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4.29/5 (sur 60 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bron , le 28/07/1905
Mort(e) à : Lyon , le 17/07/1978
Biographie :

François Varillon était un jésuite, enseignant, critique littéraire, ami de Paul Claudel.

«Une main sur la beauté du monde. Une main sur la souffrance des hommes. Et les deux pieds dans le devoir du moment présent. » Telle fut la devise du jésuite François Varillon (1905-1978). Illustrant une telle règle de vie, l’historien Étienne Fouilloux nous livre le portrait et le parcours d’un religieux peu enclin aux épanchements, mais dont le message marqua durablement plusieurs générations de chrétiens.

Né à Bron, dans la banlieue de Lyon une ville à laquelle il est toujours resté viscéralement attaché, au sein d’une famille de moyenne bourgeoisie catholique, François Varillon vient d’achever d’honnêtes études classiques, quand il rencontre la vocation religieuse. Mais avant de l’épouser, il doit surmonter deux obstacles. Le premier, décrit par son ami Lucien Rebatet dans Les Deux Étendards, prend la forme d’un amour humain pour une jeune voisine, Simone Chevallier. Sacrifiée en 1925, cette liaison se double d’une autre séduction, également de nature à contrecarrer l’appel au sacerdoce : la passion de l’art.
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Source : http://pagesperso-orange.fr/dominicains_en_franchecomte/viespiri/varillon/bio_var.htm
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https://www.laprocure.com/product/1152192/varillon-francois-sept-conferences-inedites-sur-la-foi Sept conférences inédites sur la foi François Varillon Rassemblées et présentées par Dominique Salin Éditions Jésuites


Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Dieu n'est qu'Amour.
(...)
La toute puissance de Dieu est la toute puissance de l'amour, c'est l'amour qui est tout puissant!
On dit parfois: Dieu peut tout! Non, Dieu ne peut pas tout, Dieu ne peut que ce que peut l'Amour. Car Il n'est qu'Amour. Et toutes les fois que nous sortons de la sphère de l'amour, nous nous trompons sur Dieu et nous sommes en train de fabriquer je ne sais quel Jupiter.
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Il y a des choses qui sont toutes faites mais l'homme n'est pas une chose, l'homme est à faire. Nos relations et nos institutions doivent devenir véritablement humaines, elles sont en cours d'humanisation.

Nous sommes hommes en devenir, ce sont nos décisions qui contribuent à faire que nous soyons hommes. Et nos décisions ne sont vraiment humaines que si elles sont humanisantes. Notre humanité passe par l'humanité des autres, notre liberté passe par la libération des autres. On ne devient pas tout seul un homme libre, cela n'existe pas. On devient soi-même un homme libre quand on travaille à libérer ses frères. On devient plus homme en travaillant à ce que le monde soit plus humain.

Ces décisions humanisantes, il est rare qu'elles ne soient pas des sacrifices, des morts à l'égoïsme, on ne peut pas à la fois donner et se garder pour soi. Tout le monde sait par expérience qu'il n'y a pas de vie humaine humanisante sans sacrifice. Mais ce que nous devons savoir, c'est que chacune de ces décisions humaines humanisantes qui font mourir en quelque sorte notre égoïsme est un passage à la vie divine, chacune de ces morts partielle est une nouvelle naissance.
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Évangile signifie Bonne Nouvelle: c'est que Dieu n'est qu'Amour et que la grandeur de l'homme est immense, parce que sa vocation est infiniment au-delà de ce qu'il pourrait lui-même imaginer ou concevoir: il est capable d'aimer comme Dieu aime.
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Le sens ultime de l’existence humaine est que nous sommes appelés à devenir Dieu. J’aimerais que soit relancé dans l’Église le mot divinisation ou déification. Là aussi, il y aurait une enquête à faire : le mot peut-il être reçu ? Il y faut certes des précisions : nous ne serons pas éternellement Dieu comme Dieu est Dieu, nous ne serons pas infinis, absolus comme Lui mais nous vivrons de la même Vie que Lui.
(page 20)
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Le christianisme n’est pas une philosophie, la Révélation ne se situe pas au plan de l’explication des choses, elle éclaire notre marche vers Dieu, ce qui est tout à fait différent. La Révélation nous dit quelque chose de Dieu et quelque chose de l’homme dans la mesure où cela est nécessaire à la vérité de notre relation vivante, réelle avec Dieu.
(page 144)
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Ce que nous croyons, c’est la réponse que Dieu donne à l’interrogation inéluctable sur le sens de l’existence ! Cette réponse tient tout entière dans un adage qui est traditionnel dans l’Église depuis les premiers siècles ; il semble que le premier à l’avoir utilisé est saint Irénée, évêque de Lyon, mort vers l’an 200 ; il n’a jamais cessé d’être répété et commenté par les Pères de l’Église, en Orient comme en Occident.
Je vous le cite en latin, afin qu’il ait son cachet d’authenticité : « Deus homo factus est ut homo fieret Deus », c’est-à-dire : « Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit fait Dieu » ou, si vous préférez : « Dieu est devenu homme pour que l’homme devienne Dieu. »
Est-ce bien l’essentiel de votre foi ? Si, en écoutant cette petite phrase, vous vous dites qu’il y a une exagération, une telle réaction signifie que vous n’avez pas encore accédé à l’essentiel de la foi. Il arrive souvent que l’on pose la question : « N’est-ce pas précisément le péché originel que de vouloir devenir Dieu ? » Il y a là une équivoque terrible : oui, le péché originel est de prétendre par ses propres forces devenir ce qu’est Dieu. Mais ce qui n’est pas le péché originel et qui est même l’essentiel de la foi, c’est qu’il nous faut accueillir ce don absolument inouï de notre divinisation.
(page 17)
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La foi est un engagement, pas seulement une opinion : on ne croit pas que Dieu existe comme on croit qu’il y a des soucoupes volantes ou qu’il n’y en a pas. Si Dieu existe, il est absolument essentiel de s’engager vis-à-vis de lui, d’engager vis-à-vis de lui le fond de l’être.
(page 16)
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Au fond, la vie de l’esprit, c’est la réflexion sur l’expérience.

… je me demande si le sublime de la vocation chrétienne n’implique pas un tragique […] Si vous supprimez le tragique, est-ce que le sublime restera sublime ? C’est bien pour cela qu’en dehors de notre vocation à partager la vie divine, l’enfer est inconcevable.

Ni l’enfer, ni le purgatoire, ni le péché originel ne sont intelligibles en dehors de la vocation de l’homme à être divinisé.

Plus de citations sur mon blog : http://notesdelecturedepatrickbittar.blogspot.com/2017/07/beaute-du-monde-et-souffrance-des.html
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Pour le dire en deux mots, ce qui caractérise la crise de civilisation présente, c’est qu’il y a un décalage entre la maîtrise croissante de l’homme sur l’ensemble de ses moyens (techniques, économiques, politiques, etc.) et une absence de plus en plus ressentie de buts communs.
Il y a actuellement une intelligence, un progrès croissants au plan des moyens et une absurdité au plan des fins.
On va dans la lune, comme disait André Malraux : si c’est pour s’y suicider, ça n’avance à rien.
On poursuit le bien-être mais pourquoi faire ? pour faire (ou pour être) quoi ?
(page 12)
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Comment le péché est-il porté à sa suprême puissance ? Quand l’homme décide d’anéantir pour lui l’amour même de Dieu. L’amour de Dieu ne peut pas être anéanti en lui-même, mais j’ai le pouvoir de l’anéantir pour moi, comme j’anéantis pour moi l’oxygène, sans l’anéantir en lui-même, si je refuse de respirer. La damnation, ou le péché contre l’Esprit (c’est la même chose), consiste en la décision de nier que je tiens de l’amour mon existence. Au fond, c’est refuser d’être aimer !
(page 199)
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