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Lorsque le frère d'Elise quitte femme et enfant pour monter à Paris avec son amante, Elise l'accompagne, laissant leur grand-mère seule et malade dans un sanatorium. Elle trouve sa place dans une chaîne de production automobile et y découvre la vraie vie, celle des prolétaires, des émigrés, des militants. La vraie vie, c'est aussi un grand amour pour Areski, un Algérien sur ses gardes, craignant jours et nuits une rafle...
Les années cinquante en province et à Paris dans un milieu miséreux, la lutte des classes, le racisme, la misogynie, l'odeur et le bruit de la chaîne, le bruit surtout, le Paris des banlieues d'avant le Périphérique, vu par-delà les vitres enbuées des bus dans les embouteillages, ce roman en est une peinture vue de l'intérieur, à la première personne, une première personne féminine, modeste, qui se place spontanément au service du frère, de l'amant.
Le style est inégal, la phrase parfois maladroite; mais le récit prend aux tripes!
Les années cinquante en province et à Paris dans un milieu miséreux, la lutte des classes, le racisme, la misogynie, l'odeur et le bruit de la chaîne, le bruit surtout, le Paris des banlieues d'avant le Périphérique, vu par-delà les vitres enbuées des bus dans les embouteillages, ce roman en est une peinture vue de l'intérieur, à la première personne, une première personne féminine, modeste, qui se place spontanément au service du frère, de l'amant.
Le style est inégal, la phrase parfois maladroite; mais le récit prend aux tripes!
Au début des années 1960, Jérôme et Sylvie gagnent leur vie en faisant des enquêtes d’opinion. Mais leur vie étriquée ne les satisfait pas. Pris dans le tourbillon des objets, meubles, vêtements, bijoux, ils n’ont qu’un rêve : avoir assez d’argent pour se les offrir. Non pas devenir riches, mais être riches, et garder ainsi ce qu’ils croient être leur liberté. Cette obsession devient leur vie et la résume. Ils tentent de la fuir en se faisant enseignants en Tunisie, mais n’y trouvent que le vide. À leur retour, ils acceptent de n’obtenir que des miettes, en se faisant salarié
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Ce jeune couple se lance à la poursuite du bonheur (à savoir le confort domestique). Les deux héros cherchent à accumuler le maximum d'objets certifiés enviables par les publicitaires et autres arbitres du goût de l'époque.
Dans son premier roman, Perec met en scène l'injonction contradictoire caractérisant à merveille cette nouvelle société de consommation. On désire ce qu'on a pas les moyens de s'offrir tout en détestant ceux qui nous présentent ces nouveautés.
En conclusion, ce roman décrit parfaitement la façon dont la société de consommation nous nargue tout en nous faisant miroiter le bonheur.
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Ce jeune couple se lance à la poursuite du bonheur (à savoir le confort domestique). Les deux héros cherchent à accumuler le maximum d'objets certifiés enviables par les publicitaires et autres arbitres du goût de l'époque.
Dans son premier roman, Perec met en scène l'injonction contradictoire caractérisant à merveille cette nouvelle société de consommation. On désire ce qu'on a pas les moyens de s'offrir tout en détestant ceux qui nous présentent ces nouveautés.
En conclusion, ce roman décrit parfaitement la façon dont la société de consommation nous nargue tout en nous faisant miroiter le bonheur.
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