Ce livre , je l'avais écrit à vingt ans comme un prolongement d'une psychanalyse qui était arrivée à sa fin. Désormais , le transfert s'effectuait sur une statuette zunie, peinte avec des pétales de fleurs, que m'avait offerte
Mathieu Bénézet lors de mon premier mariage en 1969. Les couleurs avant commencé à s'effacer au niveau d'un oeil de la statuette. Or moi-même , peut-être pour avoir observé sans précaution une éclipse de soleil en 1960, je percevais des tâches d'usure sur mon oeil droit, comme une minuscule semence de mort à l'oeuvre dans ma première jeunesse. Petit à petit, la statuette m'aidait à démêler les différents aiguillages fantasmatiques de ma destinée, ainsi que des possibilités d'évolution de l'espèce. Ce livre me permit d'exorciser les tentations de la science au service de la fiction. Je rejettais finalement le scaphandre du cosmonaute, auquel ressemblait tant la statuette, pour tenter de déchiffrer l'écriture de ma destinée biologique dans l'univers des formes et du sens. Aussitot le livre achevé je quittais la France pour Bali, puis l'Inde et la Polynésie, assumant une poésie multimédia non plus d'introspection, mais de création d'un espace-temps vivable et favorable à une transmutation harmonieuse de l'humanité dans le rayonnement Divin. Lire "108 poèmes clefs de
Dominique Tron", anthologie réalisée par
Alain Sabatier avec environ deux cent photos,publiée en 1993 , disponible sur Amazon et ailleurs sur internet . Consulter le blog ART CATALYTIQUE où la poésie, les peintures , les danses et musiques de TRON sont exposées depuis 2008.Au dos du livre " de LA SCIENCE-FICTION, C'EST NOUS à l'interprétation des corps", est publiée une photo de Tron dans le groupe Horde Catalytique, au Festival de musique du Vieux Colombier, dans le rôle du chaman assurant la partie vocale.
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