Épingler l’oiseau. Y planter son dard. Le transpercer de toutes parts. En prendre possession. S’en rendre maître le temps d’un battement d’aile pour qu’il ne puisse plus crier qu’un seul mot :
ENCORE !!
Épingler l’oiseau, lui donner le goût d’une présence au travers de l’absence. Le marquer au fer rouge. La marque de ceux qui ne sont plus libres. La marque du sang qui coule dans ses veines. La marque du cœur qui bat et prend le pas sur le plumage.