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EAN : 9782492480263
192 pages
Alsacienne Inde (13/06/2023)
4.22/5   9 notes
Résumé :
À seulement 3 ans, Abygaël a terrassé le cancer qui grignotait vicieusement son cerveau.

Désormais infirmière, elle s'apprête à faire ses débuts en EHPAD en compagnie de la mascotte de la résidence : l'inimitable chat Tatos.

Mais son premier jour est loin de se dérouler comme prévu ! Harcelée par des phénomènes étranges, elle en vient à douter de sa santé mentale et craint de replonger dans un cauchemar passé.

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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Il y a des livres comme ça qui ne peuvent pas être noté comme un autre. Parce qu'ils vous font repenser à des moments de votre passé, ou de votre présent. Peu importe les circonstances, mais ce récit a chamboulé une part en moi. Merci à la maison d'édition pour cet envoi. Comme je l'avais indiqué sur insta, il est court (c'est une novella), mais il est intense du départ. D'ailleurs je ne l'ai pas lu d'une traite malgré le nombre de ages, impossible pour moi de continuer à tourner des pages avec des larmes aux yeux. Nous avons toujours un peu de nous dans une lecture, d'autant plus dans une chronique. Pour un auteur c'est toujours un peu plus que cela, car le livre qu'il décide de nous présenter à cette part d'eux qui va rester pour un lecteur au minimum. Plus c'est mieux, c'est certain. Je ne parle pas d'histoire qui défie l'entendement. Je parle de ces mots qui vous touchent parce qu'ils nous ressemblent, parce qu'ils sont humains et que derrière ces quelques pages, il y a des vies. Qu'elles soient réelles ou imaginaires, nous avons toujours un certain ressenti. Pour cette nuit qui devient toujours une aurore, cela ressemble au vent qui chasse les nuages d'une pluie pour apporter un rayon de soleil. Un moment unique qui revient sans cesse, la course du soleil pour se lever ou se coucher. Une vie d'être vivant en somme. Il nait, il vit, il meurt, mais dans ce cycle, nous avons des moments de doutes, des moments de joie et de peine. Nous nous construisons avec le passé, celui de nos ancêtres, de notre famille, de nos propres erreurs et de nos victoires. Chaque minute grappillée pour chaque personne ne signifie pas la même chose et pour cause : nous sommes tous différents, nous attendons tous quelque chose de différent.


Abygaël a survécu, dans ce récit après avoir vaincu un crabe. Ces petites bêtes que nous enfants, nous attrapions avec ma grand-mère pour les observer ou les manger lorsque nous étions chez elle. Celui-là n'avait rien à voir, si ce n'est que cette bestiole s'accroche à tout ce qu'il trouve. le cerveau d'Abygaël a gagné cette manche, pour combien de temps ? Ce n'est pas une course contre la montre, il faut se satisfaire de ce que nous récupérons, mais parfois l'envie de hurler nous tiens. Abygaël a réussi ce pari de devenir infirmière et elle se présente pour son premier jour dans cet EPADH, 20 ans après notre histoire sur le covid. Ce même virus qui nous a séquestré chez nous sans condition, qui nous a prouvé que l'humain pouvait être impuissant face à ce qu'il ne peut voir. Ce premier jour, elle va faire la connaissance d'une de ses collègues de travail, Fatima qui était déjà en place à cette époque et qui a vécu l'horreur de ne pas pouvoir sauver les habitants. Je passe sous silence ce que je pense de cette période qui n'est pas si éloignée que cela de nous (étant dans le domaine du secourisme depuis 20 ans cette année et que j'ai vécu aussi des événements qui nous ont marqué), et je reste sur ce récit. Les années ont passé et Abygaël doit faire ses preuves devant une Fatima qui est usée de voir des jeunes passer dans cet établissement pour ne pas rester. le travail n'est pas évident, certes, mais il est enrichissant. Les fameux "vieux" qui ne servent à rien, sans eux, pas de passé, pas de présent pour nous, ni d'avenir. Grâce à eux, nous apprenons beaucoup plus sur l'Histoire d'une manière générale, mais surtout sur la nature humaine. Cette même nature mise en avant dans cette novella avec générosité et bienveillance.

Bienveillance comme l'auteur qui use de mots apportant une certaine nostalgie dans son texte. Je dois bien avouer que je ne savais pas où je mettais les pieds avant de débuter le récit, même en ayant lu le résumé. le côté fantastique arrive très vite et forcément durant quelques pages nous nous demandons ce qui se passe réellement dans l'esprit de notre petite Abygaël. Un fantastique léger qui m'a fait penser aux premiers épisodes de Ghost Whisperer (oui, j'aime beaucoup cette série) et sans vraiment comment, notre jeune infirmière diplômée va plonger au coeur d'une tristesse qui dure depuis quelques temps déjà. La richesse de ce récit provient des sentiments des personnages dont je préfère laisser le suspense. Nous avons nos pensionnaires qui ont une part importante dans ce récit, avec leur regard, leur esprit et ses fichues maladies qui ne devraient pas exister, comme si la vie n'était déjà pas assez vilaine par moment. Pour mieux en profiter ? C'est émouvant, certaines scènes sont revenues en force dans mon esprit, cette main tenue dans ce lit, l'attente des résultats qui ne sont pas toujours les meilleurs, les choix faits pour éviter d'en dire de trop, la peur perpétuelle de voir revenir ce crabe de malheur qui vous a déjà fait disparaitre des êtres chers et qui s'accroche à vous comme une sangsue. L'histoire est bouleversante, criante de vérité, avec les moments clés d'Abygaël, ce qu'elle a vécu, ce qu'elle va vivre et puis ce qu'elle va devoir transmettre. N'étant qu'une sans coeur, au vu de mon état à la fin de ces mots, je n'ose imaginer celui de quelqu'un de plus sensible que moi.

Les sujets ne sont pas tous joyeux, mais quelque part il y a toujours cette lueur d'espoir, cette main tendue qui ne vous veut que du bien. La maladie, ou plutôt les maladies, le désespoir de trouver des solutions, la peine de perdre des pensionnaires, l'oubli, le manque de visite, oui, ces sujets sont forts, lourds et rempli de tristesse. Mais l'auteur souffle avec Abygaël cet espoir, celui de croire, d'être présent pour aider, de faire de son mieux, d'apporter cette bouffée de fraicheur à des êtres en mal-être, ou tout simplement oublié de tous. La difficulté n'a pas été que pour ces hommes et ces femmes qui n'ont pu voir personne durant des mois, les soignants ont dû faire face à des obstacles et même sans ce covid, il en ont toujours. L'âge des habitants est un fait et être à la retraite semble ne plus intéresser plus grand monde. Court, mais intense. Je le dis de nouveau, avec cette générosité, cette bouffée d'humanité qui ne nous lâche pas et en lisant l'après récit, nous le comprenons aisément au vu du passé propre de l'auteur. Les émotions sont vives, les sentiments importants et la recherche d'un peu de chaleur sincère sont mis en avant. Rien n'est simple dans cette histoire, entre la réalité et la fiction, la frontière est mince. Des chapitres très courts qui donnent envie d'aler plus loin et en même temps de pouvoir souffler entre deux. Un chat adorable qui a fait son temps sur les pages entre chapitres et qui nous apporte ces ronronnements régulièrement.

En conclusion, une novella qui a le mérite d'être juste, de redonner un peu d'espoir tout en gardant une part de fantastique. C'est un récit touchant, empreint de nostalgie, de bonté, de générosité, d'apprentissage, de peur, de lumière. le monde dans lequel évolue notre personnage principal n'est pas simple, il faut faire des concessions, savoir répondre en gardant son tact. J'ai beaucoup aimé la façon dont le rire s'efface en se souvenant du pourquoi tel ou tel personnage agit d'une certaine manière. J'ai gardé volontairement certains sujets, certains personnages dans le noir, car c'est une histoire qu'il faut vivre et non lire et aucune chronique ne pourra rendre justice à ces mots si vrais. Je ne dirais plus qu'une chose : merci !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/de-la-nuit-nait-l-aurore-elodie-morgen-a215058887
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Si l'on devait décrire ce roman le plus succintement possible, je dirais qu'il est humain.

Un récit court, dynamique et tendre, qui va porter des envies de révoltes contre un système et des envie de tendresse auprès de tout un chacun. Il pose les problématique d'adaptation à un nouveau post, de la communication (pas évidente pour chacun), du système de soin bien qu'il y ait eu trop peu pour une réelle impression d'immersion.

Je conseillerai ce livre à des personnes peu habituées à lire des récits se déroulant avec des personnes âgées, ou s'essayant au fantastique ou même aux [mais n'en disons pas trop]. Un récit comme première approche de la vie en EHPAD puisque je trouve que l'environnement n'est pas assez complet, pas assez décrit pour être bien réaliste et donc permettre une satisfaction du lecteur habitué souhaitant voir plus de perosnnes âgés ou la vie en EHPAD plus réalistiquement. Par contre, et c'est bien là le point fort du roman selon moi, la tendresse qui est montrée à chaque page, l'humanité que dégage les personnages et les habitants de l'EHPAD… tout cela forme un récit très doux, agréable et idéal dans les périodes de déprime (là où l'actualité s'efforce de nous plonger jour après jour).

Quelques petits détails pourraient être modifiés pour une ambiance bien plus confortable. Par exemple l'autrice pourrait faire un peu plus confiance aux lecteurs et éviter de faire des précisions qui sont socialement admises. Par exemple la phrase « Cette blouse blanche s'avère décidemment trop grande pour elle » se suffisait à elle-même. Au vu du contexte et du lieu de son apparition, elle n'avait pas besoin de sa précision « au sens propre comme au sens figuré ». Je dirai même que ce petit rajout empêche la beauté de la phrase et du moment. Cela reste un détail cependant cette impression m'a été insuflée à plusieurs reprises, comme un manque de confiance au lecteur, ou ce besoin de guider très précisément ses pas (trop sans doute).

Je n'ai pas compris la raison des dates en début de chapitre, comme s'il s'agissait d'un carnet intime (pourtant récit à la 3eme personne) et qui n'apportent absolument rien à l'histoire. le lecteur n'a pas le loisir de s'y informer du temps qui passe puisque le temps est déjà inscrit en narration avec des « jours s'écoulèrent » ou des « semaines passèrent ». de plus il n'y a pas de « course contre la montre »… Ces dates m'ont un peu dérangées car elles n'avaient pas d'utilitée franche.
En parlant du temps, j'ai trouvé l'écoulement narratif du temps assez maladroit. Une impression que l'autrice elle-même n'était pas à l'aise avec les formulations du temps. Un début de chapitre qui commence avec « plusieurs jour se sont écoulés depuis [...] » peut convenir mais cela peut vite devenir lassant (cassant le rythme) lorsque c'est trop régulier. Les formulations changeaient, évidemment, mais l'impression était la même.

Je suis donc assez mitigée par cette lecture qui est à la fois dousse et très humaine et en même temps assez proche de l'amateurisme. J'ai quand même beaucoup aimé la référence à Ghost Whisperer (que j'aime beaucoup) étant donné la proximité des récits, c'était exactement la réflexion que je me faisais, donc le trait d'humour fonctionne superbement bien.
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LA COUVERTURE
Thanos et Abygaël y sont représentés. J'avoue après lecture que j'aurais plus vu une couverture aux tons plus clairs, néanmoins elle reste assez représentative, tout en donnant un petit côté sombre.
LES PERSONNAGES

Abygaël, jeune infirmière qui fait son entrée dans le monde des infirmières en EPADH.


Tatos, oui je l'aime bien. Chat rouquin qui est la mascotte de l'EPADH.


Fatima, collègue d'Abygaël, elle est aussi une ancienne de l'équipe de soin et était présente lors de la crise du COVID il y a de cela une vingtaine d'années (oui, le livre se passe dans le futur !)


Maria, hum Maria, disons que son accent est marquant.


Monsieur Volkova, résident de l'EPAHD.
MON AVIS
Mon dieu, je pleurais en terminant le livre à chaude larmes et même en y repensant et écrivant ces lignes je continue de chouiner…

Abygaël va débuter son premier jour dans le monde du travail et plus spécifiquement en tant qu'infirmière à l'EPADH L'Acanthe.

Mais voilà que dès le premier jour, des évènements pour le moins troublants va perturber notre jeune infirmière, un fantôme s'invite dans la danse et est bien décidé à ne pas la laisser en paix tant qu'elle n'écoute pas ce qu'elle a à dire.

Ce livre va aborder plusieurs sujets qui sont touchants et importants ! le cancer, la vieillesse qui n'est pas une fin de vie en EPADH, la gestion de la crise du COVID en EPADH.

Au début, je ne comprenais pas forcément où l'histoire allait, je n'avais pas non plus fait attention aux années et oui, nous sommes dans le futur ! le COVID n'est pas du passé, mais le fantôme de la gestion chaotique de la crise surtout en EPADH continue de hanter, tel un fantôme, les résidents mais aussi le personnel de L'Acanthe. Ajoutons à cela le souvenir du cancer qui hante le coeur des personnes touchées en rémission ou encore les proches de ceux qui malheureusement ont perdu le combat… et il y a également ce côté humain mis en avant pour dénoncer le traitement parfois inhumain en EPADH (Je pense que l'on peut dire que tous les EPADH ne se valent pas, mais que la crise à perturber le fonctionnement de tous).

Cette histoire me touche à plusieurs niveaux, je n'ai pas de proches en EPADH, mais j'ai des proches qui y travaillent et qui ont vus… subis… ce qu'on vecus les soignants, mais aussi les équipes dans leur globalité, comme le dit l'auteure, ils sont tous dans le même bateau.

Elle m'a aussi touché, car le crabe m'a enlevé un personne chère beaucoup trop tôt…

Il y a peu, on parlait beaucoup des traitements inhumains dans les EPADH, cela faisait la une, bien sûr tous ne se valent pas, heureusement, néanmoins cette histoire mets en avant que les EPADH ne sont pas des mouroirs, les « p'tits vieux » qui y vont y sont pour au contraire, pour passer le temps qu'il reste avec un accompagnement qui leur est adapté, qui va leur donner une autre vie… enfin ne tergiversons pas sur le sujet.

Ce roman n'est pas là pour faire frissonner, mais pour raconter, n'est-ce pas le propre d'un roman. Il raconte des histoires en une, une réalité et surtout redonne une dimension humaine à un évènement qui a pris un ampleur mondiale.

Les chapitres sont courts, on passe quelques moments dans le passé afin de mieux comprendre leur présent, on tend aussi la main vers l'avenir, je pense que ce roman veut aussi démontrer que les résidents en EPADH ont encore un avenir à vivre.

C'est une oeuvre touchante, poignante, réaliste (bon mis à part les revenants XD je ne nie pas leur existence juste leur perception) qui pourtant ne sera pas un coup de coeur, car malgré une histoire bien écrite et touchante, je ne me suis pas immerger totalement aux côtés des protagonistes.

Donc en conclusion, touchant, poignant et original de parler de revenants dans un EPADH !
Lien : http://lillyunlivre.home.blo..
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Je m'attendais à lire un truc plus dark, ne me demandez pas pourquoi >.> C'est en fait une novella très riche en émotions, abordant des thèmes forts et mettant en avant beaucoup d'amour et de dévotion... oui, tout ça ! On en parle ?

Je crois que je m'attendais à un côté fantastique beaucoup plus appuyé, en fait, mais l'histoire n'avait clairement pas besoin de plus. Tout ce que traite Élodie est bien réaliste... très tristement réaliste, dirais-je même, ce qui en fait un récit très émouvant. Je ne vais pas cacher avoir versé des larmes à plusieurs reprises, ou avoir été prise à la gorge le cas échéant...

Pas mal de sujets sont traités qui ne sont pas des plus joyeux. Cancer, vie en EHPAD, COVID... pourtant, j'ai retrouvé quelque chose que j'avais beaucoup apprécié déjà dans "Le don d'Anoukis" : le tact et la bienveillance à travers la plume d'Élodie qui rend le tout sincère et protège le lecteur, d'une certaine façon.

Même quand est évoqué la terrible crise sanitaire qu'on vient de traverser, et ce de l'intérieur, qui plus est. Ces scènes m'ont fait beaucoup de peine, m'ont rappelé aussi à quel point ça dû être terrible pour les soignants à l'époque. Pourtant, rien n'est jamais trop exagéré dans ce roman, ça sonne juste, réaliste.

On sent aussi l'émotion qui transparaît, lié à l'hommage rendu à travers ce récit. Puis on sent cet immense respect pour le travail en gériatrie, et c'est d'ailleurs l'un des gros points forts, selon moi : l'humanité qui émane du récit tout comme de ses personnages (et de son chat).

C'est une belle histoire, une lecture courte qui permet de mettre en lumière des thèmes importants, pas toujours faciles, le tout à l'aide d'une plume pleine de sincérité et de bienveillance.
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✨ J'aime beaucoup la mise en page avec un petit dessin de chat au début de chaque chapitre. Il y a plusieurs thèmes abordés dans ce livre. Une histoire de fantôme, l'évocation du cancer du cerveau, la vie des personnes âgées mais également l'épidémie de COVID.

✨ C'est un récit surnaturel certes, mais qui ne fait pas du tout peur ! Au contraire, c'est une histoire avec beaucoup de légèreté même si le message dégagé est profond. Elle est agréable et sympathique à lire. L'écriture de l'auteure est fluide et addictive. Bon, ayant travaillé dans le passé en tant qu'Aide-soignante en EHPAD justement, cela a fait que je me suis plongée toute suite dans l'histoire !

✨ Les chapitres sont très courts, ce que je préfère. Même si pour le coup, quand je dois dormir, j'aime bien regarder la taille du chapitre suivant, ce qui détermine si je m'arrête là ou si je lis encore un petit avant de fermer (suis-je la seule ?). Pour le coup, vu qu'ils sont tous courts, cela a été compliqué pour moi de me stopper ah ah !

✨ Si je dois citer des points négatifs dans ma lecture, peut-être le manque d'action. Tout se déroule plutôt calmement. D'où la légèreté du récit, j'ai tout de même versé ma petite larme à la fin !

✨Dernière information importante, 1€ est reversé à l'association « ARAME » (Ensemble Contre le cancer des enfants) pour l'achat d'un livre.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Elle n'écoute pas la "chose" qui ne se départit pas de son accent ibérique prononcé. Voilà, en attendant, la chose conviendra très bien pour la nommer. La raison d'Abygaël divague. Paralysée, seule sa cervelle tourne à plein régime. Elle réfléchit, mais ne tire rien de rationnel.
Peut-être qu'en la touchant, Abygaël découvrirait que c'est en réalité sa vision qui pose problème ? Il s'agit de l'explication la plus logique à laquelle elle a abouti. Cette matinée initiatique dans la blouse d'une infirmière diplômée n'aura pas été de tout repos. Abygaël est épuisée par la somme d'informations qu'elle a reçue. Elle a mobilisé trop de ressources : son cerveau se venge.
Après tout, ce ne serait pas la première fois ! Sa matière grise avait attiré toutes les attentions dans son enfance, développant sa vocation par la même occasion. Avec les heures qu'elle avait passées à l'hôpital pour éradiquer le crabe entre ses neurones, elle avait côtoyé nombre de blouses blanches. La petite fille déterminée qu'elle avait été avait choisi le métier de ses rêves : infirmière.
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