qui grandit dans une campagne médiévale d'ambiance plutôt japonaise avec ses clans et sa manière de vivre et en particulier l'interdit de l'Ecrit. Le destin de la jeune héroïne va basculer à la mort de sa grand-mère, sorte de geisha conteuse hors pair, et en quittant les Monts d'automne, Kaori va vivre une aventure bien au-delà de ses rêves les plus fous.. et surtout hors de sa planète natale. Et c'est là que l'auteur nous surprend follement en nous basculant d'un contexte de science fiction fantasy à un vrai space opera ! Mais tout est fluide et très bien amené, l'écriture est ciselée et c'est très agréable de suivre le parcours initiatique de la jeune femme qui va se révéler dans les derniers chapitres qui réussissent notement à nous tenir en haleine jusqu'au bout. La chute m'a agréablement surprise et bousculée et j'y pense encore de temps en temps.

Je lis en ce moment le clan Otori un peu dans la même veine SF medievale japonisante mais pas de space opera du tout :)

Commenter  J’apprécie          30
Les chants de Nüying

Je vous retrouve aujourd'hui avec un court avis concernant ce roman qui a été pour moi une déception. J'étais pourtant très emballée à l'idée de découvrir ce titre, persuadée que ça allait me plaire ! Malheureusement, ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. Je n'aime pas abandonner mes lectures, j'ai donc insisté et suis allé au bout mais ce fut ardu.



Je pensais que l'histoire serait principalement axée sur l'exploration de Nüying et l'étude des chants mais non. La plus grande partie du roman concerne le voyage et les événements se déroulant dans le vaisseau. Les premiers chapitres étaient intéressants, j'ai aimé l'aspect scientifique assez poussé. Mais j'ai finit par me lasser, j'avais hâte d'en arriver à l'exploration elle-même et à la découverte des mystères qu'offrait cette nouvelle planète. Sauf que ces éléments on fait leur apparition bien trop tardivement et n'a pas pas été concluant. Je suis resté sur ma faim. Par ailleurs, il y a beaucoup de longueurs, ce qui m'a fait sortir de l'intrigue plus d'une fois.



En revanche, si je n'ai pas aimé le récit, je suis tombée sous le charme de la plume élégante de l'autrice. Elle est vraiment magnifique ! Je testerais probablement un autre de ses romans pour ne pas rester sur une déception !



En bref, une lecture nébuleuse pour ma part.



Commenter  J’apprécie          30
Les chants de Nüying

Il y'a des livres qui commence très bien, ou nous avons l'impression que ca va nous plaire et puis il y'a un petit changement radical dans l'histoire qui nous pertube et on finit par complètement décroché.



Et bien avec ce livre, c'est ce qui m'est arrivé malheureusement.

Et pourtant, le début était tellement addictif et passionnant. Limite, ca me rend triste.



Le livre est divisé en 3 parties et pour ma part l'autrice m'a complètement perdu dans cette partie 2 ou un événement va se produire et partir vraiment dans un autre registre.



J'ai malgré tout persister pour aller jusqu'au bout de l'histoire afin de savoir ou l'auteur voulait m'emmener mais voilà, la magie n'a pas opéré.



Difficile de vous le conseiller pour ma part, mais peut être que pour certain d'entre vous, vous comprendrez peut être le message de l'autrice. Pour moi, je n'ai peut être pas compris toute la subtilité aussi.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Émilie Querbalec (518)Voir plus

Quiz Voir plus

Ne faut-il pas découvrir un nouveau Thriller ?

Nous conduit-il dans une littérature spécifique ?

Pas du tout
Non littéraire, mais addictif
Nouveau style
Oui, l'approche littéraire y est

4 questions
6 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}