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3.11/5 (sur 81 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Saint Louis, Missouri , le 30 octobre 1950
Biographie :

Douglas E. Winter est auteur américain mais aussi un avocat et un critique littéraire. Il fait d'ailleurs partie du prestigieux National Book Critics Circle.
Il obtient son diplôme de l'école de droit de Harvard en 1975 avant de devenir avocat à Washington.

Son vif intérêt pour les histoires d'épouvante l'amène, en plus de son métier d'avocat, à se lancer dans l'écriture.

Il a écrit les biographies de Stephen King et de Clive Barker.

Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Douglas_E._Winter
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Cherchant désespérément à survivre, à s'échapper de cette ultime prison que nous appelons l'enfer, un pécheur frénétique a bondi. il m'a attrapé l'oeil et poignardé le cerveau, la porte de mon âme. Mon âme. Elle suppure. je peins pour en ôter le pus.
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Dans la lumière épaisse et brumeuse du soleil, je descendis Sherman Boulevard jusqu'à l'Orpheum-Oriental. Autour de moi, le monde était immobile, figé comme une case de bande dessinée. Au bout d'un certain temps, je remarqué que les voitures sur le boulevard et les quelques piétons sur le trottoir ne s'étaient pas vraiment figés mais avançaient avec une lenteur extrême. Je voyais les jambes des hommes se déplacer dans leurs pantalons, le genou s'avançant à la rencontre du pli, le revers se soulevant doucement au-dessus du soulier, le soulier s'élevant comme la pâte de Tom le Chat quand il rampait vers Jerry la Souris. La peau chaude est reprisée de Sherman Boulevard... Je pensais que j'allais marcher éternellement le long de Sherman Boulevard, passons près des piétons et des voitures presque immobiles, passons devant le cinéma, devant le marchand de vin, franchissant la grille, passant devant la piscine et les balançoires, devant les éléphants et les lions tendant leur gueule pour qu'on les nourrisse, devant le parc secret où mon père écumait de rage ou de déception, devant les ormes et jusqu'à l'autre grille, devant les grandes maisons de l'autre côté du parc, devant les vitrines et devant les pelouses aux piscines gonflables entourées de bicyclettes, devant les allées en épi et les panneaux de basket-ball, devant les hommes qui descendaient de leurs voitures, devant les terrains de jeux ou des enfants couraient dans tous les sens sur une surface d'un noir luisant. Puis devant des champs et des marchés populeux, devant de grands tracteurs jaunes aux roues souillées de boue séchée qui ressemblaient à du vieux bois, devant des charrettes pleines de foin, devant des forêts profondes ou des enfants perdus suivaient une piste de morceaux de pain qu'il est conduisait à la porte d'une maison en pain d'épice, devant d'autres villes où personne ne me verrait parce que personne ne connaîtrait mon nom, devant toutes les choses, devant tous les gens.
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Lorsque j’étais enfant, mon père - comme je l’aimais - m’a emmené un jour cueillir des champignons. Nous avons roulé loin de la ville, avons enjambé une clôture en fil de fer barbelé, et traversé une forêt pour atteindre une colline couronnée d’ormes morts. Mon père m’a dit de fouiller en haut de la colline pendant qu’il fouillerait en bas.
Une heure plus tard, il est revenu avec deux poches en papier remplies de champignons. Je n’en avais pas trouvé un seul.
- Je pense que tu as trouvé le bon coin, dis-je.
- Mais il y en a tout autour de toi, dit mon père.
- Tout autour de moi ? Où ça ?
- Tu n’as pas assez bien regardé.
- J’ai fait le tour cinq fois.
- Tu as cherché, mais tu n’as pas vraiment vu, dit mon père. (Il ramassa un long bâton et le pointa vers le sol.) Fixe bien le bout du bâton.
J’obéis…
Et je n’ai jamais oublié le frisson d’excitation qui me traversa l’estomac. Les champignons apparurent comme par magie. Ils avaient toujours été là, bien sûr, si parfaitement adaptés à leur environnement, leur couleur si semblable à celle des feuilles mortes, leur forme si semblable à celle des bouts de bois et des rochers, qu’ils avaient été invisibles à mes yeux de profane. Mais une fois que ma vision se fut ajustée, une fois que mon esprit eut réévalué les impressions visuelles qu’il recevait, je vis des champignons partout, apparemment par milliers. J’avais marché sur eux, j’étais resté debout sur eux, je les avais regardés, et je ne les avais pas vus.
(Orange pour l'angoisse, bleu pour la folie, David Morrell)
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La guerre est une chose normale. Dans le cas contraire, nous cesserions de la faire aussi souvent. (Jack Cady, dans "A cause des ténèbres")
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Douglas E. Winter
Quelle guerre ? demandez-vous. Cela n’a aucune importance. Elles sont toutes pareilles. Seul le terrain diffère. Au bout de quelques années, les armes se perfectionnent régulièrement. Les illusions ne se perfectionnent jamais.
(Jack Cady, A cause des ténèbres)
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Tel était donc la demeure de la mort ; tels étaient sa forme et sa nature. Son étiquette était parfaite. Lors de sa visite, il n'y avait eu aucune violence ; rien qu'un calme profond et immuable qui rendait inutiles tout besoin de démonstration affective.
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Tous les gens meurent parce qu'ils perdent le souffle.

CLIVE BARKER - Deuil
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Un génie a dit un jour que la littérature avait été inventée le jour où certain petit garçon avait crié « Au loup ! » sans qu’il y ait de loup.
(Thomas Ligotti, La Dernière aventure d'Alice)
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