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L'Odyssée

L'odyssée, en grec signifie littéralement "propre à Ulysse" et homére est l'auteur peut-être légendaire de ce texte. Ulysse est le roi d'Ithaque qui mit fin à la guerre de Troie grâce à sa ruse du cheval de Troie, dont le récit appartient aux12000 vers de l'odyssée.

Homére est un aède (poète et chantre dans la tradition orale) et L'odyssée est un ensemble de poèmes euphoniques qui bien que ordonnés ,constituent un cycle où la mémoire et l'improvisation durent jouer un grand rôle initialement.

L'auteur fût peut-être une convention et homérique renverrait donc à une confrérie d'aédes.

La langue pose cependant quelques certitudes. On est dans le nord de l'Ionie,environ au VIII ème siècle avant l'ère commune. A une époque où les cités étaient déjà des états mais gouvernés par des royautés (Basileus-rois) et des dynasties. Les navires, les palais, le bronze et des armes posent ce monde qui n'est pas le monde grec classique.

L'odyssée n'est pas un roman mais pourtant elle réclame de se soumettre à l'ordre du texte. Car sous sa forme actuelle il est un tout bien ordonné.

Je pense que cette lecture est gratifiante et accessible. Il y a de belles descriptions, de l'élégance, de belles couleurs et beaucoup d'affects variés.

Les dieux et surtout les déesses sont partout et elles composent la destinée d'Ulysse dont la ruse est le point fort.

Le propos du texte est de poser les facettes de la nature humaine et les ressorts du destin qui dépend des actes de chacun, des dieux qui ne sont jamais lointains et du hasard.

Le texte anime de nombreuses institutions et valeurs : l'honneur, le roi, le palais,les mentalités divines, les serments, les rituels variés, la guerre, l'hospitalité, la mere, l'épouse, la fille, la filiation, le mariage, la pudeur, le charme,le commerce, les sacrifices, les oracles,la divination et la mer qui est finalement aussi abordable et praticable que la terre.

Ce texte est un texte central pour le monde grec et on y apprend en Grèce pendant toute l'antiquité à lire et à vivre et il est largement acteur dans la vie courante des cités et des citoyens.

L'odyssée est aussi un récit politique , le roi tente et réussit à retrouver son royaume et à le reconquérir. Son fils Télémaque mène lui sa quête d'informations et il s'efforce de trouver des appuis et de solidifier sa légitimité dynastique, au foyer et hors de sa patrie.

Pénélope,source de légitimité également temporise pour donner une chance à la survie de la dynastie de son époux.

Les dieux sont très actifs et incarnés dans ce texte où les femmes et les déesses sont loin d'être confinées au gynécée.

C'est une constante du monde grec la femme de Socrate avait un fort caractère et l'assemblée des femmes de Aristophane dépeint des dames aussi épanouies que entreprenantes,sans parler des menades de Dyonisos qui sont redoutables presque autant que les Parques.

L'histoire des grecs a des racines partiellement minoennes et crétoises. La crête fut probablement une civilsation qui sans être une matriarchie était une société où la déesse ordonnait le monde .Elle trônait en majestée et elle se passait très bien des hommes car on ne lui connait pas de parédre.

Il semble que la vie et la mort ne se comprenaient où ne se "vivaient" que par elle.

Elle était la seule divinité connue en Crête et elle fut honorée dans un culte aux allures chtoniennes.

Sur la femme grecque des origines demandez à Arianne et à Thèsée, aux gymnastes feminins des tauromachies crétoises ,et à toutes les statuettes de cette déesse aux nombreux jupons ,les seins à l'air,les mains pleines de serpents dont les statuettes sont abondantes en Crête antérieurement au patriarcat myceniénien et à celui de leur successeurs archaïques et classiques et même byzantins . Cette déesse survécut en la personne de Perséphonne maîtresse des saisons et des récoltes et occupante à tour de rôle des mondes souterains et de la surface lors du cycle des saisons que le dieu de l'enfer a créé pour elle, pour lui donnerla responsabilité de créer la vie et de sortir des enfers sous-terrains une partie de l'année.

Enfin pour conclure il faut savoir que ces poèmes étaient destinés à être presque chantés ou à être récités, accompagnés par la harpe.

Le poème est coincé entre ciel et mers. Entre bleu et bleu donc mais le bleu n'existe pas en grec le même mot designe le bleu, le noir et le très sombre.
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Le Fantôme de l'Opéra

"Le fantôme de l'opéra " est un roman de Gaston Leroux publié en 1910 qui conte l'histoire mystérieuse d'un spectre hideux rodant dans les antres de l'opéra Garnier. le narrateur tente de nous faire croire que cette histoire à dormir debout n'est pas une fiction. Le véritable héros de ce conte fantastique n'est ni le fantôme ni les jeunes amoureux, Raoul et Christine, mais l'opéra lui-même. C'est l'occasion de découvrir l'architecture étonnante (et bien réelle pour le coup) de l'opéra Garnier : ses nombreuses coulisses, galeries, étages, sous-sols et chose surprenante son lac (!) stagnant à une dizaine de mètres sous la scène (qui sert de nos jours à l'entrainement des sapeurs-pompiers de Paris paraît-il)



Le style du roman est suranné. Ça sent la belle époque. Comme je venais d'achever l'éprouvant " Voyage au bout de la nuit " de Louis-Ferdinand Céline, ce ne fut pas désagréable de parcourir des phrases un peu construites... genre sujet-verbe-complément... Ceci dit, le roman est quand même longuet. L'action avance très lentement. Gaston prend son temps pour admirer le paysage.



Le fantôme a une personnalité complexe et intéressante.

Il est facétieux et taquin. Il fait tourner en bourrique les nouveaux directeurs de l'opéra. C'est la partie rigolote du roman. Mais même dans les moments sérieux notamment mystiques, on sent sous la plume de Gaston Leroux la gaudriole. On voit bien qu'il ne se prend pas trop au sérieux malgré les avertissements en début de livre sur la scientificité de son enquête.



J'ai trouvé la fin assez triste. le destin de ce fantôme est finalement assez tragique. N'est-il pas mis au ban de la société à cause de son physique ingrat ? Il aimerait vivre au grand jour comme tous les hommes. Il aspire à l'amour et à la vie bourgeoise. Et au lieu de ça, il traine dans les bas-fonds de l'opéra contraint à raser les murs. Bon ce n'est pas non plus Elephant Man. le cave se rebiffe ! Il n'hésite pas à tuer deux ou trois contemporains si besoin. Il prend en otage celle qui l'aime lui imposant un odieux chantage. Il fait penser à un incel aigri...



En résumé : charmant livre un peu long demandant peu de concentration. Idéal dans le train ou une salle d'attente.

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Cent ans de solitude

Une histoire fantastique où l'on se perd dans les personnages.

Ennuyeuse au possible, voire malsaine.

Je suis allée jusqu'au bout, très déçue.

L'écriture est plaisante, mais comme il s'agit d'un roman traduit, est-ce vraiment ce qu'a voulu exprimer l'auteur ?





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