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3.6/5 (sur 156 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Kōriyama, Fukushima , le 11/07/1966
Biographie :

Furukawa Hideo est un écrivain japonais.

À dix-huit ans, il quitte sa ville natale pour Tokyo et s'inscrit à l'Université Waseda, au département de littérature. Mais il n'achève pas ses études et commence à travailler pour une maison d'édition. À partir de 1994, il se consacre pleinement à sa carrière d'écrivain.

Il commence par écrire des pièces de théâtre, prolongeant ainsi son expérience et sa passion de longue date, avant de privilégier l'écriture de romans pour lesquels il obtient de nombreux prix et qui en font le représentant d'une écriture romanesque rénovée. En 1998, il publie un premier roman, "Jusan".

En 2002, son quatrième roman, "La Tribu des mille et une nuits" ("Arabia no Yoru no Shuzoku"), lui vaut le prix des auteurs japonais de romans policiers et le prix de la Science-Fiction. En 2003, il publie "Soundtrack".

C’est en 2005 que "Alors Belka, tu n’aboies plus ?" est nominé pour le prix Naoki tandis que, l’année suivante, "Love" est couronné par le prix Mishima.

Hideo Furukawa se produit également dans des concerts-récitations (Rodoku gigu) où il joue la musique qu'il compose lui-même.

Depuis les années 1990, il s’est attaché à la figure tutélaire de Murakami Haruki, se considérant comme son plus fervent disciple et héritier, tout en revendiquant l’influence de García Márquez et de Borges.

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Source : Wikipedia, Editions picquier
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Pourquoi écrivais-je?
Parce que je ressentais le besoin d'écrire. C'était la seule raison. C'était ma nécessité intérieure, une impulsion, une pulsion ininterrompue.
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Je compare l'histoire officielle à un écrit. Cet écrit se présente sans aucune marge. Et pourtant il y en a, des marges. C'est dans ces marges que j'écris mes notes, moi. Je les remplis d'une quantité de notes manuscrites avant le travail de réflexion, en fait ce n'est que dans ces marges que se tisse un "nouvel écrit".
Page 99
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Trois conditions doivent être remplies pour pouvoir imiter le langage humain. Premièrement, il faut avoir la capacité de mémoriser les sons. Deuxièmement, la faculté innée de produire des sons à volonté. En dernier lieu, une expérience de la communication vocale avec ses congénères. Le goût du jeu peut également rentrer en ligne de compte. Quoi qu'il en soit, qu'un seul de ces critères manque et l'imitation est impossible.
Or, les corbeaux les possèdent tous.
Dans la nature, évidemment, ils n'ont aucune raison de faire des efforts inutiles. En de rares occasions, on a vu des corbeaux à gros bec imiter [...]les aboiements du chien, et même s'entraîner pour cela, par pur amusement. Cela ne relève absolument pas d'une stratégie de survie, il ne s'agit que d'un jeu, un passe-temps.
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En 2009, le mois de février n'était pas terminé que les fleurs de sakura Somei-Yoshino avaient déjà perdu leurs pétales. La date annoncée de pleine floraison était tombée le 14 février, ce qui correspondait avec la Saint-Valentin, un samedi. On vit donc des boîtes de chocolat s'échanger pendant les banquets sous les cerisiers, ce qui en détruisait tout le sens. Mais le sens de quoi, à vrai dire? Du rite de la contemplation des cerisiers en fleurs? Ou celui de l'esprit de formalité compulsive, de la coutume d'offrir des chocolats, apparue au Japon dans la seconde moitié du XXème siècle? Il était bien difficile de le dire.
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La capitale impériale était la proie de troubles. On se battait entre guerriers, au nom de l'une ou l'autre des cours impériales auxquelles chaque camp était affilié, mais il y avait également des luttes intestines à l'intérieur de chaque camp. En ce temps-là, les forces de la cour du Sud avaient le dessus. C'est-à-dire celles dont le quartier général avait été constitué à Yoshino mais avait beaucoup bougé depuis.
La capitale elle-même était alors aux mains des forces de la cour du Sud.
Le bas peuple, pendant ce temps, poursuivait sa vie ordinaire.
S'efforçait de vivre.
Et l'art restait l'art. A l'art on demandait de divertir, et le marché du théâtre de déclamations dansées et des récitatifs était porteur.
Les menaces se rapprochaient. Arrivé à la capitale, Tomona fut reçu dans la guilde de son maître, où il apprit deux choses. La première, que, quelques années auparavant, nombre de joueurs de biwa aveugles avaient été assassinés dans des circonstances mystérieuses. Horreur ! Horreur ! La seconde, qu'avant ces calamités, trois importantes guildes de troubadours maîtres du biwa existaient à la capitale.
Il n'en restaient que deux à présent.
Tomona avait mué et avait eu le temps de s'habituer à sa nouvelle voix. Il réfléchissait à son avenir, comment aborder le monde, comment affronter le monde, avec cette nouvelle voix ─ et d'autres nouveaux sons ─, bien sûr qu'il y pensait. Il y pensait et y repensait. Tout à fait en vain, d'ailleurs.
C'était tellement évident.
Tomona était maintenant affilié à l'une des guildes les plus puissantes de maîtres du biwa. Il se mit donc à apprendre à jouer du biwa et à conter.
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Tout au bout de la terre, le ciel et la mer se séparaient, dans cette fente logeait le jour.
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Au cours des quelques années de sa vie, elle avait été suffisamment en contact avec la noirceur de l'âme humaine, à côté de laquelle les ténèbres de la nature n'ont rien de terrible.
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Dans l'esprit de ce garçon, à l'intérieur de sa sensibilité, la musique avait fait naufrage et était radicalement scellée. La musique était morte.
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Elle ne pleurait pas, n'avait jamais peur.. Touta non plus. Tout était très simple : l'importance était de rester en vie.
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Le mystère est concomitant à la vie, il traverse les individus de part en part pour les monter en perles.
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