Claudine CambierDaniel Reyners-SumbuCAMBIER, Daniel REYNERS-SUMBU, Pierre LEGRAND, Claudine
Pierre Legrand (Autre)/5 2 notes
Pierre Legrand (Autre)/5 2 notes
Résumé :
1996, Uvira, Sud-Kivu, République Démocratique du Congo.
La guerre fait rage et l’invasion des troupes rwandaises fait fuir les populations qui grossissent la foule des réfugiés.
Un jeune homme de 16 ans fuit dans la forêt pour échapper aux recruteurs d’enfants-soldats, avec son rêve ultime : émigrer en Belgique où l’appelle une vocation de soignant.
Poignant et haletant, le récit de ces aventures vécues, nous plonge dans... >Voir plus
La guerre fait rage et l’invasion des troupes rwandaises fait fuir les populations qui grossissent la foule des réfugiés.
Un jeune homme de 16 ans fuit dans la forêt pour échapper aux recruteurs d’enfants-soldats, avec son rêve ultime : émigrer en Belgique où l’appelle une vocation de soignant.
Poignant et haletant, le récit de ces aventures vécues, nous plonge dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Des aspects TINTIN et des dénouements à la Deus-ex-Machina, qui mènent à la FOI…
Ce récit vécu, que l'Auteure Claudine Cambier, appelle aussi plus justement Roman Biographique, nous interpelle et nous émeut par la rencontre de deux destins exceptionnels : le Fugitif et L'Auteure.
* le fugitif, Daniel Reyners-Sumbu, nous interpelle par son courage, son esprit de décision, et sa religiosité faite d'un mélange d'Islam, venant de son grand-père, et de culture Chrétienne et Evangéliste venant de son Père…
C'est cette religiosité, teintée d'un certain humour, qui lui permettra de réagir, face aux nombreuses situations dramatiques auxquelles il est confronté durant sa longue fuite, et de survivre contre toute logique et rationalité : D'où un renforcement de sa FOI…
Les aventures de Daniel nous initient à la culture Congolaise, toute empreinte du respect des Anciens et des Parents…
Son adoption, par l'excellente et généreuse famille Reyners, ajoute un Signe supplémentaire à cette longue liste qui se complète par sa rencontre avec l'Auteure .
* L'auteure, Claudine Cambier, nous interpelle par sa lucidité, son courage et sa volonté face au Destin qui l'a rendue Hémiplégique.
Son Prologue est un poignant et superbe CRI de VIE, qui finit par étouffer les mots de regrets et de désespoir… « Ma route, à moi, était tracée ! Plus besoin d'y revenir ! Cet écrit existera ! »
D'ailleurs, au milieu de l'ouvrage, l'Auteure reviendra sur LA VIE, avec une superbe ode à l'insouciance, au bonheur et à l'espoir : « La Vie sait que sa course reprendra ! ».
L'auteure enchante par sa maitrise de la langue, la justesse et la précision de ses mots, le rythme et la musique de ses phrases et la poésie de ses descriptions ; Les aventures de Daniel sont très bien menées, avec des transitions poétiques, philosophiques ou humoristiques qui sonnent justes.
Les «dialogues avec Dieu» sont particulièrement savoureux !
Lisez ce livre !
C'est un SUPERBE CRI de VIE et d'ESPÉRANCE !
Et vous, Claudine Cambier, CONTINUEZ d'ÉCRIRE pour NOUS !
Lien : http://lesfortinsdevenise.be
Ce récit vécu, que l'Auteure Claudine Cambier, appelle aussi plus justement Roman Biographique, nous interpelle et nous émeut par la rencontre de deux destins exceptionnels : le Fugitif et L'Auteure.
* le fugitif, Daniel Reyners-Sumbu, nous interpelle par son courage, son esprit de décision, et sa religiosité faite d'un mélange d'Islam, venant de son grand-père, et de culture Chrétienne et Evangéliste venant de son Père…
C'est cette religiosité, teintée d'un certain humour, qui lui permettra de réagir, face aux nombreuses situations dramatiques auxquelles il est confronté durant sa longue fuite, et de survivre contre toute logique et rationalité : D'où un renforcement de sa FOI…
Les aventures de Daniel nous initient à la culture Congolaise, toute empreinte du respect des Anciens et des Parents…
Son adoption, par l'excellente et généreuse famille Reyners, ajoute un Signe supplémentaire à cette longue liste qui se complète par sa rencontre avec l'Auteure .
* L'auteure, Claudine Cambier, nous interpelle par sa lucidité, son courage et sa volonté face au Destin qui l'a rendue Hémiplégique.
Son Prologue est un poignant et superbe CRI de VIE, qui finit par étouffer les mots de regrets et de désespoir… « Ma route, à moi, était tracée ! Plus besoin d'y revenir ! Cet écrit existera ! »
D'ailleurs, au milieu de l'ouvrage, l'Auteure reviendra sur LA VIE, avec une superbe ode à l'insouciance, au bonheur et à l'espoir : « La Vie sait que sa course reprendra ! ».
L'auteure enchante par sa maitrise de la langue, la justesse et la précision de ses mots, le rythme et la musique de ses phrases et la poésie de ses descriptions ; Les aventures de Daniel sont très bien menées, avec des transitions poétiques, philosophiques ou humoristiques qui sonnent justes.
Les «dialogues avec Dieu» sont particulièrement savoureux !
Lisez ce livre !
C'est un SUPERBE CRI de VIE et d'ESPÉRANCE !
Et vous, Claudine Cambier, CONTINUEZ d'ÉCRIRE pour NOUS !
Lien : http://lesfortinsdevenise.be
Citations et extraits (3)
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Je rassemblai mes dernières forces pour atteindre le coin de l’église qui me rendrait invisible…Je l’atteignais presque, quand j’entendis, à la fois, la détonation du coup de feu, un bourdonnement d’abeille au dessus de ma tète et un tintamarre effrayant de sons métalliques...
Enfin, j’étais à l’abri du coin, mon cœur cognant dans ma poitrine et mes genoux tremblants…Je me ressaisis et je courus dans le champ de manioc, situé derrière l’église…J’aperçu enfin, à demi cachée par les hampes des plantes, l’entrée du sentier…C’était le bon !
Le sentier
Il montait : c’était le sentier de la montagne ; mes pieds, en s’y posant, faisaient rouler des pierres coupantes et des morceaux de rocher gros comme le poing. Je progressais doucement en prenant garde où je posais les pieds.
Mon imaginaire me voyait fuir à toutes jambes mais la réalité, comme dans ces mauvais rêves où on est poursuivi, freinait douloureusement mon désir.
Alors, deux claquements nets et secs m’arrachèrent à ma rêverie : «Crac-Crac !» : C’était le bruit de la culasse d’un fusil qu’on arme ! Je sursautai, le cœur branché sur cent mille volts :
Seigneur Dieu ! Ils m’ont rattrapé !
Enfin, j’étais à l’abri du coin, mon cœur cognant dans ma poitrine et mes genoux tremblants…Je me ressaisis et je courus dans le champ de manioc, situé derrière l’église…J’aperçu enfin, à demi cachée par les hampes des plantes, l’entrée du sentier…C’était le bon !
Le sentier
Il montait : c’était le sentier de la montagne ; mes pieds, en s’y posant, faisaient rouler des pierres coupantes et des morceaux de rocher gros comme le poing. Je progressais doucement en prenant garde où je posais les pieds.
Mon imaginaire me voyait fuir à toutes jambes mais la réalité, comme dans ces mauvais rêves où on est poursuivi, freinait douloureusement mon désir.
Alors, deux claquements nets et secs m’arrachèrent à ma rêverie : «Crac-Crac !» : C’était le bruit de la culasse d’un fusil qu’on arme ! Je sursautai, le cœur branché sur cent mille volts :
Seigneur Dieu ! Ils m’ont rattrapé !
- Quoi ? répliqua le Consul, vous voulez alors un « Passeport à Visas » ?
- Exactement, répliqua Père Stan.
- Mais alors, dit le Consul, un passeport à visa, c’est 100.000 Schillings !
- La semaine dernière, le prix était de 80.000 Schillings, répliqua Père Stan…
- Oui, mais entre-temps mon propriétaire vient d’augmenter mon loyer, répliqua le Consul, il faut bien que je le paie !
- Père Stan fit le convaincu et sortit de sa poche trois billets de 20.000 Schillings et dit : « Avec les 40.000 précédents, voilà qui font les 100.000 Schillings »
- Le Consul hésita à prendre les trois billets et murmura, comme pour lui-même : « Mais l’Ambassade m’a bien recommandé d’être très prudent avec les Passeports à Visas du grand coffre et de ne les utiliser qu’en cas d’extrême nécessité…. »
- « Mais c’est un cas d’extrême nécessité, répliqua Père Stan, sinon comment paieriez vous votre loyer ? »
- A ces mots, le Consul s’anima, parut sortir d’un rêve : « C’est vrai, ça ! », dit-il ; Il prit les trois billets, mon dossier, mes photos, le passeport de Désiré et disparut dans son officine.
- Exactement, répliqua Père Stan.
- Mais alors, dit le Consul, un passeport à visa, c’est 100.000 Schillings !
- La semaine dernière, le prix était de 80.000 Schillings, répliqua Père Stan…
- Oui, mais entre-temps mon propriétaire vient d’augmenter mon loyer, répliqua le Consul, il faut bien que je le paie !
- Père Stan fit le convaincu et sortit de sa poche trois billets de 20.000 Schillings et dit : « Avec les 40.000 précédents, voilà qui font les 100.000 Schillings »
- Le Consul hésita à prendre les trois billets et murmura, comme pour lui-même : « Mais l’Ambassade m’a bien recommandé d’être très prudent avec les Passeports à Visas du grand coffre et de ne les utiliser qu’en cas d’extrême nécessité…. »
- « Mais c’est un cas d’extrême nécessité, répliqua Père Stan, sinon comment paieriez vous votre loyer ? »
- A ces mots, le Consul s’anima, parut sortir d’un rêve : « C’est vrai, ça ! », dit-il ; Il prit les trois billets, mon dossier, mes photos, le passeport de Désiré et disparut dans son officine.
Une NAISSANCE dans une MAISON de REPOS et de SOINS
UNE PATIENTE HÉMIPLÉGIQUE ÉCRIT LA BIOGRAPHIE DE SON SOIGNANT, RÉFUGIÉ DU CONGO
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