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4.33/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 20/12/1966
Biographie :

Gilles Dowek est professeur d'Informatique à l'École polytechnique et chercheur à l'Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA).

Ses travaux portent sur les rapports entre les langages de programmation et le langage mathématique, sur les systèmes informatisés de traitement de démonstrations mathématiques et sur la sureté des logiciels. Sa principale contribution est une reformulation de la méthode axiomatique qui donne une place centrale à la notion de calcul.

Il a été visiteur à l'Université Carnegie Mellon à Pittsburgh, dans les laboratoires de la société Computational Logic à Austin et dans le laboratoire ICASE de la Nasa à Hampton, tous trois aux États-unis. Il a également enseigné à l'Université de Nanjing en Chine durant l'été 2002.

En 2000, la Société mathématique de France lui a remis le Grand prix d'Alembert des Lycéens en pour une action de diffusion des mathématiques auprès des jeunes.

Il est l'auteur du livre Les Métamorphoses du calcul. Une étonnante histoire de mathématiques pour lequel il a reçu le Grand Prix de Philosophie de l'Académie Française.
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Source : /www.futura-sciences.com/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
En 1976, les mathématiques sont entrées dans la période instrumentée de leur histoire. Les instruments utilisés par les mathématiciens, ne sont pas des instruments qui prolongent les facultés de nos sens, mais qui prolongent les capacités de notre entendement: notre faculté de raisonner et surtout, de calculer. ( p 182 )
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Privilégier le corpus, au détriment de la grammaire, est à la base de méthodes d'apprentissage des langues qui favorisent l'immersion linguistique et de méthodes de traduction automatique qui cherchent à traduire une phrase en la rapprochant d'une phrase similaire déjà traduite. Même si ces méthodes montrent certaines limites - par exemple les personnes qui ont appris une langue uniquement en immersion linguistique en ont souvent un usage limité aux formes les plus courantes - , elles ont profondément changé notre conception de la correction d'une phrase.
Par ailleurs, cette notion de grammaire présente l'étrangeté de faire comme s'il fallait expliquer une langue à une personne qui n'en connaîtrait rien. Même si cela est parfois le cas, par exemple quand nous cherchons à décrire des langues très éloignées des nôtres et même si cette ascèse méthodologique est nécessaire pour comprendre nos propres langues, cette hypothèse reflète mal le rapport que nous avons, en général, aux langues;
En fait, plus que les langues, cette notion de grammaire semble adaptée pour décrire des systèmes linguistiques simples, sur lesquels nous n'avons pas, ou peu, de corpus, et que nous essayons d'expliquer à des êtres qui n'en ont jamais entendu parler : des langages.
Ainsi, s'il est difficile de décrire la grammaire du français ou de l'italien, il est beaucoup plus facile de décrire la grammaire du langage des partitions, du langage des expressions algébriques, du langage de la logique des prédicats, des langages de programmation... Par ailleurs, quand nous cherchons à utiliser un tel langage pour communiquer avec une machine ou un être humain qui ne connaît pas le langage que nous venons d'inventer, nous nous trouvons précisément dans la situation d'expliquer ce langage à un être qui en ignore tout. Enfin, contrairement aux quelques milliers de langues qui existent, nous avons créé des dizaines de milliers de langages de programmation, de requête, de description de matériel, de commande de machines outils...
Cela explique que la notion de grammaire proposée par Chomsky à la fin des années 1950, pour décrire les langues, ait reçu un accueil contrasté de la part de linguistes, mais qu'elle soit devenue une notion centrale en logique et en informatique, c'est-à-dire pour ceux qui étudient non les langues, mais les langages.
En cherchant à atteindre un but : construire une langage pour décrire des langues, il semble que Chomsky en ait atteint, de manière fortuite, un autre : construire un langage pour décrire la grammaire des langages.
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L'entrée des mathématiques dans leur ère instrumentée incite donc, non à accorder une confiance excessive dans les instruments utilisés, mais à restreindre prudemment la confiance parfois exagérée, que nous avons en nous-mêmes: nous aussi nous pouvons faire des erreurs. ( p 191 )
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