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Le Prince

"La fin justifie les moyens", ainsi résume t'on bien souvent la pensée de Machiavel. Or, ce dernier été victime du succès de son ouvrage intitulée Le prince. Il n'a en vérité jamais écrit cet épigraphe justifiant les actions de bien d'hommes et de groupes politiques, de capitalistes véreux (pléonasme)... La "vox populi" a retenu de son oeuvre la justification de la conquête au temps des condottierres et de la conservation du pouvoir par tous les moyens, au mépris de la morale catholique (oxymore) de l'époque . On a même créé un adjectif à partir de son patronyme - "machiavélique" - pour désigner un individu calculateur et conspirateur qui n'hésite pas à utiliser le mensonge, le chantage, la violence... pour arriver à son but ultime, le pouvoir.



Aujourd'hui, on en affuble les méchants des fiction des blockbusters "made in Hollywood". Mais qui est le véritable méchant, la milliardaire Bruce Wayne qui préfère errer la nuit au lieu d'augmenter les salaires de ses employés ou le Joker qui souhaite détruire une société capitaliste détruisant physiquement et psychiquement les individus. Si Magneto utilise tous les moyens à sa disposition pour détruire l'humanité, c'est pour pour libérer son peuple mis au banc de la société, exterminé... Parfois, une fin libérant un peuple opprimé peut justifier les moyens les plus violents. L'Histoire est écrite par ceux qui gagnent à la fin. Mandela, et c'est une bonne chose, en est une preuve.
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Daisy Miller

Daisy Miller choque la bourgeoisie par ça nature de jeune femme libre. Elle est jeune belle riche et instruite ce qui fait d'elle une jeune femme courtisée

elle réfute les bonnes manieres dictées par cette bourgeoisie à l'esprit étriqué de cette époque





Portrait d'une femme libre
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L'éthique

Selon moi, l'un des plus grands livres jamais écrit, et surtout, l'un des plus importants. Soyons honnêtes, c'est aussi l'un des plus difficiles à lire. Personnellement, le plaisir de lecture que j'y ai trouvé ne naissait que du fond, des idées proposées dans l'œuvre. La manière d'écrire en propositions, qui se suivent comme dans un traité de géométrie, et qui s'entrecoupent par des scolies rend la lecture difficile, voire même inaccessible. Pour autant, si vous arrivez à surmonter cet obstacle, alors vous tomberez sur un écrit unique. La grande thèse de Spinoza consiste en cela que la nature est inféodée à la causalité, et donc que l'esprit aussi, et que, partant de cette affirmation, il est possible de déduire à partir de simples axiomes de départs les vérités les plus importantes et enfouies. Ce livre prônant un déterminisme absolu résonne encore très bien avec notre actualité et les nouvelles connaissances que nous acquérons chaque jour. La liberté humaine n'est qu'une illusion, la plus dramatique qui soit, car elle a la source de la plupart de nos malheurs, de nos incompréhensions et de nos espoirs. Toutefois, bien que ce livre porte sur Dieu, la connaissance et bien d'autres sujets métaphysiques et principalement philosophiques, il est d'abord un livre sur l'éthique, les passions et la liberté humaine. Il est facile de l'oublier, néanmoins le dessein premier de Spinoza est de nous aider à atteindre la suprême béatitude. Chaque proposition, depuis le début de l’œuvre, n'est là que pour amener le lecteur à la partie finale du livre, celle sur la liberté, celle qui nous permet de grandir, d'agir moralement et de nous guider à travers une existence parsemée de tristesse, de joie et qui s'accomplira nécessairement par la mort. Ce livre, contrairement à ce que l'on peut penser, ne nous apprend pas à mourir, mais à vivre. Malgré son apparence absconse et rebutante, je conseille sa lecture à quiconque cherche à mieux se connaître et à mieux connaître la nature du monde.
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