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3.87/5 (sur 182 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 06/07/1953
Biographie :

Sven Ortoli est un journaliste et écrivain français. Il est le fils de l'amiral Paul Ortoli et de Brynhild Helander.

Après un doctorat de troisième cycle en physique des solides (1980, Laboratoire Friedel-Castaing à Orsay), il devient journaliste scientifique. Pour le mensuel Science & Vie, il se spécialise dans les questions militaires et dans la vulgarisation de la physique.

En 1988, à la demande de Paul Dupuy, petit-fils du fondateur de La Science et la Vie et propriétaire du groupe de presse Excelsior, Sven Ortoli crée Science & Vie Junior qui sera suivi, dix ans plus tard, de son petit frère Science & Vie Découverte. Il en sera le directeur de rédaction jusqu'en octobre 2003.

Il reçoit le prix de vulgarisation de l'Académie des sciences pour Science & Vie Junior en 1996. Passionné par l'histoire des sciences et des idées, il ira protester à la Sorbonne durant la thèse de l'astrologue Élizabeth Teissier.

Après un passage à Bayard Presse (comme directeur éditorial du projet Eurêka), il devient actionnaire et conseiller de la revue Philosophie Magazine.

Il est notamment l'auteur de La Baignoire d'Archimède (avec Nicolas Witkowski, Seuil, 1996).
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Source : wapedia.mobi
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Des chiffres qui donnent à penser.


Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
L'accouchement fut laborieux. Au début, les pionniers de la nouvelle physique ne furent guère à leur aise. Il leur fallait manier des raisonnements et des concepts profondément différents de ceux qu'ils avaient connus jusque là. Et, pour commencer, comme les voyageurs arrivant aux portes de Thèbes, ils avaient une première énigme à résoudre : qu'est-ce qui se comporte le matin comme une onde et le soir comme un corpuscule ? Pour y répondre, ils durent inventer une nouvelle façon de décrire le monde : la physique quantique.
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Les objets que nous connaissons, les êtres vivants, ne sont pas des assemblages de micro-objets mais des combinaisons d’entités élémentaires qui, elles, ne sont pas des objets.
(page 63)
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A propos des vibrations qui traduisent la chaleur d’un corps, [Max Planck] postule qu’elles ne se répartissent pas suivant toutes les valeurs possibles (fournies par la loi ordinaire de fréquence qui régit le hasard), mais que, au contraire, elles obéissent à une loi déterminée. Si E représente l’énergie d’une vibration et v sa fréquence, il existe une certaine constante h telle que E/v est toujours h, ou deux fois h, ou trois fois h, ou un autre multiple entier de h. Il ne se produit pas de vibrations pour d’autres quantités d’énergie.
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Au sortir de la première guerre mondiale, Paul Valéry résumait d'un mot célèbre la "Crise de l'esprit" qui venait de secouer l'Europe : "Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles". Un quart de siècle plus tard, nous autres civilisations saurons aussi que nous ne sommes pas civilisées. Nous saurons surtout que notre raison a enfanté des monstres, mais, à la différence du tableau de Goya, cela ne s'est pas produit durant notre sommeil.
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C’est l’entrée d’une impression dans notre conscience qui altère la fonction d’onde car elle modifie notre évaluation des probabilités pour les différentes impressions que nous nous attendons à recevoir dans le futur. C’est à ce moment que la conscience entre dans la théorie de façon inévitable et inaltérable. […] En physique quantique, l’être conscient a obligatoirement un rôle qui est différent de celui d’un appareil de mesure inanimé.

Wigner, physicien idéaliste
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En décembre 1933, le Völkischer Beobachter (organe officiel du parti nazi) annonçait que 'Mein Kampf' devait devenir "la Bible du peuple allemand", destinée, selon les termes de Hitler, à le "fortifier" dans sa "mission rédemptrice". D'abord confidentiel, l'ouvrage se vend à 1,5 million d'exemplaires jusqu'en 1935. Dès 1936, il devient le cadeau de mariage de l’État aux couples allemands.
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Illustrons donc ici le paradoxe d'Einstein-Podolsky-Rosen. Le pêcheur, accompagné de son fils, vient encore une fois de prendre deux petits poissons dans un ruisseau, et les amène encore vivants jusqu'à une mare assez spéciale. Cette mare en effet, située sur un monticule, est drainée en son fond par deux dérivations qui amènent l'eau jusqu'à deux petites mares vides situées en contrebas ; ces dérivations sont obstruées chacune par une petite écluse.
Le pêcheur jette les deux petits poissons à l'eau ; aussitôt ils se dissolvent en une étrange combinaison de deux poissons solubles. Puis le pêcheur et son fils relèvent chacun une des écluses. L'eau s'écoule complètement vers les deux petites mares, et finalement chacune de ces petites mares contiendra un poisson soluble, alors qu'il n'y aura plus ni eau ni poisson dans la mare principale (en fait les deux poissons continuent à ne former qu'un seul être, c'est-à-dire qu'ils sont couplés par un lien mystérieux « hors espace » que nous ne pouvons évidemment pas représenter ; en toute rigueur, il vaudrait mieux dire que chaque mare contient une partie de a combinaison des deux poissons solubles).
Le pêcheur jette sa ligne dans la petite mare de droite, tandis que son fils s'allonge sans rien faire près de celle de gauche. Mais quand le poisson de la mare de droite mord à l'hameçon et est sorti de l'eau, immédiatement le poisson de la mare de gauche jaillit lui aussi de l'eau et est projeté auprès du fils du pêcheur, qui n'a plus qu'à le ramasser sur l'herbe.
C'est la célèbre expérience d'Aspect ; elle a été faite non pas avec des poissons mais avec des photons, c'est-à-dire des grains de lumière, et avec des spécifications expérimentales différentes quoique analogues. D'autres personnes ont fait la même expérience avec des protons, c'est-à-dire des noyaux d'atomes d'hydrogène. Et ça marche !
C'est précisément l'expérience d'Aspect et les expériences analogues qui ont définitivement établi que les entités quantiques se comportaient comme nos poissons solubles, et non comme des objets normaux. Ce sont ces expériences qui ont conduit les physiciens à remettre en cause la notion d'espace.
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Aux débuts de la physique quantique, on avait coutume de dire que, dans le domaine de l’infiniment petit, le physicien se trouve un peu dans la situation d’un homme qui voudrait étudier un oiseau de nuit inconnu. Pour ce faire, il a deux possibilités : ou bien il braque un projecteur sur le volatile et peut alors décrire parfaitement sa morphologie, mais pas son comportement, car l’oiseau, ébloui, se tiendra immobile ; ou bien il n’utilise pas de projecteur et peut alors observer dans la semi-obscurité le comportement de l’animal, mais pas sa morphologie. […] Donc, toute opération de mesure d’un système microphysique provoque automatiquement une altération de ce système.
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Malgré ses aspects évidemment fantastiques, [la théorie des univers parallèles] repose sur une base mathématique qui n’est pas dépourvue de solidité. L’univers réel global est représenté par une seule fonction d’onde d’une complexité gigantesque, qui n’est jamais « réduite » mais se scinde sans arrêt en branches dont chacune représente un univers tel que nous le concevons. Les mathématiques de cette fonction d’onde globale sont telles que les différentes branches ne peuvent interagir, si bien que nous n’avons pas conscience de l’existence des autres branches (et donc des autres nous-mêmes) ?
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Hergé fut notre instituteur, nous invitant à considérer les autres cultures comme équivalentes à la nôtre. Ce qui est, au fond, la grande révolution philosophique du siècle : la mise sur un pied d'égalité de toutes les civilisations. Les autres ne sont plus des primitifs qui doivent nous rejoindre sur le chemin du progrès et de la civilisation, mais des semblables en qui nous avons à nous reconnaître.
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