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3.29/5 (sur 84 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 04/10/1937
Mort(e) à : Beverly Hills , le 19/09/2015
Biographie :

Jacqueline Jill Collins fut élevée dans le monde du théâtre. Vers la fin des années 50, la jeune Jackie se lança dans une brève et tumultueuse carrière d'actrice jusqu'à la sortie de son premier roman, Le monde est plein d'hommes mariés, en 1969. Ce livre, jugé choquant à l'époque en raison de son contenu explicitement sexuel, fut un best-seller international qui propulsa Jackie au rang d'écrivain vedette.

La jeune femme s'installa à Beverly Hills, qui devint le décor principal de ses livres. La clé de son succès ? Le monde qu'elle dépeint dans ses romans est celui dans lequel elle vit ; les secrets qu'elle dévoile, ceux que les stars lui ont confiés. " Je suis l'un des rares écrivains à connaître le show-biz de l'intérieur. J'ai toujours été intriguée par la véritable origine des stars qui m'entourent. Aussi, quand j'écris, je me sers de tout ce qu'on m'a dit. Tout est vrai, les personnages, les situations, les lieux… "

Tous les romans de Jackie Collins furent d'immenses succès populaires vendus à plus de 250 millions d'exemplaires dans près de 40 pays ! A la fin des années 70, deux de ses romans The Stud et The Bitch furent adaptés au cinéma avec en vedette Joan Collins, la propre sœur de Jackie. Parmi les autres œuvres adaptées pour l'écran figurent Les dessous d'Hollywood, Le Grand Boss, Lucky et Lady Boss… autant de best-sellers adaptés avec succès pour la télévision.

Après un premier mariage raté, Jackie épousa en 1966 Oscar Lerman, propriétaire de la boîte de nuit la plus célèbre de Londres. Le couple eut 3 enfants. Oscar est mort en 1992.

Devenue un auteur de best-sellers traduit dans le monde entier, Jackie Collins partage son temps entre Londres et Los Angeles. Elle continue à croquer, pour notre plus grand régal, des portraits décapants et nous donne les clés d'univers aussi secrets que ceux d'Hollywood, de la mafia ou de la jet set… En 26 romans, Jackie Collins s'est imposée dans le club très fermé des auteurs de best-sellers internationaux.

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Source : www.lesromantiques.com
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Jackie Collins présente L'Héritière des Diamond


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Il dévorait le Wall Street Journal, passait au Financial Times et se plongeait ensuite avec un égal enthousiasme dans les feuilles de choux, en se délectant des faits divers juteux. Il aimait savoir tout, même les choses les plus inutiles. Du monde des affaires au monde des échos douteux, il absorbait l'information sous toutes ses formes, comme une éponge.
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Elle possédait en effet la meilleure assurance qui fût pour passer inaperçue :
elle avait la peau noire. Pourtant, quand elle pénétra dans le grand magasin,
elle se sentit le point de mire. Noire ou pas, tout le monde la dévisageait.
Elle réalisa alors, mais trop tard, qu'elle détonnait parmi ses semblables.
Elle puait l'argent à plein nez. Elle se morigéna intérieurement. Comment avait-elle pu oublier d'enlever sa bagué en diamant, son clip en diamant et ses boucles d’oreilles en diamant avant de venir?
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Elle savait bien, instinctivement, que l'énorme, le fabuleux héritage qui allait lui revenir, l'écraserait encore plus de complications nouvelles. L'argent n'avait pas rendu sa propre mère heureuse, loin de là. Pauvre Olympia, découverte un jour dans un hôtel minable de New York, avec une star du rock, au nom prédestiné de « Flash »! Tous les deux drogués à mort. Pauvre destin pour une femme qui, en principe, avait tout pour elle. Mais le principe de l'argent facile l'avait menée à sa perte.
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Dans la vie, il y a toujours un prix à payer pour toute chose. Et je ne veux pas parler ici d'argent. Vous devez réaliser, jeune fille, qu'avec tout votre argent et vos relations, vous ne serez jamais heureuse si vous vous contentez de passer vos jours dans un cocon personnel. Il faut apprendre à partager, lire, se mêler aux autres et donner de vous-même. Ce sont là des expériences enrichissantes. Apprenez à grandir, mademoiselle Stanislopoulos, et votre vie aura peut-être un sens.
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A considérer honnêtement les choses, en tout cas, il n'avait rien de l'amoureux transi.A la vérité, il ne l'avait jamais été de sa vie. Il avait trente-neuf ans, l'argent et la gloire. Une brève expérience du mariage l'avait refroidi à jamais. Il avait connu une multitude de femmes. Et, pourtant, il n'avait jamais rencontré ce dont tout le monde parlait.L'amour.Après tout, ça n'existait peut-être pas.
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Une fois qu'on apprenait à leur mentir, la plupart des hommes étaient des proies faciles.
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Les filles. Toutes les mêmes. Il en avait connu suffisamment pour savoir exactement comment elles étaient. Dans toutes ses pérégrinations, il n’en avait jamais rencontré une seule dont il ait eu envie et qu’il n ait pas pu avoir. C’était difficile de comprendre comment de pauvres imbéciles se donnaient tant de mal pour s’en trouver une, parce que c’était si facile : c’était un peu comme la pêche à la ligne. On lançait l’hameçon. On ramenait doucement le fil. On attrapait le poisson. Et puis on filait. Sans traîner.
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Un type n’aime pas se dire qu’il doit payer. Ceux qui sont vraiment malins, ce sont les vedettes de cinéma et les importants hommes d’affaires. Ils savent que c’est le seul moyen.
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Liberty aimait sa cousine, mais elles n’étaient définitivement pas sur la même longueur d’onde. Cindi ne pensait qu’à coucher et s’amuse; Liberty, elle, voulait voir son talent reconnu, et travaillait dur à sa musique. La dernière chose dont elle avait besoin était d’aller faire la fête chez Slick Jimmy.

Plus tard, elle coinça Beverly.

– Tu étais sérieuse quand tu m’as dit que tu pouvais me faire rencontrer un agent de mannequins?

Affairée à emballer ses pinceaux et son maquillage dans un grand sac Fendi, cette drnière répondit:

-Bien sûr. Pourquoi? tu serais d’accord?

-J’aimerais bien, dit-elle d’un ton hésitant. Je veux dire, si tu penses vraiment que j’ai le profil.

-Ne commence pas à me baladr, l’avertit Beverly. si je te présente, tu dois être sérieuse.

-Je le suis, lui assura-t-elle.

-Dans ce cas, allons-y. Je vais téléphoner à une amie et organiser quelque chose.

-Vraiment?

-Marché conclu ma belle. Ils vont t’adorer!
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Il se souvint vaguement que l’un de ses amis lui avait dit que faire l’amour, c’était comme l’équitation : on se mettait en selle et hue cocotte!
Personne ne lui avait dit que ce serait un parcours aussi difficile. Et puis ça arriva. La sensation la plus excitante, la plus vibrante, la plus incontrôlable qu’il eût jamais éprouvée. Quelle merveille!

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