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3.61/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Liancourt (Oise) , le 29/10/1863
Mort(e) à : Rennes , le 11/01/1928
Biographie :

Henri-Georges Dottin, né dans une famille d'origine irlandaise, est un linguiste et professeur d'université français.

Après des études au lycée de Laval en Mayenne puis à la faculté de lettres de Rennes, il est agrégé de grammaire en 1890 et il soutient une thèse de doctorat ès lettres (philologie) en 1896.

Professeur de langue et littérature grecques à l'Université de Rennes, il devint le doyen de la Faculté des Lettres pendant 17 ans, succédant dans cette fonction à Joseph Loth à partir de 19111.

Il fut de ceux avec Victor Basch et Henri Sée à combattre l'antisémitisme à Rennes et à demander la révision du procès Dreyfus à Rennes.

Il est le fondateur du Cercle républicain d’enseignement laïque d’Ille-et-Vilaine, 1904-1927. Conseiller municipal de Rennes de 1908 à 1928.

Spécialiste des langues et littératures celtiques et de la mythologie celtique, il a consacré sa vie à l'étude de cette civilisation qui le passionnait en publiant un grand nombre d'ouvrages et en collaborant à de nombreuses revues (Revue Celtique, Revue d'Histoire des Religions, Annales de Bretagne, etc.).
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (77) Voir plus Ajouter une citation
C’est en effet à la suite de cela que s’attacha à lui ce nom fameux, Cûchulainn, depuis qu’il avait tué le chien qui était chez le forgeron Culann.
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O jeunes gens qui me terrifiez
l’orgueil est odieux au Roi du Ciel ;
bien que vos yeux soient torves,
le secret de votre cœur est pire.
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- S’il existe en Irlande un petit chien de la race de ce chien-là, je l’élèverai jusqu’à ce qu’il soit aussi vaillant que son père. Jusque-là, je serai le chien protecteur des biens, des bestiaux et de la terre.
- Tu as porté un bon jugement, mon petit garçon, dit Conor.
- En vérité, dit Cathba, nous ne saurions le porter meilleur. Pourquoi ne t’appellerait-on pas Cûchulainn (Chien de Culann) à la suite de cela ?
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Levez-vous, ô hommes d’Irlande,
levez-vous: voici Cûchulainn l’obstacle,
le victorieux, au glaive rouge.
Prenez garde, prenez garde!…
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Et elle se mit à prophétiser et à prédire que Cûchulainn viendrait vers les
hommes d’Irlande, et elle fit un lai :

Je vois un bel homme qui fait des tours ;
il a nombre de blessures sur sa tendre peau ;
l’éclat du héros est sur le devant de sa tête,
l’assemblée de la victoire en son front.
Les sept joyaux des braves champions
sont au milieu de ses deux yeux ;
ses extrémités sont nues;
il a sur lui un manteau rouge à crochet.
Il a la plus noble figure;
il respecte les femmes;
jeune garçon de belle couleur,
il a l’aspect d’un dragon dans la bataille.
Je ne sais pas qui est le chien
de Culann dont la gloire est si belle;
mais je sais cependant
que par lui l’armée sera toute rouge.
Quatre petits glaives, tous brillants,
sont dans chacune de ses deux mains;
il lui arrivera d’en jouer sur l’armée,
chacun d’eux a son emploi.
Il se sert du javelot à sac,
outre son glaive et sa lance,
l’homme vigilant, vêtu d’un manteau rouge
qui met les pieds sur toute trace.
Ses deux lances, par la gauche du char
il les jette, le contorsionniste;
la forme sous laquelle il s’est montré jusqu’ici
(j’en suis sûre) changera d’aspect.
Il se rend au combat;
si l’on n’y prend garde, il y aura trahison;
en duel c’est lui qui vous recherche,
Cûchulainn fils de Sualtam.
Il frappera vos armées intactes
jusqu’à ce qu’il cause votre ruine;
vous lui laisserez toutes vos têtes;
la prophétesse Fédelm ne le cache pas.
Le sang coulera de la peau des guerriers;
le souvenir en restera longtemps;
les corps seront coupés, les femmes se lamenteront,
à cause du Chien du forgeron, je le vois.
Je vois…
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Certains animaux sont doués de pouvoirs magiques, ou, comme on dit en irlandais, druidiques. Ce sont soit des chats, soit des animaux sauvages.
La croyance à la métempsycose a laissé quelques traces. Find s’était réincarné, plus de trois cents ans après sa mort, en la personne du roi d’Ulster Mongan. Tuan fils de Cairell avait été successivement homme, cerf, sanglier, faucon, saumon, puis de nouveau homme.
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Les armes de guerriers fameux ont une vertu magique: épées qui parlent, qui se retournent contre les menteurs et qui racontent leurs exploits; javelots qui atteignent toujours leur but; boucliers qui crient quand leur maître est en danger.
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Ainsi, la vie des Gaëls que nous dépeint l’épopée était-elle toute pénétrée de ce que nous appelons maintenant le surnaturel. Elle en était à la fois compliquée et simplifiée; compliquée à cause des nombreux tabous, dont chacun devait avoir sa part, et du souci de ménager les êtres invisibles qui les entouraient; simplifiée parce qu’elle était exempte de la recherche des causes et des longs raisonnements qui combinent l’avenir. Entre la magie et les tabous, il n’y avait pas grand place pour le libre arbitre.
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Mais le mal du pays s’empara de l’un d’eux, Nechtân fils de Collbran. Ses parents prièrent Bran de retourner en Irlande avec lui. La femme leur dit qu’ils se repentiraient de partir. Cependant, ils s’en allèrent et la femme les avertit qu’aucun d’eux ne touchât terre et qu’ils visitassent et prissent avec eux celui qu’ils avaient laissé dans l’Ile de la joie. Alors ils allèrent jusqu’à ce qu’ils arrivassent à l’assemblée du Ruisseau de Bran. Les gens leur demandèrent qui était venu sur mer. Il répondit: «C’est moi, Bran fils de Febal.» —Nous ne le connaissons pas, dit l’autre; mais nous avons la Navigation de Bran dans nos vieilles histoires. Nechtân saute de sa barque. Aussitôt qu’il eut touché la terre d’Irlande, il tomba aussitôt en cendres, comme s’il avait été dans la terre pendant des centaines d’années.
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La magie est le plus souvent pratiquée par les druides. Ceux-ci peuvent faire venir la mer avec ses hautes vagues dans une plaine, empêcher d’entendre la voix des fées, faire tomber des pluies de feu sur les ennemis, établir une haie magique entre deux armées, lever des brouillards qui rendent invisibles, changer le jour en nuit, amener la chute de la neige. Ce sont eux aussi qui connaissent le breuvage d’oubli, qui savent utiliser le lait de cent quarante vaches blanches sans cornes pour laver et guérir les blessures. Ils participent, dans certains cas, à l’élection des rois, en endormant par leurs charmes l’homme qui doit voir en rêve le futur souverain. La poésie et la musique ont encore gardé leur pouvoir originel d’incantation
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