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3.94/5 (sur 204 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Orléans , le 19-11-1917
Mort(e) à : Gordes , le 22-10-2003
Biographie :

Philippe Ragueneau est un journaliste et écrivain français né le 19 novembre 1917 à Orléans dans le Loiret et décédé le 22 octobre 2003 à Gordes dans le Vaucluse.
Études secondaires à Roubaix puis à Lille,
Diplômé HEC.
Il a été un résistant très actif pendant la guerre 1939-1945. Il a été journaliste, puis 1963-1964 : président-fondateur de la 2e chaîne de l'ORTF,
1964-1968 : directeur des programmes des deux chaînes françaises,
1968-1974 : inspecteur général de l'ORTF,
1975-1982 : directeur du Centre d'études d'opinion,
A partir de 1983 : administrateur de la société Secodip,
A partir de 1988 : secrétaire général adjoint du Conseil national de la communication.


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Bibliographie de Philippe Ragueneau   (27)Voir plus

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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
La mort n'est pas une punition mais une délivrance.Elle ne ferme pas la porte de la vie, elle l'ouvre toute grande.Elle n'est pas anéantissement mais une renaissance.
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La mort n'est rien, je suis simplement passé dans la pièce d'à côté.
Je suis moi, vous êtes vous,
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait,
N'employez pas un ton solennel ou triste,
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Priez, souriez, pensez à moi,
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été,
Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre,
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié,
Elle est ce qu'elle a toujours été.Le fil n'est pas coupé, simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends.Je ne suis pas loin,
Juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez - tout est bien.
Charles Péguy


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C'est parce que vous ne savez pas, Monsieur. Vous ne savez pas la place que ça prend, un chat, dans une vie. Ces yeux d'or qui vous dédient un regard d'éternité, cette patte douce qui se pose sur votre main, ces mouvements qui sont la beauté et la grâce et dont chacun exprime une sensation, un sentiment, et cette tête ronde et dure qui se colle à votre tempe pour vous dire "Je t'aime aussi"...
Tout cela, Monsieur, vous ne le savez pas, et quelque chose vous manque.
Mais je ne sais pas si je dois vous plaindre ou vous envier... Parce que vous ne tremblez pas chaque fois qu'il tousse, ou éternue, ou n'a pas faim ; chaque fois qu'il s'est battu et qu'on le cherche, dans le poil, la trace des morsures et des griffes ; chaque fois qu'il rentre tard et que l'on ne sait pas si, dans la rue, un imbécile, qui roulait trop vire, ne l'a pas projeté contre un mur, désarticulé, brisé...
Mais vous ne connaitre jamais nom plus, c'est vrai, le bonheur d'un amour gratuit partagé. Parce que les chats, Monsieur, c'est tout le contraire de ce que certains racontent : c'est tendre, c'est bon, c'est fidèle, c'est lucide, c'est intelligent, c'est doux et ç vous dit des choses... Tant de choses !...
Dors, ma petite Moune, dors... Tu sautais moins bien, ces jours-ci... J'ai dit à ta maman : "Il saute moins bien... Il vieillit, peut-être ?... Il a hésité dix fois avant de bondir sur le rebord de la fenêtre..."
Je ne veux pas y penser. Il sera bien temps... Ce qui doit arriver un jour, c'est vrai pour tout le monde. Mais ça ne console pas de le savoir...
Alors j'aurai voulu la prendre dans mes bras, cette femme que je connaissais à peine, et qui pleurait, et j'aurai voulu lui dire :
"Je vous comprends... Pleurez tant que vous voudrez, pleurez sans vous souciez des autres. Eux ne savent pas et moi si".
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Nos retrouvailles ,aujourd'hui, sont régies par deux modalités : Ou bien J'ai un urgent besoin de ses conseils je l'appelle et alors elle me parle mais ,si j'ose dire ,de son balcon ;ou bien elle a perçu un danger qui me menace,une erreur que je m'apprête a commettre ,un choix fâcheux et dans ce cas,elle intervient spontanément pour me mettre en garde ou m''inspirer la bonne décision. Avant que j'aie compris qu'elle assumait ce rôle d'ange gardien je m'ėtonnais parfois de m'entendre dire ou de me voir faire le contraire de ce que j'avais prémédité.
Il faut beaucoup d'humilité face aux mystères qui ,à nos yeux de myopes ,peuplent 《 l'autre côté de la vie》 .... Mais la foi, c'est croire sans comprendre.
Point final .
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J'ai adoré ce livre et je suis entrain de le relire.
Philippe Ragueneau est plutôt un homme très sérieux ayant travaillé aux côtés du Général De Gaulle et autres.
Il a beaucoup écrit et par ce livre, il nous raconte son ressenti avec sa femme Catherine Anglade qui est partie dans d’atroces souffrances. Il est plus que convainquant !
Il y a beaucoup de personnes dignes de confiance et qui n'ont pas besoin de livres supplémentaires pour se faire connaître qui expliquent la même chose. Exactement la même.
Je vous conseille de lire ce livre. Je ne peux pas rester septique devant tant de sincérité, ce n'est pas possible.
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La grande et triste erreur de quelques-uns, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent : ils ne nous quittent pas, ils restent.
Où sont-ils ? Dans l'ombre ? Oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre.Eux sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais.
Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient.
Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
Ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents.... Monseigneur Bougeaud, évêque d'Angers
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La descente aux enfers ,
《Où en es-tu de tes interviews?》
La question de Catherine venait à point pour me rappeler de confirmer à Christian Pineau notre rendez-vous.
Depuis décembre de l'année passée, je complétais à la demande de Christine Levisse-Touzé directrice du mémorial de la libération et du musée Jean Moulin ,la série d'interviews filmées dont j'avais pris l'initiative ,en 1988,avec l'assistance technique et financière de la Vidéothèque de Paris dans le souci de recueillir et de mettre à l'abri du temps et de l'oubli les témoignages des grands acteurs de la libération.
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Il est entré chez nous un soir, il y a trois ans. Timidement. Aujourd'hui nous habitons chez lui. Humblement.
C'est une belle histoire.
Je vais tenter de vous la raconter.
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On se révolte contre tout ce qui échappe à notre compréhension et nous est imposé. On remercie quand on comprend et qu'on accepte.
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Nous étions assis devant la télé, hésitant entre les diverses rediffusions que proposaient les chaînes, lorsque Mimi s'approcha, sauta sur mes genoux, se redressa à demi, se coucha sur ma poitrine, me mit les pattes autour du cou et me posa sur les lèvres une succession de baisers fougueux. (J'en aurais pleuré...) Lorsqu'il jugea que j'avais eu ma ration d'amour, il courut vers Catherine et lui fit la même fête : des baisers, des baisers, des baisers... Puis il se lova sur ses genoux, une main caressante dans son long poil soyeux.
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