Rentrez-vous bien dans le crâne que "juste une seule petite cigarette", cela n'existe pas. Fumer est à la fois la dépendance à l'égard d'une drogue et une réaction en chaîne.
Même si vous y pensez cent fois par jour, savourez chaque moment. Rappelez-vous comme il est formidable d'être libre à nouveau, de ne plus avoir à étouffer.
La majorité du sucre que nous consommons n’a pas sa place dans un régime alimentaire humain sain. C’est aussi contre nature que de boire de l’essence ou de s’injecter de l’héroïne dans les veines.
Patient: Pouvez-vous m’apprendre à boire un peu de temps à autre sans retomber dans la dépendance ?
Moi : Bien sûr que oui. Je peux même vous expliquer comment prendre de temps à autre une dose d’arsenic.
Patient : Pourquoi diable voudrais-je avaler de l’arsenic ?
Moi: C’est exactement ce que je désirais vous entendre dire !
La cigarette ne comble pas un vide. Elle le crée!
Pourquoi les buveurs incitent-ils toujours les autres à les imiter ? On retrouve le même type de comportement dans toutes les formes de toxicomanie. Si la drogue est illégale, on parle de pressions exercées par un dealer ; si elle est légale, on parle d'encouragements amicaux.
C'est parce que nous nous croyons faibles et déficients que nous avons envie de boire de l'alcool ; et c'est parce que celui-ci nous donne l'illusion de combler un manque que nous devenons dépendants. Les escroqueries les plus réussies exploitent toujours la faiblesse humaine et l'avidité. Si vous supprimez cette faiblesse et cette avidité, aucune victime ne se laissera plus abuser.
La petite cigarette, si spéciale soit-elle, n'existe pas. Elle vous condamne à une vie d'aliénation et de maladie.
En attendant de trouver la solution, acceptez donc le fait indiscutable que vous êtes emprisonné, comme le Comte de Monte-Cristo dans sa cellule du château d'If. Et ce dernier n'a besoin de personne pour lui expliquer à quel point sa vie est misérable ! Quand on a perdu son travail, sa maison et sa famille, on ne juge pas nécessaire de dresser la liste de ses malheurs pour pouvoir s'en rappeler ! L'homme qui se retrouve dans une telle situation n'a plus une once d'amour-propre, et il n'a aucune envie qu'on lui reparle sans cesse de sa stupidité et de sa faiblesse de caractère. En lui répétant ce qu'il sait déjà par coeur, les médecins ne feront que retourner le fer dans la plaie.
Écouter quelqu’un totalement, sans monopoliser sa pensée en se demandant ce qu’on va répondre, est un art qui mérite un certain entraînement. Savoir que vous avez été entendu est aussi une joie et peut améliorer les relations, tant privées que professionnelles.