Nathan est une maison d`édition française créée en 1881 par Fernand Cahen à la fin du XIXe siècle. Elle est spécialisée dans l`enseignement primaire et la production de matériels éducatifs pour les jeunes enfants. Sur de nombreux supports, papier et numérique, Nathan propose chaque année plus de 1200 nouveautés. Au total, 25 millions d’ouvrages et de jeux Nathan sont diffusés en France et à l’étranger chaque année.
Une expérience de lecture qui sonne faux. Si on admet que le thème est d'actualité il est abordé de façon succincte. Si l'ambiance générale rappelle des nouvelles fantastiques à la Maupassant, les dialogues mélangent langage soutenu et une pseudo imitation d'un langage adolescent. Le résultat est globalement malaisant et entrave la lecture. On sent une timide poussée de romance poindre le bout de son nez entre les deux protagonistes sans jamais dépasser une profonde admiration pourtant décrite en des termes ambiguës.
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Quelle joie se retrouver la commissaire Clara Di Lazio et son équipe. C'est sûr, maintenant, j'adore cette saga ! Moi qui n'était pas fan de romans policiers, en ayant lu jusqu'à m'en dégoûter, je savoure le plaisir d'en redécouvrir et de me laisser porter par l'intrigue.
L'affaire qui occupe la commissaire dans Serial Tattoo est encore une fois une affaire bien sombre : une jeune femme a été enlevée, et la commissaire soupçonne un trafic d'êtres humains. Elle pourrait bien être en dessous de la vérité...
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Ce tome est à nouveau bien ficelé, on voit défiler les événements comme si on y assistait. La tension monte, le rythme est haletant. J'ai eu du mal à le reposer une fois commencé, surtout une fois un certain personnage impliqué, tant le suspense est présent.
Question thématique, Sylvie Allouche nous parle cette fois-ci de prostitution, de trafic d'êtres humains, du statut précaire des réfugiés. Ces derniers, les jeunes particulièrement, sont visés par des hommes sans scrupules qui n'hésitent pas à les acheter et à en faire des esclaves. Le sujet, sensible, et dont on entend peu parler, est traité avec réalisme, sans tomber dans le voyeurisme. C'est horrible, et il me paraît important d'en parler et de lever la loi du silence sur toutes ces horreurs.
Comme je le disais au tout debut, j'ai adoré retrouver les membres de l'équipe, voir les relations évoluer, les sentiments qui se nouent, le quotidien derrière, les peurs, les attentes. Il faudra d'ailleurs que je pense à lire toute la saga dans l'ordre un jour 🤭. Dans cet opus par exemple, c'est la commissaire qui est un peu en recul, aux prises avec ses sentiments, cette histoire d'amour qu'elle ne contrôle pas et qui la dépasse. Cela la rend profondément humaine, touchante.
En bref, un très bon roman policier pour (grand) ado - vu la violence du thème, je ne le conseille pas avant 14-15 ans -, palpitant, sombre, intense.
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