Éric Albert

Bien sûr, tout est dans la tête, mais encore ?

L'ambition des auteurs est de proposer une psychologie de la vie quotidienne, une psychologie de l'action, en particulier de voir comment nous réagissons au stress. Qu'est-ce qui permet le « coping », cette manière de faire face au lieu de se bloquer, de conserver un peu de sérénité dans les situations les plus pénibles ?



Ils ne rejettent pas les trois systèmes les plus utilisés (en 1992*) pour décrire notre comportement :

-La psychanalyse, qui explique les réactions, surtout involontaires, par l'inconscient et le filtre du surmoi.

-Le comportementalisme, pour qui l'environnement dicte nos réponses par un système stimulus-réaction, sans chercher à analyser l'intérieur de la « boite noire » qui produit nos actions.

-Le cognitivisme, selon qui nos actions sont produites en traitant la situation en fonction de schémas préexistants qui nous sont propres.

Mais ils proposent en outre une description de nos fonctionnements en deux catégories : le procédural, pour les cas où une série d'actions est déclenchée et se déroule comme un algorithme, et le déclaratif, non hiérarchique mais associatif, sans prédétermination, mais en réseau. Ces deux modes de fonctionnement peuvent s'enchaîner facilement selon l'évolution de la situation.



Pour un pas du tout expert, le livre est bien clair, avec des exemples bien développés qui permettent de bien suivre et assimiler les idées proposées. C'est une lecture assez facile et intéressante. J'en ressors plus instruit, ayant eu plaisir à réfléchir, mais sans doute pas enrichi de pistes d'amélioration évidentes. Encore que... être capable d'analyser un début de réaction en ces termes pourrait permettre de prendre de la distance et d'éviter quelques erreurs. « L'enjeu pour chacun de nous réside dans notre capacité à modifier suffisamment nos actions pour tenir compte des changements que nous rencontrons sans pour autant abandonner la ligne directrice qui est la nôtre. Nous devons en fait tenir la barre entre deux pôles aussi dangereux l'un que l'autre : le caméléon et le dinosaure (Cf. Philippe Bloch et Ralph Hababon). le caméléon s'adapte si bien à son environnement qu'il en prend la couleur, certaines espèces en adoptent même la forme. C'est ainsi qu'il n'est que par ce qui l'entoure. À l'inverse, le dinosaure, indifférent à son environnement, a vu son espèce disparaître par son incapacité à s'adapter. La grille de lecture que nous proposons donne les clés pour comprendre comment nos actions pourraient nous amener à devenir des dinosaures ou des caméléons et pour éviter cet écueil."



*C'est amusant de repérer ce qui a changé, en particulier dans les objets du quotidien : remplacer la difficulté à trouver une cabine téléphonique (libre) par la facilité d'usage d'un portable a certainement modifié beaucoup nos comportements.

Un livre assez simple d'accès, mais justement un peu trop simple. Il ne m'a pas vraiment apporté les réponses que je cherchais, si ce n'est que j'ai décidé après de faire de la relaxation pour apaiser mon stress "de fond". Cela a plutôt bien marché, et amène doucettement vers la méditation, puisqu'une des meilleures méthodes pour moi consiste à me concentrer sur ma respiration.

Il existe de bons bouquins sur la relaxation, accompagnés de CDs, et il y a également pas mal de vidéos sympas sur le net, pour ceux que ça intéresse ! :)

Installé à Londres depuis l'année 2013, Éric Albert a pris le temps d’étudier et de comprendre la manière dont vivait le peuple britannique.

Connue de tous pour ses influences musicales et ses références en matière de distinction, l’Angleterre est ici perçue comme une nation coupée des autres nations du Royaume-Uni, ne sachant réellement trouver sa place au sein d’une Union Européenne bien trop centrée sur l’Allemagne et la France. On ressentirait presque de leur part, une impression d’infériorité à l’égard de ces deux pays, tellement omniprésents au sein de la sphère européenne.

Pour décrire avec précision les codes et clichés de ce pays, Éric Albert s’appuie de témoignages, d’interviews, mais aussi de récits historiques, d’anciens faits divers, et donne au lecteur l’image d’une nation en pleine crise identitaire.

Les Anglais semblent être dans l’attente. Malgré leur profond dévouement pour le Royaume d’Angleterre, et la passion qui les anime lors de chaque événement touchant la monarchie, ils apparaissent dans cet ouvrage comme en mal de vivre, coincés pour certains dans une classe sociale trop faible, et n’ayant pas toujours les moyens de survivre à leur quotidien.

Portrait d’un pays affaibli, sachant allier royauté et modernité mais incapable de redevenir cette puissance qui auparavant dominait le monde.

Ligne de vie d'un peuple, d'Henri Dougier, ce sont des visions contemporaines des peuples qui nous entourent. Des points de vue frais et disparates, jonglant entre humour et perspicacité, on nous livre toutes les facettes d'une population, en décloisonnant les préjugés.

Des petites histoires, des mises en situation qui, lorsque l’on est un observateur extérieur sont claires, mais lorsque l’on vit ces situations, on se rend difficilement compte de sa nuisance. De plus même si ces moments plus ou moins difficiles sont perçus, encore faut-il connaître la solution du problème.

Cet essai éclairci tout ceci avec de la vulgarisation sur la psychologie, nul besoin de base dans ce domaine pour comprendre, il se veut accessible et il l’est. Le livre est intéressant, sa forme et son fond m’ont captivé. Je le recommande à toutes les personnes ayant des petits blocages qui vous gâches votre quotidien ou celui de vos proches, cela dit pour des soucis plus profonds, je ne suis pas certain qu’il puisse vraiment aider en dehors de vous donner un déclic.

Une analyse fine du peuple anglais et de sa diversité. On comprends mieux ce peuple si proche de la France géographiquement, et si loin culturellement ! Des anecdotes amusantes et des interlocuteurs de qualité !

Troisième aventure de l’inspectrice limougeaude (sous la bannière de la Maison Paquet. Les éditions Le Long Bec ayant fait faux bond).

Roselyne Poissard, Amie de Louise Petitbouchon et qui exerce le métier le plus vieux du monde, est enlevée par la mafia russe et se retrouve séquestrée à Londres.

Pendant, que l’inspecteur Plumier profitant de ses vacances, file à Royan pour participer à des rencontres scientifiques comme membre – n° 7 – des Veilleurs du Ciel, Louise Petitbouchon est envoyer en Angleterre, afin de collaborer avec le MI6, qui est vérolé par des Pros-Nazis depuis 1940.

Une bonne intrigue, mêlant les clichés, impliquant les figures locales des années 50 et les hommages. Et des clins d’œil. Jugnot en journaliste. Le Colonel Clifton – détective et ancien du MI5.

Roselyne est très attachante et futée. L’inspecteur Plumier est égal à lui-même, comique et ridicule.

Presque trois ans après ses dernières aventures, la fringante inspectrice Louise Petitbouchon retrouve les étalages des librairies de France et de Navarre. Toujours menée par ses créateurs patentés que sont Jean Depelley et Eric Albert et sous l’égide, cette fois-ci, de la maison Paquet (les éditions du Long Bec ayant défailli), la jeune héroïne revient donc dans une nouvelle équipe policière où il est question de rapt et réseau criminel international.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Je n’avais pas lu le roman d’Eric Giacometti et Jacques Ravenne avant de lire la bande dessinée. Cels m’a permis de découvrir l’histoire avec ce livre. J’ai été happée dès le début par le suspens. Les deux histoires parallèles à deux époques différentes rendent la lecture de cette bande dessinée très intéressante et très prenante. Les dessins quant à eux sont très réalistes.