Au-delà des apparences: The Breakfast Club #1

Je dois avouer que j'aime particulièrement cet auteur. Aussi, quand j'ai vu qu'une nouvelle série allait être traduite, j'étais comme une gosse je jour de Noël. Pour être honnête, j'ai lu ce roman à sa sortie et j'ai eu un vrai coup de coeur pour l'histoire de Julian et Nick.
Cette romance c'est une revanche sur la vie tant pour l'un que pour l'autre. J'ai aimé leurs interactions, mais aussi leurs personnalités. Ils n'hésitent à laisser parler leurs âmes, mais aussi à montrer leurs forces et leurs faiblesses. J'ai aimé ce duo charismatique.
Ce roman, c'est aussi une belle histoire d'amitié entre Julian, Marcus et Zack. Ce trio est unique et touchant. Ces trois hommes ne peuvent pas être plus opposés les uns des autres et pourtant, ils sont plus unis qu'une famille.
J'ai aimé les thèmes abordés et les émotions que j'ai ressenties en lisant ce roman. J'ai été complètement emportée par cette histoire.
Le coup de coeur est une évidence pour moi.

Tout d'abord, plantons le décor et parlons de ce "Breakfast Club" ! Trois hommes. Trois personnalités très différentes mais hyper attachantes à leur manière. Trois destins, faits de cicatrices et de blessures, qui se retrouvent chaque semaine autour d'un petit déjeuner et se baignent à la chaleur de leur amitié. Trois hommes auxquels je me suis attachée alors autant dire que j'attends les tomes suivants avec une grande impatience !
Dans ce 1er opus, nous faisons la connaissance de Julian au moment où il subit un revers inattendu lors de la présentation de sa nouvelle collection de vêtements pour hommes. Un Julian sensible et profondément gentil, qui évolue dans un monde de requins et de faux semblants absolument pas fait pour lui ! Mais le passé va se rappeler à lui avec la réapparition de son premier grand amour, Nick.
Nick est pompier et les traumatismes du 11 septembre sont encore profondément ancrés en lui. Autant dire que le contraste est grand entre le héros, par ailleurs dans le placard, et celui qui affiche son homosexualité sans pudeur, dans un monde où le paraître est essentiel.
J'ai beaucoup aimé l'évolution des personnages. Celle-ci se fait lentement, à mesure que chacun ouvre les yeux sur des sentiments qui n'ont jamais totalement disparu et sur certains mauvais chemins qu'ils ont pris. On les voit grandir sous nos yeux et certains passages sont vraiment émouvants, me laissant parfois même une petite larme à l'oeil. La plume est fluide et, en même temps, creuse dans la psyché de ses personnages, permettant de vivre avec eux, et en première loge, leurs doutes, leurs peurs et leurs incertitudes.
J'avais déjà bien accroché avec deux autres romans de Felice Stevens et encore une fois, j'ai passé un très bon moment en sa compagnie. Une belle histoire et des personnages attendrissants ? Que demander de plus ?

Nick et Julian se connaissent depuis l'adolescence. Une simple amitié qui s'est transformée en un premier amour inoubliable. Alors que Julian ne cachait pas son homosexualité, Nick restait bien profondément terré dans son placard à tel point qu'il a préféré rompre plutôt que d'affronter le regard des autres.
Bien des années plus tard, Julian est un styliste new-yorkais renommé. Il a cependant subi un échec cuisant lors de son dernier défilé et a décidé de se morfondre dans un bar bien éloigné de son QG. de fil en aiguille, une discussion s'engage avec le patron et les pompiers de la caserne d'en face. L'un d'entre eux reste le dos tourné et je vous le donne en mille. C'est …
… Nick. Son métier, c'est sa vie. Il souffre toujours des effets des attentats du 11 septembre. Seul rescapé de sa caserne, il est atteint du syndrome du survivant. Alors quand il entend cette voix du passé, c'est un choc. La fuite lui parait être la bonne solution.
Cependant, ce n'est pas ce que l'univers a prévu … le monde est petit, vraiment tout petit. Les deux hommes vont à nouveau se rencontrer et apprendre à tisser de nouveaux liens. Notre pompier reste pourtant tiraillé entre l'envie de se révéler au grand jour et la peur d'être jugé par des collègues homophobes et des parents supposément peu ouverts. Julian, quant à lui, mène de front un nouveau challenge qui lui permettra de créer des pièces en accord avec ses convictions et l'angoisse de souffrir à nouveau.
Heureusement, il n'est pas seul. Ses deux potes de fac, Marcus et Zack, sont toujours fidèles au poste pour leur petit-déjeuner hebdomadaire (Le fameux Breakfast Club) et l'aident à voir clair dans tout ça.
Une histoire de seconde chance sur fond de SSPT du 11 septembre et d'homophobie, un gay assumé, un autre dans le placard et le cheminement semé d'embuches vers un happy end font de ce roman une lecture agréable. Chaque personnage est bénéfique pour l'autre : Nick guérit peu à peu et se révèle, pendant que Julian va au-delà de ce monde superficiel de la mode. Ils se sont bien trouvés … enfin, retrouvés.

Voici une lecture qui m'a fait pas mal pester (l'auteur a dû avoir les oreilles qui sifflent 😛 )
Dans un premier temps, je tiens à signaler que j'ai adoré la relation entre Julian et Nick, tellement que je voulais connaître le dénouement de leur histoire d'amour.
J'ai trouvé Nick touchant dans ses hésitations, dans ses acceptations et ses décisions …
J'ai aussi beaucoup aimé et été touché par tout ce qui était attenant aux enfants.
Mais dans un second temps, j'ai détesté tellement de “petites” choses, qu'elles sont venues instamment parasiter ma lecture. Dommage …

Ce livre avait tout pour nous offrir un récit émouvant, touchant, vibrant, mais le style de la plume de l'auteur a fait que le texte manquait énormément de fluidité (un exemple : Trois fois le même prénom dans une même phrase … C'est bon ! je sais comment il s'appelle à un moment 🙁 ).
De ce fait, difficile d'être entièrement captivée par l'histoire.

J'avoue aussi avoir levé les yeux au ciel plusieurs fois, avoir pesté sur des tournures de phrases ou des comparaisons absurdes et ne pas avoir compris certaines situations … (exemple comparaison : érection = dur comme un tronc d'arbre (j'avoue que je ne voyais plus que la taille du tronc !!! mdr ))

De même, pourquoi dépeindre le métier de Julian de cette façon?? genre ce serait presque une tare que d'être styliste … Donc comme le mec aime la mode, genre il est superficiel ??? mais What ?? Surtout que Julian n'a rien de superficiel !! il s'est battu pour réaliser son rêve !

Pourquoi avoir tellement insisté sur le côté “dépravé sexuel” de Marcus, c'est bon à un moment on le sait que c'est un queutard ! Cela m'a dérangé que se soit signalé à chaque apparition du personnage, surtout en sachant qu'il est le meilleur ami de Julian …

Le 11 septembre, la réaction du père de Nick, le comportement exagéré et les excuses de Jensen (collègue de Nick), autant de situations ou j'ai ou la sensation qu'elles faisaient partie du récit afin d'amplifier le côté “Patho” mais qu'elles n'apportaient pas un réel intérêt dans le récit !

J'ai mis un ⅗ car l'histoire d'amour était belle et que j'ai beaucoup aimé le personnage de Nick.
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