Au fil de ses innombrables mues et ses résurrections, Sherlock Holmes est devenu un avatar, au sens religieux du terme : il représente une figure foncièrement rassurante. Il remet de l’ordre, du sens, rend le monde intelligible et cohérent pour ses comparses. Finalement, il représente une alternative au super-héros moderne pour ceux qui préféreraient encore le tweed au slip moulant, l’humour à froid, et un charme intrinsèquement britannique.