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4.12/5 (sur 26 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nantes , le 11-01-1911
Mort(e) à : Brésil , le 4-07-1970
Biographie :

Morvan Lebesque (Nantes, 11 janvier 1911- Brésil, 4 juillet 1970), de son vrai nom Maurice Lebesque, était journaliste. Il est né à Nantes, dans la Cité des Ducs de Bretagne, quai Barbin (devenu quai Barbusse), et mena ses études secondaires au lycée Clemenceau, en étant condisciple de Julien Gracq. En 1930 il est rédacteur en chef à l'"Écho de la Loire". Responsable pour le pays nantais du Parti autonomiste breton (PAB), il quitte ce dernier en 1931 et fonde, avec Théophile Jeusset, le mouvement et la revue "Breiz da zont". Durant l'occupation, il travaille au journal indépendantiste "L'Heure bretonne", puis à diverses revues à Paris où il rencontre et se lie d'amitié avec Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Après la Libération, il entre en 1952 au "Canard enchaîné", et participe à partir de 1966 à la revue autonomiste "Ar Vro", rivale de la revue progressiste et laïque "Ar Falz".

A Paris en septembre 1940, il survit en travaillant comme pigiste jusqu'en 1943 à "Je suis partout", le journal collaborationiste de Robert Brasillach, où il rencontre Georges Blond, Jean de La Varende, René Barjavel. Il fit paraître une nouvelle Le vieux, le 21 février 1941, et une chronique intitulée 150 ans de variétés du 21 mars au 2 juin 1941. Il écrit aussi dans "Le Petit Parisien", qui publie du 6 au 11 octobre 1941 une série intitulée "Un héros de la liberté, le Président Krüger", livre repris en volume la même année par Sorlot. Il remplit aussi la fonction de secrétaire auprès du critique dramatique de Je suis partout, Alain Laubreaux.
Il entre au "Canard enchaîné" en 1952, en connaissance de son passé de journaliste breton, en trouvant sa rubrique et son style, entre polémique et pamphlet, pessimisme actif et humanisme laïc. Albert Camus était son modèle.
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
J'ai compris qu'il ne suffisait pas de dénoncer l'injustice.
Il fallait donner sa vie pour la combattre.
C'est cela l'amour, tout donner, tout sacrifier
sans espoir de retour.
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Morvan Lebesque
Toute histoire est contemporaine, ce que j’en sais, ou je que j’en ignore, me conditionne au plus actuel.
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-"Qu'appelez-vous être breton? Et d'abord pourquoi l'être?"

Question nullement absurde. Français d'état-civil, je suis nommé français, j'assume à chaque instant ma situation de Français; mon appartenance à la Bretagne n'est en revanche qu'une qualité facultative que je puis parfaitement renier ou méconnaître. Je l'ai d'ailleurs fait. J'ai longtemps ignoré que j'étais breton. Je l'ai par moments oublié. Français sans problème, il me faut donc vivre la Bretagne en surplus ou, pour mieux dire, en conscience: si je perds cette conscience, la Bretagne cesse d'être en moi; si tous les bretons la perdent, elle cesse absolument d'être. La Bretagne n'a pas de papiers. Elle n'existe que dans la mesure où, à chaque génération, des hommes se reconnaissent bretons. A cette heure, des enfants naissent en Bretagne. Seront-ils bretons? Nul ne le sait. A chacun, l'âge venu, la découverte ou l'ignorance.
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C'est la guerre qu'il faut tuer ,car je ne sais pas si les hommes sont bons ou méchants ,mais la guerre les fait pires ,elle les fait autres .Sans la guerre celui qui torture n'aurait jamais torturé et celui qui lance une grenade sur des innocents ne la lancerait pas . Bons ou méchants,ah que m'importe ! Les hommes sont les hommes.Mais il y a aussi une chose qui s'appelle l'ordre du monde .Et cet ordre ne consiste pas à faire des saints ni des héros,pas même à forcer l'homme à devenir bon.Il consiste simplement à ne pas mettre l'homme dans la situation d'être méchant.
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créer, c'est donner une forme à son destin.
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J'observai Camus. et soudain, un contraste prodigieux m'apparut: d'un côté cet infantilisme, et de l'autre, ce beau visage tendre et grave. D'un côté l'absurde et de l'autre ce calme défi.
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" Je ne puis servir les autres qu’en étant moi-même. Cela s’appelle la démocratie, qui n’est que l’ordre naturel des hommes."
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« Je découvris que j’avais une patrie. Et je sus ce qu’était une patrie. Quelque chose qui vous rend heureux. »
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"La bonne façon de connaître sa patrie, c'est de lui faire l'amour à vélo. À cheval sur un cadre point trop léger, les mains souqués aux deux mâcherons de cette charrue, les cuisses traçant le sillon mètre par mètre, sans hâte mais sans pareil, ménageant bien son souffle, on ressent le moindre accident de route que le pied même ne révélerait pas; la côte vous soulève dans un corps à corps loyal, la descente vous monte du bonheur au ventre; l'oeil ne perd rien sans avoir le temps de se lasser ; et puis, on est à hauteur royale, on voit les gens par leur fenêtre, au milieu de leurs toiles cirées et de leurs armoires, on devine dans l'ombre la photo des noces, les objets qui font une vie; on est le vagabond rapide qui vole un tutoiement ; on cueille aux portes des visages, des bras rouge de lessive qui se relèvent sur un front, un regard qui vous crie : arrête-toi ! Parce qu'il sait que vous passerez -je crois bien que j'ai rencontré 100 fois la femme de ma vie entre Nantes et Quimper. "

... Moi c'est bien simple, un mec qui écrit comme ça, c'est la bague au doigt direct.
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La bourgeoisie était naguère une classe bien définie:elle est maintenant un cancer.De haut en bas du corps social,des cellules parasitaires prolifèrent,bloquant les reins et le cœur,donnant à l'être tout entier la couleur grise de la vie-mort.
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