AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.61/5 (sur 49 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Varenne-sur-Amance (Haute-Marne) , le 05/07/1899
Mort(e) à : Saint-Sauveur-sur-École (Seine-et-Marne) , le 12/01/1986
Biographie :

Prix Goncourt 1929
Né en 1899 à Varenne-sur-Amance (Haute-Marne) où il est resté jusqu'à son depart pour le collège de Langres. Il poursuit ses études à Paris (licence de lettres) et entre dans l'enseignement. Il est professeur jusqu'en 1939.
en 1923, un essai Un Nouveau Mal du siècle, et un récit, Terres étrangères, sont chaleureusement accueillis. Il commence à collaborer à la Nouvelle Revue Française, dont il deviendra co-directeur avec Jean Paulhan à partir de 1930.
Essayiste, critique et romancier, Marcel Arland a obtenu le Prix Goncourt pour L'Ordre en 1929. Il a publié aussi de nombreux contes et nouvelles: A perdre haleine (1960) etc... Terre natale a paru en 1938.

Source : Gallimard
Ajouter des informations
Bibliographie de Marcel Arland   (29)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (7) Voir plusAjouter une vidéo

Réception de Georges Duby à l'Académie française
Retransmission en direct de l'Institut de France, quai de Conti à Paris, de la cérémonie d'intronisation de l'historien Georges DUBY à l'Académie française.Gérard PINSON dresse l'historique du Collège des Quatre-Nations et rend hommage à l'écrivain Marcel ARLAND, disparu le 12 janvier 1986, avec un extrait de l'émission "Ouvert le dimanche" du 13 juin 1982. Il brosse ensuite un bref...
Podcasts (3) Voir tous


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Marcel Arland
L'amour, c'est de goûter à travers une unique personne le charme du monde entier.
Commenter  J’apprécie          350
Vincent Muselli (1889-1956) : Les Chiffonniers

Oui, de tous les métiers le vôtre est le plus sage ;
Aucun saurait-il mieux vers le souverain bien
Élever la pensée, en nous montrant combien
De l’or et des honneurs rapide est le passage !

Du monde d’ici bas, le véritable aspect
Vous seuls le connaissez, qui, la main souple et dure,
Bravant également la tempête et l’ordure,
Fouillez nos vanités d’un crochet sans respect.

Votre tâche pourtant, multiple et monotone,
Veut force et patience, ah ! qu’un autre s’étonne
Que de la bien remplir n’aille point sans tourment !

Je comprends quels soucis plissent vos fronts moroses
Lorsqu’au petit matin vous rentrez lentement,
Portant sur votre dos la ruine des choses.

1414 - [p. 766]
Commenter  J’apprécie          120
Une petite femme sèche et grise, au regard aigu, aux lèvres méfiantes, au menton autoritaire, d'une propreté méticuleuse, mais sans autre coquetterie que ses bandeaux bien lissés et ses bottines de dame : à voir Colette Blaison loin de son fils – la veuve Blaison, la mère de Richard –, un étranger l'eût-il rapprochée du grand garçon, affable et dégingandé ? Mais, la première, elle semblait s'étonner d'un tel fils.
Commenter  J’apprécie          90
"Enfant, je ne vis jamais sans trouble danser les paysants de mon village. Ils allaient à la danse comme à une solennité; raidis, lourds et graves, les yeux fixes, ils semblaient chercher au fond d'eux-même quelque grand rythme oublié."
Commenter  J’apprécie          90
Marcel Arland
En amour, voyez-vous, mon cher, il faut de l'audace.
Commenter  J’apprécie          90
Nous disions les bois. La forêt, c'était un mot de livre ou de narration ; comment l'appliquer à nos étendues sans ordonnance, tantôt fourrés, tantôt clairières, trouées de ravins, sillonnées de sentiers de charroi que la moindre averse rendait impraticables ?
Commenter  J’apprécie          60
Je ferai ce soir ma dernière promenade à travers le village. Je vais vous rejoindre. Saurai-je enfon vous parler comme ici ? J’ai peu d’illusions sur moi et je ne souhaite pas que vous soyez moins lucide. Je ne vous apporte rien que vous ne connaissiez ; mais de ce que je suis et de ce que vous êtes, à cette heure de nos vies, il me semble que nous pouvons tirer un chant qui soit le nôtre et nous accompagne. Le monde pend une nouvelle, une étrange jeunesse, à qui sent que les jours passent, où il lui est encore donné d’en jouir. Je suis plein de sagesse, vous le voyez. Et puis l’été commence. J’entends comme jamais l’oiseau de Cachemire.
Commenter  J’apprécie          20
Peu à peu, il cessa de s'intéresser à beaucoup de questions qui l'avaient préoccupé jusqu'alors. Il trouva vain de chercher un but ; il ne s'interrogea plus sur la valeur de ses actions ; il perdit même en grande partie le besoin de s'analyser qu'il éprouvait depuis son enfance. Le monde extérieur, l'instant présent et le sentiment de la fuite de cet instant comptèrent pour lui plus qu'ils n'avaient jamais fait.
Commenter  J’apprécie          20
Parfois ma mère, s'asseyant entre nous, lisait à voix haute. Je n'en étais pas très heureux. Non qu'elle lût mal ; elle apportait au contraire à sa lecture toute la mise en scène, les sous-entendus, les commentaires, le jeu dramatique enfin dont elle ne se séparait jamais. Mais il me semblait que le mot n'a pas besoin de la voix, qu'il trouve son seul accent juste dans la silencieuse musique de l'esprit.
Commenter  J’apprécie          20
Même à midi, la cuisine restait sombre. Tout le jour de la rue s'amassait en vain devant l'étroite fenêtre; je ne la vis jamais ouverte; de vieux rideaux d'alcôve et des pots d'hortensias la réduisaient encore. Et comme la pièce était longue et déclive, tous les degrés de la pénombre s'y succédaient jusqu'aux angles du fond, où quelque reste de la nuit passée semblait attendre la nuit prochaîne.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marcel Arland (79)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
67 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}