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3.68/5 (sur 125 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Rio de Janeiro , le 11/06/1958
Biographie :

Paulo Lins est un écrivain brésilien. Il est licencié en Lettres.

Il a passé son enfance dans une favela de Rio de Janeiro. Pour écrire La Cité de Dieu, il a mené pendant plusieurs années des recherches sur le crime organisé dans les bidonvilles brésiliens.

La publication du roman La Cité de Dieu en 1997 a provoqué un électrochoc au Brésil, et le livre a été traduit en plusieurs langues. Son adaptation cinématographique par Fernando Meirelles, présentée au Festival de Cannes en mai 2002, est nommée aux oscars et aux Golden Globe.

Journaliste et scénariste pour la télévision, Paulo Lins revient à la littérature en 2012 avec Depuis que la samba est samba, fresque romanesque racontant l'émergence de ce genre musical dans le Rio des années 1920.

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Paulo Lins - Depuis que la samba est samba .
Paulo Lins vous présente son ouvrage "Depuis que la samba est samba" aux éditions Asphalte. Traduit du portugais (Brésil) par Paula Salnot. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/lins-paulo-depuis-que-samba-est-samba-9782918767442.html Note de Musique : "Modern Jazz Samba" Kevin MacLeod (incompetech.com) www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Pour être voyou, le flingue ne suffit pas, il faut aussi de la cervelle
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- Le jour où tu ne fumeras plus d'herbe, la Terre cessera de tourner!
- J'ai arrêté! Cette merde me rendait tout mou, ma biroute ressemblait à un cou de poulet mort! Depuis que je ne fume plus, ma queue est superbe, dure comme un ergot de vieux coq
p63
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Un voyou, ça ne s’arrête pas, un voyou, ça marque une pause...
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Ils étaient en train d’écrire une page de l’Histoire. La samba venait de naître et avait une école, pour toujours. Une samba et une école pour lesquelles Bide avait inventé le surdo et modernisé le tambourin, transformant ainsi à jamais les percussions brésiliennes. Une samba et une école qui avaient donné l’idée à un vieux percussionniste du quartier, João Mina, de bricoler une cuica. Une samba et une école tellement innovantes qu’elles avaient modifié la façon de danser.
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- L'art est le plus grand bonheur de l'homme, il peut unir le monde entier. L'artiste parle directement avec ce qu'il y a de plus humain. L'art réinvente ce monde, en montre d'autres, devine le futur, découvre le passé...
- Le problème, c'est qu'on ne devient pas riche avec çà!
p232
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Il pensait que là-bas tous avaient peur de lui, car il avait toujours été du côté du mal, et le mal est la meilleure chose que puisse imposer un bandit pour être respecté. il ne connaissait pas la paix ni le repentir, il ne faisait rien qui ne puisse lui rapporter ensuite, tout ce qu'il faisait de bien, il le renvoyait à la tête du bénéficiaire, car il souffrait lorsqu'il ne recevait rien en retour, il détruisait ainsi tout ce qui ne cadrait pas avec sa cruelle conception du monde, de la vie, des relations entre les êtres. Il avait le pouvoir de faire surgir la violence du tréfond des hommes et de la faire grandir selon son bon plaisir. A tout ce qui interprétait comme une menace contre lui, il répondait par la mort. Il était le maître de ses déceptions, maître de la dureté qu'il mettait à ne jamais pardonner, liquider celui qui ne collait pas avec sa vision du monde du bandit, inventer des méfaits que l'autre n'avait pas commis pour pouvoir faire preuve de sa cruauté. C'était un vermisseau né sous le signe du lion.
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La vraie peur de la mort ne vient que lorsque vous êtes sur le point de mourir.
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Certaines choses semblaient essentielles. Se rassembler pour chanter et danser, par exemple. Rien ne peut être méprisé dans l'art dès lors qu'il contient une once d'humanité. Tous ces musiciens se retrouvaient dans ces paroles et ces mélodies emportées par le cours de l'Histoire. Elle faisait renaître les désirs, accroissant la joie de se comprendre, de se rassembler, de se renforcer par la musique pour continuer à avancer après l'esclavage. p246
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La musique continuait, au rythme des batucadas et du lundu du terreiro cette fois. Après avoir mangé, tante Almeida s’adressa à Brancura.
"Chante-nous une de tes sambas modernes !"
Ses amis prirent leurs instruments et le malandro, empli d’amour – car la requête venait de tante Almeida – entonna :

Deixa essa mulher chorar
Deixa essa mulher chorar
Pra pagar o que me fez
Pra pagar o que me fez

Le rythme était vraiment différent – plus rapide, plus syncopé, le tambourin de Bide donnant à la samba un tempo endiablé à chaque reprise de refrain. Ils chantèrent ainsi pendant plus d’une heure. Chacun fit entendre aux autres un morceau de sa composition. Mais le public ne connaissait pas ces mélodies et beaucoup, une fois retombé l’enthousiasme initial, quittèrent discrètement la pièce.
Lorsque tante Almeida partit à son tour pour aller recueillir une vieille amie d’enfance, il ne resta plus que quelques personnes un peu éméchées en guise de public.
Blessés par ce mépris, les musiciens sortirent dans le jardin où se tenait une roda de pernada, au son du lundu. Brancura entra dans la ronde, mais personne n’osait vraiment lancer sa jambe de peur de faire mal à quelqu’un et de déplaire à tante Almeida.
Ils errèrent un moment sous la pluie fine, écrasés par le poids du désintérêt flagrant pour leur musique. Valdirène, elle, ne voulait pas partir, mais elle n’avait pas eu le courage de le dire en voyant la tristesse des artistes. Avaient-ils raison de vouloir changer le cours de la musique ? Leurs paroles étaient-elles vraiment au goût du public ? L’art ne devait-il pas suivre le sens de la vie ? Dans ce cas, pourquoi inventer quelque chose de nouveau ? Ne valait-il pas mieux jouer de vieux maxixes, dont le rythme était déjà connu de tous ? Il était peut-être plus sensé de faire entrer de l’argent puis penser ensuite à changer le cours de la musique.
Silva brisa le silence : "La seule chose qu’ils voulaient, c’était entendre ce qu’ils connaissaient déjà."
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À la hauteur du bar de l’Apollon, rue de l’Estácio, Sodré s’arrêta, recula de deux pas et se dissimula derrière un poteau en voyant Valdemar marcher dans sa direction. Puis Sodré s’éloigna en douce et tourna au coin de la rue sans être vu. Il se dépêcha de faire le tour du pâté de maisons pour surprendre son rival par-derrière.
Un matin désert dans le quartier des prostituées.
Son rival était noir, lui blanc. Il n’aurait donc aucun problème avec la police s’il le tuait, sans compter que Sodré était aussi fonctionnaire de la Banque du Brésil. C’était pour ces raisons qu’il s’était rallié à l’idée de Valdirène. Il n’avait jamais envisagé de tuer quelqu’un auparavant, pas même Brancura. C’était donc l’amour qui, principalement, le poussait à cet acte.
Il tuerait Valdemar au coupe-chou. Au besoin, il lui enverrait une décharge de plomb – il portait d’ailleurs un pistolet dans son dos, coincé dans la ceinture de son pantalon, afin de parer à toute éventualité. L’arme blanche avait sa préférence, elle attirait moins l’attention. Il voulait atteindre la jugulaire du premier coup, sans douleur. Il n’avait pas envie de s’y reprendre à plusieurs fois. Il ne supporterait pas d’avoir du sang sur les mains ou que sa victime mette trop de temps à mourir.
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