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Une découverte, ce livre de Jack London. Et quelle découverte !
L'histoire d'abord en quelques lignes : un jeune gandin, Humphrey, homme de lettres, naufragé dans la baie de San Francisco est recueilli sur une goélette de chasseurs de phoques commandée par un sinistre Loup Larsen. Seulement pas question de revenir en arrière et d'interrompre le voyage pour ramener notre jeune Humphrey qui devra donc faire la campagne de chasse. C'est l'apprentissage d'une rude vie où humiliations et perversités se succèdent à bord de la part du capitaine mais aussi des autres membres de l'équipage. Quelques semaines plus tard, à proximité des côtes japonaises, la goélette croise un canot de naufragés dont une jeune femme, Maud, une écrivaine qui , par hasard, connait Humphrey de nom. À deux, sauront-ils sortir de ce monde révoltant ?
Bon, on voit tout de suite, qu'un petit calcul de probabilité rendrait très, très improbable le parcours de nos deux héros. On est dans le roman pur d'aventures maritimes teintées d'un peu de romantisme et il convient de ne surtout pas se poser ce genre de question.
Il est bien plus intéressant de se laisser happer par le roman et la description des relations de Humphrey et du capitaine, qui au-delà de son comportement, se pique de connaissances littéraires et philosophiques. En effet, Loup Larsen, qui est une force de la nature, méprise souverainement les faibles qui n'ont que ce qu'ils méritent puisqu'il sont faibles. C'est la loi du plus fort qu'il exerce comme un principe de vie.
Entre Loup larsen et Humphrey, c'est l'opposition frontale avec d'un côté un homme dur, cynique, sans pitié face à un homme cultivé, respectueux d'autrui, distingué, qui n'a jamais tenu le moindre outil dans ses mains. Un point commun, c'est l'intelligence qui ne trouve pas les mêmes finalités au sens de la vie. Au point d'assister à des joutes verbales entre Loup Larsen et Humphrey mettant à nu leurs différences fondamentales. Loup Larsen vit sur son pouvoir et sa force tandis que Humphrey utilise son intelligence à s'adapter au milieu féroce de la goélette et engrange de la connaissance et de l'expérience
Livre passionnant. Où le lecteur est progressivement accroché au roman. Je dis ça parce que sachant que je vais en bâtir un avis, je m'imagine toujours la "note" que je vais donner. Au départ, l'histoire de ce Loup Larsen, décrit comme terrible par l'équipage, et celle du gandin, un peu fat, un peu "né avec une cuiller d'argent dans la bouche" était intéressante, certes, mais sans plus : niveau 3, quoi. Puis peu à peu, mon attention s'est aiguisée à la découverte de Loup Larsen et de sa cruauté sans limite, à l'évolution d'Humphrey et la note s'est élevée, jusqu'à l'arrivée de Maud, où elle est passée à 4 pour finir le roman en "état fébrile" à 4.5 …
L'histoire d'abord en quelques lignes : un jeune gandin, Humphrey, homme de lettres, naufragé dans la baie de San Francisco est recueilli sur une goélette de chasseurs de phoques commandée par un sinistre Loup Larsen. Seulement pas question de revenir en arrière et d'interrompre le voyage pour ramener notre jeune Humphrey qui devra donc faire la campagne de chasse. C'est l'apprentissage d'une rude vie où humiliations et perversités se succèdent à bord de la part du capitaine mais aussi des autres membres de l'équipage. Quelques semaines plus tard, à proximité des côtes japonaises, la goélette croise un canot de naufragés dont une jeune femme, Maud, une écrivaine qui , par hasard, connait Humphrey de nom. À deux, sauront-ils sortir de ce monde révoltant ?
Bon, on voit tout de suite, qu'un petit calcul de probabilité rendrait très, très improbable le parcours de nos deux héros. On est dans le roman pur d'aventures maritimes teintées d'un peu de romantisme et il convient de ne surtout pas se poser ce genre de question.
Il est bien plus intéressant de se laisser happer par le roman et la description des relations de Humphrey et du capitaine, qui au-delà de son comportement, se pique de connaissances littéraires et philosophiques. En effet, Loup Larsen, qui est une force de la nature, méprise souverainement les faibles qui n'ont que ce qu'ils méritent puisqu'il sont faibles. C'est la loi du plus fort qu'il exerce comme un principe de vie.
Entre Loup larsen et Humphrey, c'est l'opposition frontale avec d'un côté un homme dur, cynique, sans pitié face à un homme cultivé, respectueux d'autrui, distingué, qui n'a jamais tenu le moindre outil dans ses mains. Un point commun, c'est l'intelligence qui ne trouve pas les mêmes finalités au sens de la vie. Au point d'assister à des joutes verbales entre Loup Larsen et Humphrey mettant à nu leurs différences fondamentales. Loup Larsen vit sur son pouvoir et sa force tandis que Humphrey utilise son intelligence à s'adapter au milieu féroce de la goélette et engrange de la connaissance et de l'expérience
Livre passionnant. Où le lecteur est progressivement accroché au roman. Je dis ça parce que sachant que je vais en bâtir un avis, je m'imagine toujours la "note" que je vais donner. Au départ, l'histoire de ce Loup Larsen, décrit comme terrible par l'équipage, et celle du gandin, un peu fat, un peu "né avec une cuiller d'argent dans la bouche" était intéressante, certes, mais sans plus : niveau 3, quoi. Puis peu à peu, mon attention s'est aiguisée à la découverte de Loup Larsen et de sa cruauté sans limite, à l'évolution d'Humphrey et la note s'est élevée, jusqu'à l'arrivée de Maud, où elle est passée à 4 pour finir le roman en "état fébrile" à 4.5 …
Recueil de nouvelles que j'avais lu au collège... Ça ne me rajeunit pas, et que j'avais conservé en quatre exemplaires différents !!!
Il est vrai qu'enfant, j'ai aimé ces nouvelles que j'écoutais en boucle... Oui j'avais aussi le 33 tours !!!
C'est donc avec joie que j'ai repris ce recueil de mes années collège. Toutes les histoires me sont revenues avec l'accent chantant du midi et le tsss tsss des cigales
... Malheureusement Alphonse Daudet m'a également emmené en Algérie avec ses notes de voyage. Je suis la première à dire qu'il faut remettre certains écrits dans leur contexte, mais là je sais que je ne relirai pas ce recueil, je resterai sur les versions enfantines où les cigales et les accents chanteront toujours.
Bonne lecture.
Il est vrai qu'enfant, j'ai aimé ces nouvelles que j'écoutais en boucle... Oui j'avais aussi le 33 tours !!!
C'est donc avec joie que j'ai repris ce recueil de mes années collège. Toutes les histoires me sont revenues avec l'accent chantant du midi et le tsss tsss des cigales
... Malheureusement Alphonse Daudet m'a également emmené en Algérie avec ses notes de voyage. Je suis la première à dire qu'il faut remettre certains écrits dans leur contexte, mais là je sais que je ne relirai pas ce recueil, je resterai sur les versions enfantines où les cigales et les accents chanteront toujours.
Bonne lecture.
Ce magnifique œuvre reflète bien le tableau de son temps. Une grande famille au moment de la guerre de sécession qui attends tout les jours des nouvelles d’un de leur précieux membre parti au front. Le plus captivant reste pour moi le personnage de Jo Marsch avec son caractère original.
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