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3.46/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nyons , le 4/08/1888
Mort(e) à : Grasse , le 18/11/1917
Biographie :

Adrien Bertrand, est un écrivain et journaliste français. Il obtint le prix Goncourt 1914 pour son roman L'Appel du sol (décerné en 1916).

Après des études à l'École alsacienne puis au lycée Louis-le-Grand, Adrien Bertrand commença sa carrière en tant que journaliste pour plusieurs journaux d'actualité et littéraires où il exposa ses idées socialistes et diffusa ses poèmes surréalistes. Vouant une grande admiration à Voltaire, il reprit le personnage de Candide dans plusieurs ouvrages. Adrien Bertrand fut marqué par la Première Guerre mondiale à laquelle il participa, ce qui lui fit développer une pensée antimilitariste qui est omniprésente dans ses ouvrages. Blessé en 1914, il meurt des suites de cette blessure en 1917. Il est inhumé dans le caveau familial à Nyons où une rue porte désormais son nom.

La veuve d'Adrien Bertrand avait laissé un capital à l'académie Goncourt afin de récompenser des poètes pour l'ensemble de leur œuvre. La première Bourse Goncourt / Adrien Bertrand fut décernée en 1985 à Claude Roy ; elle a depuis récompensé Yves Bonnefoy (1986), Andrée Chédid (2002) ou encore Philippe Jaccottet (2003).
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Source : wikipédia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Un groupe se forma autour de sa personne. C'étaient tous, comme lui, de très jeunes hommes, pleins d'enthousiasme, de désirs, de vénération pour les Lettres et d'amour pour l'Art. Inconnus encore, ils étaient pourtant ceux en qui Banville saluait une nouvelle aurore, et qui allaient devenir les maîtres du lendemain. Léon Cladel, le prêtre de la Forme ; — Léon Dierx, qui ne pouvait concevoir qu'on écrivit en prose, et dont les yeux gardaient la chaude lumière de l'Ile Bourbon ; — Hérédia qui voyait en songe les montagnes de la Sierra-Madre et les splendeurs de la Havane ; — ce pauvre Clatigny, qui menait toujours sa vie errante de comédien et qui pendant ses courtes apparitions dans la capitale ne manquait pas une seule de ces soirées ; — l'étrange Villiers de l'lsle-Adam, qui restait étendu dans un fauteuil, perdu dans le mystère de ses rêves, et ne se réveillant que pour plaquer sur le piano d'harmoniques accords.,.
Le trait d'union de cette bande, l'âme de ces réunions, c'était Catulle .
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C'était la guerre. On marchait droit devant soi, sans rien épargner. Première dévastation : celle des cultures. Et ces paysans, respectueux hier des moissons ingrates, saisis déjà par cette ivresse de meurtre, prenaient plaisir au saccage des champs. Ils assouvissaient leur rancune pour les durs labours des hivers passés, pour les gerbes moisies par la pluie, pour toutes les infidélités de la terre.
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De son bras il montrait le disque rose, qui émergeait, face à eux, de la colline et trouait la brume. Il prononçait povre. Son poing, qui tenait la pipe allumée, restait tendu vers le soleil, en un geste de moquerie et de pitié. Nicolaï comparait cette aube aux aurores provençales, aux irruptions fantastiques de lumière sur le bleu de la Méditerranée ou sur les cimes rouges de Corse.
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Dans l'Enigme, de Paul Hervieu, le marquis de Neste prononce cette phrase : C'est par nous, amis fervents et respectueux de la vie, c'est par nous, pécheurs, qui dans la créature humaine soutenons notre sœur de faiblesse, c'est par nous que finira le règne de Gain. »

Et nul autant que Brieux ne serait en droit de s'attribuer cette parole.

Idéal sublime pour un écrivain !

Le génie consiste à créer. Des hommes tels que Brieux, tels que ses frères d'armes, font mieux que de créer une œuvre d'art : c'est toute une vie, une vie nouvelle qui, sous l'effort de leur plume, surgit.

L'on se demande comment ils peuvent arriver à leur but. Mais c'est que, si le théâtre doit reproduire la vie, il agit à son tour, par réaction, profondément sur elle.

Jamais, à aucune époque, on ne s'est tant passionné pour les œuvres théâtrales. Jamais, par conséquent, ces œuvres n'ont été à même d'exercer une telle action.
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Et à quoi servirait en effet l'œuvre du littérateur si personne ne la lisait ?

La fonction de l'Art, son utilité humaine, est d'élever jusqu'à sa hauteur ceux à qui il s'adresse. C'est, parmi ses autres attributs, un de ses plus justes, de ses plus grands, que de lutter contre une société hypocrite et mal faite, contre des idées étroites acceptées sans contrôle, contre un code inique et rigoureux, pour réaliser les espérances confuses de l'âme humaine.

Du reste , toute formule — celle de l'Art pour l'Art — est une arme de combat et de réaction contre une fausse pratique. C'est un plaidoyer, mais ce ne peut pas être un programme. C'est une épée, mais ce ne peut pas être un outil.
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