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Expert comics

Qu’ils soient fans de Batman ou des Quatre Fantastiques, de comic strips ou de romans graphiques, les amoureux de bande dessinée à l'américaine se reconnaîtront à cet insigne.
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Les meilleurs   Dernières critiques
Doctor Who - Il était une fois un Seigneur du..

Très belle surprise pour ce nouvel opus Doctor Who, le premier aux éditions Black River !



On suit un récit principal avec le dixième Docteur et l'intrépide Martha Jones, plus un épilogue avec le neuvième Docteur et la merveilleuse Rose Tyler.



Graphiquement, j'ai eu parfois du mal sur certaines cases (le style graphique est assez... particulier), mais les auteurs ont réussi à rendre l'ensemble dynamique et on comprend bien les différents récits qui s'enchâssent sur une bonne partie de l'intrigue.

J'étais aussi contente de reconnaître sans problème les deux Docteurs ainsi que leurs compagnes respectives. Les mimiques de chacun (notamment David Tennant, le plus mis en avant) sont bien croquées et retranscrites, la passion des auteurs pour la saga Doctor Who est très bien passée.



Côté narration, malgré le côté fragmenté très "comics" que je n'affectionne pas trop, ici ça fonctionne bien car ça apporte du rythme et ça colle également à l'univers quelque peu fantasque du Docteur.

J'ai énormément apprécié que les auteurs choisissent les neuvième et dixième Docteurs comme héros de ces pages, car le dixième est mon favori. J'ai aimé cet hommage non dissimulé à la fameuse ère Russell T. Davies, qui permit de lancer le reboot des années 2000 et de nous donner Doctor Who à l'époque moderne. Cette déclaration d'amour à mon ère préférée aussi est expliquée par Dan Slott dans une courte interview à la fin de l'ouvrage et est une sacrée réussite ! J'ai retrouvé tout ce que j'aime tant de ces saisons-là et qui m'ont terriblement manqué par la suite dans la série TV.

Comme l'album contient peu de pages, les auteurs ont réussi à écrire une intrigue enlevée, ça rebondit, on ne s'ennuie jamais et les références fusent à chaque page.



D'ailleurs, malgré le nombre élevé de références à l'univers, je pense que ce volume peut être une bonne introduction à Doctor Who car on y retrouve toute l'essence, la substantifique moelle de l'œuvre originelle.

Les lecteurs et lectrices non initiés seront certes un peu perdus ou du moins perplexes face à certaines créatures ou blagues, mais ça permet de capter l'essentiel de Doctor Who et de donner envie de plus...



Car à mes yeux, le gros point noir de cet opus est son si petit nombre de pages. Sans parler du prix malheureusement haut quand on calcule le ratio (ce n'est pas à reproche à la maison d'édition que j'aime beaucoup au demeurant, c'est un fléau dans tout le paysage éditorial du comics en France mais ça vaut la peine d'être mentionné), une fois embarqués dans l'aventure, on aurait envie qu'elle dure un peu plus longtemps !

Cette lecture un brin frustrante laisse toutefois espérer le meilleur pour la suite : peut-être des rééditions si les droits le permettent (puisque tout est épuisé chez Akiléos), des publications d'anthologies... Je croise les doigts !
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Walking Dead, Tome 11 : Les Chasseurs

Un nouveau tome très violent et nous présente un nouveau personnage, le prêtre Gabriel.



Le thème du cannibalisme est abordé dans ce tome via un nouveau groupe ce qui nous laisse nous questionner sur le fait que le groupe de Rick finira peut-être par passer par là également.



Encore une fois un très bon tome.
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Batman : Année Un

Je ne connais que très peu Batman puisque, jusqu'à présent, j'avais lu seulement un comics Batman (et deux avec Harley Quinn) et vu un seul film. Mon amoureux, quant à lui, est un grand fan qui m'a recommandé ce comics pour découvrir...



Dans cette histoire, Bruce Wayne, après avoir assisté aux meurtres de ses parents quand il avait six ans, revient à Gotham City en tant qu'adulte, dans le but de débarrasser la ville du crime. Ainsi, il devient un justicier masqué, le célèbre Batman et, face à la quasi-totalité des flics corrompus, il va s'allier avec un lieutenant qui vient d'arriver à Gotham City, James Gordon.



Dans ce livre, il n'est point question de remettre en question les méthodes de Batman (il a souvent été avancé, à raison, que Bruce Wayne, en tant que riche héritier, pourrait limiter la criminalité en luttant contre la pauvreté) mais plutôt de revenir sur les origines de ce héros.



Ce qu'on peut dire, c'est que Frank Miller, le scénariste, a su ancrer un héros déjà vieux de plusieurs décennies dans son époque (ce comics a été publié dans les années 80 pour la première fois). Il y parle de la criminalité qui règne à Gotham City, mais aussi de la corruption des policiers. Il nous offre aussi de fabuleuses bagarres, illustrées par David Mazzucchelli.



Même si je n'ai pas été captivée et que je ne pense pas devenir une fan de Batman (j'aime bien les histoires de super-héros sans en raffoler), c'était une lecture plaisante. C'est dommage que le récit manque parfois de crédibilité vis-à-vis de la force de Batman, qui reste en fait un être humain et qui n'a pas de super-pouvoirs.



Ce comics est en effet un bon moyen de découvrir l'univers de Batman pour les néophytes comme moi, parce que les auteurs nous offrent une sorte de genèse de Batman parmi toutes ces histoires qui foisonnent. Les auteurs nous offrent un récit agréable, avec peu de dialogues et des illustrations épurées qui ont légèrement vieilli.
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Walking Dead, tome 1 : Passé décomposé

J'avoue que je ne raffole pas forcément des histoires de zombies mais de temps en temps, pourquoi pas... Surtout que j'entends beaucoup parler de Walking dead, aussi bien en bande dessinée qu'en série télé. Par curiosité, j'ai testé. On commence par suivre Rick, un policier qui découvre en se réveillant du coma que les morts deviennent des zombies et attaquent les êtres humains. Passons, un Rick, presque frais comme un gardon, un peu sonné tout de même, au sortir d'un coma. Le temps de se faire à la nouvelle situation, il se met à la recherche de sa femme et de son fils.

Plus l'aspect zombie et le côté horreur de ce comics, c'est surtout le côté survie qui m'intéresse : trouver un endroit à l'abri des créatures, préparer des missions de réapprovisionnement. Sans compter les accrochages avec les autres personnes, derrière un sourire, il y a parfois de la colère. Evidemment quand on lit une histoire de zombies, il ne faut pas avoir peur de voir certains personnages disparaitre... Au final, bien envie de continuer la série, les dessins sont sympas (sauf les zombies mais normal, ils sont la gueule de l'emploi) et j'ai envie de savoir comment ils vont survivre. (mais 33 tomes, bon sang...!)
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Deadpool, tome 1 : Longue vie au roi

Voilà un comics de Deadpool comme je les aime : déjanté, qui ne se prend pas au sérieux, avec de l’humour et des tas de situations plus que cocasses !



Des monstres se sont installés à Staten Island, en vertu d’un ancien traité signé entre eux et les humains. Deadpool a été envoyé pour tuer le roi des monstres.



Oui, mais, il n’était pas au courant de la règle : toute personne qui tue le roi des monstres, devient le roi des monstres !



Voilà donc notre mercenaire disert avec une couronne sur la tête. Mais il ne peut pas faire tout ce qu’il rêvait de faire, ni avoir droit à des glaces gratuites, bref, il a des devoirs, des obligations et ça le fait chier grave !



Il ne faut pas lire un Deadpool pour les scénarios profonds, mais pour se marrer un bon coup, avec un scénario qui pensé pour donner du rythme, de l’action, de la baston (beaucoup de baston) et permettre à notre homme de causer, de nous faire part de ses réflexions, de ses bons mots, de ses pensées. Deadpool n’arrête jamais de parler.



Mention spéciale au requin terrestre tout choupi qui se trouve dans ces pages ! Ok, il mord, mais purée, ce qu’il est choupi… Rhââ, mais lâche ma jambe, Jeff !! Oui, il s’appelle Jeff. Et non, il ne fait pas que de la figuration !



L’altercation entre Deadpool et le Cap est bien drôle et celle entre notre mercenaire et les X-Men le sera encore plus. Deadpool a un côté rancunier et paranoïaque, il pense toujours que tout le monde le déteste et il oublie trop souvent que les X-Men éprouvent de l’amitié pour lui, mais que s’ils ne le veulent pas dans leur groupe, en raison du côté borderline et foutraque de l’homme cagoulé : avec lui, on est sûr qu’il va tout faire foirer.



Moi, j’ai passé un bon moment de lecture, j’ai ri, j’ai souri, j’ai admiré les scènes de baston, j’ai trouvé que Deadpool faisait de son mieux pour que les monstres s’adaptent et ne foutent pas le bordel à New-York… Oui, Deadpool est un personnage potache, mais pas que, il sait aussi être sérieux.



Deadpool est un personnage que j’apprécie beaucoup, notamment en raison de son humour, mais aussi pour son côté solitaire et désœuvré. Il est seul au monde. C’est un laissé-pour-compte et moi, j’ai de l’empathie pour lui. La scénariste aussi, parce que ça se sent dans son récit, qu’elle l’aime bien, le mercenaire.



Un comics à réserver au fan du mercenaire… Mais pour les fans, cet album faut le détour !



Chouette, je possède la suite (du moins, je sais l’emprunter !)…


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World War Wolves, tome 1 : Dieu a de l'humour

Un virus pire que la covid est en train de se répandre aux États-Unis, transformant les humains en loups-garous.



Le confinement en 2020 vous a fait chier grave ? Alors, imaginez la vie dans une ville entourée de remparts, afin de se protéger de ces grosses bêbêtes à poils qui vous considèrent comme leur repas.



Une ville fortifiée, ce serait comme un garde-manger, en monde open bar et vous finiriez dans leurs estomacs, avant d’être déféqué dans un coin. Ou, si vous êtes juste griffé, vous finiriez à poil (autrement dit, en lycanthrope).



Ah, contrairement aux zombies, les loups-garous gardent leur intelligence et sont donc capables de stratégies, de tendre des pièges, de vous mentir… Bref, ils sont plus dangereux que les zombies, parce que sous leur forme humaine, rien ne les distingue des gens non infectés.



Pour le moment, seul le continent Américain est infecté… Et on ne sait pas encore d’où est venu le virus (j’espère qu’on le saura, parce que si dans la vie réelle, on ne nous dit pas tout, dans la littérature, j’aime savoir tout !).



Habituellement, je ne suis pas fan du genre, mais ici, j’ai vraiment pris plaisir à lire ces deux premiers albums, à découvrir la famille Marshall, réfugiée dans la ville de Las Cruces (sa femme est enceinte jusqu’aux dents), ainsi que suivre les aventures de Jeremy Lester, joueur de blues à Philadelphie et aveugle, qui sauve une gamine et les déboires de Malcom Spolding, prisonnier à Riker Island (transformée en garde-manger), qui ne doit la vie sauve qu’à son don de réparer toutes les machines.



J’ai aimé les dessins, les nuances de noir et blanc, le fait que l’univers ne soit pas encore tout à fait post-apocalyptique, que les personnages non infectés que nous suivons ne soient pas des types badass, des leaders nés, mais plutôt des gens normaux, qui ne savent pas se battre, mais font ce qu’ils peuvent pour sauver leur peau et celles de leurs proches.



De plus, ce comics n’est pas américain, mais français ! Et si je n’avais pas eu connaissance du nom des auteurs, j’aurais parié ma chemise que c’étaient des auteurs du pays du perruqué orange ! Les dessins sont très réalistes, mais j’ai l’habitude de la qualité proposée par Kyko Duarte, que l’on retrouve dans la saga énorme qu’est le monde d’Aquilon.



Reprenant les codes classiques du genre, ces deux premiers albums se démarquent grâce à leurs personnages et au côté thriller, puisqu’il y a une couille dans le pâté, à Las Cruces et que John Marshall, auteur de romans, va mener une petite enquête, afin de trouver qui est infiltré dans la ville fortifiée.



Un bon moment de lecture, pour peu que l’on apprécie les lycanthropes, les épidémies, la violence, le sang, les tripes (on en voit peu) et que l’on ait envie d’avoir quelques frissons… Je poursuivrai avec les deux suivants, ça, c’est sûr !


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World War Wolves, tome 2 : Autrefois un hom..

Un virus pire que la covid est en train de se répandre aux États-Unis, transformant les humains en loups-garous.



Le confinement en 2020 vous a fait chier grave ? Alors, imaginez la vie dans une ville entourée de remparts, afin de se protéger de ces grosses bêbêtes à poils qui vous considèrent comme leur repas.



Une ville fortifiée, ce serait comme un garde-manger, en monde open bar et vous finiriez dans leurs estomacs, avant d’être déféqué dans un coin. Ou, si vous êtes juste griffé, vous finiriez à poil (autrement dit, en lycanthrope).



Ah, contrairement aux zombies, les loups-garous gardent leur intelligence et sont donc capables de stratégies, de tendre des pièges, de vous mentir… Bref, ils sont plus dangereux que les zombies, parce que sous leur forme humaine, rien ne les distingue des gens non infectés.



Pour le moment, seul le continent Américain est infecté… Et on ne sait pas encore d’où est venu le virus (j’espère qu’on le saura, parce que si dans la vie réelle, on ne nous dit pas tout, dans la littérature, j’aime savoir tout !).



Habituellement, je ne suis pas fan du genre, mais ici, j’ai vraiment pris plaisir à lire ces deux premiers albums, à découvrir la famille Marshall, réfugiée dans la ville de Las Cruces (sa femme est enceinte jusqu’aux dents), ainsi que suivre les aventures de Jeremy Lester, joueur de blues à Philadelphie et aveugle, qui sauve une gamine et les déboires de Malcom Spolding, prisonnier à Riker Island (transformée en garde-manger), qui ne doit la vie sauve qu’à son don de réparer toutes les machines.



J’ai aimé les dessins, les nuances de noir et blanc, le fait que l’univers ne soit pas encore tout à fait post-apocalyptique, que les personnages non infectés que nous suivons ne soient pas des types badass, des leaders nés, mais plutôt des gens normaux, qui ne savent pas se battre, mais font ce qu’ils peuvent pour sauver leur peau et celles de leurs proches.



De plus, ce comics n’est pas américain, mais français ! Et si je n’avais pas eu connaissance du nom des auteurs, j’aurais parié ma chemise que c’étaient des auteurs du pays du perruqué orange ! Les dessins sont très réalistes, mais j’ai l’habitude de la qualité proposée par Kyko Duarte, que l’on retrouve dans la saga énorme qu’est le monde d’Aquilon.



Reprenant les codes classiques du genre, ces deux premiers albums se démarquent grâce à leurs personnages et au côté thriller, puisqu’il y a une couille dans le pâté, à Las Cruces et que John Marshall, auteur de romans, va mener une petite enquête, afin de trouver qui est infiltré dans la ville fortifiée.



Un bon moment de lecture, pour peu que l’on apprécie les lycanthropes, les épidémies, la violence, le sang, les tripes (on en voit peu) et que l’on ait envie d’avoir quelques frissons… Je poursuivrai avec les deux suivants, ça, c’est sûr !


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Âme Augmentée

Prolonger la vie. C'est le souhait de Hank et Molly Nonnar. Pour leur 45ème anniversaire de mariage, ils décident de financer et d'être les cobayes d'une expérience. Le docteur Kenton Kallose va produire des clones de Hank et Molly, des corps artificiels censés être des versions plus jeunes et aux capacités plus développées. Mais tout ne va pas vraiment se passer comme prévu.



Ezra Claytan Daniels réalise ici son premier roman graphique. D'abord un projet multimédia lancé en 2012, Âme augmentée est un récit de "science-fiction cérébrale" récompensé par le prix "Dwayne McDuffie for diversity in comics". L'apparence physique, l'image de soi, l'homme démiurge, l'auteur aborde des thèmes sans jugement et sans jamais vraiment en faire un acte militant.



Des clones plus dérangeants que mignons, un monde actuel, des personnages simples, entre quête de réussite et doute, Ezra Claytan Daniels rend ce récit accessible. Le dessin d'abord aux feutres laisse ensuite la place au numérique dans une ambiance entre deux David, Cronenberg et Lynch. C'est donc étrange, parfois malaisant, toujours réflexif.



Alors que l'IA semble prendre le pas sur de plus en plus d'actions humaines, cet album m'a interrogé sur le progrès, sur les avancées voulues et conçues par l'homme et qui finissent toujours plus ou moins par se retourner contre lui. Ce très beau livre, comme toujours chez 404 comics, saura t'intriguer, je n'en doute pas.
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It's Lonely at the Centre of the Earth

Club N°56 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Oh la la, ces premières pages me disaient que ça allait être plombant, mais que... peut-être pas.



Au final, c'est un vrai coup de coeur !



Faut-il avoir connu soi-même un état dépressif pour être à ce point touché ?



La dépression avec une créativité graphique débordante, de l'autodérision à haute dose, une grande finesse et tellement de sensibilité.



Une jeune autrice que j'ai maintenant envie de suivre.



JF

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BD auto-biographique, BD où l'on couche son mal-être comme sur une sorte de psychanalyse ouverte au regard de tous, l'exercice est de plus en plus courant et souvent assez casse-gueule.



Zoe Thorogood est une jeune autrice Britannique qui nous parle ici de la dépression qui l'habite depuis l'enfance et ce sentiment d'imposture dans sa carrière naissante.



Le format visuel qui mêle de nombreuses influences et un découpage très original offre une vitrine intéressante sur sa psyché.



Malgré le thème lourd, c'est donc plutôt captivant et bien écrit.



Un exercice difficile, mais vraiment bien réalisé.



Belle petite découverte.



Greg

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Récit difficile à suivre sur la dépression et la tentative de suicide de l'autrice, pour lecteurs avertis...



Benoit

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Îléités

J’ai trouvé cet album dans le rayon bandes dessinées de ma médiathèque, mais c’est une étrangeté assez inclassable. Les planches sont réalisées sur du papier quadrillé, divisées en quatres parties égales, avec dans chacune d’elles, une illustration et en dessous, des bouts de phrases de deux à six mots. Le dessin est brut, réalisé aux crayons feutres, crayons de couleurs, chaque illustration est surchargée de hachures, de coloriages lourds, de traits grossiers, presque enfantin, comme ceux d’un enfant qui aurait voulu utiliser toutes les couleurs de la boîte de crayons dans chaque illustration.

Le texte est une longue poésie, autour du sujet de l’ïle, ou plutôt des îles, un texte qui appelle la réflexion, la méditation, terre à terre ou métaphorique. C’est un souffle, une immersion, à lire et à relire, parce que chaque lecture nous propose une vision différente, une expérience à partager.

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The Ultimates, tome 1 : Rien ne va plus

Bon, je vous ai déjà parlé des éditions Urban Comics Nomad et de ma profonde affection envers cette ligne éditoriale car oui, j’adore tout particulièrement lire dans les transports en commun, dans la rue, en marchant, en me douchant (si, si vous en doutez ?) bref un peu partout dès que je peux. On ne reviendra donc pas dessus. En revanche, il ne me semble pas vous avoir partagé ma joie infinie en découvrant cette semaine, lors d’un heureux et hasardeux détour à la Fnac – si bien que je commence à m’dire que tous les chemins mènent à la Fnac et non pas à Rome finalement – les éditions Marvel Pocket. En gros, il s’agit du petit frère des éditions Nomad du côté de l’écurie concurrente. Autant vous dire que j’ai dégainé la CB aussi vite que Popaul lors d’une soirée « fessée, chocolat et Cie ».



Mark Millar est en principe un nom qui résonne positivement dans l’esprit des amateur(e)s de comics. On doit notamment à ce scénariste à la plume affutée, et souvent engagée, son travail sur certaines séries unanimement approuvées au sein de la sphère des lecteurs de BD ricaines : Kick-Ass, Wolverine, Superman et Civil War en tête. Aussi quand j’ai vu son nom sur la couverture, mes yeux ont vu des étoiles, et accessoirement j'ai bavé mais passons. Car oui, la saga Ultimates était une des rares de l’auteur que je n’avais pas encore lues. Banco comme on dit, enfin comme on disait il y a 15 ans. Aujourd’hui je n’sais plus, j’suis largué.



Côté histoire c’est du Millar tout craché : c’est dense, très travaillé avec une psychologie des personnages particulièrement soignée, et parsemé ci et là d’engagements politiques et de castagne de forain. Mais attention, contrairement à ce que la bannière Marvel x Avengers (on a un certain nombre d’Avengers dans le lot des protagonistes) peut laisser présager, il n’est pas question d’une pléthore de pétarades et destructions massives en tous genres. L’auteur préfère subtilement jongler entre sombres desseins, complots retors, action XXL façon space opera à la sauce Michael Bay (mais en plus lisible je vous rassure) et moments plus calmes et même parfois profondément humains. C’est ce subtil dosage qui confère toute sa puissance à ce comics.



Sur le plan graphique, Bryan Hitch assure, et pas qu’un peu. C’est propre, très propre même, clair net et précis. Son coup de crayon chirurgical fait des merveilles, en particulier dans les scènes de batailles où il leur octroie une incroyable lisibilité. Bref, c’est fluide, très beau, si bien que c’est un régal pour les rétines.



Ce premier tome est donc une très belle surprise, qui ravira non seulement les fans du genre mais pas que. Si vous aimez le cinéma d’action avec en filigrane de l’espionnage, de la machination et de l’Héroïsme avec un grand H, vous êtes au bon endroit. Et à petit prix, ça ne se refuse pas. Vous n’avez donc plus d’excuse. Ca tombe bien la paie doit être tombée ou va tomber de manière imminente. Ne me remerciez pas. Bon j'ai une couche à changer j'vous laisse et vous dis à bientôt pour le tome 2 qui doit arriver mi juin.



PS : ah oui j’oubliais, joyeuse fête de travail les faces de poulpes, j’vous aime, enfin pas toutes et tous mais une bonne partie.
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Monica

J'ai été très attirée par la couverture et le graphisme très seventies.



Par contre, le livre m'est rapidement tombé des mains.



Virginie

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Je n'ai pas terminé la BD.



Par désintérêt ou par incompréhension...



Jean-François

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Malgré la lecture de son interview dans la revue Les Chiers de la BD : https://www.librairie-gallimard.com/livre/9791096119769-les-cahiers-de-la-bd-n-25-etes-vous-prets-pour-l-apocalypse-collectif/



et l'écoute attentive de MAUVAIS GENRE :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/mauvais-genres/monica-ou-l-apocalypse-rencontre-avec-daniel-clowes-6350122



je ne comprends rien à cette BD ni finalement ne porte pas d'intérêt à ce qui m'ai raconté...



Mais c'est peut-être parce que je n'entends pas mon grand-père décédé sur la radio de mon oncle de la Motte...



Benoit

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Au-Dedans

Nick est un jeune dessinateur qui vit à New-York. C'est quelqu'un qui a du mal à s'ouvrir aux autres car il se demande en permanence ce qu'il doit faire pour qu'une rencontre se passe bien. Il fait les bars, se fait passer pour quelqu'un de triste pour qu'on le plaigne, ce qui n'est pas très convainquant. Il n'arrive pas à réellement parler. Il ne sait pas comment aborder une conversation autre que par des banalités sans intérêt. Jusqu'au jour où il va faire la rencontre d'une oncologue qui va bouleverser sa vie… 





Whil Mc Phail propose son premier roman graphique avec cet album. Je comprends que son récit puisse toucher le lecteur mais dans mon cas ça ne m'a pas fait cet effet. Bien que tout le monde puisse s'identifier au personnage de Nick cela m'a donné l'impression que c'était tout à fait banal. C'est une personne comme de milliers d'autres et du coup cela ne m'a pas plus marqué que ça. Néanmoins, j'ai bien aimé la partie graphique. Une majorité de dessins sobres en noir et blanc pour la vie de tout les jours et de très belles pages en couleurs pour les séquences d'émotions. 
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Le dernier jour de Howard Phillips Lovecraft

Le maître de l'effroi et de l'horreur est face à son destin, il est sur le point de passer l'arme à gauche. Ses dernières heures sont comptées. Sous influence de la morphine, il va nous raconter un mélange d'histoires réelles et d'hallucinations. Bref, un voyage au plus profond de lui-même… 



J'avoue avoir été perdu dans le récit et ce, malgré deux lectures. Est-ce dû à mes faibles connaissances des récits de l'auteur ? Sûrement en partie mais cela reste quand même assez complexe. Néanmoins, visuellement c'est magnifique. En effet, les couleurs sont choisies en fonction du réel et de l'imaginaire, c'est époustouflant par moment. Les hallucinations sont dans le style Lovecraftien (pour le peu que je connaisse). 



Un indispensable pour les fans du genre ! Pour les autres, je leur conseille, de lire avant tout, les œuvres de l'auteur. 
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Wolverine Punisher, tome 1 : Révélation

Un mini-série totalement loupée.



Si le scénario peut éventuellement relever le niveau (Une morlock emprisonnée parce que son pouvoir est de déclencher une aura de mort, est finalement libérée par erreur), le dessin de Pat Lee gâche tout.

Des postures invraisemblables, aucun mouvement, un style qui essaye de mélanger manga et comics pour donner un produit mal fini.

Bon, OK, je suis incapable de dessiner comme lui.

Mais son trait dessert totalement l'histoire, qui plus est, était déjà mal fagotée avec la période angélique et peu crédible d'un Punisher bien loin de ce à quoi on l'attend.



Ça se lit en 10 minutes, et on n'y revient pas.

Dommage.
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    Les insignes experts sont attribués aux spécialistes ou amoureux d'une thématique littéraire, en fonction de la qualité et de la diversité de leurs critiques sur cette thématique

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