Ce n'est pas le livre à choisir pour qui veut découvrir les récits de la mythologie celtique et ses héros car le texte est loin d'être fluide. Cette anthologie manque hélas de relecture, même la ponctuation n'est pas corrigée.
La densité des récits n'allège pas le coté barbare de ce monde sans pitié mais plein de courage soumis aux lois tribales. Certains épisodes étaient pour moi des redites après la découverte de ces mêmes légendes sur d'autres ouvrages dont la lecture était nettement plus abordable et plus plaisante.
Je suis allée au bout de ma lecture, bien que le coté guerrier prenne un peu trop le pas sur la magie, en bref : beaucoup de combats et trop de ténèbres... Dommage.
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Bran trouve que c’est une belle merveille
de traverser en barque la mer claire,
tandis que pour moi, autour de mon char, de loin
c’est une plaine fleurie sur laquelle il chevauche.
Ce qui est la mer claire
pour le bateau à proue où est Bran,
c’est une agréable plaine avec beaucoup de fleurs,
pour moi, de mon char à deux roues.
Bran voit
nombre de vagues répandues sur la mer claire ;
je vois, moi, dans la Plaine des jeux,
des fleurs parfaites à la tête rouge.
Il y a trois fois cinquante îles lointaines,
dans l’Océan à l’ouest de nous ;
plus grande qu’Erin deux fois
est chacune d’elle, ou trois fois.
Une grande naissance arrivera après des siècles,
qui ne sera pas dans les grandeurs
le fils d’une femme dont le mari ne sera pas connu
il aura la royauté sur des milliers d’hommes.
Voici une branche du pommier d’Emain
que je t’apporte, pareille aux autres ;
des rameaux d’argent blanc, sont sur elle,
des sourcils de cristal avec des fleurs.
Il y a une île lointaine ;
alentour les chevaux de la mer brillent,
belle course contre les vagues écumantes ;
quatre pieds la supportent.